Charlottetown

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Charlottetown
Charlottetown
Blason de Charlottetown Drapeau de Charlottetown
Drapeau de Charlottetown (en)
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau de l'Île-du-Prince-Édouard Île-du-Prince-Édouard
Subdivision régionale Queens
Statut municipal Cité, capitale
Maire
Mandat
Philip Brown
2018-2022
Fondateur
Date de fondation
Samuel Holland
1764
Constitution
Démographie
Gentilé Charlottetonnien, Charlottetonnienne
Population 38 809 hab.[1] (2021 en augmentation)
Densité 875 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 14′ 01″ nord, 63° 07′ 42″ ouest
Superficie 4 433 ha = 44,33 km2
Divers
Langue(s) Anglais
Fuseau horaire -4
Indicatif +1-902
Code géographique 1102075
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-du-Prince-Édouard
Voir sur la carte administrative de l'Île-du-Prince-Édouard
Charlottetown
Liens
Site web Site officiel
La ville est nommée en l'honneur de la reine Charlotte, consort du roi George III.

Charlottetown (prononcé en français : /ʃaʁ.lɔt.tawn/, en anglais : /ˈʃɑɹ.lətˌtaʊn/) est une ville canadienne, capitale de la province de l'Île-du-Prince-Édouard ; elle est également la plus grande ville de l'île et le chef-lieu du comté de Queens. La ville est nommée en l'honneur de la reine Charlotte, consort du roi George III. Charlottetown est constituée en village en 1855 et désignée comme une ville en 1885. Charlottetown est l'hôte de ce qui est maintenant appelé la Conférence de Charlottetown en 1864, la première étape du processus menant à la Confédération canadienne. Pour cela, la ville adopte la devise Cunabula Foederis, « Berceau de la Confédération ». En 1995 la ville fusionne avec les communautés de Sherwood, Parkdale, Hillsborough Park, West Royalty et East Royalty. Charlottetown comptait 34 562 habitants en 2011[2] et sa région métropolitaine 64 487[3], soit un peu moins de la moitié de la population de la province, qui s'élève à 167 680 personnes[2].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la ville est changé en 1768 en l'honneur de la Reine Charlotte, épouse de George III du Royaume-Uni.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte
Carte interactive de Charlottetown.

Géographie physique[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Charlottetown est situé près du centre géographique de l'île, dans le comté de Queens. La ville se trouve à 55 kilomètres à l'est du pont de la Confédération et à 60 kilomètres au nord du terminal de traversiers de Wood Islands. La ville est bordée au sud par le havre de Charlottetown, formé par la confluence de la rivière Hillsborough, qui longe la ville à l'est, de la rivière du Nord, qui passe à l'ouest, et la rivière de l'Ouest. Le havre de Charlottetown communique avec la baie de Hillsborough, à quatre kilomètres au sud. Ce dernier se déverse ensuite dans le détroit de Northumberland, à 15 kilomètres au sud.

Charlottetown est traversée par la route transcanadienne. Elle est aussi desservie par les routes 2, 15 et 25. La ville est desservie par l'aéroport de Charlottetown ainsi que par des autobus interurbains.

Climat[modifier | modifier le code]

Relevé météorologique de Aéroport de Charlottetown (1981-2010) - altitude : 48,8 m - 46° 17′ 19″ N, 63° 07′ 43″ O
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −12,1 −11,7 −7 −1,2 4,1 9,6 14,1 13,7 9,6 4,4 −0,5 −7 1,3
Température moyenne (°C) −7,7 −7,3 −3,1 3,1 9,2 14,5 18,7 18,3 14,1 8,3 2,9 −3,3 5,7
Température maximale moyenne (°C) −3,4 −2,9 0,9 7,2 14,3 19,4 23,3 22,8 18,6 12,3 6,3 0,5 9,9
Record de froid (°C)
date du record
−32,8
1877
−30,6
1922
−27,2
1948
−16,1
1964
−6,7
1946
−1,1
1947
2,8
1914
2
1989
−0,6
1950
−6,7
1974
−17,2
1873
−28,1
1980
−32,8
1/29/1877
Record de chaleur (°C)
date du record
15,1
1999
13,3
1976
24,5
2012
26,7
1942
31,7
1977
32,2
1944
33,9
1975
36,7
1935
31,5
2001
27,8
1922
21,3
1982
16,7
1950
36,7
19/8/1935
Ensoleillement (h) 108,9 109,1 141,3 148,2 197,1 219,8 253,6 219 181 123,9 62,9 75,8 1 840,5
Précipitations (mm) 101 83,2 86,3 83,7 91 98,8 79,9 95,7 95,9 112,2 112,5 118,1 1 158,2
dont pluie (mm) 34,1 29,8 44,1 59,7 87,2 98,8 79,9 95,7 95,9 110,3 93 58,6 887,1
dont neige (cm) 73,3 58,3 44,1 24,4 3,7 0 0 0 0 1,7 19,2 65,6 290,4
Nombre de jours avec précipitations 19,3 15,7 15,9 15,3 14,1 13,2 12,6 11,7 12,8 15 16,9 19,8 182,4
Nombre de jours avec neige 17,3 13,7 12,2 6,4 0,93 0 0 0 0,03 1 6,4 15,3 73,2
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
−3,4
−12,1
101
 
 
 
−2,9
−11,7
83,2
 
 
 
0,9
−7
86,3
 
 
 
7,2
−1,2
83,7
 
 
 
