Bornéo

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Bornéo
Kalimantan (id)
Carte topographique de Bornéo.
Carte topographique de Bornéo.
Géographie
Pays Drapeau de l'Indonésie Indonésie
Drapeau de la Malaisie Malaisie
Drapeau du Brunei Brunei
Archipel Grandes îles de la Sonde
Localisation Océan Pacifique (mer de Chine méridionale, mer de Sulu, mer de Célèbes), océan Indien (mer de Java)
Coordonnées 1° N, 114° E
Superficie 743 330 km2
Côtes 4 971 km
Point culminant Mont Kinabalu (4 095 m)
Géologie Île continentale
Administration
Drapeau de l'Indonésie Indonésie
Provinces Kalimantan occidental, Kalimantan central, Kalimantan du Sud, Kalimantan oriental

Drapeau de la Malaisie Malaisie
État Sabah, Sarawak

Drapeau du Brunei Brunei
District Belait, Brunei-Muara, Temburong, Tutong
Démographie
Population 23 386 503 hab. (2019)
Densité 31,46 hab./km2
Plus grande ville Banjarmasin
Autres informations
Découverte Préhistoire
Fuseau horaire UTC+8 sauf Kalimantan occidental UTC+7
Géolocalisation sur la carte : Indonésie
(Voir situation sur carte : Indonésie)
Bornéo
Bornéo
Îles à Brunei - Îles en Indonésie - Îles en Malaisie
Bornéo, au présent

Bornéo est une île de l'Asie du Sud-Est (Insulinde).

De forme massive, Bornéo est la troisième plus grande île au monde par sa superficie (743 330 km2), derrière le Groenland et la Nouvelle-Guinée. Elle est peuplée d'environ 20 millions d'habitants (densité : 27 hab./km2).

L'Indonésie appelle l'île Kalimantan.

Le territoire de Bornéo est partagé entre trois États souverains : le Brunei et la Malaisie au nord, et l'Indonésie au sud.

  • Brunei, riche en pétrole, situé sur la côte nord, couvre 0,8 % de la superficie des terres de Bornéo (5 765 km2). Le nom de l'île, Bornéo, en est issu par déformation.
  • Les États de Sabah (76 115 km2) et Sarawak (124 450 km2), qui appartiennent à la Malaisie orientale, représentent environ 26 % de l'île. En outre, le territoire fédéral de Labuan en Malaisie est situé sur une petite île au large de la côte de Bornéo.
  • Le reste de l'île, environ 73 %, est territoire indonésien.

Bornéo est un lieu de grande biodiversité, mais la régression de la forêt tropicale humide est une menace pour de nombreuses espèces végétales et animales.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom de « Bornéo » vient de celui de Brunei, aujourd’hui un petit sultanat situé sur la côte nord-ouest de l’île. Cette confusion entre l’île et un des États qui s’y trouvait vient des Portugais de Malacca, qui parlent de « Burney », de « Burneo » ou de « Burne »[1]. Le Nagarakertagama, un poème épique écrit en 1365 dans le royaume javanais de Majapahit, mentionne le nom de « Buruneng » parmi les quelque cent « contrées tributaires » du royaume[2], c'est-à-dire Brunei.

On ne connaît pas exactement les origines du nom « Brunei ». Une étymologie proposée est le nom de Varuna (devanāgarī वरुण [ʋəruɳə]), le dieu de l'océan dans l'hindouisme, qui au XIVe siècle aurait donné « Barunai »[3]. Les textes chinois parlent de « Boni » (渤泥), dont la plus ancienne mention se trouve dans la Taiping huanyuji (太平環宇記) ou Géographie universelle de l'ère Taiping de Yue Shi (樂史, 930‐1007)[4].

Géographie[modifier | modifier le code]

Incluse parfois dans l'archipel des Grandes îles de la Sonde, dont elle est la plus vaste avec ses 736 000 km2, Bornéo est baigné par la mer de Chine méridionale, au Nord, la mer de Sulu au Nord-Est, la mer de Célèbes à l'Est, le détroit de Macassar au Sud-Est, la mer de Java au Sud, et le détroit de Karimata à l'Ouest.

