Ariège (département)

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Ariège
Blason de Ariège Drapeau de Ariège
Ariège (département)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Création du département (234 ans)
Chef-lieu
(Préfecture)
Foix
Sous-préfectures Pamiers
Saint-Girons
Président du
conseil départemental
Christine Téqui (PS)
Préfet Simon Bertoux
Code Insee 09
Code ISO 3166-2 FR-09
Code Eurostat NUTS-3 FR621
Démographie
Gentilé Ariégeois
Population 154 596 hab. (2021)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 00′ nord, 1° 30′ est
Superficie 4 890 km2
Subdivisions
Arrondissements 3
Circonscriptions législatives 2
Cantons 13
Intercommunalités 8
Communes 326
Liens
Site web ariege.fr

L’Ariège (/a.ʁjɛʒ/[Note 1] ; en occitan : Arièja) est un département français de la région Occitanie, nommé d'après la rivière homonyme, situé au sud-ouest de la France. L’Insee et la Poste lui attribuent le code 09. Sa préfecture est Foix qui se trouve à 772 kilomètres de Paris à vol d'oiseau[1].

Le département a été formé en 1790 de l'addition de l'ancien comté de Foix (406 455 hectares) et de presque l'entièreté du Couserans (162 509 hectares)[1]. Au total la superficie du département ariégeois est de 489 387 hectares[1]. Il est frontalier au sud de la principauté d'Andorre et de la Catalogne, à l'ouest de la Haute-Garonne et à l'est des Pyrénées Orientales et de l’Aude[1]. C'est un département de piémont et de haute montagne possédant de nombreux sites historiques allant de la préhistoire jusqu'à nos jours[2],[3].

Géographie[modifier | modifier le code]

Géographie physique[modifier | modifier le code]

Les points cardinaux situant les extrémités du département sont : L'Hospitalet-prés-l'Andorre au sud, Lézat-sur-Lèze au nord, Saint-Lary à l'ouest, Quérigut à l'est.

En sein du département ariégeois, on peut distinguer trois grandes zones[4] :

  • 1- la plaine d'Ariège, située dans le nord du département, est constituée de plaines, de collines et de faibles vallons où l’agriculture est très présente. Une partie du Lauragais s’étend sur le nord-est du département. Deux rivières importantes, l’Ariège et la Lèze traversent la plaine du sud au nord. Le paysage de parcelles céréalières domine avec la culture du maïs et du tournesol et avec des prairies ;
  • 2- le piémont pyrénéen regroupe le massif du Plantaurel et les collines prépyrénéennes inférieures à 1 000 m. Diverses structures géologiques forment des paysages contrastés comme la vallée de Foix dans son massif granitique ou la région de Lavelanet avec ses marnes et son calcaire ;
  • 3- le haut pays ariégeois représente les hautes montagnes des Pyrénées dépassant les 1 000 m d'altitude. La pique d'Estats, le pic du Montcalm et le pic du Port de Sullo sont les points culminants du département avec 3 143 m, 3 077 m et 3 072 m respectivement. La forêt domine le paysage où cohabitent des essences de résineux avec des feuillus comme les châtaigniers, les robiniers faux-acacias, les frênes et les hêtres.
Le massif de Tabe.

Géographie humaine[modifier | modifier le code]

L'Ariège fait partie de la région Occitanie. Elle est limitrophe des départements de la Haute-Garonne (à l'ouest et au nord), de l'Aude à l'est et des Pyrénées-Orientales au sud-est, ainsi que de l'Espagne (province de Lérida) et de l'Andorre au sud.

D'une superficie de 4 890 km2, le département est divisé en trois arrondissements, Foix, Pamiers et Saint-Girons[5].

Il est en outre composé de 13 cantons, 8 intercommunalités et 327 communes.

En 2009, le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises est créé, couvrant environ 40 % de la superficie du département de l'Ariège.

Histoire[modifier | modifier le code]

Cathédrale Saint-Antonin de Pamiers.
Le château de Lagarde.
Mérens (cheval).
Les couverts de Mirepoix.
Le château de Foix.
Le cloître de la cathédrale Saint-Lizier de Saint-Lizier.

