Drummondville

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Drummondville
Drummondville
Rue Lindsay, située au centre-ville.
Blason de Drummondville
Armoiries
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Centre-du-Québec
Subdivision régionale Drummond (chef-lieu)
Statut municipal Ville
Mairesse
Mandat
Stéphanie Lacoste
2021-2025
Code postal J2A (Saint-Nicéphore),
J2B (Sud),
J2C (Centre) et
J2E (Nord-ouest)
Fondateur
Date de fondation
Frederick George Heriot
1815
Constitution et
Démographie
Gentilé Drummondvillois, Drummondvilloise
Population 79 258 hab. ()
Densité 305 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 53′ nord, 72° 29′ ouest
Superficie 26 010 ha = 260,1 km2
Divers
Langue(s) Français
Fuseau horaire Heure de l'Est
Indicatif 819 et 873
Code géographique 2449058
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-du-Québec
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Géolocalisation sur la carte : Québec
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Drummondville
Liens
Site web www.drummondville.ca

Drummondville (/dʁɔmɔndvil/) est une ville canadienne située au Québec, dans la municipalité régionale de comté de Drummond, elle-même dans la région du Centre-du-Québec dont elle est le chef-lieu[1]. En 2024, la ville compte plus de 82 790 habitants[2] et est la quatorzième agglomération la plus peuplée du Québec.

Toponymie[modifier | modifier le code]

En 1815, Gordon Drummond (1772-1854), administrateur du Bas-Canada et général pendant la guerre de 1812, charge le major général Frederick George Heriot (1786-1843) d'implanter un établissement militaire agricole le long de la rivière Saint-François, appréhendant une nouvelle tentative d'invasion de la part des Américains. Celui-ci installe son campement là où se situe la ville aujourd'hui, et, pour honorer Gordon Drummond pour lui avoir confié sa mission, il nomme ce territoire « Drummondville », nom attesté dès 1815. Lors de la fusion de Drummondville et de Drummondville-Sud en 1982, une proposition pour raccourcir le nom de la ville en « Drummond » fut avancée, mais celle-ci fut abandonnée peu de temps après[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Drummondville, anciennement Drummond, a été fondée en par le lieutenant-colonel Frederick George Heriot sur les bords de la rivière Saint-François[4]. On voulait y installer des soldats démobilisés à la suite de la guerre de 1812 et y assurer une présence vigilante sur une des voies d'accès importantes au cœur du Québec, afin de prévenir toute invasion possible de l'armée américaine. Drummondville fut érigée en paroisse le 2 juillet 1856 puis incorporée civilement deux mois plus tard[5]. Ce n'est que le qu'elle est érigée en municipalité et que les premières élections municipales ont lieu[5].

Drummondville ne prit vraiment son essor qu'après la construction, en 1920, de la centrale hydroélectrique de la chute Hemmings, qui favorisa une croissance industrielle soutenue.

Chronologie municipale[modifier | modifier le code]

  •  : création de la ville de Drummondville
  • 1955 : annexion de la ville de Saint-Joseph et de la municipalité de Saint-Jean-Baptiste
  • 1966 : annexion de Drummondville-Ouest
  • 1982 : fusion de Drummondville et de Drummondville-Sud
  • 1993 : annexion de la municipalité de Grantham
  •  : fusion entre les villes de Drummondville et de Saint-Nicéphore, de la municipalité de Saint-Charles-de-Drummond et de la municipalité de paroisse de Saint-Joachim-de-Courval pour former la ville de Drummondville

Municipalités fusionnées avec Drummondville[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Fortem posce animum

L'écu de Drummondville se blasonne ainsi :

Écartelé: en 1 et 4 d'argent à la fasce d'azur chargée de 3 quintefeuilles du champ, en 2 et 3 d'hermine à deux fasces de gueules.

