Bayer (entreprise)

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Bayer
logo de Bayer (entreprise)
illustration de Bayer (entreprise)

Création 1863
Fondateurs Friedrich BayerVoir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Société par actions de droit allemandVoir et modifier les données sur Wikidata
Action FWB : BAYN
Slogan Science for a Better Life
Siège social Leverkusen
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Direction Werner Baumann, CEO
Activité Industrie pharmaceutique, industrie chimique, agronomie
Produits médicaments : aspirine, gynécologie (contraceptifs), oncologie (sorafénib…), infectiologie (ciprofloxacine…), etc.[1]
insecticides : Gaucho
Filiales Bayer HealthCare AG (dont Bayer Schering Pharma), Bayer CropScience AG, Bayer Material Science AG, Monsanto
Effectif 116 998 (2018)
TVA européenne DE123659859[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.bayer.com

Chiffre d'affaires 39,586 Mrd (2018)[3]
en augmentation 4,5 %[3]
Bilan comptable 85 G$ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net 1,695 Mrd [3]
Société précédente IG Farben[4]Voir et modifier les données sur Wikidata
Des locaux de Bayer à Berlin.

Bayer AG est une société pharmaceutique et agrochimique allemande fondée en 1863 à Barmen (aujourd'hui une partie de Wuppertal), notamment par Friedrich Bayer et Johann Friedrich Weskott (de), dont le siège social est à Leverkusen, Rhénanie-du-Nord-Westphalie en Allemagne. Bayer développe des médicaments, des produits de santé sans ordonnance, des produits vétérinaires et des produits phytosanitaires pour l’agriculture[5].

Bayer est une entreprise scientifique de plus de 150 ans, reconnue pour la découverte de l’aspirine en 1899[6].

Histoire

Débuts

Action de la filiale française S.A. des Produits Fréd. Bayer & Cie. en date du 1er août 1898
Facture de la Farbenfabriken vorm. Friedr. Bayer & Co. pour un client français de 1902
Publicité américaine pour quatre produits Bayer et leurs dérivés (Aspirin, Heroin, Lycetol, Salophen), avant 1904.

L'entreprise fut fondée le à Barmen, par Friedrich Bayer et Johann Friedrich Weskott sous le nom de « Friedr. Bayer et comp. » (Farbenfabriken vormals Friedrich Bayer et Companion)[7],[8], et produisait des colorants comme la fuchsine et l'aniline.

En 1866, le siège social et les principales unités de production s'établirent à Elberfeld.

En 1881, l'entreprise prend la forme d'une société par actions. En 1883, le chimiste Carl Duisberg intègre Bayer où il développe considérablement le département de la recherche.

Avant 1900, sous la marque Heroin, est vendu en pharmacie un composé contenant 5 % d'héroïne pure.

En 1899, Bayer dépose le brevet et la marque de l'aspirine, sous la dénomination d'Aspirin. Cependant, l'entreprise perd ce brevet à la suite de la Première Guerre mondiale et du traité de Versailles, stipulant que la marque et le procédé de fabrication entrent dans le domaine public dans un certain nombre de pays (France, États-Unis, etc.).

Le logo de la marque est conçu en 1904. En 1905, Bayer commence la production de médicaments aux États-Unis[9].

Bayer devient ensuite une partie d'IG Farben, un conglomérat d'industries chimiques allemandes créé dans les années 1920, qui ont notamment produit le gaz Zyklon B, initialement utilisé comme insecticide et raticide et en produit de grandes quantités pour les nazis qui les utiliseront dans les chambres à gaz des camps d’extermination.

Découvertes scientifiques

Bayer a, entre autres, découvert :

Bayer a par ailleurs été le premier laboratoire à synthétiser l'aspirine.


Démantèlement

Au début des années 1950, dans le cadre de la politique de dénazification, le groupe industriel IG Farben qui est complice de la solution finale, est démantelé en plusieurs sociétés distinctes, dont l'entreprise Bayer, BASF et Agfa[10].

Diversification de l'activité

En 2002, Bayer AG acquiert la branche agronomique d'Aventis (Aventis CropScience). Celle-ci devient alors Bayer CropScience AG. Cette branche s'occupe d'agrochimie (entre autres de pesticides comme le Gaucho) et de semences génétiquement modifiées : céréales, coton, etc.

