Géographie du Canada

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Géographie du Canada
carte : Géographie du Canada
Continent Amérique
Région Amérique du Nord
Coordonnées 60°N 95°O
Superficie
Côtes 202 080 km
Frontières 8 893 km (avec les États-Unis)
Frontière avec le Danemark sur l'île de Hans
Altitude maximale Mont Logan 5 959 m
Altitude minimale Océan Atlantique 0 m
Plus long cours d’eau Mackenzie
Plus importante étendue d’eau Lac Huron (inclut la baie Georgienne)
Carte du Canada
St John's
Lac Moraine, non loin de lac Louise, Alberta
Ville de Québec, Québec
Parlement canadien à Ottawa, Ontario
Mont Logan, Yukon

La géographie du Canada est vaste et diversifiée. Occupant la plus grande partie de la portion nordique du continent nord-américain (précisément 41 %), le Canada occupe le deuxième rang mondial pour la superficie totale, après la Russie.

Le Canada couvre un immense territoire entre l'océan Pacifique, à l'ouest, et l'océan Atlantique, à l'est (d'où la devise du pays « D'un océan à l'autre »), avec les États-Unis au sud et au nord-ouest (Alaska), et l'océan Arctique au nord ; le Groenland est au nord-est. Au large de la côte sud de Terre-Neuve se trouve Saint-Pierre-et-Miquelon, une collectivité d'outre-mer française. Depuis 1925, le Canada revendique la région de l'Arctique entre les longitudes 60°O et 141°O jusqu'au pôle Nord ; toutefois, ces revendications ne sont pas universellement reconnues.

Le Canada couvre un territoire total de 9 984 670 km2 (terre : 9 093 507 km2 ; eau : 891 163 km2). Dans les trois océans qui le bordent, les eaux territoriales canadiennes s'étendant à 12 milles marins des côtes, excepté en Arctique, où elles comprennent l'entièreté des bras de mer séparant les nombreuses îles[1].

La superficie du Canada est un peu moins des trois-cinquièmes de celle de la Russie ; le Canada est moins de 1,3 fois plus grand que l'Australie, quoiqu'un peu plus petit que l'Europe et environ 20 fois plus grand que la France métropolitaine. En superficie totale, le Canada est un peu plus grand que les États-Unis ou la Chine ; toutefois, le Canada est un peu plus petit que ces deux pays si l'on considère la superficie terrestre c'est-à-dire en excluant les eaux intérieures comme les lacs ou fleuves (la Chine couvre 9 596 960 km2 et les États-Unis, 9 161 923 km2), se plaçant quatrième.

La communauté habitée la plus au nord au Canada (et au monde) est la station des Forces armées canadiennes Alert (juste au nord de Alert, au Nunavut) à l'extrémité nord de l'île d'Ellesmerelatitude 82,5°N – à seulement 834 kilomètres du pôle Nord.

Le pôle magnétique Nord se trouve à l'intérieur des frontières canadiennes ; toutefois, des observations récentes indiquent qu'il se déplace vers la Sibérie.

Les points extrêmes[modifier | modifier le code]

Canada[modifier | modifier le code]

Point le plus au Nord

Point le plus au Sud

Point le plus à l'Est

Point le plus à l'Ouest

  • Frontière Yukon-Alaska – 141°00'W

Canada (continental)

  • Point le plus au nord : Promontoire de Murchison sur la péninsule Boothia, Nunavut – 71°58'N
  • Point le plus au sud : Pointe Pelée, Ontario – 41°54'23"N
  • Point le plus à l'est : Cap St-Charles, Labrador –52° 13′ N, 55° 37′ O
  • Point le plus à l'ouest : Frontière Yukon-Alaska – 141°00'W

Élévations extrêmes

  • Point le plus bas : niveau de la mer – 0 m
  • Point le plus élevé : mont Logan – 5 959 m / 19 550 ft

Relief[modifier | modifier le code]

La géographie physique du Canada est extrêmement diversifiée. Encadrée par les points extrêmes du Canada, il couvre 9 984 670 km2 et une panoplie de différentes régions géoclimatiques. Le Canada comprend également un vaste territoire maritime, possédant la côte la plus longue du monde à 202 080 km.