La devise « Fortem posce animum » signifie « demande une âme forte », c'est le début du vers qui suit le fameux « mens sana in corpore sano » de la dixième Satire de Juvénal[6].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique de la Ville de Drummondville
1881 1891 1901 1911 1921 1931 1941 1951
9001 9551 4501 7252 8526 60910 55514 341
1956 1961 1966 1971 1976 1981 1986 1991
26 28427 90929 21631 81329 28627 34736 02035 462
1996 2001 2006 2011 2016 2021 - -
44 88263 02967 39271 85275 42379 153--

Lors du recensement de 2021[9], la population de Drummondville est blanche dans une proportion de 92,7 % blanche, alors qu'une proportion de 5,6 % fait partie des minorités visibles et 1,7 % des autochtones. Les groupes de minorités visibles les plus nombreux sont les Noirs (2,1 %), les Latino-Américains (1,5 %) et les Arabes (1,3 %).

Une proportion de 93,8 % des Drummondvillois a le français comme langue maternelle. Les autres langues maternelles les plus courantes sont l'espagnol (1,4 %), l'anglais (1,1 %) et l'arabe (0,9 %).

Une proportion de 71,9 % des résidents est chrétienne en 2021, contre 90,8 % en 2011[10]. Un total de 64,4 % des habitants sont catholiques, 5,6 % sont chrétiens n.d.a., 0,8 % sont protestants et 1,0 % appartiennent à d'autres traditions chrétiennes et connexes. Un total de 26,0 % de la population est non religieuse ou laïque, contre 8,4 % en 2011. Les autres religions et traditions spirituelles représentent 2,0 % de la population, contre 0,8 % en 2011. La plus grande religion non chrétienne représentée à Drummondville est l'islam (1,7 %).

Administration[modifier | modifier le code]

Les élections municipales se font en bloc et suivant un découpage de douze districts[11]. La mairesse actuelle est madame Stéphanie Lacoste. Elle a été assermentée le 12 novembre 2021.

Drummondville
Maires depuis 2005
Élection Maire Qualité Résultat
2005 Francine Ruest-Jutras Mairesse depuis 1987 Voir
2009 Voir
2013 Alexandre Cusson Voir
2017 Voir
fév. 2020 Yves Grondin (Élection le 3 mai 2020 (reportée)) Voir
sept. 2020 Alain Carrier Voir
2021 Stéphanie Lacoste Voir
Élection partielle en italique
Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises


Économie[modifier | modifier le code]

Située au cœur de la plaine montréalaise, entre Montréal, Québec, Sherbrooke et Trois-Rivières, Drummondville est à la croisée de deux axes routiers majeurs du Québec, soit les autoroutes 20 et 55. Sa position géographique stratégique lui a permis de développer son industrie textile – toutefois en déclin depuis les années 2010. L'économie locale s'est par ailleurs diversifiée depuis les années 2000.

Plusieurs entreprises de camionnage sont basées à Drummondville, dont certaines figurent parmi les 300 plus importants employeurs de la région[12]. L'entreprise Girardin Blue Bird y possède leur usine de fabrication d'autobus et de minibus. Elle est le principal distributeur et constructeur des autobus scolaires Blue Bird pour le Canada, ainsi que le distributeur des autobus New Flyer au Québec[13].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Architecture[modifier | modifier le code]

Basilique mineure Saint-Frédéric[modifier | modifier le code]

D’inspiration néogothique, l’église Saint-Frédéric de Drummondville impressionne visuellement par des matériaux tels que le marbre et le bois de chêne blanc qui lui donnent un jeu de couleurs nettement plus clair que la majorité des autres bâtiments avoisinants. L’orgue imposant, l’abat-voix, le retable sculpté et les verrières constituent les éléments les plus remarquables de son aménagement intérieur. La longueur de l’édifice, de l’abside à la porte centrale, mesure 58 mètres. La tour du clocher mesure 7,32 mètres à la base, et 41,15 mètres de hauteur. Si on y ajoute la croix et le coq gaulois, elle atteint 45,72 mètres. La petite tour mesure 21,34 mètres de haut[14]. Son premier chantier débute en 1822. L'église est démolie pour une première fois en 1879 pour faire place à une église plus grande, qui brûla en 1899. Une troisième église est construite au coût de 85 000 $ en 1900, mais la finition de l'aménagement ne se termine qu'en 1907. Celle-ci s'enflamme à son tour le , et seuls les fondations et les murs de maçonnerie résistent au feu. La cause criminelle de l'incendie est éclaircie en 1927, dans un pénitencier de Colombus (Ohio). Une quatrième reconstruction débute le pour la somme de 112 000 $. L'architecte Théodore Hallé s'engage à remplacer les matériaux de bois des églises précédentes par de la pierre et une toiture en cuivre laminé à froid. L'église est achevée en 1929[15]. Le , le Vatican accorde le titre de basilique mineure à l'église Saint-Frédéric, quelques mois après le 200e anniversaire de la ville[16].