Le département a été créé à la Révolution française, le en application de la loi du , à partir du comté de Foix (Languedoc) et de la vicomté de Couserans, d'une partie du comté de Comminges (Gascogne).

L'Ariège et les provinces et pays qui occupaient son territoire avant la Révolution :
Carte de l'Ariège et d'Andorre (1790).

Une demande au Conseil d'État a été déposée en 2005 afin de renommer le département en Ariège-Pyrénées[6]. Selon les défenseurs de ce projet, la mention « Pyrénées » permettrait de mieux situer le département afin de le promouvoir dans toute la France. La demande a été rejetée[réf. nécessaire].

Au la région Midi-Pyrénées, à laquelle appartenait le département, fusionne avec la région Languedoc-Roussillon pour devenir la nouvelle région administrative Occitanie.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D’or aux trois pals de gueules et à l’écusson d’azur chargé d’une cloche d’argent brochant sur le tout

Hymne ariégeois[modifier | modifier le code]

La chanson patriotique Arièjo ô moun Païs (en écriture mistralienne) Arièja ô mon país en occitan fut écrite par le curé Sabas Maury né le 1er mars 1863 à Gestiès dans la vallée du Siguer, curé de Miglos et de Varilhes. Dédiée à la société Amicale des Ariégeois à Paris, elle devint alors tout naturellement l'hymne ariégeois[7].

Politique[modifier | modifier le code]

Le département compte 2 circonscriptions législatives et 13 cantons. D'une manière générale on peut dire que :

« De tradition républicaine et laïque depuis la IIIe République, l'Ariège est solidement tenue par le Parti socialiste, même si, ces dernières années, la droite est parvenue à enfoncer quelques coins de la forteresse. »[8]

Il n'en demeure pas moins qu'avec une représentation parlementaire très majoritairement issue du PS jusqu'en 2017[Note 2], et un Conseil départemental dont 22 des 26 élus en 2015 sont membres ou proches de ce parti, l'orientation politique du département est clairement identifiée. En 2007, c'est le département qui a le plus voté pour Ségolène Royal (59,56 %). En 2012, c'est le troisième département de France qui vota le plus pour François Hollande avec 64,69 % juste derrière la Corrèze et la Seine-Saint-Denis.

L'Ariège se distingue encore une fois du reste du territoire et confirme son ancrage à gauche en plaçant en tête (deuxième département après la Seine Saint-Denis), lors de l'élection présidentielle de 2017, le candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon avec 26,77 % des suffrages exprimés, suivi par Marine Le Pen avec 21,70 %. Arrive en troisième position Emmanuel Macron avec 20,91 %. François Fillon n'arrive qu'en quatrième position avec 12,74 % des suffrages exprimés, il s'agit du plus mauvais score du candidat Les Républicains sur tout le territoire national. Chose tout à fait inédite en Ariège, qui avait pourtant depuis le début de la Ve République placé à chaque élection présidentielle le candidat du Parti socialiste en tête, ce dernier (Benoît Hamon) n'arrive qu'en cinquième position avec 7,86 %. Les autres candidats ne dépassent pas la barre des 5 % des suffrages exprimés.

Coup de tonnerre en Ariège lors des élections législatives de 2017 où pour la première fois depuis 89 ans, la « forteresse socialiste » est tombée au soir du 1er tour. En effet aucun député socialiste ne représente dès lors le département, tous éliminés dès le 1er tour. Les candidats de la France insoumise sont élus au second tour à une courte majorité dans les deux circonscriptions que compte le département face aux candidats d'En Marche. L'Ariège se distingue une fois de plus au niveau national, seul département à donner la totalité de ses sièges à la France Insoumise.

La parité homme/femme est bien respectée pour les députés (Mme Martine Froger et M. Laurent Panifous).

Climat[modifier | modifier le code]

Le département est à la limite orientale de la prépondérance océanique dans le régime des pluies, mais d'autres influences se font sentir :

  • méditerranéenne, notamment visible par la végétation des collines du piémont, de la vallée de l'Ariège vers Tarascon et du Pays de Sault ;
  • continentale dans les vallées pyrénéennes (nombreux orages, amplitude thermique élevée entre le jour et la nuit).

