Forces armées lettones

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 16 octobre 2019 à 11:17 et modifiée en dernier par Manodestina (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Forces armées lettones
Nacionālie Bruņotie Spēki
Emblème des forces armées lettones
Emblème des forces armées lettones
Branches Forces terrestres
Force aérienne
Forces navales
Garde nationale
Quartier-général Riga
Commandement
Commandant en chef Egils Levits
Ministre de la Défense Artis Pabriks
Main-d'œuvre
Disponibles au service militaire 564 090 (16-49 ans) (2010)[1] hommes
540 810 (16-49 ans) (2010)[1] femmes
Aptes au service militaire 401 691 (16-49 ans)(2010)[1] hommes
Atteignant l'âge militaire chaque année 10 842 (2010)[1]  hommes
9 858 (2010)[1] femmes
Actifs 5310 (2015)[2]
Déployés hors du pays 175 (2011)[3]
Réservistes 7850[2]
Budgets
Budget 269 millions d'Euros (2015)
aide américaine 2,3 millions de Dollars (2014)[2]
Pourcentage du PNB 1,2 % (2009)[4]

Les Forces armées nationales lettones (en letton : Latvijas Nacionālie bruņotie spēki or NBS) comptent 5310 personnes sous les drapeaux[2] en 2015.

Historique

Pendant la révolution russe, la Lettonie et l'Estonie réunie dans le Duché balte uni sous la houlette de l'empire allemand déclare leur indépendance de l'empire russe et combattent l'armée rouge à l'aide du Baltische Landeswehr.

Les membres des bataillons lettons de l'armée russe accueillent pour la plupart favorablement le nouveau gouvernement bolchevik, par sympathie pour les idéaux communistes ou par souhait de mettre fin à la première guerre mondiale. Constituant une force armée jugée bien organisée et loyale, les tirailleurs lettons combattent sur les fronts les plus cruciaux au cours de la guerre civile, participant à la défense de Petrograd contre les troupes du général tsariste Nikolaï Ioudenitch, ou de Moscou face à l'armée de Denikine. En 1919, ils sont même parvenus à instaurer, bien que brièvement, un gouvernement soviétique en Lettonie[5].

Caractéristiques après l'indépendance de 1990

Le concept de défense letton est basé sur le modèle Suédo-Finnois d'une force de réaction rapide comprenant une structure de mobilisation et un petit noyau de militaires professionnels. Les forces armées se composent d'une infanterie motorisée, d'une force aérienne et de forces navales. Leur effectif total est de 5310 hommes.

La Zemessardze ou Garde nationale, est une formation paramilitaire autonome forte de 7850 volontaires.

La Lettonie a récemment basculé vers l'armée de métier : les dernière conscrits astreints au service militaire ont été ceux de la classe 2005, et les 84 derniers appelés ont été rendus à la vie civile le 23 novembre 2006. Depuis le 1er janvier 2007, l'armée lettone est exclusivement composée de professionnels sous contrat.

Les dépenses militaires ont augmenté au cours des dernières années, et représentaient 1,65 % du budget de l'État en 2006.

La Lettonie coopère avec l'Estonie et la Lituanie au sein du bataillon d'infanterie mixte balte BALTBAT et de l'escadre navale BALTRON destinés aux opérations de maintien de la paix.

Baltic Naval Squadron

Le BALTRON est une force navale mixte. Composée de navires, et de leurs équipages détachés en rotations de la marine de chacun des trois pays au sein de cette unité. Cette unité navale permanente créée en 1998 a un état-major mixte qui assure la présence en mer permanente ainsi que la formation des équipages.

Depuis le 29 mars 2004, la Lettonie a officiellement rejoint l'OTAN. Celle-ci a pris en charge la surveillance et la protection de l'espace aérien letton, que les forces armées du pays ne sont pas en mesure d'assurer elles-mêmes. Des chasseurs basés en Lituanie assurent cette mission.

Organisation

  • Forces terrestres : 1850 en 2015[2]
    • Garde nationale (Zemessardze) : 7850
  • Forces navales : 550
  • Force aérienne : 310
  • Interarmées : 2600.

Les forces terrestres

Soldat letton de la Coalition militaire en Irak à Diwaniyah durant la guerre d'Irak en 2006.

Son effectif est de 2 134 hommes dont 305 civils[Quand ?]. Son modèle d'organisation se fonde sur deux structures de base : des LATBAT (bataillon d'infanterie légère) et des centres d'entraînement. Les forces armées ont récemment conclu un contrat d'équipement avec la firme d'armement Heckler & Koch.

La Garde nationale

C'est une réserve organisée en 32 bataillons d'infanterie légère et accomplissant en temps de paix des missions de tradition et de garde statique.

Le nouvel uniforme letton

En 2006, la totalité des forces armées lettones a été dotée de nouveaux uniformes. Selon le ministère de la Défense letton, ces nouvelles tenues peuvent supporter une amplitude thermique allant de -30 °C jusqu'à +50 °C. Elles sont conçues à l'aide d'un procédé unique de camouflage digital.

Armement

L'adhésion à l'OTAN et la rupture avec le passé immédiat expliquent l'absence de matériels ex-soviétiques chez ces soldats baltes.

Forces navales

La marine dispose d'un effectif de 797 hommes qui arment une flottille de combat à Liepāja et une unité de garde-côtes à Riga. Son navire amiral est le bâtiment poseur de mines Virsaitis (ex-Vale dans la marine Norvégienne).

Force aérienne

L'aviation lettone compte 247 hommes et fait voler trois Mi-2, quatre Mi-8 et un appareil de transport L-410UVP Turbolet. La défense de l'espace aérien letton est assurée par l'OTAN, qui détache en Lettonie pour cette mission, par rotations de quatre mois, des escadrilles de quatre chasseurs issus d'un état membre.

Engagements internationaux

En tant que membre de l'OTAN, de l'UE et de l'ONU, la Lettonie participe à différentes opérations de maintien de la paix conduites par ces organisations. Entre 2003 et 2008, l'armée lettone participe à l'opération liberté irakienne et entre 2004 et 2009 à l'opération EUFOR Althea[9]. Près de 200 militaires lettons ont été déployés dans le cadre de la ISAF en Afghanistan et un soldat letton est mort dans un attentat suicide à Kaboul le 12 août 2008. Voici la revue des effectifs déployés en date du 27 octobre 2014[3] :

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Military of Latvia » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c d et e CIA World FactBook
  2. a b c d et e [Défense et Sécurité Nationale N°120 de décembre 2015]
  3. a et b [1]
  4. Chiffres de l'OTAN
  5. https://fr.rbth.co/histoire/83679-lettons-soutien-instauration-communisme-russie
  6. (en) « Latvia to procure nearly fifty used howitzers; first ones to be supplied in autumn », sur http://www.latviannews.lv, (consulté le ).
  7. (en) « UK sells surplus combat reconnaissance armoured vehicles to Latvia », sur Army-Technology, (consulté le ).
  8. (ru) « ФОТО: Британцы показывают жителям Латвии военную технику », sur rus.delfi.lv,‎ (consulté le ).
  9. Site du ministère de la défense lettone, section des OPEX

Liens externes