Appalaches[modifier | modifier le code]

La chaîne de montagnes des Appalaches s'étend de l'Alabama, dans le sud des États-Unis, jusqu'aux provinces maritimes du Canada, en passant par le sud du Québec et la péninsule gaspésienne.

Basses Terres du Saint-Laurent et des Grands Lacs[modifier | modifier le code]

Les basses-terres du Saint-Laurent et des Grands Lacs sont une région du Canada s'étendant le long du fleuve Saint-Laurent et autour des Grands Lacs. Le sol est composé de roches sédimentaires et le sol y est généralement fertile.

Les Grands Lacs, vus de l'espace
Le pont Laviolette, sur le fleuve Saint-Laurent

Bouclier canadien[modifier | modifier le code]

Paysage typique du bouclier canadien, Ontario

Il s'agit d'un immense plateau rocheux qui recouvre 49 % de la superficie du pays. Le nord de la Saskatchewan, du Manitoba, de l'Ontario et du Québec, ainsi que la plus grande partie du Labrador en sont recouverts. Le Bouclier est composé principalement d'un terrain de collines érodées et contient plusieurs rivières importantes utilisées dans la production de l'hydro-électricité, surtout dans le nord du Québec et de l'Ontario. Le Bouclier comprend également une région marécageuse, les basses-terres de la baie d'Hudson. Certaines régions précises du Bouclier sont considérées comme des chaînes de montagnes, dont les monts Torngat et les Laurentides.

On trouve, dans le bouclier canadien, des roches parmi les plus vieilles au monde. Les formations rocheuses à la surface sont principalement des roches ignées et métamorphiques. La forêt boréale recouvre une partie notable du bouclier.

Plaines intérieures canadiennes[modifier | modifier le code]

Les Prairies canadiennes sont une grande région de terres sédimentaires plates s'étendant dans l'Ouest canadien entre le Bouclier canadien à l'est et les montagnes Rocheuses. Les Prairies canadiennes — la portion canadienne des Grandes Plaines — recouvrent une grande partie des provinces de l'Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba (parfois appelées collectivement l'ALSAMA (pour ALberta, SAskatchewan, MAnitoba), Provinces des Praires, ou simplement les Prairies). Sa superficie est de 1 960 878 km2. Son climat est continental sec

Cordillère de l'Ouest[modifier | modifier le code]

Montagnes Rocheuses canadiennes

La cordillère de l'Ouest recouvre presque entièrement la Colombie-Britannique et le Yukon, elle se trouve aussi un peu dans le sud-ouest de l'Alberta. Elle part de l'Alaska (États-Unis) et se rend jusqu'au Mexique. Les Andes en sont l'équivalent pour l'Amérique du sud. C'est là que sont situées les plus hautes et jeunes montagnes du Canada. La cordillère de l'Ouest est subdivisée en deux parties principales : les montagnes de l'Est et les chaînes côtières.

Nord canadien[modifier | modifier le code]

Les régions arctiques du Canada couvrent 3,4 millions de km2 et représentent 40 % de la superficie du pays[2]. Avec la fonte annoncée de la banquise et de l'inlandsis, ce territoire est devenu un enjeu géostratégique majeur. L'Europe et les États-Unis revendiquent un statut international pour le passage maritime du Grand Nord qui raccourcit les distances vers l'Asie orientale. Les immenses réserves d'hydrocarbures sont au cœur des querelles diplomatiques : le Canada et le Danemark se disputent l'île de Hans qui se trouve entre le Groenland et l'île d'Ellesmere. Cette dispute a été réglée en 2022 par la division l'île entre le Danemark et le Canada. Le point de jonction entre les plateaux des États-Unis, du Canada et de la Russie, région riche en pétrole, risque également de provoquer des tensions entre les trois pays riverains.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Bassins hydrographiques du Canada

Les principaux bassins versants du Canada sont les suivants : les bassins de l'Atlantique, du Pacifique, de l'Arctique, de la baie d'Hudson et du golfe du Mexique.

Océans[modifier | modifier le code]

La devise du Canada « a mari usque ad mare » est appropriée. Trois océans encerclent le Canada. L'océan Atlantique à l'est, l'océan Pacifique à l'ouest ainsi que l'océan Arctique au nord. Le pays a donc une très grande façade maritime. Cela permet l'épanouissement du commerce que ce soit dans l'est ou dans l'ouest du pays. Le port canadien le plus achalandé est d'ailleurs celui de Vancouver, situé sur la côte ouest du pays, suivi par celui de Montréal, le port intérieur le plus important au monde.