Afin de séparer les gestions opérationnelles et stratégiques, Bayer AG a été réorganisé en en une société de groupement. Une société anonyme a été affectée à chaque secteur de Bayer AG : Bayer CropScience AG (agrochimie) ; Bayer HealthCare AG (santé, dont le laboratoire pharmaceutique Bayer Schering Pharma) ; Bayer Material Science AG (polyuréthane, polycarbonate, matières premières pour vernis et colles). En 2004, Bayer scinde ses activités de chimie de spécialité dans Lanxess.

Bayer AG lance le une OPA sur Schering AG. La fusion est effective le . L'entité des médicaments éthiques a pour nom Bayer Schering Pharma. Le groupe Bayer Santé regroupe santé éthique, santé familiale, vétérinaire et diagnostic (petit matériel).

Bayer AG est en conflit avec les apiculteurs en France et en Nouvelle-Écosse à propos des effets sur les abeilles du pesticide Gaucho. Une suspension d'utilisation provisoire est appliquée en France[11]. Récemment des études scientifiques ont confirmé la nocivité du gaucho associé à un parasite des abeilles, le nosema cerenae.

À la fin , Bayer annonce avoir racheté l'entreprise de complément vitaminé Schiff pour 1,2 milliard de dollars[12].

En , Bayer acquiert l'entreprise norvégienne Algeta pour 2,4 milliards de dollars[13].

En , Bayer acquiert Dihon, une entreprise spécialisée dans la médecine traditionnelle chinoise, pour un montant inconnu mais estimé à plus de cinq cents millions d'euros[14].

En , Bayer acquiert les activités de médicament en vente libre de Merck & Co pour 14,2 milliards de dollars[15]. L'accord intègre également un partenariat de plus faible ampleur sur les médicaments de Merck notamment l'Adempas[15]. Le même mois, Bayer vend ses activités Bayer Interventional, qui produit du matériel médical notamment des cathéters, pour 415 millions de dollars à Boston Scientific[16]. Bayer atteint ainsi la seconde place mondiale des médicaments sans ordonnance[17].

En , Bayer vend ses activités liées au diabète pour 1,02 milliard d'euros à Panasonic Healthcare, filiale de Panasonic, également présente dans ce secteur[18]. Fin 2015, Bayer cède sa division scientifique de matériaux haute performance afin de créer une compagnie publique et indépendante, Covestro, tout en gardant 70 % de ses parts. Bayer fait ainsi le choix stratégique de concentrer ses efforts sur ses activités en sciences du vivant. Les parts de Covestro sont mises en vente à la Bourse de Francfort en octobre 2015.

Achat de Monsanto

En , Bayer annonce le lancement d'une offre d'acquisition de 62 milliards de dollars sur Monsanto[19], après deux semaines de rumeurs[20],[21],[22]. En , l'offre de Bayer remonte à 66 milliards de dollars[23] et le 14 de ce mois, Bayer annonce officiellement que l’offre a été acceptée par les actionnaires de Monsanto[24]. En mars 2017, Bayer vend une partie (11 %) de sa participation dans sa filiale Covestro pour 1,46 milliard d'euros, la ramenant à 53,3 %[25]. En septembre 2017, sa participation dans Covestro passe à 24,6 % après plusieurs ventes successives[26]. En octobre 2017, BASF annonce la reprise des activités de semences végétales de Bayer, comprenant notamment la marque LibertyLink, pour 5,9 milliards d'euros[27].

En mai 2018, Bayer vend une participation de 10,4 % dans Covestro pour 1,8 milliard d'euros, ne gardant alors qu'une participation de 6,8 % dans ce dernier[28].

Le , Bayer annonce que l’intitulé de l’entreprise restera « Bayer », impliquant ainsi la disparition de la marque Monsanto comme nom d’entreprise, probablement pour des raisons d'image de marque défavorable[29]. Dans les mois qui suivent la valeur boursière de Bayer diminue, diminution qui atteint 30 milliards d'euros à fin octobre 2018[30]. En juillet 2018, Bayer annonce la vente de ses activités dermatologiques à Leo Pharma pour un montant non dévoilé[31].

En novembre 2018, Bayer annonce un imposant plan de restructuration liée notamment à l'acquisition de Monsanto, avec la volonté de vendre certaines de ses activités dont son activité vétérinaire et ses activités dans les produits pharmaceutiques en libre-accès dont les marques Coppertone et Dr. Scholl. Ce plan de restructuration implique également un dépréciations d'actif de 3,3 milliards d'euros et la suppression de 12 000 emplois vers l'horizon 2021, notamment dans ses services administratifs[32].

