Culture du Bangladesh

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Fort de Lalbagh

La culture du Bangladesh (162 millions d'habitants en 2020) est un mélange complexe, vieux de 2 500 ans, de plusieurs cultures et religions, dont l'islam, l'hindouisme, le jaïnisme, le bouddhisme, etc.

Langue(s)[modifier | modifier le code]

Traditions[modifier | modifier le code]

Religion(s)[modifier | modifier le code]

Le Bangladesh est ethniquement assez homogène, 98 % des habitants étant bengalis. La majorité des Bangladais est musulmane (88 %). Il y a également, en moindre nombre, des hindous, des bouddhistes et des chrétiens.

Symboles[modifier | modifier le code]

Folklore[modifier | modifier le code]

Croyances[modifier | modifier le code]

Mythologie[modifier | modifier le code]

Fêtes[modifier | modifier le code]

Pohela Boishakh

Parmi les fêtes et festivals les plus populaires, on trouve Pohela Baishakh (le premier jour du calendrier bengalî), le Jour de l'indépendance, le Jour de deuil, la Journée du Mouvement pour la Langue, durga puja (festival hindou), et les plus importantes fêtes musulmantes : Aïd el-Fitr, Aïd el-Kebir, et la Passion d'al-Husayn (Moharram).

Mariage[modifier | modifier le code]

Un mariage traditionnel est organisé par les ghotok (marieuses), typiquement des amis ou parents du couple. Ils facilitent les présentations et aident à convenir d'un honorable montant pour la dot. La cérémonie est divisée en quatre parties : la gaye holud de la femme, la gaye holud de l'homme, la beeya et la bou bhaat, qui ont souvent lieu sur des jours séparés. Le premier évènement d'un mariage est symbolique : l'homme donne à la femme un anneau marquant les « fiançailles » (en réalité déjà commencées).

Lors de la gaye holud de la femme, la famille de l'homme (sauf l'homme lui-même) vont en procession chez la femme. On décore de henné les mains de la femme, assise sur un dais et habillée le plus souvent en orange ; toutes les personnes présentes lui donnent à manger des gourmandises, un à un.

Le mariage lui-même est la beeya, organisée par la famille de la femme. Ce jour-là, les membres les plus jeunes de la famille de la femme barricadent l'entrée et demandent de l'argent à l'homme pour le laisser entrer. L'homme et la femme sont assis séparément, et un kazi (personne habilitée par le gouvernement à effectuer la cérémonie), accompagné des parents et d'un wakil (témoin) des deux côtés demandent le assentiment de la femme, puis de l'homme, pour l'union.

S'ensuit la fête, bhou bhaat, organisée par la famille de l'homme, beaucoup plus informelle que la beeya.

Littératures[modifier | modifier le code]

Littérature ancienne[modifier | modifier le code]

Littérature moderne[modifier | modifier le code]

Littérature contemporaine[modifier | modifier le code]

Littératures proches[modifier | modifier le code]

Média[modifier | modifier le code]

Presse[modifier | modifier le code]

Radio[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Internet[modifier | modifier le code]

Arts visuels[modifier | modifier le code]

Poupée traditionnelle

Plusieurs artistes peintres bangladais sont connus : Zainul Abedin, SM Sultan, Quamrul Hassan, Ahmed Shahabuddin, Ronobi, Hashem Khan...

Dessin[modifier | modifier le code]

Peinture[modifier | modifier le code]

Sculpture[modifier | modifier le code]

Architecture[modifier | modifier le code]

Photographie[modifier | modifier le code]

Graphisme[modifier | modifier le code]

Arts du spectacle[modifier | modifier le code]

Musique(s)[modifier | modifier le code]

Danseuse

La musique et la danse du Bangladesh ont de manière générale trois styles : classique, folklorique et moderne. Le style classique est influencé par des formes classiques de la musique du sous-continent indien, avec l'influence de plusieurs danses, dont bharata natyam et kuchipudi. Plusieurs danses populaires du nord-est du sous-continent indien, dont le monipuri et le santal, sont pratiquées au Bangladesh, quoique souvent dans des formes spécifiquement bengalies.