14,3
4,1
91
 
 
 
19,4
9,6
98,8
 
 
 
23,3
14,1
79,9
 
 
 
22,8
13,7
95,7
 
 
 
18,6
9,6
95,9
 
 
 
12,3
4,4
112,2
 
 
 
6,3
−0,5
112,5
 
 
 
0,5
−7
118,1
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Charlottetown a un Climat continental humide (Koppen Dfb) modéré partiellement par la localisation de l'Île-du-Prince-Édouard dans le Golfe du Saint-Laurent. Les hivers y sont plus doux que pour les villes situées à des latitudes similaires à l'intérieur du continent; la température moyenne en janvier est de −8,0 °C, et la température minimale est de −20,0 °C ou moins sur une moyenne de 8 jours par mois[12]. Cependant, à cause de sa position côtière, les précipitations d'hiver sous forme de neige sont fréquentes et souvent intenses; la moyenne saisonnière de chute de neige est de 312 cm[12]. Le réchauffement printanier est graduel dû au réchauffement plus lent de la masse thermique que représente l'océan environnant. Les étés sont plutôt doux, à cause des courants maritimes; la température maximale moyenne pour juillet étant de 23,2 °C[12]. La moyenne pour les précipitations est de 1 170 mm par année[12], avec les plus fortes précipitations à la fin de l'automne et de l'hiver.

Géographie humaine[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Maisons typiques de la classe ouvrière.
Origine Ethnique (2006)[13]
Origine Ethnique Population Pourcentage
Écossais 24,345 42,2 %
Canadien 20,530 35,6 %
Anglais 19,205 33,3 %
Irlandais 18,775 32,5 %
Français 10,675 18,5 %
Allemands 3,335 5,8 %
Hollandais 2,000 3,5 %
Premières nations 1,390 2,4 %
Pays de Galles 1,310 2,3 %
Acadiens 1,070 1,9 %
Libanais 510 0,9 %

D'après le recensement de 2011[14], la ville de Charlottetown avait 34 562 résidents. Charlottetown est dominé par les gens avec des ancêtres européens, mais la population africaine et chinoise augmente.

D'après le recensement de 2006[15], la ville de Charlottetown avait 32 174 résidents dont environ 45,5 % étaient des hommes et 54,5 % étaient des femmes. Les enfants en bas de cinq ans composaient environ 4,3 % de la population de Charlottetown. Comparé à 4,9 % pour l'Île-du-Prince-Édouard, et 5,3 % pour le Canada.

En 2006, 17,2 % des résidents de Charlottetown étaient à l'âge de retraite (65 et plus) comparé à 14,9 % pour l'Île-du-Prince-Édouard et 13,7 % pour le Canada; alors, l'âge médian est de 41,3 années comparé à 40,8 années pour l'Île-du-Prince-Édouard et 39,5 années pour tout le Canada.

Recensement Population
1851 4,717
1861 6,706
1871 8,807
1881 11,485
1891 11,373
1901 12,080
1911 11,198
1921 12,347
1931 12,361
1941 14,460
1951 15,887
1961 18,318
1971 19,133
1981 15,282
1991 15,396
2001 32,245
2006 32,174
2011 34,562
2016 36,094

D'après le recensement de 2001, le revenu médian pour les foyers de la ville est de 52 996 CAD et le revenu moyen pour une famille est de 77 008 $. Les hommes ont un revenu médian de 42 519 $ contre 28 136 $ pour les femmes. Le revenu par habitant pour la ville est de 29 710 $. 12,2 % de la population et 8,0 % des familles sont en dessous du seuil de pauvreté. De toute la population, 9,6 % de ceux de moins de 18 ans et 10,3 % de ceux de plus de 65 ans vivent sous le seuil de pauvreté.

Entre les recensements de 2001 et de 2006, la population de Charlottetown a baissé de 0,2 %, comparé à une augmentation de 0,4 % pour l'Île-du-Prince-Édouard. La densité de la population de Charlottetown est en moyenne de 725,8 habitants par kilomètre carré, comparé à une moyenne provinciale de 23,9 habitants par kilomètre carré pour l'Île-du-Prince-Édouard.

La région de la Division de recensement comprend Charlottetown et les villages avoisinants de Stratford et Cornwall, ainsi que les régions rurales du centre-est du Comté de Queens, c'est-à-dire Terrains 31, 34, 35, 36, 48, 49 et 65.

D'après le recensement de 2001 de Statistique Canada, plus de neuf sur dix habitants de Charlottetown métropolitain se disaient des Chrétiens. Cela fait 91.7 % chrétiens (46,0 % catholique romain, 42,6 % protestant et 3,0 % autre chrétien surtout des Orthodoxes), 7,3 % sans religion et d'autres religions qui comptent moins que 1,0 % incluant les musulmans, les bouddhistes et les juifs.

Transport[modifier | modifier le code]

La localisation centrale de Charlottetown dans la province, en a fait un point tournant pour le transport. Historiquement, la ville fut le centre du réseau de chemin de fer de la province.

Le développement du réseau routier à la fin du 20e a fait que la ville fut le point central de plusieurs routes principales de la province. Route 1, la Route Transcanadienne, divise partiellement les banlieues du nord, reliant avec Riverside Drive, le pont de la rivière Hillsborough et le pont North River Causeway sur une autoroute à accès limité liant la ville avec le Pont de la Confédération dans l'ouest et le terminus des Traversiers Northumberland dans l'est. Route 2, l'autoroute principale est-ouest de la province entrecroise la Route 1 dans la ville.