Son relief se partage entre plaines alluviales à la périphérie et massifs montagneux au centre (de 2 000 à 3 000 m d'altitude), le mont Kinabalu culminant cependant à 4 095 m d'altitude.

Le système hydrographique de l'île est assez important, comportant notamment quatre fleuves longs de plus 500 km : le Kapuas (1 143 km), le Mahakam (980 km), le Barito (880 km) et le Rajang (563 km).

Pays Province/État/District Superficie Population (2019)[5],[6],[7],[8] Densité
Drapeau de l'Indonésie Indonésie Kalimantan oriental 129 066 km2 3 619 700 28/km2
Kalimantan occidental 147 307 km2 5 045 700 34/km2
Kalimantan du Sud 43 546 km2 4 216 300 97/km2
Kalimantan central 153 564 km2 2 649 800 17/km2
Kalimantan du Nord 71 177 km2 695 600 10/km2
total 544 660 km2 16 227 100 30/km2
Drapeau de la Malaisie Malaisie Sarawak 124 450 km2 2 810 000 23/km2
Sabah 76 115 km2 3 900 000 51/km2
total 200 565 km2 6 710 000 33/km2
Drapeau du Brunei Brunei Belait 2 727 km2 75 900 28/km2
Brunei-Muara 571 km2 319 500 560/km2
Tutong 1 166 km2 52 700 45/km2
Temburong 11 400 km2 1 303 9/km2
total 15 864 km2 449 403 28/km2
Total 743 330 km2 23 386 503 31/km²

Climat[modifier | modifier le code]

Bornéo est traversée dans la plus grande longueur par l’équateur. Le climat est équatorial, chaud et humide. En moyenne la température est de 30 °C à 33 °C le jour, elle baisse en altitude à 20 °C la nuit, et à 14 °C en montagne au-dessus de 1 000 mètres d’altitude ; c’est un facteur favorable à la croissance de la végétation. La pluviométrie à Bornéo est très importante, en moyenne de 2 000 millimètres par an sur les côtes à 4 000 millimètres dans l’intérieur, avec des variations notables selon les régions. Les hauts plateaux du centre montagneux sont les plus arrosés. La côte Est montre des zones un peu plus sèches[9].

En moyenne, la température est de 26 °C et les précipitations sont de 1 500 à 4 500 mm de selon l'orientation.

Comme toutes les autres îles équatoriales, Bornéo possède un climat humide tout au long de l'année (presque) avec parfois de fortes pluies ou averses. Les températures restent entre 15 et 33 degrés en moyenne tout au long de l'année avec parfois de violents orages qui donnent de fortes précipitations et de fortes crues.

Biodiversité, faune et flore[modifier | modifier le code]

Les facteurs biogéographiques expliquent la grande richesse de la flore et de la faune de l’île.

Riche de dizaines de milliers d'espèces animales et végétales dont une partie reste encore à découvrir, la forêt primaire de Bornéo, au cœur de l'Insulinde, est le lieu de vie de nombreuses espèces endémiques et rares. Des conditions de vie extrêmes (chaleur, hygrométrie proche de la saturation et luminosité au sol presque nulle), y ont créé un univers unique où on trouve des plantes carnivores. L'île est parmi les zones du monde les plus riches en biodiversité, et de nouvelles espèces y sont souvent découvertes, les plus étonnantes pouvant être relayées par la presse, comme c'est le cas de la limace Ibycus rachelae, le phasme Phobaeticus chani ou la grenouille Barbourula kalimantanensis. Parmi les espèces de mammifères vivant sur cette île, on trouve trois espèces de grands singes : le Gibbon de Müller, le Gibbon à barbe blanche de Bornéo (en)[10] et l'Orang-outan de Bornéo.

Plantes carnivores[modifier | modifier le code]

Les plantes carnivores présentes à Bornéo font notamment partie du genre Nepenthes dont on compte plus de soixante espèces originaires de l'île. Les népenthès sont des plantes vivaces, terrestres ou épiphytes qui attirent leurs proies par le nectar que l'on trouve autour du péristome et sur la face interne de l'opercule. Les proies glissent, s'engluent et finissent par être digérées par des enzymes situées dans le fond de l'urne qui dégradent les tissus de l'animal.

Quelques exemples de népenthès présentes sur l'île : N. rajah, N. villosa, N. truncata...

Déforestation et feux[modifier | modifier le code]

De toutes les grandes étendues forestières tropicales, celle de Bornéo régresse actuellement le plus rapidement, notamment à cause des incendies ou feux de forêts (qui sont en outre sous les tropiques une source massive de gaz à effet de serre, et de dégradation des « puits de carbone » (sols et tourbes notamment).

Bornéo connaît le plus fort taux de déforestation au monde. Le feu y est l'une des premières causes de déforestation, et occasionne un énorme relargage de CO2 dans l’air. Près d’un quart des forêts de Bornéo (parmi les plus riches du monde en biodiversité) a brûlé au moins une fois en dix ans[11],[12]. Ces feux sont pour certains allumés volontairement par les entreprises de culture de l’huile de palme afin de planter des palmiers à huile[13].

Une analyse de tous les incendies observés par plusieurs satellites survenus à Bornéo sur dix ans a montré que :

  • Environ 16,2 millions d'ha (soit l’équivalent de 21 % de la surface de Bornéo), ont été touchés par le feu au moins une fois et 6 % de plus d'une fois ;
  • Le phénomène El Niño aggrave le phénomène à cause des moindres pluies qui l’accompagnent (l’incidence et la gravité des incendies triple alors par rapport aux conditions météorologiques normales). 0,3 million d'hectares brûlent en année normale contre un million d'ha au cours des années El Niño) ;
  • Les sols forestiers tourbeux (les meilleurs puits de carbone) qui peuvent être très épais en Indonésie sont les plus touchés (continuant parfois à brûler en profondeur malgré la saison des pluies) ;
  • La fréquence des incendies varie fortement selon les trois pays qui occupent l’île de Bornéo et selon leurs provinces, bien que les écosystèmes et l'utilisation des terres soit assez similaires sur toute l'île ;
  • Alors qu'il y a quatre États dans l'île, et que la forêt y semble homogène, de même que les usages du sol, le feu touche beaucoup plus la vaste région de Kalimantan (en moyenne cinq fois plus en pourcentage de la superficie totale, sur dix ans). De plus, en régime El Niño, les feux n’ont augmenté que dans le Kalimantan et non au Brunei et au Sabah. Une même tendance a été observée dans les parcs nationaux qui brûlent moins, ce qui indique ou confirme que dans ces forêts humides, les sécheresses induites par El Niño ne sont pas la seule cause d’aggravation de fréquence et de surface des incendies.

Limiter les feux de forêt en zone tropicale aurait un impact très important sur le climat ; le « Zéro feux » est un des objectifs de l'ANSEA[14].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Plafond peint de Gua Tewet, Kalimantan Est, Indonésie, découvert en 1999 par Pindi Setiawan, Luc-Henri Fage et Jean-Michel Chazine

Habitée dès le Paléolithique inférieur (peuplement de l'Asie du Sud-Est), l'île possède l'un des gisements préhistoriques les plus importants de cette région.

En 2000, l'université de Leicester lance le Niah Cave Project, destiné à permettre aux archéologues de réexaminer la stratigraphie du site archéologique le plus célèbre d'Asie du Sud-Est, les grottes de Niah dans les forêts côtières de Sarawak.

Dans les années 1950 et 1960, deux Anglais, Tom et Barbara Harrisson, ont été les premiers à y effectuer des fouilles. Parmi leurs découvertes se trouve notamment un crâne humain, que le radiocarbone a daté d'environ 40 000 ans. C'est la plus ancienne trace humaine à Bornéo, bien antérieure à l'arrivée des Austronésiens. Les Harrisson pensaient que le site avait été occupé sans interruption jusqu'à nos jours. Toutefois, leurs fouilles n'avaient pas fait l'objet d'un inventaire systématique, et de grandes incertitudes demeuraient quant à leurs résultats.

Les trois premières campagnes (, et ) apportèrent des éléments importants pour la connaissance de l'histoire du peuplement de l'Asie du Sud-Est, en particulier sur la date de l'arrivée de l'homme moderne à Bornéo en route pour l'Australie.

Représentation d'un bovidé, probablement un Benteng (Bos Javanicus) dans une fresque complexe peinte au plafond d'une galerie basse de Lubang Jeriji Saléh (Kalimantan Est, Indonésie) daté entre 40.000 et 52.000 ans.

Par ailleurs, 38 grottes ornées de peintures rupestres[15] (2 000 empreintes de mains en négatif, et quelque 400 autres représentations symboliques, zoomorphiques bovidés, cerfs et anthropomorphiques) ont été découvertes dans l'Est de Kalimantan ; ces peintures, parmi les plus anciennes de le Terre, présentant quelques analogies formelles[16] avec l'art rupestre ancien des aborigènes d'Australie, pourraient modifier les théories jusqu'à présent admises sur la chronologie du peuplement de l'Asie du Sud-Est. En 2018, de nouvelles datations à l'uranium-thorium montrent que les peintures sont apparues dans l'est de Bornéo entre 52 et 40 ka BP (ce qui en fait les représentations figuratives parmi les plus anciennes au monde), et qu'un nouveau style d'art pariétal s'est développé pendant le dernier maximum glaciaire[17] et cela durant plusieurs dizaines de milliers d'années.

Quoi qu'il en soit, il y a 5 000 ans (3000 av. J.-C.), des habitants du littoral de la Chine du sud commencent à traverser le détroit pour s'installer à Taïwan. Vers 2000 av. J.-C., des migrations ont lieu de Taïwan vers les Philippines. De nouvelles migrations commencent bientôt des Philippines vers Sulawesi et Timor et de là, les autres îles de l'archipel indonésien, dont Bornéo. Les Austronésiens sont sans doute les premiers grands navigateurs de l'histoire de l'humanité.

Période précoloniale[modifier | modifier le code]

Située sur les grandes routes maritimes entre la Chine et d'une part l'archipel indonésien et d'autre part l'Inde et le Moyen-Orient, Bornéo est très tôt intégrée dans un réseau commercial international.

Outre « Buruneng », le Nagarakertagama cite également les noms de « Kutai » (dans l'est de Bornéo), « Banjarmasin » (sur la côte sud de l'île) et de Sukadana (sur la côte ouest) parmi les « contrées tributaires » du royaume. En réalité, le territoire contrôlé par Majapahit ne s'étendait que sur une partie de l'est et du centre de Java. Les contrées tributaires étaient en fait des comptoirs formant un réseau commercial dont Majapahit était le centre.

Période coloniale[modifier | modifier le code]

Les Portugais et les Espagnols sont les premiers Européens à s'intéresser à Bornéo au XVIe siècle.

À partir du XVIIe siècle, l'île devient l'enjeu de luttes entre Hollandais et Anglais. Cette rivalité explique la division actuelle de l'île, inchangée depuis les décolonisations. Ce contexte historique permet de comprendre la période de conflit qui, de 1962 à 1966, a opposé l'Indonésie à la Malaisie sur la question du statut du nord de Bornéo.

Le Crâne de Bornéo[18] gravé d'entrelacs fit son entrée en 1876 dans les collections du muséum de Lyon[19]. Envoyé par le biologiste et anthropologue Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau de Bréau, il fut enregistré comme « crâne de Négrito-Papou de l'intérieur de Bornéo, sculpté par les Dayak ». Depuis, cette mention avait laissé plus d'un spécialiste perplexe car elle présupposait qu'une population « négrito » ait vécu sur la grande île d'Asie du Sud-Est. Or l'existence de cette population de petite taille, à la peau noire, présente en Malaisie péninsulaire et aux Philippines, n'a jamais été attestée à Bornéo. Le mystère serait demeuré complet si la mise en valeur récente d'anciennes collections, dans le cadre du musée des Confluences, à Lyon, n'avait fait sortir ce crâne de l'ombre. Son étude vient d'élucider l'énigme. Malgré sa petitesse, il ne s'agissait pas de la tête d'un « Négrito » mais de celle d'une jeune femme, victime d'une pratique rituelle de la « chasse aux têtes », courante à Bornéo au milieu du XIXe siècle. L'examen des motifs gravés a permis de déterminer l'origine précise de ce « trophée ». Son décor végétal correspond exactement à celui des objets en bambou gravés par l'ethnie dayak des Bidayuh, qui vit aujourd'hui dans l'État malaisien du Sarawak et dans la province indonésienne de Kalimantan occidental. Que l'on se rassure cependant la chasse aux têtes ne fait plus partie des traditions de Bornéo depuis les années 1920[18].

Populations et langues[modifier | modifier le code]

Les langues de Bornéo appartiennent pratiquement toutes aux rameaux suivants de la branche malayo-polynésienne des langues austronésiennes[20] :

Parmi les langues de Bornéo qui n'appartiennent pas à ces rameaux, figurent notamment les diverses formes de malais. L'anglais est souvent parlé en seconde langue à Brunei, Sarawak et Sabah, ce qui s'explique par la longue colonisation britannique.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La culture du palmier à huile s'est propagée à une vitesse fulgurante : un bienfait pour l'économie du pays, une catastrophe pour sa biodiversité[21]. La plaine du Kinabatangan, où jadis s'étendait la forêt primaire, est désormais convertie à cette monoculture qui a transformé les paysages des îles de Bornéo[22].

Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

Dans la saga Les Visiteurs, Bornéo est la ville supposée de la disparition, pendant les Raid Gauloises, du pilote de rallye Hubert de Montmirail, père de Philippine, cousin de Béatrice et descendant de Godefroy de Montmirail (allusion au premier film)[23].

Dans le monde de Harry Potter, les acromentules sont des araignées géantes dotée de la parole et originaires de la jungle de Bornéo[24].

Dans le film Beignets de tomates vertes, la mère d'Idgy la voyant revenir de la pêche tenant des poissons à la main lui dit avec amusement « On dirait un sauvage de Bornéo ».

Dans l'épisode Et c'est reparti de la série L'Agence tous risques (saison 1, épisode 11/14) le colonel Lynch, qui vient de capturer Hannibal et ses amis, se réjouit un peu trop vite. L'intervention de M. Perry et du colonel Briggs va, en effet, tout remettre en jeu. Ils demandent à l'Agence tous risques de se rendre dans la jungle de Bornéo pour y délivrer le général Ludlam et sa fille Kathy[25].