On prévoit pour très bientôt la fonte estivale de la banquise de l'océan Arctique. Cela ouvrirait une nouvelle voie commerciale toujours inexploitable : Passage du Nord-Ouest. Ce sujet provoque d'ailleurs des conflits sur la souveraineté du Canada dans l'Arctique.

Fleuves[modifier | modifier le code]

Le fleuve Fraser près de la ville de Mission

Le Canada possède à lui seul plusieurs fleuves importants qui sont, de l'ouest vers l'Est :

Le Mackenzie est le plus long fleuve canadien avec une longueur de 4 241 km. Son débit est de 10 300 m3/s, soit l'équivalent du débit du Saint-Laurent. Il se jette dans la Mer de Beaufort, au nord des Territoires-du-Nord-Ouest.

le fleuve Churchill se jette dans la mer du Labrador à Terre-Neuve et Labrador.

Le fleuve Saint-Jean se jette dans la Baie de Fundy, au Nouveau-Brunswick.

Géomorphologie littorale[modifier | modifier le code]

Lacs et rivières[modifier | modifier le code]

Le Canada regorge de lacs et de rivières. Parmi les lacs les plus imposants, on retrouve les Grands Lacs, qui sont, tous les cinq, situés au sud de la province de l'Ontario.

Dans les Territoires du Nord-Ouest, on retrouve le Grand lac de l'Ours ainsi que le Grand Lac des Esclaves.

Canaux maritimes[modifier | modifier le code]

Canal Rideau

Un système de canaux et de voies maritimes permettent aux navires de circuler au Canada. La voie maritime du Saint-Laurent est un cours d'eau profond, long de 3 700 km, qui permet aux navires en provenance de l'océan Atlantique d'atteindre la tête des Grands Lacs de l'Amérique du Nord au lac Supérieur. Mais selon la loi, elle ne s'étend que de Montréal au lac Érié, y compris le canal Welland qui permet de franchir les chutes du Niagara.

Le canal Rideau relie le lac Ontario à la rivière des Outaouais. Il traverse Ottawa, la capitale nationale. Le , il a été consacré patrimoine mondial de l'UNESCO. Le canal Rideau a été complété en 1832 et continue d’être en activité aujourd’hui. Il est le plus vieux système de canaux toujours en activité en Amérique du Nord.

Environnement[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

Les principaux facteurs du climat canadien sont l'étalement en latitude (du parallèle 43° nord jusqu'au-delà du parallèle 80° nord), le blocage des vents océanique d'ouest par les montagnes Rocheuses dans l'Alberta et la Colombie-Britannique, détente de la masse continentale se situant à une latitude relativement élevée qui provoque un refroidissement intense en hiver et la proximité de l'océan Arctique qui rafraîchit beaucoup l'été. Le climat canadien se caractérise par des hivers froids et des étés frais ou tempérés, humides aux longues journées. Le climat et les températures varient cependant beaucoup suivant les régions, ainsi le nord a un climat polaire, la Prairie a un climat qui possède une amplitude thermique forte d'une saison à l'autre et aussi d'un jour à l'autre tandis qu'il est plus doux et plus modéré à l'ouest, en Colombie-Britannique car l'invasion d'air arctique y est bloqué par les Rocheuses canadiennes. La frange côtière ouest et l'île de Vancouver jouissent notamment d'un climat océanique, avec des hivers doux et pluvieux, grâce à l'influence de l'océan Pacifique.

La moyenne des températures hivernales mensuelles peut descendre à −15 °C même dans la partie méridionale du pays, et il est possible d'y atteindre des températures de −40 °C avec de forts vents glaciaux. Les chutes de neige annuelles peuvent atteindre plusieurs centaines de centimètres en moyenne (par exemple, une moyenne de 337 cm à Québec). Pour ce qui est des étés, les températures réelles peuvent grimper jusqu'à 35 °C, voire 40 °C dans les Prairies canadiennes. La température combinée à l'humidité donne un indice humidex souvent élevé en été dans l'est du pays. Dans l'extrême nord du pays, certains villages peuvent atteindre des températures de −50 °C en hiver. La température d'Alert par exemple atteint rarement les °C en été. De plus, les forts vents glaciaux peuvent faire descendre la température sous la barre des 60 degrés sous °C.