L'aéroport de Charlottetown est le seul aéroport de la province avec un horaire pour transporter des passagers, qui dessert 280 000 passagers par an[16].

Le T3 Transit est la dernière réincarnation de plusieurs essais depuis les années 1970 à implanter un moyen de transport public. Des autobus à temps fixes circulent dans la municipalité depuis 2005.

L'absence du transport public pendant plusieurs décennies à Charlottetown a obligé les gens à une dépendance aux automobiles, avec le gouvernement municipal qui a construit trois massifs garages à étages dans le secteur historique pour desservir les automobiles des travailleurs du centre-ville. La ville a statistiquement plus de taxis que les autres villes canadiennes en moyenne parce que les taxis étaient le dernier moyen de transport pour les gens sans auto. Les taxis à Charlottetown utilise une tarification à base de zones à l'opposé des compteurs et les automobiles n'ont pas de partition protectrice entre le chauffeur et le client.

Un remorqueur à Charlottetown durant l'hiver.

La "Charlottetown Harbour Authority" dirige le port commercial et est en train d'agrandir un quai qui était déjà maintenu par le gouvernement fédéral. L'importation du gravier pour la construction est l'activité principale du port.

Le centre-ville compte un tunnel piétonnier depuis 2011[17].

Logement[modifier | modifier le code]

La ville comptait 14 995 logements privés en 2006, dont 13 728 occupés par des résidents habituels[18]. Parmi ces logements, 48,0 % sont individuels, 9,4 % sont jumelés, 2,7 % sont en rangée, 3,7 % sont des appartements ou duplex, 33,5 % sont des immeubles de moins de cinq étages et 0,3 % sont des immeubles de plus de cinq étages. Enfin, 2,4 % des logements entrent dans la catégorie autres, tels que les maisons-mobiles[19]. 52,8 % des logements sont possédés, les autres étant loués[19]. 73,3 % ont été construits avant 1986 et 6,6 % ont besoin de réparations majeures[19]. Les logements comptent en moyenne 6,2 pièces et 0,7 % des logements comptent plus d'une personne habitant par pièce[19]. Les logements possédés ont une valeur moyenne de 171 206 $, comparativement à 144 404 $ pour la province[19].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Peakes Quay dans le port de Charlottetown.

Charlottetown[20] est une destination populaire dans l'est canadien pour les visiteurs des autres provinces maritimes, le centre du Canada et le nord-est des États-Unis, car la ville est un lieu central dans la province et a plusieurs services.

La grille routière de la ville avec sa planification du centre-ville a beaucoup de maisons et d'édifices de l'Époque victorienne, ainsi que le projet de développement autour du port dans les dernières décennies qui a ajouté des sentiers pour piétons et des parcs à des endroits industriels auparavant. Un embarcadère pour les navires de croisière fut ouvert en septembre 2007 lequel, les partisans espèrent, va faire de la ville une attraction touristique pour les vaisseaux voyageant dans le Golfe du Saint-Laurent.

Des sites populaires de la ville sont la législature provinciale à Province House, qui fut l'hôte de la Conférence de Charlottetown, ainsi que Founders Hall, un édifice pour réparer les chemins de fer qui est maintenant un endroit pour montrer les changements historiques qui ont créé le Canada comme nation.

Le Centre de Confédération des Arts fourni du théâtre, y compris le Festival de Charlottetown durant l'été, ainsi qu'une galerie d'arts. Le Festival de Charlottetown a la pièce musicale la plus populaire et jouée le plus longtemps au Canada, Anne of Green Gables - The Musical, qui est une adaptation du roman de l'auteure née dans l'île Lucy Maud Montgomery. Plusieurs petits théâtres et des galeries entoure le Centre de Confédération comme le Mac (théâtre MacKenzie), l'Arts Guild et la galerie Pilar Shepard.

Phare de Charlottetown durant l'hiver.

Histoire[modifier | modifier le code]

1720 - 1758[modifier | modifier le code]

Fort Amherst est situé au sud de la ville sur le côté ouest du port de Charlottetown.
Les Britanniques prennent le contrôle du territoire en 1758.

Dans le cadre de la colonie canadienne de la Nouvelle-France des français habitant à la forteresse de Louisbourg fondent en 1720 la ville de Port-la-Joye, du côté sud-ouest du port actuel. Cette colonie est dirigée par Michel Haché-Gallant, qui utilise son voilier pour apporter les Acadiens de Louisbourg. La plupart des Acadiens de la Nouvelle-Écosse sont déportés par les Britanniques à partir de 1755 lorsqu'ils refusent de prêter un serment d'allégeance. En août 1758, au milieu de la Déportation des Acadiens, la flotte britannique prend le contrôle de la colonie et du reste de l'île, déportant les Acadiens qu'ils peuvent trouver dans la campagne de l'île Saint-Jean. Les Britanniques construisent le Fort Amherst près du site abandonné de la colonie de Port-la-Joye pour protéger l'entrée du port.

1759 - 1855[modifier | modifier le code]

En 1764, Charlottetown est choisie pour être le siège du comté de Queens.

Charlottetown fut choisi pour le siège du comté de Queens dans l'arpentage colonial de 1764 par le capitaine Samuel Holland des ingénieurs royaux. Un an après, Charlottetown fut nommé la capitale coloniale de l'île St. John. D'autres arpentages entrepris entre 1768–1771 décidèrent le placement des rues et les lieux publics qui existent encore dans le district historique. La ville est nommée en honneur de la reine Charlotte, consort du roi George III.