Il n'y a pas de tendance marquée à la sécheresse estivale : le flux de nord-ouest apporte des pluies tout au long de l'année. La pluviométrie, modérée sur le piémont et dans certaines vallées abritées (cumuls de 700 à 1 000 mm/an), s'accroît sensiblement sur les massifs et dans les hautes vallées (1 000 à 1 800 mm). Les versants exposés au nord-ouest sont logiquement les plus humides (Aulus-les-Bains, Orlu…), ainsi que toutes les crêtes frontalières qui subissent aussi le flux de sud-ouest alors que celui-ci est peu actif ailleurs (effet de foehn). L'enneigement est fréquent au-dessus de 1 000 m, durable plusieurs mois de suite au-dessus de 1 500 à 2 000 m. Des espaces péri-glaciaires existent au-dessus de 2 500 m (le seul glacier ariégeois se trouve au Mont Valier, près de Castillon-en-Couserans).

Les températures sont douces sur le piémont : à Foix, il fait en moyenne +5 °C en janvier et +19 °C en juillet. Elles déclinent rapidement avec l'altitude : à l'Hospitalet (1 430 m), on relève °C en janvier et +14 °C en juillet.

Économie[modifier | modifier le code]

Activité économique
Donnée économique Valeur Date
Création d’entreprises 814 2005
Nombre d’entreprises 19 750 15 novembre 2006
Taux de création d’entreprises 10,4 % (Ariège) 9,3 % (Midi-Pyrénées) 9,3 % (France) 2003
Taux de chômage 10,4 % (Ariège) 9,1 % (Midi-Pyrénées) 9 % (France) Septembre 2006
Montant des exportations 450 M€ 2005
Montant des importations 368 M€ 2005
source : Ariège expansion

Dans le secteur de la haute vallée de l'Ariège, l'extraction du talc constitue la seule activité minière du département après l'échec de la relance de la mine de tungstène de Salau en 2020. L'usine de traitement du talc de Luzenac, approvisionnée par la carrière de Trimouns, produit environ 400 000 tonnes par an soit 10% du talc mondial. Tarascon-sur-Ariège a pu conserver une petite unité d'aluminerie sous contrôle chinois et issue du démantelement de Pechiney et voir se développer un sous-traitant de l'aéronautique.
Elle est complétée par le tourisme avec les stations de sports d'hiver (Ax 3 Domaines, Ascou-Pailhères, Plateau de Beille, Les Monts d'Olmes, le Chioula, Étang de Lers, Guzet, Goulier Neige et Mijanès-Donezan).

Dans le secteur de Lavelanet, l'industrie textile qui était majoritaire voire exclusive a presque complètement disparu entre les années 1980 et 2000, marquées par la fin des artisans sous-traitants et des grands groupes industriels comme Roudière. Il ne reste que quelques entreprises qui essaient de tenir face à la concurrence nord-africaine et asiatique, notamment l'usine Sage de Laroque-d'Olmes, héritière de l'entreprise Michel Thierry, spécialiste des tissus pour l'automobile.

Dans le secteur de Pamiers, l'industrie de la métallurgie, de l'aéronautique et de la chimie y sont principalement présentes. La métallurgie, avec l'usine Aubert et Duval, produit notamment des pièces forgées pour l'industrie aéronautique et énergétique. L'aéronautique se distingue grâce à plusieurs entreprises de sous-traitance (tels que Recaero et Maz'Air), partenaires des constructeurs d'avions. La chimie est, quant à elle, représentée par l'industrie de la peinture avec Maestria et l'Alliance Maestria qui regroupe plusieurs entreprises de la peinture du bâtiment jusqu'à l'aéronautique. Dans la chimie, il y a également l'usine Étienne Lacroix située sur la commune de Mazères, elle y fabrique principalement des feux d'artifice et des pièces pyrotechniques.

Pour le secteur de Saint-Girons, l'industrie est représentée principalement par la fabrication du papier avec l'usine de la Moulasse à Eycheil qui produit du papier à cigarettes et la Papeterie Léon Martin fondée en 1895 à Engomer, toujours familiale et indépendante, qui propose des papiers fins, techniques et spéciaux. Une diversification volontaire a été opérée et réussie dans l'agglomération dès la fin des années 1980 avec différentes unités de production dans l'agroalimentaire, la plasturgie, les biotechnologies... permettant notamment d'attribuer la quasi-totalité des lots disponibles sur la zone industrielle du Couserans à Lorp-Sentaraille et Caumont.