Arts et culture[modifier | modifier le code]

Bibliothèque[modifier | modifier le code]

Le , la bibliothèque publique de Drummondville ouvre ses portes au sein du nouvel édifice Francine-Ruest-Jutras[17]. La bibliothèque possède une collection de plus de 135 000 livres, incluant les effectifs de la Société d'histoire de Drummond et celui de la Société de généalogie de Drummondville, qui lui sont rattachées. L'édifice a coûté 21 millions de dollars et s'étend sur 4 885 m2[18].

Lieux historiques[modifier | modifier le code]

Domaine Trent[modifier | modifier le code]

Situé dans le parc des Voltigeurs, le domaine Trent est un lieu patrimonial et historique important de la ville. La maison Trent est classée immeuble patrimonial depuis 1964 par le ministère de la Culture et des Communications du Québec. La protection s'applique également au domaine. Lors de la saison estivale, des jeux d'évasion sont offerts, et des aires de pique-nique et des sentiers sont ouverts à longueur d'année[19],[20].

Village québécois d'antan[modifier | modifier le code]

Le Village québécois d'antan est l'un des attraits touristiques de la ville. Celui-ci est une reconstitution d'un village québécois des années 1810 à 1930, construit avec de vrais maisons et bâtiments de l'époque[21]. En plus d'être « habité » par des villageois (employés costumés selon la saison), le Village s'illumine de plus de 25 000 lumières de Noël durant le temps des fêtes, offrant des animations dans les rues et des tours de carriole sur la neige. En mars et en avril, lorsque l'hiver s'adoucit, le Village propose de la tire d'érable et des confiseries d'hiver traditionnelles canadiennes aux familles, en plus de banquets à l'ancienne dans une cabane à sucre où des musiciens jouent des airs québécois de l'époque. Vers octobre, le Village se transforme en « village hanté » : les maisons sont décorées, des acteurs jouent des rôles et une brume artificielle sillonne les rues lorsque le soleil se couche pour rendre l'ambiance du village macabre. Les enfants autant que les adultes passent la soirée à visiter les nombreuses maisons où se cachent des personnes déguisées pour faire peur aux visiteurs[21].

Musées[modifier | modifier le code]

Musée national de la photographie Desjardins[modifier | modifier le code]

Le Musée national de la photographie Desjardins recueille, restaure, sauvegarde, documente et expose une collection d’appareils, d’images et d’objets reliés à la photographie[22]. Des visites guidées, des conférences, des pièces de théâtre et des théâtres de marionnettes sont offerts aux visiteurs. C'est actuellement le seul musée de la photographie au Canada[23].

Théâtre[modifier | modifier le code]

Maison des arts Desjardins[modifier | modifier le code]

La Maison des arts Desjardins est une salle de spectacles qui accueille plus 4 millions de visiteurs par année. Elle comporte une salle d'exposition d'œuvres d'art (la Galerie d'art Desjardins), un bar au rez-de-chaussée et une terrasse[24].

Festivals et évènements[modifier | modifier le code]

Festival de la poutine[modifier | modifier le code]

Le Festival de la poutine de Drummondville est un festival annuel consacré à la dégustation de diverses poutines – particularité gastronomique emblématique du Québec[25]. Le festival, étalé sur trois jours, a présenté au fil de son existence des artistes musicaux majeurs de la scène québécoise, tels que Loud, Cœur de pirate et Simple Plan, et organise un concours de la meilleure poutine[26]. Lors de la 12e édition du festival en 2019, environ 11 500 personnes par jour ont circulé sur le site[27].