La première session de l'Assemblée législative a lieu en 1773[21].

Le , la nouvelle capitale de la colonie fut saccagée par des corsaires du Massachusetts, des participants dans la Guerre d'indépendance des États-Unis. Pendant l'attaque, le sceau colonial fut volé et plusieurs prisonniers, comme Phillips Callbeck et Thomas Wright, furent apportés à Cambridge, Massachusetts et relâchés plus tard.

La première école est inaugurée en 1780[21].

En 1793, des terrains étaient mis de côté par le gouverneur Fanning sur les limites ouest de la communauté pour "l'administrateur du Gouvernement" (le gouverneur), et fut connu sous le nom de la "Fanning Bank".

Le , île St. John fut renommé à l'Île-du-Prince-Édouard en honneur d'Édouard-Auguste de Kent qui était le commandant en chef de l'Amérique du Nord.

Le premier bureau de poste de l'Île ouvre ses portes en 1802[21].

En 1805, la garnison britannique locale a construit une défense pour le port appelé "Fort Edouard" à l'ouest du quai de la capitale et la "Prince Edward Battery" protégeait l'endroit.

Le marché public Round Markjet House ouvre ses portes en 1823[21].

En 1835, la maison du gouvernement fut construite à Fanning Bank comme une résidence pour le Gouverneur de la colonie. Aujourd'hui, c'est la résidence officielle pour les lieutenants-gouverneurs.

L'Académie Centrale est inaugurée en 1836[21]. La PEI Steam Navigation Company est constituée et commence son service de traversiers plus tard la même année[21].

De 1843 et 1847, un nouvel édifice législatif fut construit dans la communauté. Nommé l'édifice Colonial originairement, après la confédération avec le Canada, son nom changea à Province House. Cet édifice fut terminé par Isaac Smith comme bâtisseur/architecte fut un grand moment dans l'histoire de la capitale et est toujours utilisé par la législature provinciale et est un Lieu historique national, et est le deuxième plus vieux siège législatif du Canada.

L'Examiner est publié à partir de 1847[21]. L'éclairage au gaz est introduit en 1854[21]. La ville de Charlottetown est constituée en municipalité en 1855, la même année où le Collège Dunstans ouvre ses portes, où la Banque de l'Île-du-Prince-Édouard est constituée et où les services de police et de pompiers sont formés[21].

Le , Charlottetown fut incorporé comme ville, tenant sa première réunion de conseil le 11 août de cette année. La communauté avait 6 500 résidents.

1856 - 1885[modifier | modifier le code]

L'école normale est établie en 1856[21]. Les lampadaires aux gaz sont installés en 1859[21]. Le prince de Galles, futur roi Édouard VII, visite la ville en 1860; la Central Academy est renommée collège Prince of Walles pour l'occasion[21]. Le Patriot est publié en 1864[21].

Du 1 au , Charlottetown fut l'hôte de ce qui est maintenant appelé la Conférence de Charlottetown. Bien qu'il y eut plusieurs rencontres et négociations qui conduiraient à la Confédération canadienne furent dans Province House, plusieurs évènements sociaux se répandirent dans les communautés avoisinantes.

Le Grand incendie de Charlottetown détruit une partie de la ville en 1866[21]. Le Charlottetown Guardian est publié pour la première fois en 1872[21].

Vue de Water Street.

Le , le "Government House Farm" à Fanning Bank fut désigné un parc municipal, nommé par Victoria en honneur de la reine Victoria.

L'Île-du-Prince-Édouard entre la Confederation le 1er juillet 1873.

À part d'être le siège du gouvernement colonial, la communauté était reconnue au début du XIXe siècle pour la Construction navale et son industrie de bois et aussi comme étant un port pour les pêcheurs. La construction navale diminua à la fin du XIXe siècle. En août 1874, le chemin de fer de l'Île-du-Prince-Édouard a ouvert sa ligne principale entre Charlottetown et Summerside. Le chemin de fer, ainsi que sa construction navale, propulsa le développement industriel près du quai pour plusieurs décennies.

Les commissions scolaires sont établies en 1877[21]. En 1879, un hôpital psychiatrique, désormais l'hôpital Hisslborough, est ouvert.

Le premier centre de santé de la province, l'hôpital de Charlottetown, fut ouvert par le Diocèse de Charlottetown en 1879,

L'hôpital de l'Île-du-Prince-Édouard opéré par les fonds publics est inauguré en 1884, la même année où le téléphone est installé et que l'allée Victoria est reconstruite à la suite d'un incendie[21]. L'éclairage électrique est introduit en 1885[21].

En 1885, le statut de la municipalité fut promu à une ville.

1886 - 1950[modifier | modifier le code]

La religion avait un rôle central sur le développement des institutions à Charlottetown avec des écoles publiques (c.-à-d. protestantes) et catholiques (Catholic Queen Square, Notre Dame et St Joseph. contre Protestant West Kent et Prince Street) (hôpitaux (Hopital Île-du-Prince-Édouard contre Hopital Charlottetown), et des institutions post-secondaires (Prince of Wales College contre St. Dunstan's University) furent fondés. St. Dunstan était un séminaire au début pour entrainer les prêtres; et le Maritime Christian College fut fondé en 1960 pour entrainer les pasteurs pour certaines religions protestantes à Île-du-Prince-Édouard et les Provinces maritimes.