Sur la plus grande partie du territoire, le climat appartient au domaine du climat continental froid (à hiver froid ou très froid de type "Dxx" dans la classification de Köppen), les étés sont relativement plus chauds et longs dans une petite partie sud proche de la frontière des États-Unis, et le plus souvent courts et frais dans la partie septentrionale. L'humidité, faible à modérée dans le nord et le centre, est présente toute l'année avec prédominance de précipitations estivales. Ces climats sont notés Dfb (étés tempérés) au sud et Dfc (étés frais) au nord selon la classification de Köppen. Au sud-est l'influence atlantique modère un peu les hivers mais surtout elle renforce les perturbations et les précipitations en amenant notamment de fortes chutes de neige, la répartition des précipitations change un peu, elles sont réparties également sur toute l'année (Québec) ou même deviennent à prédominance hivernale à proximité immédiate de l'océan (Terre-Neuve et Nouvelle-Écosse). À l'ouest des poches de continental à étés tempérés et secs (type rare Dsb) sont situées sur les zones de montagnes comme les Rocheuses canadiennes, la Chaîne côtière, les Mackenzies.

On trouve également, du fait de l'abri des vents d'ouest, contre les Rocheuses et à la frontière américaine en Saskatchewan comme à Saskatoon des poches de Climat semi-aride froid (noté Bsk).

La côte ouest est l'une des rares régions en dehors du domaine précédent. On y trouve des climats plus doux, le climat tempéré à influence océanique qui est fort humide surtout en hiver, à étés tempérés au sud (noté Cfb) et à étés frais au nord (noté Cfc). Cependant, du fait des montagnes, ce type de climat s'étend très peu à l'intérieur du continent.

La bordure de l'océan Arctique et les îles du nord Canada, également en dehors du domaine principal, connaissent un climat polaire sans été (noté ET selon Köppen), la température moyenne du mois le plus chaud est inférieure à 10 °C, l'hiver est à peu près aussi froid que dans le domaine continental.

Les biomes[modifier | modifier le code]

Le nombre de biomes différents est assez élevé, on y trouve plusieurs biomes de Forêts tempérées d'arbres à feuilles caduques, Forêts de conifères tempérées, Taïga, Prairies, savanes et brousses tempérées, toundra, une zone de Déserts et broussailles xérophytes en continuité du quasi-désert du Wyoming.

Forêts de feuillus[modifier | modifier le code]

Les forêts de feuillus canadiennes sont situées essentiellement dans le sud du pays, là où le climat permet la croissance d'un tel biome. Le Sud de l'Ontario est plus propice à voir apparaître ce type de végétation. Son climat clément et ses précipitations abondantes en permettent l'émergence. Le WWF énumère ces zones :

Forêts de conifère[modifier | modifier le code]

Forêts boréales (taïga)[modifier | modifier le code]

La forêt boréale occupe 72 % du territoire forestier ; environ 15 % de ces forêts sont encore vierges (aucun accès terrestre). Au Canada, seulement 8 % de la ceinture boréale est à l'abri de toute exploitation.

Prairie[modifier | modifier le code]

Toundra[modifier | modifier le code]

Il y a beaucoup de toundra au nord du Canada. Elle se situe dans l'Arctique et dans les régions les plus nordiques des cordillères de l'ouest.

Flore aquatique[modifier | modifier le code]

Voir Liste des plantes du Canada.

Géographie humaine[modifier | modifier le code]

Le Canada est composé de dix provinces (P) et de trois territoires (T) qui sont de l'ouest à l'est et du nord au sud : le Yukon (T), la Colombie-Britannique (P), les Territoires du Nord-Ouest (T), l'Alberta (P), la Saskatchewan (P), le Nunavut (T), le Manitoba (P), l'Ontario (P), le Québec (P), Terre-Neuve-et-Labrador (P), le Nouveau-Brunswick (P), l'Île-du-Prince-Édouard (P) et la Nouvelle-Écosse (P).

Les territoires sont situés au nord du pays et les provinces au sud, à l'exception de Terre-Neuve-et-Labrador dont l'extrémité sud est relativement nordique.