Entre 2016 à 2019, les ventes par Bayer de pesticides interdits en Europe mais destinés au Brésil ont augmenté de 50 %. Au moins une douzaine de substances toxiques interdites en Europe sont vendues par Bayer au Brésil, sous différentes marques de pesticides[33]

En mai 2019, Beiersdorf annonce l'acquisition de Coppertone, un fabricant américain de crème solaire, pour 550 millions de dollars à Bayer[34]. En juillet 2019, Bayer annonce la vente de la marque Dr Scholl pour 585 millions de dollars au fonds d'investissement Yellow Wood Partners[35]. En août 2019, Lanxess et Bayer annonce la vente de leur co-entreprise Currenta au fonds d'investissement Macquarie Infrastructure and Real Assets pour 3,5 milliards d'euros[36]. En août 2019, Bayer annonce l’acquisition pour 600 millions de dollars de BlueRock Therapeutics, une entreprise spécialisée dans les traitements basés à partir des cellules souches[37]. En août 2019, Elanco annonce l'acquisition des activités vétérinaires de Bayer pour 7,6 milliards de dollars, en cash et en action, devenant ainsi l'entreprise ayant la deuxième plus grande part de marché du secteur[38].

Activités actuelles

Les activités de Bayer s’articulent aujourd’hui autour de trois divisions : Pharmaceuticals (médicaments de prescription), Consumer Health (médicaments en vente libre) et Crop Science (produits phytosanitaires), complétées d’une activité de santé animale (produits vétérinaires)[39].

En 2017, Bayer comprend plus de 241 filiales et coentreprises dans le monde et opère dans 79 pays[40]. Le groupe emploie plus de 99 820 personnes et son chiffre d'affaires s'élève à 35 milliards d’euros. Le groupe consacre également 4,5 milliards d’euros à la recherche et au développement[40].

Bayer en France

La France est en termes de chiffre d’affaires, d’emploi et d’investissement en recherche et développement le 6e pays le plus important du groupe Bayer[41]. Le siège social de Bayer SAS est à Lyon. En 2010, Frank Garnier est nommé président, jusqu’en date à laquelle lui succède Benoît Rabilloud[42]. En 2017, Bayer a investi 160 millions d'euros en France en recherche et en développement[41].

Activités sportives

Bayer tient une place importante dans le club omnisports Bayer Leverkusen.

Procès, scandales et polémiques

Procès

Contraceptif Essure

En 2015, le contraceptif définitif Essure, commercialisé par Bayer, est placé sous surveillance renforcée par les autorités sanitaires en France, après de multiples signalements d'effets secondaires importants[43]. Une association appelée Resist (Réseau d’entraide, de soutien et d’informations sur la stérilisation tubaire) est créée en 2016. Elle demande le retrait du dispositif en France et a engagé une action de groupe contre Bayer. En 2017, l'entreprise cesse la commercialisation d'Essure en Europe[44]. Ces implants sont actuellement soupçonnés de causer de grave effets neurologiques, musculaires, hémorragiques et allergiques[45].

Roundup de Monsanto

Le désherbant vendu sous la marque Roundup étant suspecté d’être cancérogène, Monsanto, l’entreprise le commercialisant détenue par Bayer, est accusée devant la justice par des anciens utilisateurs du produits atteints de cancers. En , on dénombre 8 700 procès[46] et 18 000 plaintes en [47].

Les principaux procès relayés médiatiquement sont :

  • le lors du procès Dewayne Johnson, Monsanto est condamné à 289 millions de dollars de dommages et intérêts en faveur d'un jardinier malade d’un cancer[48] ;
  • le procès Edwin Hardeman, Monsanto est condamné à verser près de 81 millions de dollars[49],[50].
  • le Monsanto est condamné par un juge californien à verser 2 milliards de dollars de dommages et intérêts prononcé à un couple de plaignants[51],[52]. L’amende est réduite le à 87 millions de dollars[53].

Le Bayer propose 8 milliards de dollars pour mettre un terme aux plaintes aux États-Unis concernant le Roundup[54].

Scandales et polémiques

Achats de personnes déportées à Auschwitz

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Bayer se livre au trafic d'êtres humains en achetant des déportés du camp d’Auschwitz pour servir de cobayes dans le cadre d'expérimentations à prétention médicale et de caractère confidentiel[55].