Concentrée principalement dans le Vicdessos et la Haute Ariège, la production hydroélectrique de l'Ariège représente environ le cinquième de la production pyrénéenne. En effet, la centrale hydroélectrique d'Aston possède la plus grosse capacité de production annuelle de la chaîne des Pyrénées (392 millions kWh). Avec celles d'Orlu et de l'Hospitalet-près-l'Andorre, ces trois centrales sont les plus importantes du département en capacité de production. L'aménagement hydroélectrique ariégeois peut produire pour une ville de 600 000 habitants. Les grands établissements industriels utilisent l'énergie ainsi produite sans compenser la disparition de l'aluminerie Pechiney d'Auzat en 2003.

Transports[modifier | modifier le code]

Train arrivant en gare de Pamiers.

Majoritairement montagneux et rural, le département de l'Ariège est longtemps resté à l'écart des principaux axes de transport qui desservent les littoraux et les principales vallées. Le chemin de fer est arrivé dans le département en 1861 via la ligne de Toulouse à Puigcerda, la seule à demeurer ouverte à ce jour dans le département[9]. Outre les trains TER Occitanie, cette voie est néanmoins desservie par des Intercités en provenance de Paris-Austerlitz.

Depuis 2002, l'Ariège est reliée au réseau autoroutier national par l'autoroute A66, qui part de l'A 61 au niveau de Villefranche-de-Lauragais et se poursuit au sud de Pamiers par la RN 20 en deux fois deux voies jusqu'à Tarascon-sur-Ariège. En 2001, l'ouverture du tunnel de Foix a permis à la RN 20 d'éviter le goulet d'étranglement constitué par le relief et la ville.

Il n'existe aucun franchissement routier ouvert à la circulation qui permette de rallier directement l'Espagne depuis l'Ariège ; seuls des chemins pédestres traversent la frontière au niveau des cols les moins élevés. Pour rejoindre l'Espagne, il convient de transiter par le Pas de la Case, et donc une partie du département voisin des Pyrénées-Orientales.

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de l'Ariège sont les Ariégeois.

En 2021, le département comptait 154 596 habitants[Note 3], en augmentation de 1,38 % par rapport à 2015 (France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
197 889196 454222 827234 878247 932253 730260 536265 607270 535
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
267 435251 318251 850250 436246 298244 795240 601237 619227 491
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
219 641210 527205 684198 725172 851167 498161 265155 134145 956
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
140 010137 192138 478137 857135 725136 455137 205146 289152 286
2016 2021 - - - - - - -
153 067154 596-------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[10] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[11] puis population municipale à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique

Communes les plus peuplées[modifier | modifier le code]

Liste des quinze communes les plus peuplées du département
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Pamiers 09225 CC des Portes d'Ariège Pyrénées 45,85 16 394 (2021) 358 modifier les donnéesmodifier les données
Foix 09122 CA Pays Foix-Varilhes 19,32 9 472 (2021) 490 modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Girons 09261 CC Couserans-Pyrénées 19,13 6 250 (2021) 327 modifier les donnéesmodifier les données
Lavelanet 09160 CC du Pays d'Olmes 12,57 6 035 (2021) 480 modifier les donnéesmodifier les données
Saverdun 09282 CC des Portes d'Ariège Pyrénées 61,47 4 815 (2021) 78 modifier les donnéesmodifier les données
Mazères 09185 CC des Portes d'Ariège Pyrénées 44,04 3 868 (2021) 88 modifier les donnéesmodifier les données
Varilhes 09324 CA Pays Foix-Varilhes 11,76 3 495 (2021) 297 modifier les donnéesmodifier les données
La Tour-du-Crieu 09312 CC des Portes d'Ariège Pyrénées 10,28 3 246 (2021) 316 modifier les donnéesmodifier les données
Mirepoix 09194 CC du Pays de Mirepoix 47,28 3 120 (2021) 66 modifier les donnéesmodifier les données
Tarascon-sur-Ariège 09306 CC du Pays de Tarascon 8,65 3 034 (2021) 351 modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Jean-du-Falga 09265 CC des Portes d'Ariège Pyrénées 4,03 2 860 (2021) 710 modifier les donnéesmodifier les données
Laroque-d'Olmes 09157 CC du Pays d'Olmes 14,36 2 371 (2021) 165 modifier les donnéesmodifier les données
Lézat-sur-Lèze 09167 CC Arize Lèze 40,13 2 349 (2021) 59 modifier les donnéesmodifier les données
Verniolle 09332 CA Pays Foix-Varilhes 11,26 2 338 (2021) 208 modifier les donnéesmodifier les données
Montgailhard 09207 CA Pays Foix-Varilhes 7,93 1 472 (2021) 186 modifier les donnéesmodifier les données