Le Canada possède une frontière de 6 416 kilomètres avec les États-Unis au sud et 2 477 kilomètres avec l'État américain d'Alaska au nord-ouest (pour un total de 8 893 kilomètres de frontières avec les États-Unis, ce qui en fait la plus longue frontière non militarisée au monde).

La majorité de la population est située dans la partie méridionale du pays, le long des États-Unis. Les plus importants foyers de population sont les suivants : Le Corridor Québec-Windsor, le couloir Edmonton-Calgary et le sud de la Colombie-Britannique.

La population canadienne est fortement urbanisée et industrialisée. La plupart de la population habite les villes. L'économie canadienne repose de plus en plus sur les services, mais les secteurs primaires et secondaires demeurent néanmoins importants.

Ressources naturelles[modifier | modifier le code]

Hydroélectricité[modifier | modifier le code]

Barrage Daniel-Johnson sur la rivière Manicouagan, Québec

Le Canada possède plusieurs rivières et fleuves à grand débit rendant possible l'exploitation d'hydroélectricité. De plus, de vastes régions demeurent inhabitées. Cela facilite l'établissement de grands projets comprenant de grands bassins de rétention d'eau.

Entre 2000 et 2002, le Canada était le plus grand producteur d'hydroélectricité du monde avec près de 337 milliards de kilowattheures annuellement[3]. Le Brésil suivait au deuxième rang avec 286 milliards de kilowattheures.

Les principales provinces productrices étaient l'Ontario, le Manitoba, le Québec, la Colombie-Britannique et Terre-Neuve-et-Labrador. Les trois dernières consommaient en majorité de l'électricité provenant de leur propre production hydroélectrique.

Le Québec était d'ailleurs le plus grand producteur d'électricité, dépassant de près du triple la production de la Colombie-Britannique (la seconde province en importance en question de production d'hydroélectricité).

La Grande Rivière, la rivière Manicouagan et la rivière Churchill sont trois rivières canadiennes où l'on retrouve des barrages parmi les plus producteurs du pays.

Les autres modes de production d'électricité prédominent toutefois dans les autres provinces. La province de l'Ontario dépend de l'énergie nucléaire ou encore de combustibles fossiles tels que le charbon pour sa production d'électricité.

Bois d'œuvre[modifier | modifier le code]

L'industrie forestière canadienne produit du bois d'œuvre. La région la plus productrice est celle de la Colombie-Britannique, où l'on retrouve un climat océanique humide et tempéré influencé par l'océan Pacifique.

Minéraux[modifier | modifier le code]

Il existe des minéraux non métalliques comme le pétrole dans l'Alberta et le Nord.

Eau douce[modifier | modifier le code]

Le Canada possède d'importantes réserves d'eau douce, sur lesquelles les États-Unis effectuent des prélèvements dans la région des Grands Lacs. L'exportation de l'eau douce du Canada vers les États-Unis fait l'objet d'un débat récurrent[4].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La variété de sols et de climats canadiens explique la grande diversité de son agriculture.

  • La Colombie-Britannique et l'Ontario sont reconnus pour leurs productions maraîchères intensives.
  • On trouve dans les prairies de l'ouest du pays, de grandes zones de culture de céréales extensive.
  • Le Québec est un grand producteur de produits laitiers.
  • L'Île-du-Prince-Édouard produit la majorité de la production de pomme de terre canadienne.

Hydrocarbures[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Norman L. Nicholson, « Frontières » Accès libre, sur L'Encyclopédie canadienne, (consulté le )
  2. Anne Pélouas, « L'Arctique canadien, nouvel enjeu géostratégique » dans Le Monde du 27/05/2006 [lire en ligne]
  3. De Koninck, R. et Rousseau, J.-F. Les poids du monde: évolution des hégémonies planétaires. (2006) Presses de l'Université du Québec.
  4. Les réserves du Canada en eau douce et la question de leur commercialisation, article d'Infos-eau

Filmographie[modifier | modifier le code]

Canada sauvage : merveilles de la nature, documentaire français de Jeff Turner et Sacha Mirzoeff, Terra mater, 2015, 60 minutes diffusé le et par Grandeur Nature, animé par Sébastien Folin, sur France 2. Il s'agit d'une seconde partie d'un documentaire animalier sur le Canada, intitulé "le paradis des animaux", 58 min, diffusé le .

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]