Queen Street dans le district des affaires.

Comme le reste de l'Amérique du Nord, l'automobile a formé le développement de Charlottetown, quand les fermes des régions rurales de Brighton, Spring Park et Parkdale virent une croissance d'habitations. L'aérodrome de Charlottetown dans Sherwood fut modernisé en partie pour le British Commonwealth Air Training Plan et fonctionnait pour la durée de la deuxième guerre mondiale comme RCAF Station Charlottetown, en liaison avec RCAF Station Mount Pleasant et RCAF Station Summerside. Après la guerre la piste fut renommée à l'Aéroport de Charlottetown. Le chantier naval de Charlottetown fut beaucoup utilisé pendant la guerre, pour améliorer et moderniser plusieurs vaisseaux de guerre de la Marine royale canadienne. Après la guerre, plusieurs développements résidentiels s'étendirent dans les régions rurales, surtout dans les régions rurales de Sherwood, West Royalty et East Royalty.

1951 - présent[modifier | modifier le code]

En 1959, le village de Spring Park fut fusionné avec la ville, prolongeant la frontière nord de la ville de Kirkwood Drive à Hermitage Creek y compris le campus de l'université St. Dunstan.

Pour célébrer le centenaire de la conférence de Charlottetown, les dix gouvernements provinciaux et le gouvernement du Canada ont contribué pour un monument national pour les « Pères de la Confédération ». Le Centre de Confédération des Arts, qui a ouvert ses portes en 1964, est un cadeau aux résidents de l'Île-du-Prince-Édouard et inclus une bibliothèque publique, une galerie d'arts renommée, un groupe théâtral qui joue au Festival de Charlottetown chaque été.

Province House est le deuxième plus vieil édifice législatif au Canada et le foyer de l'Assemblée législative de l'Île-du-Prince-Édouard.

Dans les années 1960, de nouvelles écoles publiques furent construites dans la communauté et en 1969, la ville fut le foyer de la fusion de l'université de l'Île-du-Prince-Édouard (UPEI), localisé sur l'ancien campus de l'université St. Dunstan. Avec Agriculture et Agroalimentaire Canada et la ferme Experimentale de Charlottetown (aussi connue comme Ferme Ravenwood), ces propriétés sont un grand espace vert entouré de la ville. Le campus du centre-ville de Prince of Wales College est devenu une partie d'un nouveau collège provincial nommé collège Holland, en honneur du capitaine Samuel Holland. Le Plan de Développement Compréhensif à la fin des années '60 contribuèrent immensément à l'expansion du gouvernement provincial à Charlottetown dans la prochaine décennie.

L'hôpital Queen Elizabeth fut ouvert en 1982. En 1983, le quartier général du ministère des Anciens Combattants fut déménagé à Charlottetown en raison du programme de décentralisation du gouvernement fédéral. En 1986, UPEI s'agrandit avec l'ouverture de l'Atlantic Veterinary College.

Durant les années 1970 à 1990, Charlottetown agrandira son espace bureaucratique et commercial. Un hôtel près du port et un centre de convention furent complétés en 1982 qui aide et encourage la diversification dans la région, causant la construction de complexes résidentiels et de magasins au centre-ville. L'abandon de services de trains dans la province par CN en décembre 1989 fit que les terres du train et des industries du côté est du port furent transformées en parcs et attractions culturelles.

Pendant la fin des années 1990 et les années 2000, un changement majeur s'est fait dans les sortes de magasins avec l'ouverture de magasins à grande distribution à l'endroit où des centres d'achat existaient dans les banlieues du nord, particulièrement dans la région de West Royalty, qui est une route de jonction clé.

En 1995 Charlottetown fut fusionné avec Sherwood, Parkdale, Winsloe, West Royalty et East Royalty. Depuis la fusion, la ville occupe la plus grande partie de Queens Royalty.

Le district de centre d'affaires augmente constamment puisque le gouvernement et le secteur privé doivent construire des bureaux; aussi des institutions sont bâties ou modernisées, mais les magasins au détail dans le secteur de bureaux de Charlottetown a souffert dut à la construction de magasins à grande distribution dans les banlieues.

Économie[modifier | modifier le code]

La croissance de l'économie fut lente jusqu'au milieu du XIXe siècle, quand la ville devint un chantier naval.

Le recensement de 2006 de Statistique Canada fournit aussi des données sur l'économie. Chez les habitants âgés de plus de 15 ans, le taux d'activité était de 64,6 %, le taux d'emploi était de 58,8 % et le taux de chômage étaient de 9,0 %. À titre de comparaison, ceux de la province étaient respectivement de 68,2 %, 60,7 % et 11,1 %[22].

Évolution du taux de chômage à Charlottetown
Sources[23],[24],[22]:

On dénombrait 2,5 % des emplois dans l'agriculture, la pêche et les autres ressources, 5,9 % dans la construction, 4,2 % dans la fabrication, 2,2 % dans le commerce de gros, 13,1 % dans le commerce de détail, 4,9 % dans la finance et l'immobilier, 10,4 % dans la santé et les services sociaux, 7,9 % dans l'éducation, 16,9 % dans les services de commerce et 31,8 % dans les autres services[22].