Sports[modifier | modifier le code]

Centre Marcel-Dionne[modifier | modifier le code]

Le Centre Marcel-Dionne, nommé en l'honneur du joueur de hockey Marcel Dionne, est le plus grand aréna de la région de Drummondville. Il contient 4 000 places. L'aréna est la résidence des Voltigeurs de Drummondville de la Ligue de hockey junior majeur du Québec[28]. Des rénovations importantes ont été faites en 2008 au coût de 3 millions de dollars. La superficie de la patinoire est de 1502,2 mètres carrés. La ville est la propriétaire officielle de l'aréna[29].

Jeux du Québec[modifier | modifier le code]

Drummondville a accueilli à l'hiver 2015 la 50e finale des Jeux du Québec[30].

Voltigeurs de Drummondville[modifier | modifier le code]

Les Voltigeurs de Drummondville sont une franchise du hockey sur glace junior majeur du Canada. Ils évoluent dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Créée en 1982, l'équipe dispute ses matchs locaux au Centre Marcel-Dionne. Leurs couleurs sont le noir, le rouge, l'argent et le blanc[31].

Transport[modifier | modifier le code]

Réseau routier[modifier | modifier le code]

Le multiplex 20/55, passant au nord-ouest de Drummondville (sorties 173 à 210). L'autoroute 20 fait aussi partie de la route Transcanadienne.

L'autoroute 20, la route Transcanadienne, passe à l'ouest et au nord de la ville, traversant la rivière Saint-François, en possédant cinq sorties vers la ville, soit les sorties 173 (autoroute 55), 175 (route 143 nord, Saint-Bonaventure), 177 (Centre-ville, route 143 (boul. Saint-Joseph)), 179 (chemin du Golf) et 181 (boulevard Foucault). L'autoroute 55, quant à elle, passe au sud de la ville, et les sorties 116 (route 139), 122 (boulevard Jean-de-Brébeuf) et 125 (Centre-ville, route 122 (rue Saint-Pierre)) relient l'A-55 à Drummondville.

La route 143 est la principale artère commerciale de la ville, traversant la ville sur une orientation nord-ouest / sud-est. Elle prend le boulevard Saint-Joseph et la section du boulevard Lemire au nord de la 20. La route 122 prend la rue Saint-Pierre (depuis Saint-Germain-de-Grantham), puis quitte Drummondville vers Saint-Cyrille-de-Wendover vers le nord-est en empruntant la rue Saint-Georges et le boulevard de l'Université. Les autres artères importantes de la ville sont: le boulevard Lemire, la rue Janelle et le boulevard Mercure.

De par sa localisation à la jonction des autoroutes 20 et 55, Drummondville est située à exactement 102 kilomètres du centre-ville de Montréal (90 kilomètres de l'île) et à 148 kilomètres du centre-ville de Québec (135 kilomètres des ponts de Québec) via l'autoroute 20. Elle est aussi située à 72 kilomètres de centre de Sherbrooke, accessible par l'autoroute 55 sud. Trois-Rivières est situé 77 kilomètres de Drummondville via les autoroutes 20 et 55 nord.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La ville de Drummondville est doté d'un service d'autobus qui est composé de 9 lignes urbaines, en fonction tous les jours de l'année. Le terminus urbain est situé sur la rue des Forges et les départs se font aux 30 minutes du lundi au samedi, et aux 60 minutes le dimanche, entre 7h et 23h[32].

Transports interurbains[modifier | modifier le code]

Par train[modifier | modifier le code]

Drummondville est desservie par les trains de VIA Rail sur le corridor Ottawa-Québec, avec arrêts à Montréal. Il y a également un train par jour en direction du Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie et Halifax[33].

Par autocar[modifier | modifier le code]

Une gare routière appartenant à la compagnie Orléans Express, se trouve au coin des rues Janelle et Foster, à trois kilomètres du centre-ville. Cette dernière offre des départs quotidiens en direction de Montréal, Québec et Victoriaville, via l'autoroute 20[34]. Des départs vers Trois-Rivières et Sherbrooke via l'autoroute 55 sont offerts du vendredi au lundi par La Québécoise[35].