Arrondissements[modifier | modifier le code]

Liste des arrondissements du département de l'Ariège au
Nom Code
Insee
Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Arrondissement de Foix 091 1 818,50 47 794 (2021) 26 modifier les données
Arrondissement de Pamiers 092 1 052,20 65 785 (2021) 63 modifier les données
Arrondissement de Saint-Girons 093 2 019,30 41 017 (2021) 20 modifier les données
Ariège 09 4 890,00 154 596 (2021) 32 modifier les données

Aires urbaines[modifier | modifier le code]

Le département possède 3 aires urbaines : Foix (18 433 habitants), Pamiers (35 094 habitants) et Saint-Girons (18 222 habitants).

Culture[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

  • L'Estive : scène nationale située sur la commune de Foix, elle propose des spectacles tout au long de l'année.
  • Festival MiMa : festival des arts de la marionnette. Il se déroule sur la commune de Mirepoix tous les ans au mois d'août.
  • Festival Les Théâtrales en Couserans : festival de théâtre ayant pour objectif de promouvoir et diffuser tous types de spectacles vivants. Il se déroule à Saint-Girons et dans les bourgs du Couserans tous les ans durant la période estivale. Michel Larive en a été le président pendant de nombreuses années avant d'être élu député de la 2e circonscription de l'Ariège en juin 2017[13].

Musique[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

Personnalités[modifier | modifier le code]

Arts[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

Politique[modifier | modifier le code]

Religion[modifier | modifier le code]

Sciences et techniques[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Divers[modifier | modifier le code]

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Les résidences secondaires[modifier | modifier le code]

Selon le recensement général de la population du 1er janvier 2008, 25,3 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

Ce tableau indique les principales communes de l'Ariège dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.

Ville Population municipale Nombre de logements Résidences secondaires % résidences secondaires
Suc-et-Sentenac 60 259 226 87,25 %
Ustou (Guzet-neige) 346 1 314 1 075 81,82 %
Couflens 84 279 223 79,81 %
Boussenac 188 473 366 77,45 %
Quérigut 139 326 250 76,62 %
Ax-les-Thermes 1 426 3 113 2 359 75,77 %
Le Port 204 464 348 74,90 %
Saint-Lary 155 347 247 71,15 %
Sentein 146 365 258 70,64 %
Aulus-les-Bains 207 446 311 69,73 %
Montferrier 647 942 604 64,13 %
Les Bordes-sur-Lez 165 317 201 63,29 %
Soulan 345 462 285 61,77 %
Biert 295 490 302 61,63 %
Seix 816 973 567 58,27 %
Rabat-les-Trois-Seigneurs 307 395 228 57,85 %
Saurat 596 854 489 57,26 %
Auzat 599 694 395 56,89 %
Soueix-Rogalle 375 437 244 55,93 %
Massat 710 914 507 55,52 %
Savignac-les-Ormeaux 395 447 246 55,00 %
Ercé 550 589 315 53,54 %
Les Cabannes 347 385 203 52,65 %
Oust 533 536 260 48,51 %
Vicdessos 511 479 203 52,65 %
Serres-sur-Arget 779 594 248 41,83 %
Daumazan-sur-Arize 715 554 204 36,71 %
Bélesta 1 106 829 219 26,48 %