Parmi la population en âge de travailler, 18 585 personnes ont déclaré des gains et 25 530 ont déclaré un revenu en 2005[25]. 90,3 % avaient aussi déclaré des heures de travail non rémunérées[22]. Le revenu médian s'élevait alors à 22 205 $ avant et à 20 054 $ après impôt, comparativement à la moyenne provinciale de 22 383 $ avant et 20 205 $ après impôt; les femmes gagnaient en moyenne 4 027 $ de moins que les hommes après impôt, soit 18 540 $[25]. En moyenne, 69,8 % du revenu provenait de gains, 14,9 % de transferts gouvernementaux et 15,4 % d'autres sources[25]. 13,8 % des ménages avaient un faible revenu après impôt, une proportion montant à 14,9 % pour les moins de 18 ans[25].

Parmi la population active occupée, 4,4 % travaillaient à domicile, 0,3 % travaillait ailleurs dans le monde, 7,3 % étaient sans lieu de travail fixe et 88,0 % avaient un lieu de travail fixe[26]. Parmi les travailleurs ayant un lieu de travail fixe, 89,6 % travaillaient en ville, 6,3 % travaillaient ailleurs dans le comté, 3,1 % travaillaient ailleurs dans la province et 1,1 % travaillaient dans une autre province[26].

Pour sa part, la Chambre de commerce du Grand Charlottetown qui regroupe actuellement environ 1000 membres est une organisation sans but lucratif qui a été fondée en 1897. Son principal objectif est le développement économique de la grande région de Charlottetown[27].

Gouvernement[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal est formé d'un maire et de dix conseillers de quartier; la ville est en effet subdivisée en quartiers à des fins électorales tandis que le maire est élu par toute la population[28]. Le mandat des élus dure 4 ans[28]. Les élections ont lieu le premier lundi de novembre à tous les quatre ans, la dernière en date se tint le [28]. Un plébiscite fut tenu en même temps, où les électeurs se sont prononcés à 81,7 % en faveur du maintien du système électoral en vigueur[29]. Actuellement[Quand ?], le maire de Charlottetown est Clifford J. Lee[30].

Mandat Fonctions Nom(s)[29]
2010 - 2014 Maire Clifford J. Lee
Conseillers de quartier
#1 (Queen's Square) Edward J. Rice
#2 (Belvedere) Daniel (Danny) J. Redmond
#3 (Brighton) Rob Lantz
#4 (St. Avard's) Mitchell G. Tweel
#5 (Spring Park) Sterling MacFadyen
#6 (Mount Edward) David MacDonald
#7 (Beach Grove) Cecil F. Villard
#8 (Highfield) Jason E. Coady
#9 (Stonepark) Melissa Hilton
#10 (Falconwood) Terence H. Bernard
Liste des maires successifs de Charlottetown
Parti Mandat Nom
     Indépendant 2003 - en cours Clifford J. Lee[29]

Voir la liste des maires de Charlottetown.

Hôtel de ville[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville de Charlottetown est un site historique.

L'hôtel de ville de Charlottetown, pour sa part, est situé au 199 Queen St [31] et a été érigé en 1888[31]. L'hôtel de ville de Charlottetown est un site historique national du Canada[31].

Représentation fédérale[modifier | modifier le code]

Le territoire de la ville de Charlottetown correspond a une circonscription électorale fédérale ce qui accorde au territoire un député officiel au Parlement du Canada. Actuellement[Quand ?] le député qui représente la ville est Sean Casey[32].

Sean Casey représente la ville au parlement canadien.

Architecture et paysage urbain[modifier | modifier le code]

Le centre-ville de Charlottetown inclus les cinq cents lots historiques, arpentés par le capitaine Samuel Holland, ainsi que le quai en avant du port et la rivière Hillsborough. Les communautés proches du centre-ville original incluent Brighton, Spring Park, Sherwood et Parkdale. Les régions à l'ouest, au nord et à l'est du centre-ville a vu la naissance de plusieurs édifices commerciaux et résidentiels dans les dernières décennies. Les régions extérieures de la ville sont surtout des fermes, tout comme une partie du centre-ville est des cultures expérimentales d'Agriculture Canada.

La ferme expérimentale d'Agriculture Canada, est le restant de la pâture commune Queens Royalty, a créé un grand espace vert au nord du centre de la ville. Le développement du canton de Queens Royalty, avec ses 12 acres (49 000 m2) arpentés durant les XVIIIe et XIXe siècles selon un axe nord-sud forcèrent le réseau routier à suivre la grille.

University Avenue.

Le panorama actuel de Charlottetown est dominé par un développement urbain suivant la côte, développement de banlieues vers l'ouest, le nord et l'est, ainsi qu'à l'aéroport au nord. Le développement commercial, à part du district d'affaires central, suit différents chemins :

  • Avenue University/Chemin Malpeque
  • Chemin North River/Chemin Lower Malpeque
  • Chemin St. Peter's
  • Chemin Mount Edward
  • Chemin Kensington

Le centre de la ville est agrandi par plusieurs rues:

  • Rue Queen
  • Rue Water
  • Rue Grafton
La vue de Charlottetown prise de Port-la-Joye–Fort-Amherst.

Quartiers[modifier | modifier le code]

Rue Prince dans le district historique.