Aéroport[modifier | modifier le code]

L'aéroport régional de Drummondville est situé au nord-est de Saint-Nicéphore, à 10 kilomètres au sud-est du centre de Drummondville. Celui-ci est géré par l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Les agents de l'ASFC à cet aéroport ne peuvent manipuler que des aéronefs de l'aviation générale, avec pas plus de 15 passagers[36].

Réseau routier[modifier | modifier le code]

Autoroutes[modifier | modifier le code]

Routes provinciales[modifier | modifier le code]

Autres routes d'importance[modifier | modifier le code]

  • Boulevard Saint-Joseph
  • Boulevard Lemire
  • Boulevard Jean-de Brébeuf

Éducation[modifier | modifier le code]

En éducation, Drummondville est couverte par le Centre de services scolaire des Chênes (anciennement la Commission scolaire des Chênes) comptant 34 écoles primaires, 5 écoles secondaires dont un collège privé, un centre de formation professionnelle (plusieurs pavillons) et un centre de formation générale des adultes ainsi que par la Commission scolaire Eastern Townships, comptant une école primaire anglophone.

Depuis le mois de , Drummondville accueille un campus universitaire de l'Université du Québec à Trois-Rivières[37].

Centres de formation professionnelle[modifier | modifier le code]

  • Centre de formation professionnelle Paul-Rousseau
  • CFPPR Marie-Rivier
  • CFPPR Marcel-Proulx
  • CFPPR Saint-Frédéric
  • CFPPR Construction
  • CFPPR véhicules lourds

Cégep et université[modifier | modifier le code]

Le Cégep de Drummondville dessert les besoins en éducation post-secondaire de la région à près de 2 450 étudiants. L'établissement compte 21 programmes d'études et options, dont 7 programmes pré-universitaires (DEC préuniversitaire), 14 formations techniques (DEC technique) et un tremplin DEC[38]. Celui-ci comporte une salle de spectacle, 35 602 pi2 d'installations sportives intérieures et extérieures, une bibliothèque, un centre de la petite enfance (CPE) et des résidences étudiantes sur le campus. L'établissement a ouvert ses portes au début de l'année scolaire 1980-1981[39].

Le Collège Ellis (campus de Drummondville) offre différentes techniques dont techniques policières, techniques en éducation spécialisée, techniques juridiques et soins préhospitaliers d'urgence. Le collège est fondé en 1930 par Rose Ellis sous le nom de « Collège d'affaires Ellis »[40].

L'Université du Québec à Trois-Rivières (campus de Drummondville) comporte un seul pavillon offrant divers certificats, baccalauréats, micro-programmes, programmes courts, maîtrises et formations à distance et aux entreprises[41]. Un second pavillon est en construction depuis 2020 et son ouverture est prévue pour 2022[42].

Organismes à buts non lucratifs[modifier | modifier le code]

  • Centre Normand-Léveillé[43]
  • Centraide Centre-du-Québec[44]

Jumelage[modifier | modifier le code]

Personnalités liées[modifier | modifier le code]