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en français de France standardisé retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. Douze des quinze législatures de la Ve République ont vu les Ariégeois n'élire que des socialistes à l'Assemblée.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Adolphe (1813-1881) Auteur du texte Joanne, Géographie du département de l'Ariège / par Adolphe Joanne,..., (lire en ligne)
  2. « Sites Touristiques Ariège, Découvrez 6 sites touristiques emblématiques », sur Sites Touristiques Ariège (consulté le ).
  3. « Village inoublié », sur Forges de Pyrene (consulté le ).
  4. A. Genna, Carte géologique harmonisée du département de l’Ariège (Notice technique - Rapport final), BRGM, (lire en ligne), p. 10.
    Voir aussi p. 430 (carte) et p. 431 (légende) (les couches géologiques de la carte p. 130 ne sont pas nomenclaturées selon le format standard - qui est cependant minutieusement cité dans la légende -, mais avec des numéros que l'on retrouve dans la légende p. 131).
  5. « Géographie de l’Ariège », sur ariege.pref.gouv.fr (consulté le ).
  6. « L’Ariège veut devenir Ariège Pyrénées », sur La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  7. « Occitanie », sur histariege.com, (consulté le ).
  8. « Description et Atlas politiques du département de l'Ariège », sur atlaspol.com, Atlaspol, site de cartographie géopolitique (consulté le ).
  9. Dossier de Presse, Plan Rail Midi-Pyrénées 2007-2013, La ligne Portet-Tarascon : historique et caractéristiques de la ligne, avril 2011, p. 11 lire (consulté le 11 novembre 2011).
  10. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
  11. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  12. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021
  13. « Saint-Girons. La 25e édition des Théâtrales en Couserans se prépare », La Dépêche du midi,‎ (lire en ligne)
  14. « faites-de-la-musique », sur faitesdelamusique.webnode.fr (consulté le ).
  15. « 21e édition du Festival Latino à Tarascon-sur-Ariège », sur ladepeche.fr.
  16. « Festival Jazz Foix », sur jazzfoix.com.
  17. « Garo snow », sur garosnow.com.
  18. « Swing à Mirepoix ».
  19. « Festival Terre de Couleurs ».
  20. « Ambiance blues à Sem et Vicdessos », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. « Succès pour le 3e Manouch Muzik festival », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. « Cazavet, Festival Celtie d’Oc – 14 et 15 juillet », Azinat.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. La dépêche du Midi, 12 décembre 2012, rencontre avec Marcelle Bernadac
  24. « La Panification des mœurs [GAGNE-PAIN] », sur gwladys-d.fr.
  25. « Le chant du cygne », sur film-documentaire.fr.
  26. « Georges-Patrick Gleize présente «Quelques pas dans la neige», qui se déroule en Ariège », La dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. Agathe Bildstein, « À la reconquête d’un pan de l’histoire de l’Ariège », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne)
  28. Antoine, « Résistante en Ariège, Conchita Ramos s'est éteinte à 94 ans », sur La Gazette Ariégeoise, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Chevalier, L'Ariège, photographies de Nicolas Fediaevsky, 210 pages, Ouest-France, 1985.
  • Claudine Pailhès, Images de la Révolution française en Ariège : les années 1939-1945 en Ariège, Foix, Conseil général de l'Ariège, Archives départementales, , 127 p. (ISBN 978-2-86009-007-0, BNF 35045870).
  • Claudine Pailhès, L'Ariège des comtes et des cathares, Toulouse, Milan Éditions, , 303 p. (BNF 35553690).
  • Claudine Pailhès, La Vie en Ariège au XIXe siècle, Pau, Éditions Cairn, coll. « La vie au quotidien », , 347 p. (BNF 41389191) [ce livre est réédité par Cairn, en 2015].
  • Claudine Pailhès, Ariège : archives remarquables, Portet-sur-Garonne, Loubatières, coll. « Collection dirigée par François Bordes », , 183 p. (ISBN 978-2-86266-711-9, BNF 44296805).
  • Claudine Pailhès, Les Ariégeois de la Grande guerre : la mémoire familiale, Foix, Conseil départemental de l'Ariège-Archives départementales de l'Ariège, , 133 p. (BNF 45415672).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]