Il y a une riche tradition de chansons folkloriques, avec des paroles parlant de spiritualité, mysticisme et dévotion, et particulièrement d'amour. On y reconnaît les traditions bhatiali, baul, marfati, murshidi et bhawaiya. Les compositeurs notoires sont Lalon Shah, Hason Raja, Kangal Harinath, Romesh Shill et Abbas Uddin. Parmi les plus modernes, on trouve Rabindra Sangeet et Kazi Nazrul Islam et plusieurs groupes rock.

Il y a plusieurs instruments de musique, dont la flûte de bambou (banshi), les tambours (dole), un simple instrument à une corde appelé ektara, un instrument à quatre cordes appelé dotara, et les mandira (petits instruments de percussion en métal).

Danse(s)[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Le théâtre est populaire au Bangladesh, que ce soit dans la tradition bengalî ou occidentale. Jatra, ou théâtre folklorique, parle de héros, de contes mythologiques et de contes folkloriques d'amour et de tragédie, tous en théâtre à ciel ouvert.

Autres : marionnettes, mime, pantomime, prestidigitation[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Arts de la table[modifier | modifier le code]

Cuisine(s)[modifier | modifier le code]

La cuisine du Bangladesh est caractérisée par l'abondance des épices et la multiplicité des saveurs. Le poisson est la source principale de protéine, le Bangladesh ayant une longue façade maritime. La cuisine est également connue pour ses gourmandises (rasgulla, chomchom, etc.).

Boisson(s)[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Activités physiques[modifier | modifier le code]

Sports, arts martiaux[modifier | modifier le code]

Les sports les plus populaires au Bangladesh sont le cricket, le football et le kabaddi.

Artisanats[modifier | modifier le code]

L'artisanat joue un rôle vital dans la transmission de la culture du Bangladesh. On y trouve des styles uniques dans le textile, l'artisanat du métal, la joaillerie, le bois (bambou, canne à sucre), et la poterie. Le nakshi kantha (patchwork brodés) est originaire du Bangladesh ; autrefois utilisés, ces patchworks peuvent être seulement décoratifs.

Textiles, cuir, papier[modifier | modifier le code]

Bois, métaux[modifier | modifier le code]

Poterie, céramique, faïence[modifier | modifier le code]

Verrerie d'art[modifier | modifier le code]

Joaillerie, bijouterie, orfèvrerie[modifier | modifier le code]

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Musées[modifier | modifier le code]

Liste du Patrimoine mondial[modifier | modifier le code]

Le programme Patrimoine mondial (UNESCO, 1971) a inscrit dans sa liste du Patrimoine mondial (au 12/01/2016) : Liste du patrimoine mondial au Bangladesh.

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité[modifier | modifier le code]

Le programme Patrimoine culturel immatériel (UNESCO, 2003) a inscrit dans sa liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (au 10/01/2016) :

Source[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Meghna Guhathakurta et Willem van Schendel (dir.), The Bangladesh reader: history, culture, politics, Duke University Press, Durham, N.C., Londres, 2013, 550 p. + pl. (ISBN 978-0-8223-5318-8)
  • (en) Suhail M. Islam, Culture and Customs of Bangladesh, ABC-CLIO/Greenwood, 2011, 192 p. (ISBN 978-0-31334-919-5)
  • Vincent Lefèvre et Marie-Françoise Boussac (dir.), Chefs-d'œuvre du delta du Gange, collections des musées du Bangladesh, Guimet-Musée national des arts asiatiques, Paris, 2007, 310 p. (ISBN 978-2-7118-5282-6) (catalogue d'exposition)
  • (en) A. K. M. Zakariah, The archaeological heritage of Bangladesh, Asiatic Society of Bangladesh, Dhaka, 2011, 796 p. (ISBN 978-984-512001-2)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « UNESCO - Les chants des Baul », sur unesco.org (consulté le ).
  2. « UNESCO - L'art traditionnel du tissage jamdani », sur unesco.org (consulté le ).
  3. « UNESCO - La Mangal Shobhajatra du Pahela Baishakh », sur unesco.org (consulté le ).
  4. « UNESCO - L’art traditionnel du tissage de shital pati de Sylhet », sur unesco.org (consulté le ).