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Gouvernement du Québec, « Répertoire des municipalités - Drummondville », sur Ministère des Affaires municipales, Régions et Occupation du territoire (consulté le )
  2. Dominic Villeneuve, « Près de 82 000 habitants à Drummondville - Ville de Drummondville », (consulté le )
  3. « Fiche descriptive », sur www.toponymie.gouv.qc.ca (consulté le )
  4. « Une grande célébration s'organise », La presse,‎ , p. 21 (lire en ligne)
  5. a et b Genest, Jean, « Joseph-Éna Girouard et son temps », L'Action nationale,‎ , p. 689 (lire en ligne)
  6. « Juvénal, Satire X, traduction de V. Raoul. », sur remacle.org (consulté le )
  7. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2021 - Drummondville, V » (consulté le )
  8. « Estimations de la population des municipalités de 25 000 habitants et plus, Québec, 1ᵉʳ juillet 2001 à 2022 », sur Institut de la statistique du Québec (consulté le )
  9. Statistique Canada Gouvernement du Canada, « Tableau de profil, Profil du recensement, Recensement de la population de 2021 », sur www12.statcan.gc.ca, (consulté le )
  10. Statistique Canada Gouvernement du Canada, « Profil de l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011 - Subdivision de recensement », sur www12.statcan.gc.ca, (consulté le )
  11. « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en )
  12. « 404 > Secteur de l’emploi », sur gouv.qc.ca (consulté le ).
  13. « Girardin Blue Bird », sur Girardin Blue Bird (consulté le ).
  14. « Basilique Saint-Frédéric, Drummondville, Qué. », sur www.musiqueorguequebec.ca (consulté le )
  15. « Patrimoine Drummond », sur www.patrimoinedrummond.ca (consulté le )
  16. « Montréal », sur Présence information religieuse (consulté le )
  17. « Édifice Francine-Ruest-Jutras et Bibliothèque publique de Drummondville : le maire Alexandre Cusson et le ministre Luc Fortin procèdent à l’inauguration - Ville de Drummondville », Ville de Drummondville,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. « Information et abonnement », sur Ville de Drummondville (consulté le )
  19. « Domaine Trent », sur www.tourismecentreduquebec.com (consulté le )
  20. « Maison Trent - Répertoire du patrimoine culturel du Québec », sur www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le )
  21. a et b « Le Village Hanté - Village Québécois d'Antan de Drummondville », sur Le Village Québécois d'Antan de Drummondville (consulté le )
  22. « À PROPOS DE NOUS », sur Musée National de la Photographie Desjardins (consulté le )
  23. « Musée National de la Photographie Desjardins », sur www.tourismecentreduquebec.com (consulté le )
  24. « Maison des arts Desjardins Drummondville | Salles de spectacle et théâtres Drummondville | Loisirs et divertissements | Bonjour Québec », sur www.bonjourquebec.com (consulté le )
  25. « Poutine nation: la glorieuse ascension d’un plat sans prétention », sur Avenues.ca (consulté le )
  26. « La fourchette d’or de retour à la maison », sur Vingt55, (consulté le )
  27. Gabriel Richard, « Avertissement - COVID », sur Festival de la poutine de Drummondville (consulté le )
  28. « LHJMQ – Incluant la couverture en direct des matchs, des clips audio et vidéo nouvelles exclusives, billets, statistiques, classements, horaires et autres. » (consulté le )
  29. « Centre Marcel-Dionne », sur Ville de Drummondville (consulté le )
  30. « Présentation », sur Ville de Drummondville (consulté le )
  31. « Drummondville, Voltigeurs » (consulté le )
  32. http://www.drummondville.ca/deplacements/transport-en-commun/parcours-et-horaire/
  33. http://m.viarail.ca/sites/all/files/media/pdfs/schedules/Bilingual_Timetable.pdf
  34. https://www.orleansexpress.com/wp-content/uploads/2017/04/Horaire-MTL-DRUMM-VICTO-18.06.17.pdf
  35. http://autobus.qc.ca/fr/horaires-billets/horaire/
  36. (en) « Aircraft Movement Statistics: Airports Without Air Traffic Control Towers: Annual Report (TP 577): Table 1 — Total aircraft movements by class of operation », sur www150.statcan.gc.ca (consulté le )
  37. « Campus : 650 étudiants inscrits et 11M$ en retombées économiques », L'Express - Drummondville,‎ (lire en ligne, consulté le )
  38. « Guide des programmes d'études », sur Cégep Drummondville (consulté le )
  39. « Présentation et historique », sur Cégep Drummondville (consulté le )
  40. « Campus de Drummondville | Collège Ellis », sur www.ellis.qc.ca (consulté le )
  41. « Université du Québec à Trois-Rivières - CAMPUS DE L'UQTR À DRUMMONDVILLE », sur oraprdnt.uqtr.uquebec.ca (consulté le )
  42. Zone Société- ICI.Radio-Canada.ca, « Feu vert pour un deuxième pavillon au campus de l’UQTR à Drummondville », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  43. « Centre Normand-Léveillé - Camp pour personnes à besoins particuliers », sur Centre Normand-Léveillé (consulté le )
  44. « Centraide Centre-du-Québec », sur Centraide Centre-du-Québec (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • MapArt, Canada back road atlas / atlas des rangs et chemins, Oshawa, Ontario, MapArt Publishing, , 702 p. (ISBN 978-1-55368-614-9)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]