Charlottetown contient les quartiers suivants qui étaient déjà des municipalités distinctes:

  • Charlottetown (municipalité originale)
  • Brighton
  • Spring Park
  • Parkdale
  • Sherwood
  • East Royalty (incluant Hillsborough Park)
  • West Royalty
  • Winsloe

La frontière municipale originale entre Charlottetown et du canton de Queens Royalty était la limite nord des cinq cents lots originaux, maintenant la rue Euston. Cette frontière fut prolongée au nord à la rue Allen et avenue Kirkwood au début du XXe siècle, prenant une partie rurale communauté de Brighton à l'ouest du centre-ville. Le village de Spring Park fut fusionné à la ville en 1959, prolongeant la frontière nord de la ville à Hermitage Creek, qui a aussi formé la frontière sud du village de West Royalty. Le développement a rempli les espaces vides entre les quartiers de Brighton et de Spring Park dans les années 1980.

La fusion municipale en 1996 a apporté les municipalités de Parkdale (village), Sherwood, East Royalty, West Royalty et Winsloe (villages) incorporés à Charlottetown. Au même moment, les communautés rurales de l'est et de l'ouest de la ville furent fusionnées pour créer les villages de Stratford et de Cornwall.

Une Ceinture de verdure est autour de la frontière nord de la municipalité, mais est mal protégée par le gouvernement provincial, causant un Étalement urbain.

Vivre à Charlottetown[modifier | modifier le code]

Éducation[modifier | modifier le code]

L’Université de l'Île-du-Prince-Édouard.

Les anglophones de la ville disposent de quatorze écoles publiques, gérées par l'Eastern School District, et de quatre écoles privées. Il y a la bibliothèque des services du gouvernement, sur la rue Kent, ainsi que la bibliothèque du Centre de la Confédération, sur la rue Richmond. Le campus principal du collège Holland est situé en ville. Il y a aussi l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard.

L'école François-Buote est une école francophone accueillant les élèves de la maternelle à la 12e année; gérée par la Commission scolaire de langue française de l'Île-du-Prince-Édouard, elle compte 313 élèves en 2010-2011[33]. Les francophones bénéficient aussi de la bibliothèque Dr J. Edmond Arsenault et du Carrefour de l'Isle-Saint-Jean, situés dans le même bâtiment que l'école. La bibliothèque du Centre de la Confédération a aussi une collection en français. Le Collège Acadie opère un centre de formation en ville. L'université francophone la plus proche est l'université de Moncton, au Nouveau-Brunswick.

Écoles francophones publiques

  • École François-Buote, de la maternelle à la 12e année;

Écoles anglophones publiques

  • École intermédiaire Birchwood, de 7e à la 9e année;
  • École secondaire rurale de Charlottetown, de la 10e à la 12e année;
  • École secondaire de deuxième cycle Colonel Gray, de la 10e à la 12e année;
  • École élémentaire Glen Stewart, de la maternelle à la 3e année;
  • École élémentaire L.M. Montgomery, de la maternelle à la 6e année;
  • École élémentaire Parkdale, de la 1re à la 6e année;
  • École élémentaire Prince Street, de la 1re à la 6e année;
  • École intermédiaire Queen Charlotte, de la 7e à la 9e année;
  • École élémentaire Sherwood, de la maternelle à la 6e année;
  • École élémentaire Spring Park, de la 1re à la 6e année;
  • École élémentaire St. Jean, de la maternelle à la 6e année;
  • École intermédiaire Stonepark, de la 7e à la 9e année;
  • École élémentaire West Kent, de la maternelle à la 6e année;
  • École élémentaire West Royalty, de la 1re à la 6e année.

Écoles anglophones privées

  • Fair Isle Adventist School, de la 1re à la 9e année;
  • Full Circle Co-operative, de la 4e à la 12e année;
  • Grace Christian School, de la maternelle à la 12e année;
  • Immanuel Christian School, de la 1re à la 9e année;

Religion[modifier | modifier le code]

La basilique St. Dunstan's est le siège du Diocèse catholique de Charlottetown.

Charlottetown compte 26 lieux de cultes chrétiens. La ville est le siège du diocèse de Charlottetown. Le siège du diocèse anglican de la Nouvelle-Écosse et de l'Île-du-Prince-Édouard est à Halifax mais Charlottetown compte une cathédrale. Il y a une communauté juive mais pas de synagogue.

Église adventiste du septième jour

  • Seventh Day Adventist Church

Églises anglicanes

  • Église St. Paul's
  • Cathédrale St Peter’s

Églises baptistes

  • Cornerstone United Baptist
  • First United Baptist
  • Grace Baptist Church
  • Community Baptist Church
  • Bible Chapels
  • Christian Reformed Church

Églises catholiques romaines

  • Église Holy Redeemer
  • Église Our Lady of Assumption
  • Basilique St. Dunstan's
  • Salle paroissiale St. Pius X

Église du Christ

  • Central Christian Church
  • Sherwood Church of Christ

Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours

  • Church of Jesus Christ of Latter Day Saints

Église orthodoxe

  • Église St. Peter & Paul

Église pentecôtiste

  • Calvary Temple PAOC

Églises presbytériennes

  • Église St. James
  • Église St. Marks
  • Église Zion

Église unie du Canada

  • Église unie Park Royal
  • Église unie Spring Park
  • Église unie Trinity

Église wesleyenne

  • Église wesleyenne Sunrise

Témoins de Jéhovah

  • Congrégation de Charlottetown

Santé[modifier | modifier le code]

L'hôpital Queen Elizabeth est le principal hôpital de la province. Fondé en 1982, il compte 274 lits[34].

Sport et parcs[modifier | modifier le code]

Les Panthers de l'UPEI se préparent pour une partie de hockey.

Le parc Victoria est le principal de la ville, qui en compte en tout 158.

La ville compte de nombreux terrains de soccer, de football canadien, de rugby, de hockey sur gazon, de baseball, de balle-molle, de basket-ball, de tennis et de frisbee. Il y a notamment un terrain d'herbe synthétique à l'université. Il y a aussi deux piscines publiques extérieures et un terrain de jeux d'eau. Il y a un parc de planches à roulettes au parc Victoria. Des anneaux de glace sont aménagés durant l'hiver. Il y a cinq arénas, dont le Charlottetown Civic Centre. Il y a deux centres sportifs, le West Royalty Community Centre – Gym et le CARI Aquatics Complex.

Les Panthers de UÎPÉ.

Les deux écoles secondaires, Colonel Gray et Charlottetown Rural, ont des équipes sportives pour les garçons et les filles. De plus, il y a l'équipe de l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard (Panthers de UÎPÉ) affilié à Sport interuniversitaire canadien. Le Collège Holland a aussi une équipe, les Hurricanes de Holland.

Il y a une équipe junior de hockey, les Islanders de Charlottetown, dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Il n'y a pas d'équipe professionnelle depuis le déménagement des Senators de l'Île-du-Prince-Édouard.

La cité accueillera la XXXVIe finale des Jeux de l'Acadie en 2015[35].

Culture[modifier | modifier le code]

Personnalités[modifier | modifier le code]

Groupes:

Charlottetown dans la culture[modifier | modifier le code]

« Charlotown » est mentionnée dans le roman La Mariecomo de Régis Brun[37].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. https://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2021/dp-pd/prof/details/page.cfm?Lang=E&SearchText=Charlottetown&DGUIDlist=2021A00051102075&GENDERlist=1,2,3&STATISTIClist=1&HEADERlist=0
  2. a et b Statistique Canada, « Recensement 2011 - Charlottetown, City » (consulté le )
  3. Statistique Canada, « Recensement 2011 - Charlottetown, RMR » (consulté le )
  4. « Données des stations pour le calcul des normales climatiques au Canada de 1981 à 2010 », Environment Canada (consulté le )
  5. « Données des stations pour le calcul des normales climatiques au Canada de 1971 à 2000 », Environment Canada (consulté le )
  6. « Rapport de données quotidiennes pour mars 2012 », Environment Canada (consulté le )
  7. « Rapport de données quotidiennes pour août 1935 », Environment Canada (consulté le )
  8. « Rapport de données quotidiennes pour janvier 1877 », Environment Canada (consulté le )
  9. « Rapport de données quotidiennes pour novembre 1873 », Environment Canada (consulté le )
  10. « Rapport de données quotidiennes pour octobre 1922 », Environment Canada (consulté le )
  11. « Rapport de données quotidiennes pour février 1922 », Environment Canada (consulté le )
  12. a b c et d « Normales climatiques au Canada 1971-2000 », sur Environnement Canada (consulté le ).
  13. [1] Origines ethniques, chiffres de 2006, pour les régions métropolitaines de recensement et les agglomérations de recensement - Charlottetown
  14. Profils de Recensement
  15. des communautés de 2006 - Subdivision de Recensement
  16. (en) « Facts & Statistics », Charlottetown Airport, (consulté le )
  17. CBC, « Pedestrian tunnel opens in Charlottetown », CBC News,‎ (lire en ligne)
  18. « Profils des communautés de 2006 - Charlottetown - Population », sur Statistique Canada (consulté le ).
  19. a b c d et e « Profils des communautés de 2006 - Charlottetown - Familles et ménages », sur Statistique Canada (consulté le ).
  20. « Prince Edward Island Tourism Exit Survey »
  21. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r (en) « Dates of interest », sur City of Charlottetown (consulté le ).
  22. a b c et d « Profils des communautés de 2006 - Charlottetown - Travail », sur Statistique Canada (consulté le ).
  23. « Profils des communautés de 1996 - Charlottetown - Revenu et travail », sur Statistique Canada (consulté le ).
  24. « Profils des communautés de 2001 - Charlottetown - Travail », sur Statistique Canada (consulté le ).
  25. a b c et d « Profils des communautés de 2006 - Charlottetown - Revenu et gains », sur Statistique Canada (consulté le ).
  26. a et b « Profils des communautés de 2006 - Charlottetown - Lieu de travail », sur Statistique Canada (consulté le ).
  27. charlottetownchamber.com
  28. a b et c (en) « Charlottetown », sur Elections PEI (consulté le ).
  29. a b et c (en) « Elections information », sur City of Charlottetown (consulté le ).
  30. https://www.charlottetown.ca/mayor___council/city_council/meet_my_councillor
  31. a b et c https://www.historicplaces.ca/en/rep-reg/place-lieu.aspx?id=4140
  32. « Parliament of Canada », sur parl.ca (consulté le ).
  33. (en) « École François-Buote » (consulté le ).
  34. (en) « Queen Elizabeth Hospital », sur Health PEI (consulté le ).
  35. Patrick Lacelle, « Charlottetown accueillera les Jeux de l’Acadie en 2015 », L'Acadie nouvelle,‎ , p. 8.
  36. iii Official Website of Wide Mouth Mason iii
  37. Régis Brun, La Mariecomo : roman, Moncton, Éditions Perce-neige (réimpr. 2006) (1re éd. 1974), 95 p. (ISBN 978-2-922992-27-4 et 2-922992-27-6)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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