Cinq lettres signées par les responsables de Bayer et destinées aux dirigeants du camp d'Auschwitz, rédigées en avril et mai 1943, ont été découvertes par un régiment de l'Armée soviétique lors de la libération du camp d’Auschwitz[56], pour l'achat de « lots de femmes »[57] déportées.

Des extraits de ces lettres sont lus dans deux documentaires réalisés par Émil Weiss, le dernier volet de la trilogie documentaire Destruction sur le camp d'Auschwitz, et également dans Criminal Doctors - Auschwitz[58], France, 2013, ainsi que dans un documentaire réalisé par Daniel Cling et Pascal Cling, Il faudra raconter[59] en 2005.

La première lettre indique le besoin de femmes déportées, en tant que cobayes pour expérimenter un soporifique. La deuxième stipule que le prix de « 200 marks est exagéré ; nous offrons 170 marks par sujet, nous avons besoin de 150 femmes. » La troisième demande : « Veuillez donc faire préparer un lot de 150 femmes saines. » La quatrième indique : « Nous sommes en possession du lot de 150 femmes. Votre choix est satisfaisant, quoique les sujets soient très amaigris et affaiblis. Nous vous tiendrons au courant des résultats des expériences. » Enfin, la cinquième et dernière lettre retrouvée mentionne : « Les expériences n'ont pas été concluantes. Les sujets sont morts. Nous vous écrirons prochainement pour vous demander de préparer un autre lot[57]. »

Après la guerre, lors des procès de Nuremberg[60], l'une des douze séances concerne directement le Procès IG Farben où plusieurs dirigeants d'IG Farben - dont Bayer était une filiale - sont condamnés pour crimes de guerre, entre 6 mois et 6 ans de prison[10]. Bayer n'a pas fait l'objet de poursuites[10] mais son personnel dirigeant a été limogé et IG Farben démantelé.

Scandale de l'huile frelatée

Dans les années 1980, un de ses produits, le nemacur (organophosphoré), est mis en cause dans une enquête indépendante menée par le Dr Muro dans le cadre du scandale de l'huile frelatée (six cents morts, plus de deux mille victimes constatées en Espagne)[61].

Yasmin, Yasminelle et Yaz : contraceptifs dangereux

La société Bayer a aussi mis en circulation des pilules contraceptives qui seraient très dangereuses pour la santé selon des enquêtes menées en Suisse et aux États-Unis. Ces pilules dites « de quatrième génération » s'appellent Yasmin, Yasminelle et Yaz, et seraient plus dangereuses que les anciennes, présentant des risques graves de thromboses. Des milliers de plaintes ont été déposées contre la société Bayer à cause des effets secondaires de ces pilules[62],[63],[64].

Scandale du sang contaminé

Le laboratoire pharmaceutique est accusé d'avoir sciemment écoulé des produits sanguins, afin d'augmenter son profit, qui auraient inoculé le virus du sida, principalement entre 1978 et 1985, alors que des procédés pour décontaminer ces produits existaient[65]. Plusieurs milliers d'hémophiles dans le monde sont contaminés par le VIH à la suite de la négligence de la firme Bayer[66]. À noter qu'un protocole de décontamination visant spécifiquement le VIH ne pouvait pas être inventé avant l'identification dudit virus, laquelle n'intervient qu'entre et .

Pollution atmosphérique aux États-Unis

Bayer figure en 2016 au troisième rang du Top 100 des pollueurs atmosphériques aux États-Unis publié par l'Institut de recherche en politique économique de l'université du Massachusetts à Amherst[67].

Non-respect des normes européennes

Le 21 mai 2019, la fédération allemande pour l'environnement et la protection de la nature (Bund) révèle en utilisant les données fournies par l'agence fédérale de l'environnement allemande comme par l'Agence européenne des produits chimiques que 654 entreprises opérant en Europe ne respectent pas, entre 2014 et 2019, le protocole européen d'enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques, censé protéger la santé et l'environnement des Européens. Ces entreprises, dont Bayer, emploient massivement des substances de synthèse interdites et potentiellement dangereuses[68],[69],[70].

Actionnaires

Les actions de Bayer AG sont cotées au XETRA en Allemagne et au LSE au Royaume-Uni.