Bornéo est un des lieux d'action du jeu vidéo Uncharted 2: Among Thieves ainsi que des films Gold et L'Adieu au roi (de même que le livre dont il s'inspire).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Robert Nicholl, « Notes on Some Controversial Issues in Brunei History », Archipel, volume 19 (1980), p. 33.
  2. Denys Lombard, Le carrefour javanais - Essai d'histoire globale Tome II, EHESS, Paris (1990), p. 40.
  3. Louis Deroy et Marianne Mulon, Dictionnaire des noms de lieux, (Le Robert, 1994) (ISBN 285036195X).
  4. Johannes L. Kurz, Boni in Chinese Sources: Translations of Relevant Texts from the Song to the Qing Dynasties, Nalanda-Sriwijaya Centre Working Paper Series no. 4 (juillet 2011), p. 3.
  5. (en) « Department of Economic Planning and Statistics - Population », sur www.deps.gov.bn (consulté le ).
  6. (en) « Badan Pusat Statistik », sur www.bps.go.id (consulté le ).
  7. (en) « Sarawak », sur www.dosm.gov.my (consulté le ).
  8. (en) « Sabah », sur www.dosm.gov.my (consulté le ).
  9. Antoni Guerreiro, « Conservation de la biodiversité et gestion des ressources. Le dilemme du développement à Kalimantan », Revue Le Banian, 15 : 70-87, 2012.
  10. Van Ngoc Thinh, Alan R. Mootnick, Thomas Geissmann et Ming Li, « Mitochondrial evidence for multiple radiations in the evolutionary history of small apes », BMC Evolutionary Biology, vol. 10, no 1,‎ , p. 74 (ISSN 1471-2148, PMID 20226039, PMCID PMC2841658, DOI 10.1186/1471-2148-10-74, lire en ligne, consulté le ).
  11. Andreas Langner et Florian Siegert ; Spatiotemporal fire occurrence in Borneo over a period of 10 years ; Lien ; DOI: 10.1111/j.1365-2486.2008.01828.x.
  12. Arino O, Simon M, Piccolini I, Rosaz JM (2001) The ERS-2 ATSR-2 World Fire Atlas and the ERS-2 ATSR-2 World Burnt Surface Atlas projects. Proceedings of the 8th ISPRS conference on Physical Measurement and Signatures in Remote Sensing, Aussois, 8–.
  13. « Incendies en Indonésie : le lobby de l'huile de palme enfin visé par le président », sur Reporterre (consulté le ).
  14. ASEAN (2003) Guidelines for the Implementation of the ASEAN Policy on Zero Burning. ASEAN Secretariat, Jakarta, Indonesia, (ISBN 979-8080-98-X).
  15. Luc-Henri Fage, Jean-Michel Chazine, Bornéo, la mémoire des grottes, Lyon, Fage, , 175 p. (ISBN 978-2-84975-147-3).
  16. Luc-Henri Fage, « L’art rupestre de Bornéo : présentation et nouvelles observations sur quelques mains peu communes », Préhistoire,Art et Sociétés, Bulletin de la Société Préhistorique Ariège-Pyrénées, LXV-LXVI, 2010-2011,‎ (lire en ligne).
  17. (en) M. Aubert, P. Setiawan, A. A. Oktaviana, A. Brumm, P. H. Sulistyarto et al., « Palaeolithic cave art in Borneo », Nature, vol. 564,‎ , p. 254-257 (DOI 10.1038/s41586-018-0679-9).
  18. a et b Antonio Guerreiro et Lionel Crooson, « Crâne de Bornéo : énigme élucidée », National Geographic France,‎ .
  19. Ernest-Théodore Hamy, « Les négritos de Bornéo », Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris, vol. 11, no 1,‎ , p. 113–120 (DOI 10.3406/bmsap.1876.9595, lire en ligne, consulté le ).
  20. http://ling.hawaii.edu/wp-content/uploads/SMITH_Alexander_Final_Dissertation.pdf.
  21. Laurence Defranoux, « Huile de palme : à Bornéo, des pratiques qui font tache », sur Libération, (consulté le ).
  22. « La ruée vers le palmier d'or », sur GEO (consulté le ).
  23. (en) Sight and Sound, British Film Institute, (lire en ligne), p. 81.
  24. « Acromentule », sur harrypotter.fandom.com (consulté le ).
  25. (en) « One More Time », sur imdb.com, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) The Austronesians, Bellwood,
  • (en) M. C. Ricklefs, A History of Modern Indonesia since c. 1300, Stanford University Press,
  • (en) FAGE et Chazine (trad. Lysa Hochroth, préf. Jean Clottes, photogr. Luc-Henri Fage), Borneo, Memory of the Caves, Caylus, Le Kalimanthrope, , 176 p. (ISBN 978-2-9536616-1-3).
  • Bernard Sellato, Nomades et sédentarisation à Bornéo. Histoire économique et sociale,
  • (en) Bernard Sellato, Hornbill and Dragon : Arts and Culture of Borneo,
  • (en) O. W. Wolters, Early Indonesian Commerce, Cornell University Press,
  • Jérôme Bouchaud, Malaisie : Modernité et Traditions en Asie du Sud-Est, Olizane,
  • Lionel Crooson, Le Drogman de Bornéo, éditions du Pacifique,

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Entités étatiques de Bornéo[modifier | modifier le code]

Kalimantan du Nord[modifier | modifier le code]
Kalimantan du Sud[modifier | modifier le code]
Kalimantan central[modifier | modifier le code]
Kalimantan oriental[modifier | modifier le code]
Kalimantan occidental[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Chine[modifier | modifier le code]