Liste des principaux actionnaires au 11 novembre 2019[71]:

BNP Paribas Asset Management 6,65%
Temasek Holdings Pte Ltd. (Investment Management) 3,71%
Norges Bank Investment Management 3,01%
Harris Associates 2,99%
The Vanguard Group 2,85%
Fidelity Management & Research 2,44%
Dodge & Cox 2,29%
Invesco Advisers 1,63%
Amundi Asset Management SA (Investment Management) 1,58%
DWS Investment GmbH 1,53%

Communication

Activité de lobbying

Selon le Center for Responsive Politics, les dépenses de lobbying de Bayer aux États-Unis s'élèvent en 2017 à 10 570 000 dollars[72].

Bayer AG est inscrite depuis 2008 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Elle déclare en 2015 pour cette activité 13 collaborateurs à temps plein et des dépenses d'un montant de 1 989 000 euros. L'entreprise indique avoir reçu, sur le même exercice, 1 440 130 euros de subventions des institutions européennes[73]. Les dépenses de lobbying du groupe s'élèvent à 2 314 000 euros en 2017[74].

Pour l'année 2017, Bayer déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant qui n'excède pas 200 000 euros[75], et le même montant pour la filiale Bayer Healthcare SAS[76].

Notes et références

  1. Liste des médicaments Bayer Schering Pharma.
  2. « https://www.bayer.de/de/Impressum.aspx » (consulté le )
  3. a b et c « Résultats annuels 2018 », sur bayer.fr (consulté le )
  4. Pressearchiv 20. Jahrhundert, (organisation), [lire en ligne], consulté le Voir et modifier les données sur Wikidata
  5. « À propos de Bayer | Bayer France », sur www.bayer.fr (consulté le ).
  6. (en) V. Fuster et J. M. Sweeny, « Aspirin - A Historical and Contemporary Therapeutic Overview », Circulation,‎ , p. 768-778 (ISSN 0009-7322, lire en ligne).
  7. « Bayer AG (1863) - Organisation - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le )
  8. « Historique | Bayer France », sur www.bayer.fr (consulté le )
  9. (en) Ibis Sánchez-Serrano, The World's Health Care Crisis: From the Laboratory Bench to the Patient's Bedside, Elsevier, (ISBN 9780123918758, lire en ligne)
  10. a b et c Indiqué dans le documentaire Criminal Doctors - Auschwitz, d'Emil Weiss, France, 2013, op. cit.
  11. « Suspension de l'usage de l'insecticide Gaucho », sur www.actu-environnement.com, (consulté le ).
  12. Bayer to buy U.S. vitamin maker Schiff for $1.2 billion, Ludwig Burger, Reuters, 30 juin 2012.
  13. Bayer bids $2.4 billion for Norwegian cancer drug partner Algeta, Balazs Koranyi et Ben Hirschler, Reuters, 26 novembre 2013.
  14. Ludwig Burger, Bayer buys Dihon to add traditional Chinese medicine, Reuters, 27 février 2014.
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  16. Bayer sells Interventional device unit to Boston Scientific, Reuters, 15 mai 2014.
  17. « Merck vend ses produits grand public à Bayer pour 14,2 milliards de dollars », sur www.lefigaro.fr/flash-eco, (consulté le ).
  18. Bayer sells Diabetes Care business to Panasonic Healthcare, Reuters, 10 juin 2015.
  19. Bayer announces $62 billion cash offer for Monsanto, Reuters, 23 mai 2016.
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  22. Le groupe allemand Bayer a fait une proposition à 62 milliards de dollars. Une fusion avec l’américain Monsanto, le numéro un mondial des semences, pourrait donner naissance à un leader mondial de l’agrochimie.
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  28. « Bayer sells further Covestro stake for 2.2 billion euros », sur Reuters,
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  30. Cécile Boutelet (L'auteur de l'article explique partiellement cette diminution par le risque financier de plusieurs milliards de dollars de dommages et intérêts liés aux 7 800 procès intentés aux Etats-Unis contre Monsanto.), « Bayer, dans l’enfer du mariage avec Monsanto », Le Monde, sup. économie,‎ , p. 2
  31. Ludwig Burger et Arno Schuetze, « Bayer sells prescription dermatology brands to Denmark's Leo Pharma », sur Reuters,
  32. Ninon Renaud et Catherine Ducruet, « Plombé par Monsanto, Bayer supprime 12.000 postes », sur Les Echos,
  33. Guy Pichard, « Comment des pesticides interdits en Europe se retrouvent dans nos jus, notre café et nos assiettes via le Brésil »
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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes