Équitation

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Jeune fille en selle sur un poney marron et noir.
Jeune fille pratiquant l'équitation sur poney, en Suisse.

L’équitation est la technique de conduite d'un équidé sous l'action humaine. Elle peut être pratiquée comme un art, un loisir, un sport, ou dans le cadre d'un travail. L'être humain qui pratique l'équitation, appelé cavalier ou cavalière, monte le plus souvent sur le dos d'un cheval ou d'un poney dirigé à l'aide de ses mains tenant les rênes, et de ses jambes. L'équitation implique un matériel spécifique, généralement une selle à étriers, posée sur un amortisseur et un tapis et sur laquelle les cavaliers s'assoient. La monture porte le plus souvent une bride ou un filet sur sa tête, avec ou sans mors, le tout attaché aux rênes. L'apprentissage de l'équitation repose sur la maitrise des moyens humains de communication permettant de contrôler la vitesse et la direction de la monture, tout en évitant des blessures. Le cheval suit lui aussi un apprentissage grâce à ses capacités cognitives, permettant la compréhension des instructions qui lui sont transmises et l'adaptation au niveau des cavaliers.

Initialement développée pour faciliter les déplacements, l'équitation tient historiquement un rôle utilitaire. À cela s'ajoute un rôle militaire, comme en témoignent les corps de chevalerie et de cavalerie. Avec la généralisation de la motorisation, elle s'oriente presque essentiellement vers la pratique du sport et des loisirs, via un enseignement dans des centres équestres et des « poneys clubs ». L'équitation fut longtemps une pratique largement masculine, en particulier dans les pays occidentaux. Elle devient mixte au cours du XXe siècle, et attire désormais une majorité de femmes dans ces pays. L'équitation de travail et de déplacement perdure dans des lieux où l'usage de véhicules à moteur n'est pas généralisé.

Les formes d'équitation sont très nombreuses et variées. Les sports équestres comptent trois disciplines olympiques : saut d'obstacles, dressage, et concours complet d'équitation. Parmi les disciplines les plus pratiquées figurent également la randonnée équestre, l'endurance, l'équitation western et la voltige en cercle. Une équitation éthologique s'est développée, ainsi que la voltige cosaque et différents type de spectacles équestres tels que le carrousel. Le succès du couple formé avec un cheval dépend notamment de la relation de confiance et de respect qui s’établit entre l'être humain et l'animal. En compétition, l'équitation est l'un des rares sports où hommes et femmes concourent à égalité. Les distinctions se font en fonction du niveau des cavaliers, des chevaux, et de la difficulté des épreuves.

L'équitation est l'objet de critiques. Elles portent sur son aspect onéreux et élitiste, sur les constats de maltraitances des animaux, et sur un manque de prise en compte des connaissances de l'apprentissage chez le cheval et des intérêts des équidés.

Définition

Cavalière de l'école espagnole d'art équestre du Chili montant un cheval espagnol gris.

Le Centre national de ressources textuelles et lexicales décrit l'équitation comme l'« action de monter à cheval », et en particulier l'art de la monte à cheval selon certaines règles codifiées[1]. Ce mot provient du latin equitare, qui signifie « aller à cheval », et a donné equitatio[H 1]. En fonction de la finalité recherchée, l'équitation relève du combat, du travail, de l'art, du sport ou des loisirs[2].

Comme le rappelle le vétérinaire et éthologue Pr Paul McGreevy, les techniques d'équitation traditionnelles proviennent de l'association entre l'être humain et le cheval, et reposent sur de subtiles interactions entre ces deux êtres vivants[3]. La cavalière olympique Lendon Gray décrit ainsi une séance d'équitation comme un « apprentissage systématique » de la part du cavalier, passant par l'utilisation de son corps, l'interaction « raisonnée et cohérente » avec le cheval, et le ressenti des mouvements de la monture[4]. Des savoirs fondamentaux d'équitation sont communs, indépendamment de la discipline équestre pratiquée[5]. L'un d'eux est l’apprentissage, par le cavalier, des gestes et des positions qui permettent d'obtenir le contrôle sur la vitesse et la direction des déplacements de la monture[6]. Le cheval manifeste lui aussi une intelligence en équitation, notamment par ses capacités d'apprentissage et sa compréhension des intentions du cavalier[S 1],[S 2].

Une terminologie spécifique est employée pour décrire ce qui se passe en équitation, en termes d'attitude du couple cavalier-cheval et de réactions du cheval monté, ce qui donne lieu à la publication de glossaires[S 3]. De nombreux débats agitent le milieu équestre autour de la question de savoir ce qui constitue une « bonne » ou une « mauvaise » équitation, portant par exemple sur la manière de tenir les rênes, de trotter assis ou encore d'utiliser des aides au galop[7].

De façon plus anecdotique, il est possible à un être humain de monter sur le dos d'autres animaux que les équidés et de mettre en place des moyens de communication pour les diriger, comme l'autruche, le dromadaire, l'éléphant et le taureau[P 1].

Aides naturelles

Cavaliers kazakhs faisant usage de leurs mains et de leurs jambes.

On nomme « aides » l'un des deux moyens dont disposent les cavaliers pour communiquer avec leur cheval, l'autre moyen de communication étant la vocalisation[8]. C'est grâce aux aides qu'une demande est transmise au cheval et que la façon dont l'animal y réagit est perçue[8]. Les cavaliers utilisent leurs jambes pour demander et entretenir le mouvement vers l'avant (impulsion), et en particulier pour demander au cheval d'accélérer et de changer d'allure[8]. Le poids du corps est utile pour demander au cheval un changement de direction ; typiquement, le cavalier s'appuie sur l'étrier situé du côté vers lequel il souhaite que le cheval tourne[9].

Les mains du cavalier servent surtout à demander au cheval de ralentir ou de s'arrêter via les rênes ; elles cèdent lors des accélérations ou des transitions d'allures supérieures ou résistent pour l'empêcher d'accélérer[10]. La direction du regard joue enfin un rôle d'appoint pour ajuster les aides[11].

Nombre et typologie des cavaliers et cavalières

L'équitation est pratiquée et appréciée par des millions de personnes à travers le monde, et sur les cinq continents[12]. En France en 2016, 5,8 % de la population de plus de 15 et moins de 70 ans déclare être montée à cheval au cours des 12 derniers mois, ce qui représente plus de 2,7 millions de cavaliers[S 4]. Il est très difficile de connaître le nombre total de cavaliers dans le monde en raison d'un manque de collecte d'informations et d'une grande hétérogénéité dans l'attribution d'une licence d'équitation[P 2]. En Grande-Bretagne, le nombre de cavaliers réguliers reste inconnu car la licence d'équitation n'est pas obligatoire, mais il est estimé à environ 3,5 millions de personnes au début du XXIe siècle[P 2].

Il est possible d'être cavalier ou cavalière à de très nombreux âges de la vie, depuis les enfants de moins de 4 ans jusqu'aux nombreux exemples à soixante ans ou plus (Mark Todd a participé aux Jeux olympiques d'été de 2016 à 60 ans), en y incluant la médiatique reine d'Angleterre Élisabeth II, apparue publiquement à cheval jusqu'à la fin de sa vie à 96 ans[P 3].

Préparation sportive et entraînement

Le cavalier allemand Ludger Beerbaum, ici en suspension sur ses étriers.

Pour des personnes qui ne connaissent pas l'équitation, une observation rapide peut donner l'impression trompeuse que le cheval travaille tout seul[13],[14]. L'expérience permet de constater que les cavaliers de haut niveau se font en réalité obéir de leur cheval de manière fluide, grâce à des gestes et à des positions techniques et précis[13].

Préparation et entraînement du cavalier

Monter à cheval demande une mise en condition préalable[15]. Il s'agit d'un sport difficile, qui demande à l'humain de l'équilibre et de l'endurance, tout en permettant de travailler de nombreux muscles du corps[15]. Avant de monter à cheval, il est conseillé de suivre une préparation physique incluant du renforcement musculaire, des étirements, et si besoin une perte de poids[15]. L'écuyer en chef du Cadre noir Patrick Teisserenc conseille une préparation physique d'au moins deux heures chaque semaine, avec un travail sur l'équilibre, le renforcement musculaire, le système cardio-vasculaire et la préparation mentale[16].

L'écuyer Guillaume Henry conseille ensuite de monter le plus grand nombre de chevaux différents, afin d'acquérir de l'expérience[17]. L'usage des mains est l'un des révélateurs de la compétence réelle de la personne qui pratique l'équitation[18].

Préparation et entraînement de l'équidé

Débourrage d'un cheval par tentative d'acceptation directe d'un cavalier (ici, en Mongolie), une méthode controversée.

En équitation, le cheval est incité à apprendre que l'être humain n'est ni un prédateur, ni un compagnon de jeu[19]. Il existe différentes méthodes permettant d'obtenir qu'un cheval accepte de porter une personne sur son dos et de répondre à des ordres de base[20],[21],[22]. L'équipe scientifique de Deborah Goodwin souligne l'existence d'une croyance ancienne « selon laquelle la domination humaine et la soumission équine sont la clé d'un dressage réussi », impliquant que la force soit souvent utilisée contre le cheval dans le but de lui apprendre à « respecter » son dresseur pendant l'étape de débourrage[S 5]. Le recours à la force pendant son apprentissage entraîne l'installation de comportements d'esquive, de fuite et de résistance chez le cheval d'équitation[S 5]. Il est plus efficace de faire appel à des techniques de conditionnement opérant[S 6].

Entraînement d'un jeune cheval par habituation, aux côtés d'un plus âgé et plus expérimenté.

L'instructeur Nicolas Blondeau conseille un débourrage par étapes, commençant par un travail à pieds avant de terminer par des sorties sur le dos du cheval, dans un environnement « encadré »[21]. Après le débourrage, le cheval peut acquérir de nouveaux codes de communication[19], et être travaillé sur divers exercices d'équitation à travers des assouplissements, étirements[23], et descentes ou extensions d'encolure[24]. Pour atteindre le plus haut niveau des compétitions d'équitation, le cheval doit suivre un entraînement musculaire précis et abouti[25].

Le cheval peut mobiliser ses apprentissages pour pallier un trop faible niveau d'équitation de son cavalier éventuel ; la docteure en ethnologie María Fernanda de Torres Álvarez cite en exemples les chevaux de race Camargue montés par des bénévoles pour le travail du bétail, qui sont capables de corriger d'eux-mêmes les erreurs des cavaliers débutants pour rattraper des taureaux en fuite ; les chevaux de randonnée expérimentés montés par des cavaliers débutants en équitation sont pour leur part capables d'ignorer des instructions incohérentes[S 7].

Matériel

Pratiquer l'équitation implique de porter ou d'acquérir certains équipements[26]. Il existe des spécificités dans ce matériel en fonction de la discipline équestre pratiquée[27]. Hors équitation proprement dite, du matériel d'écurie est nécessaire pour assurer les soins des équidés, en particulier le pansage et l'entretien des pieds[28].

Harnachement du cheval

Le harnachement du cheval peut être en cuir ou synthétique[27]. S'il est en cuir, il demande un entretien régulier[29]. La monte à cru désigne une équitation sans selle ni tapis de selle ; elle permet un travail sur l'équilibre mais il est déconseillé de la pratiquer longtemps, car elle peut causer des douleurs au cheval comme au cavalier[30].

En équitation montée, l'équipement courant du cheval compte un filet ou une bride[27], munis ou non d'un mors (voir bride sans mors et hackamore), qui permet de contrôler la tête du cheval[31]. Il doit être parfaitement réglé sur la morphologie de sa tête[32]. Les évolutions et déclinaisons du mors témoignent de « la multiplicité des tentatives des cavaliers pour communiquer efficacement avec le cheval monté », mais aussi de l'échec de ces tentatives à travers l'invention de systèmes de mors de plus en plus durs[S 6]. Les rênes permettent de guider le cheval[33].

Le tapis de selle est obligatoire ; en coton ou synthétique, il se place sur le dos et sous la selle, permet d'absorber la transpiration du cheval, de protéger son dos et d'empêcher l'équipement de glisser[34]. Il peut s'y ajouter un amortisseur de dos, permettant d'absorber les chocs[35] et de protéger le dos du cheval des secousses provoquées par le cavalier[36]. Ressemblant à un coussin synthétique en mousse ou en gel, il se place entre le tapis et la selle[36],[37]. Un pad de garrot peut éventuellement compléter, pour limiter les frottements dans cette zone[37].

La selle, posée sur le tapis (ou sur l'amortisseur + tapis), doit être parfaitement adaptée à la forme du dos du cheval qui la porte[27],[38]. Elle est maintenue sur le cheval par une sangle en cuir, en coton ou synthétique[37], et est le plus souvent munie d'étriers qui offrent une meilleure stabilité au cavalier et soulagent le dos du cheval dans certaines situations[39].

En fonction de l'équitation pratiquée, il est possible d'ajouter des protections aux membres du cheval, de type guêtre, protège-tendons, cloches, protège-boulets et bandes[40].

Équipement du cavalier

Certains équipements sont conçus comme des protections pour les cavaliers, particulièrement lorsqu'ils débutent[26]. La bombe, ou casque, sert à protéger la tête en cas de chute[26]. Il doit être en bon état et ajusté à la forme de la tête du cavalier qui le porte[26].

Les bottes sont, après le casque, le second élément indispensable, car elles permettent d'éviter des douleurs liées au frottement de la jambe sur les étrivières[26],[41]. Il est possible de monter à cheval avec une paire de bottes basiques en caoutchouc, mais la plupart des pratiquants réguliers acquièrent des bottes d'équitation, plus confortables, ou bien des bottines, qui ont l'avantage de pouvoir aussi être portées pendant des sorties en ville[26]. Des chaps ou des mini-chaps, protections du bas de la jambe en cuir ou en toile huilée, peuvent remplacer les bottes[42]. Elles sont adaptés aux pratiques de randonnée à cheval et à toute équitation qui implique de passer de longues heures en selle[43]. Les chaussures à éviter sont les chaussures de sport, qui peuvent se coincer dans les étriers[42].

Un gilet de protection ou « protège-dos », parfois équipé de coussins gonflables de sécurité (« airbag »), peut s'ajouter au matériel indispensable pour pratiquer des équitations risquées, telles que le cross du concours complet ou la randonnée tous-terrains[42].

Le pantalon d'équitation n'est pas indispensable, mais il est plus confortable à l'usage[44].

Aides artificielles

Cravache et éperons à molettes.

La cravache et les éperons sont des aides artificielles du cavalier[11],[42]. La cravache, tenue en main, sert d'abord à compléter une action des jambes par le toucher[11]. Selon Catherine Ancelet, elle ne devrait servir d'outil de punition qu'en cas de « refus obstiné » du cheval d'obéir à un ordre[11]. Les éperons se fixent aux bottes[11]. Le cavalier doit avoir intégré la fixité de sa jambe avant de pouvoir s'en servir de façon cohérente[11],[42].

Histoire

L'histoire de l’équitation est, d'après Denis Bogros, longtemps restée ignorée, voire méprisée, seule la pratique étant jugée utile. La plupart de ses principes sont inventés durant les deux millénaires qui vont de l'époque de Xénophon à la Renaissance, à l'aide d'outils visant à mieux contrôler le cheval. Le rôle de l'équitation est essentiellement utilitaire (se déplacer) ou guerrier jusqu'au XXe siècle[45]. D'après Goodwin et al., la principale motivation au développement de l'équitation est l'avantage militaire[S 6] ; la chasse est une autre source de motivation[46].

Cette histoire est longue, puisqu'elle couvre l'époque de la domestication du cheval jusqu'à l'actuelle. La généralisation de la cavalerie mille ans avant notre ère, l’élaboration de la selle à arçon mille ans plus tard, et enfin le passage de l'équitation du domaine militaire et utilitaire au domaine civil, aux sports et aux loisirs (au XXe siècle) en sont d'après l'ethnologue Jean-Pierre Digard les trois transformations les plus significatives[S 8]. Bogros insiste sur l'héritage des peuples cavaliers orientaux, en particulier Arabo-Musulmans et Mongols[45]. Durant leurs invasions successives, ils apportent avec eux le cheval oriental, et leur style de monte. Les Mongols influencent durablement l'équitation slave, notamment celle des cosaques[45].

Néolithique et âge du bronze

Les plus anciennes preuves d'équitation ont été retrouvées chez la culture Yamna, dans des tombes datées du Néolithique, situées sur le territoire des actuelles Bulgarie, Hongrie et Roumanie[P 4],[47]. Les squelettes humains retrouvés dans ces tombes présentent en effet des déformations typiques d'une pratique équestre régulière ; ces squelettes ont été datés entre - 3 021 et - 2 501[S 9]. D'après le professeur d'anthropologie David W. Anthony, les premiers cavaliers venus des steppes eurasiatiques à l'âge du bronze ont une influence significative dans l'histoire de l'humanité, en diffusant la langue proto-indo-européenne et en permettant l'essor du commerce sur de vastes étendues[S 10].

Les sites archéologique de la culture de Sredny Stog ont longtemps été considérés comme ceux des plus anciens cavaliers[P 5], avant que de nouvelles recherches n'y infirment l'usage du mors[S 11]. Les squelette de chevaux de la culture de Botaï et de Kozhaï présentent des traces de pathologies des dents et de la machoire typiques de l'usage d'un mors[S 12].

Antiquité

L'équitation gagne vraisemblablement en importance dans les steppes eurasiennes pour favoriser le pastoralisme, et donc la conduite de troupeaux d'ovins et de bovins[S 12]. L'utilisation du char précède l'équitation dans le domaine militaire[46]. Des raids militaires de tribus montées à cheval ont pu commencer avant cette époque, mais l'organisation de corps de cavalerie ne remonte pas avant le Ier millénaire av. J.-C.[S 12].

La mythologie grecque comporte une référence claire à l'équitation, lorsque la déesse Athéna remet un mors en or au héros Bellérophon afin de lui permettre de dompter le cheval ailé Pégase[S 6]. La plus ancienne représentation connue d'un cavalier est le bas-relief d'un homme vraisemblablement militaire, portant un javelot et un bouclier, en Crète, daté du IIe millénaire av. J.-C.[46]. Sans selle et surtout sans étriers, il est difficile de tenir à dos de cheval, ce qui ne permet que des déplacements et l'escarmouche[46]. L'Europe occidentale abandonne progressivement le char au cours du IIIe siècle, au profit de l'équitation dont les avantages sont de plus en plus reconnus[48].

Contrairement à une idée reçue, les Numides ne semblent pas avoir maîtrisé le combat à cheval, du moins au IIIe siècle av. J.-C.[46]. Les cavaliers romains d'Afrique du Nord de cette époque connaissent par contre le bridon[46].

Le cheval commence à être utilisé comme monture en Chine vers le IVe siècle[S 13], et se généralise peu avant l'unification impériale (221), via l'usage d'une selle plate avec sangle[S 14] ; cependant son élevage est « délocalisé » en périphérie du monde chinois, entraînant un retard par comparaison aux techniques équestres développées dans le Proche-Orient[S 13]. Une selle à double arçon est développée à l'époque des Trois royaumes ; elle est aussi d'usage en Corée à la même époque[S 15].

Apport des Scythes

Guerrier scythe, représenté sur un peigne scythe en or du IVe siècle av. J.-C., kourgane de Solokha.

L'apport des Scythes, peuple cavalier indo-européen des grandes steppes eurasiennes dans l'Antiquité, est déterminant. Leurs conquêtes de très vastes territoires eurasiens à dos de cheval contraignent les peuples sédentaires à les affronter également à dos de cheval[46], ou à engager des Scythes comme cavaliers mercenaires[49],[50]. Les peuples sédentaires, tels que les Assyriens, les Grecs et les Perses, puis les Chinois, tous en contact régulier avec les Scythes, codifient l'équitation en tant que technique et lèguent parfois des écrits, tandis que les peuples cavaliers font rarement connaître leur savoir[46].

Archers à cheval

L'une des premières représentations d'archer à cheval est un cavalier d'Assurbanipal du VIIe siècle av. J.-C., à Ninive[46] (avec vêtements et bonnet scythiques), faisant suite à l'invasion des Scythes au Proche-Orient. La tenue à cheval s'améliore. Ces cavaliers se risquent désormais à la chasse et à la guerre, aidés pour cela par l'invention du mors à barrettes et l'utilisation de rênes alourdies, qui permettent d'employer l'arc tout en empêchant la monture de prendre une allure trop rapide[46]. L'archer à cheval devient l'unité militaire par excellence dans les steppes, et inspire la crainte des siècles durant[46]. Les Scythes maîtrisent l'élevage et la guerre équestre, et résistent à Darius Ier. Les Romains, pourtant réputés pour la qualité de leur armée, n'osent pas attaquer ces peuples cavaliers des steppes. La perfection de l'équitation sans étriers est atteinte par les Parthes[46], héritiers des Scythes, qui comme ces derniers sont capables de se retourner sur le dos de leur monture au galop et de décocher une flèche dans cette position (c'est le célèbre tir parthe) qui inspire l'expression « la flèche du Parthe », du nom des Parni[51]

Ces techniques sont également transmises aux Sassanides, successeurs des Parthes[46].

Cataphractaires

Après avoir développé la première cavalerie montée légère, les Scythes élèvent dans un second temps des chevaux plus forts qui permettent de développer les premières cavaleries lourdes aristocratiques, les cataphractaires, entièrement en armure. Ils sont les ancêtres des chevaliers de l'époque féodale européenne[52]. Les cataphractaires sont rapidement adoptés dans l'Antiquité par les Perses, puis deviennent essentiels pour les Parthes et les Sassanides, mais aussi les Chinois.

Technologies d'équitation antiques

Les Celtes sont parfois crédités de l'invention du mors de bride[53]. La selle à arçon rigide, qui fournit une surface d'appui pour protéger le dos du cheval du poids du cavalier, permet de répartir celui-ci. Les Romains auraient inventé la selle solide en bois dès le Ier siècle av. J.-C.[54], son usage se généralise au IIe siècle[55]. Les progrès de l'équitation antique, très lents, visent à améliorer la tenue de l'homme sur le dos de l'animal, et à maîtriser sa vitesse et sa direction, d'où l'invention du mors et de la selle à étriers, qui couvre toute l'Antiquité. Les Sassanides, dont la technique, les connaissances équestres et l'assiette en selle sont les meilleures parmi les peuples antiques, transmettent leurs connaissances aux Arabes, ce qui a ensuite une influence déterminante sur l'équitation médiévale[46].

Contrairement à l'idée reçue, les Numides ne semblent pas avoir maîtrisé le combat à cheval, du moins au IIIe siècle av. J.-C. Au IIIe siècle, les cavaliers romains d'Afrique du Nord connaissent par contre le bridon[46]. En Germanie, région forestière, les « peuples barbares » montent des chevaux trop petits pour la guerre et ne s'en servent qu'en transport. Jules César fournit des chevaux de combat aux mercenaires germains qu'il engage contre Vercingétorix[46].

L'invention de l'étrier reste controversée ; Lynn Townsend White, jr estime que l'idée originelle provient de l'Inde et que les Chinois les ont ensuite réellement inventés ; l'anthropologue Didier Gazagnadou propose qu'il s'agisse d'une invention turco-mongole reprise par les Chinois au moins à partir du IVe siècle, avant d'être adoptée par les Sassanides, puis par les Arabes au VIIe siècle av. J.-C., et enfin diffusée vers l'Europe par les Avars[S 16].

Traités d'équitation

Xenophon, auteur du plus célèbre des traités d'équitation antiques, au Ve siècle av. J.-C.

Le Hittite Kikkuli écrit vers 1490 av. J.-C. L'art de soigner et d'entraîner les chevaux, considéré comme « le plus ancien traité du monde sur l'entrainement des chevaux », mais qui concerne essentiellement l'entrainement du cheval de char[S 17],[S 6]. La rédaction, apparemment ésotérique, apporte cependant peu d'éléments extravagants[56].

Simon d'Athènes (vers 424 avant J.C.), hipparque grec, écrit le premier traité d'équitation connu dont seul un fragment subsiste, découvert en 1853 à Cambridge[56]. Xénophon, qui le tenait en haute estime, le cite à plusieurs reprises[56]. Au Ve siècle av. J.-C., Xénophon écrit deux ouvrages traitant de l'équitation et de l'art du maître de cavalerie. Ses principes sont clairs et précis et presque tous demeurent admis. Tout indique que l'équitation pratiquée par Xénophon répondait aux même principes et aux même exigences que l'équitation académique classique. Son traité « contient les principes de toute équitation supérieure »[H 2], même si l'équitation indienne du IIe siècle av. J.-C. n'a rien à lui envier[46]. Il marque une profonde connaissance du cheval, de son utilisation, et une conception de son dressage dans laquelle entrent finesse et psychologie[56]. Il prépare le cheval à la guerre et à la parade tout en cherchant à préserver sa liberté et son naturel, en fondant les rapports entre l'homme et le cheval plus sur la confiance que sur la contrainte[51].

« […] l’équitation est presque toute un plaisir. On souhaite quelquefois d’avoir des ailes : il n’est rien qui s’en rapproche davantage chez les hommes. »

— Xénophon, Le Commandant de cavalerie

Empire romain

À l'origine, la cavalerie légère représentait que 10 pour cent environ de l'effectif des armées romaines et ne servait qu'aux missions de reconnaissance, à la poursuite et à tenir les ailes lors de l'affrontement, les cavaliers mettant par ailleurs souvent pied-à terre pour se battre. Ce sont les ennemis de Rome qui lui apprirent que l'armée montée pouvait l'emporter. Ainsi, Hannibal est vainqueur à Cannes grâce à un mouvement de la cavalerie gauloise et espagnole. Les guerres puniques lui font découvrir la valeur des cavaliers numides, la conquête de l'Espagne, celle des ibériques, la guerre des Gaules, de la cavalerie gauloise, les guerres orientales, des scythes[51].

Rome engagea dans ses rangs les cavaliers qui lui faisaient défaut. Au premier siècle de l'Empire, les cavaliers gaulois étaient de loin les meilleurs. Ce peuple était connu pour son amour immodéré des chevaux. Les Ibères introduisirent l'usage du mors de bride, aussi appelé alors frein, les chevaux portant le nom de frenati[51].

Les grandes invasions marquent le début de la suprématie de l'armée montée lors des conflits occidentaux. Les peuples cavaliers qui se lancent à l'assaut de l'occident doivent particulièrement leur succès à leur très grande mobilité qui leur permet des attaques en profondeur en contournant les obstacles et les résistances. L'Empire en enrôla certains dans ses légions pour se défendre contre d'autres peuples plus agressifs[51].

Moyen Âge

Fauconnerie à cheval au Moyen Âge. Les montures semblent être des palefrois de type genêt d’Espagne. Codex Manesse.

La principale fonction de l'équitation médiévale est militaire, les animaux sont distingués par l'usage qui en est fait. Si le destrier, cheval de guerre, est le plus connu mais aussi l'un des plus rares et coûteux, le cheval d'équitation est plutôt un palefroi, populaire auprès des nobles et des chevaliers de haut rang pour la chasse et les cérémonies. L’amble est une allure recherchée, permettant de couvrir rapidement de longues distances dans un confort relatif. La haquenée est une jument d'équitation d'allure douce, allant l'amble, que montent les dames.

Les chevaux de selle sont utilisés par une grande variété de gens. La chasse, entre autres la chasse au faucon qui est documentée par des sources iconographiques, forme l'une de ses principales utilisations, mais les aristocrates qui en possèdent organisent aussi des courses, des tournois et des manœuvres de cavalerie afin d'étaler leurs richesses et de montrer leur puissance[57].

Technologies d'équitation médiévales

Étrier du Xe siècle, probablement un modèle utilisé par les Vikings.

Le développement des technologies équestres est fondamental, il comprend l’arrivée de l’étrier et de la selle semi-rigide en Europe de l'Ouest à partir d'emprunts aux peuples cavaliers « barbares »[58].

Le fer à cheval se généralise en Occident[59]. D'origine non-européenne, il apparaît vers 500 ou 600, et limite l'usure des pieds, ce qui permet à la fois de monter son cheval plus longtemps, et de parcourir une plus grande variété de terrains. Les peuples gaulois auraient été les premiers à ferrer du métal sur les pieds de chevaux[60], mais le plus ancien document écrit à ce sujet date de 910[réf. nécessaire]. Ses premières utilisations remontent peut-être à la fin du IXe siècle[59].

D’autres preuves archéologiques suggèrent une utilisation en Sibérie aux IXe et Xe siècles, propagés à Byzance peu après, puis à toute l’Europe au XIe[61].

Les selles occidentales du haut Moyen Âge, utilisées sans étriers, ressemblent à la romaine « à quatre cornes »[62]. Le développement de l'arçon rigide généralisé au XIIe siècle chez les Occidentaux est capital. Outre la sécurisation du cavalier, il réduit la pression exercée par unité de surface sur le dos du cheval, augmente considérablement le confort de l'animal, prolonge son utilisation, et lui permet de porter un poids plus important[63]. Le haut troussequin travaillé dans la selle de bois rigide permet au cavalier d'utiliser une lance beaucoup plus efficacement[64].

La selle rigide autorise une utilisation plus efficace de l'étrier. Développé en Chine, il est largement utilisé dans ce pays en 477 de l’ère chrétienne[S 18]. Au VIIe siècle, principalement en raison des invasions venues d'Asie centrale, comme celle des Avars, les étriers arrivent en Europe[65]. Les cavaliers européens les adoptent vraisemblablement au cours du VIIIe siècle[66]. Leur adoption est lente[67]. Les étriers fournissent plus d'équilibre et de soutien en selle. Une hypothèse controversée, connue sous le nom grande controverse de l'étrier, fait valoir que les avantages guerriers découlant de son utilisation conduisent à la naissance du féodalisme lui-même[S 19]. D'autres chercheurs contestent cette affirmation[68]. Sous la selle, le caparaçon ou le tapis de selle sont parfois utilisés[69].

Une grande variété de systèmes est mise au point pour contrôler les chevaux, principalement la bride et des mors variés, la plupart ressemblent au mors de filet et au mors de bride encore d'usage courant de nos jours, mais décorés à un plus haut degré. Le mors de bride est connu depuis la période classique, mais n'est pas utilisé pendant le Moyen Âge, jusqu'au milieu du XIVe siècle[70]. Les éperons se révèlent très cruels, et consistent surtout en une longue tige pointue[71]. Vers le milieu du XIVe siècle, les éperons à molette, tige au bout de laquelle est fixée une roulette dentelée et acérée, font leur apparition. En tournant sur son axe, la roulette crantée entre superficiellement dans la peau du cheval[72].

Renaissance

Courbette dans les piliers (L'instruction du roi en l'exercice de monter à cheval d'Antoine de Pluvinel - ed. 1625)

La fin de la cavalerie lourde entraîne une nouvelle sélection des chevaux de guerre, les animaux sont recherchés plus légers et maniables. Le dressage classique se développe énormément sous l'impulsion des écuyers italiens, qui créent les premières académies pour obtenir des chevaux plus légers, maniables, permettant de sortir de la mêlée des combats[73]. L’Italie accueille les principales académies d'équitation de la Renaissance, aux XVe et XVIe siècles, et intègre l'équitation à l'éducation courtisane. L’Italie devient « le modèle de ce qui peut construire le bel homme de cheval », de plus, sa position au croisement de l'influence occidentale et orientale permet la découverte de nouveaux modèles de chevaux[74]. Federico Grisone relance l'Académie de Naples en 1532. Il écrit le traité d'équitation Ordini di cavalcare en 1550. Cesare Fiaschi fonde sa propre académie en 1534. Gianbatista Pignatelli forme, dans l'académie créée par Grisone, les deux écuyers français Salomon de La Broue et Antoine de Pluvinel, précurseurs de l'école d'équitation française.

La famille impériale des Habsbourg fonde en 1580 un nouveau haras dans la localité slovène de Lipica, et en 1572, le premier hall de l'école espagnole (Spanische Reitschule) de Vienne est construit[73].

En Amérique, les premiers colons espagnols réintroduisent le cheval Barbe et andalou dans les deux continents américains. L'espèce y a disparu depuis plus de huit millénaires. En 1519, Les conquistadores de Hernán Cortés amènent avec eux onze chevaux et six juments[75]. Le fait que les Amérindiens n'aient jamais vu ces bêtes les aide à remporter de nombreuses batailles.

Temps modernes

Alors que l'apport culturel Italien a été déterminant durant la Renaissance, l'équitation britannique gagne en réputation lorsque les Anglais « inventent » le fleuron de l'élevage hippique mondial, le Pur-sang, et la « monte à l'anglaise » qui devient la monte cavalière de loisir par excellence[76].

Depuis le XXe siècle

De l'usage militaire à l'usage civil

Désormais, la majorité des pratiquants de l'équitation sont des femmes, y compris en compétition.

La fin de l'utilisation industrielle et militaire du cheval provoque un nouveau grand changement. L’équitation, jusqu'alors majoritairement militaire et masculine (d'où l'expression « homme de cheval »), bascule vers l'usage civil. En France, le cheptel, qui comptait trois millions de chevaux peu avant la Seconde Guerre mondiale, tombe à un dixième de ce nombre, soit 300 000 têtes, au milieu des années 1980[S 8]. Le nombre de chevaux de selle baisse de plus de moitié mais représente une part de plus en plus considérable de l’effectif total, du fait de la quasi-disparition du cheval de trait : 17 % en 1935, ils représentent 91 % du cheptel total en 1995[S 8].

En 25 ans, l'armée cesse tout recours au cheval. Les centres équestres se développent à destination des particuliers[S 8]. Le cheval de selle devient un animal de loisir[S 8]. Le nombre de cavaliers connaît une progression spectaculaire en France, passant de 30 000 après la Seconde Guerre mondiale à 620 000 en 2001[S 8]. Les pratiquants d'équitation ne sont plus les mêmes, officiers et aristocrates laissent la place à une majorité de femmes (plus de 70 %), de jeunes et de citadins, le plus souvent issus de la classe moyenne[S 8],[77].

Changements culturels

L'équitation est passée de discipline militaire à sport et loisir, dans lequel domine désormais la recherche du contact avec la nature.

Aux trois disciplines équestres issues de la tradition militaire que sont le dressage, le saut d’obstacles et le concours complet, qui restent les trois disciplines olympiques officielles, s'en ajoutent de nouvelles comme l'endurance, le horse-ball, les pony games, l'équitation western et d'autres pratiques exotiques comme la doma vaquera espagnole : l'équitation du début du XXIe siècle emprunte ainsi à une foule de cultures[S 20]. Un autre changement majeur est l'explosion des loisirs tels que la randonnée[S 20]. La plupart des cavaliers sont à la recherche, au travers du cheval, d'une équitation tournée vers la sociabilité, le contact avec la nature, la détente et le plaisir[S 20]. La perception de l'animal lui-même change : d'auxiliaire de travail, le cheval devient intermédiaire entre l'animal de rente et l'animal de compagnie[S 20]. En Amérique du Nord et en Europe occidentale, il est le troisième animal favori après le chien et le chat[S 20]. La plupart des nouveaux pratiquants d'équitation prodiguent des soins attentifs aux chevaux, et s'opposent à des habitudes qu'ils pensent dangereuses ou douloureuses pour l'animal[S 20]. Le développement de l'équitation éthologique laisse à supposer que la suppression de la selle et du mors pourrait bientôt être demandée[S 20].

Le cheval de selle est de moins en moins utilisé pour l'équitation, un nombre croissant de cavaliers, en particulier les femmes, préférant un simple contact avec l'animal[S 21].

Manières de pratiquer l'équitation

Un exemple d'équitation du Maghreb : la tbourida (ou fantasia)

L'anthropologue Jean-Pierre Digard effectue une distinction entre les peuples cavaliers, qui ont pour caractéristique une pratique équestre commune et répandue parmi toute la population (permettant de développer des équitations de travail), et les « sociétés d'écuyers », parmi lesquelles l'équitation est un loisir aristocratique réservé à une petite élite de la population, et où se développe l'art équestre[78]. Digard précise aussi que la relation entretenue par les communautés humaines avec les chevaux donne de multiples cultures équestres, et avec elles de grandes différences dans les équitations pratiquées : l'équitation des gauchos d'Amérique du Sud n'est pas comparable à celle des cow-boys d'Amérique du Nord, pas plus que l'équitation maghrébine ne saurait être comparée à celle de l'Est du monde arabe[79].

À côté de l'activité technique d'équitation proprement dite, il existe une composante affective dans les rapports humains avec les chevaux, liée à la pratique de loisir[S 22]. D'après la sociologue française Catherine Tourre-Malen, cette composante affective est « particulièrement marquée chez les femmes », rapprochant le cheval de l'animal de compagnie plus que de l'animal de travail, créant une opposition à l'équitation sportive qui repose sur l'instrumentalisation du cheval[S 22].

Art équestre

Dans son ouvrage descriptif des fondamentaux de l'art équestre, l'écuyer portugais Carlos Pereira le décrit comme un héritage des académies équestres européennes de la Renaissance[80]. Il cite quatre grand principes de base en art équestre : se connaître et connaître sa monture, travailler selon les bases de la biomécanique, comprendre le comportement du cheval et établir un dialogue interspécifique avec l'animal[81]. La notion d'art équestre inclut selon lui le travail de dressage de haute école, le spectacle équestre, l'équitation de travail et la tauromachie montée[82].

Équitations de tradition et de haute école

L'art équestre de la Renaissance est préservé au Cadre noir de Saumur et à l'école espagnole d'équitation de Vienne, et re-découvert sur la péninsule Ibérique dans les années 1970 grâce au travail de l'écuyer Nuno Oliveira, qui a inspiré l'école portugaise d'art équestre et l'école royale andalouse d'art équestre[83]. L'équitation de tradition française, issue de l'« histoire française des pratiques et cultures équestres », est entrée au patrimoine de l'UNESCO en 2011, mais elle peine à s'étendre au delà du Cadre noir de Saumur[S 23].

La monte en Amazone, réservée aux femmes, est une équitation caractérisée par le placement des deux jambes du même côté, afin de permettre le port d'une robe[84]. Nécessitant une selle particulière dite « à fourches », elle permet de pratiquer la plupart des disciplines équestres, comme le dressage et le saut d'obstacles, dans cette position[84].

Spectacle équestre

D'après Daniel Roche, l'intérêt pour le spectacle équestre a perduré continuellement depuis le siècle des Lumières jusqu'à nos jours, et trouve désormais de nouvelles expressions dans la société des loisirs, en particulier grâce à des transferts culturels à l'échelle européenne[S 24]. Ces spectacles sont très hétérogènes, pouvant impliquer de la haute école, de la voltige, du dressage ou des cascades à cheval, y compris sans selle et sans mors, et ce dans de nombreux espaces de représentation tels que le cirque, l'extérieur ou la scène[S 25],[85]. La forme de spectacle dite « théâtre équestre », caractérisée par sa mise en scène, doit beaucoup à la troupe de l'écuyer Bartabas, créée en 1984[S 26]. Parmi les principales troupes de spectacle équestre dans le monde, on compte l'entreprise Cavalia, basée au Québec[S 27] ; l'académie du spectacle équestre à Versaille en France est l'un des principaux lieux de formation[86].

Le festival du Durbar rassemble des milliers de cavaliers de parade équestre richement caparaçonnés dans différentes localités du Nigeria, à chaque fin du Ramadan[S 28].

Les joutes équestres, issues de l'entraînement guerrier du Moyen Âge européen, sont désormais à mi-chemin entre spectacle et entraînement sportif ; elles restent très présentes dans le spectacle actuel, et en particulier dans les fêtes médiévales françaises, où elles sont scénarisées par des professionnels[S 29]. La fantasia, ou tbourida, à l'origine une tradition militaire du Maghreb, s'est rapprochée de plus en plus du spectacle équestre ; elle est tout particulièrement pratiquée au Maroc[87].

Tauromachie à cheval

Corrida de rejón avec Andy Cartagena, en 2008.

La tauromachie montée suit un règlement strict en ce qui concerne la durée du combat à cheval et le nombre de charges autorisés[88]. Dans sa version portugaise, elle débute par les « courtoisies », durant lesquelles le couple cavalier-cheval réalise des airs de dressage (passage, piaffer...) et salue son public[89]. Durant la phase de combat proprement dite, le cavalier réalise des figures très codifiées d'évitement des charges du taureau, selon qu'elles ciblent la hanche, le flanc ou arrivent de face sur la monture[90].

Sports hippiques / courses

Course de galop.

Le sport hippique regroupe tout ce qui concerne les courses de chevaux. Il existe des courses attelées et des courses montées. Les courses de galop montées comportent deux disciplines. Le plat, dont les épreuves se disputent sur des distances comprises entre 800 et 4 000 mètres, la distance dite classique est de 2 400 mètres et la distance de référence historique est le mile anglais (1 609 mètres). En course d'obstacles, les épreuves se disputent sur des distances comprises entre 2 800 et 6 500 mètres. Les courses d'obstacles peuvent être des courses de haies (tous les obstacles sont identiques), des steeple-chase (au moins quatre obstacles différents sur le parcours) ou du cross-country (obstacles naturels, distances plus longues)[91]. Le trot monté existe surtout en Belgique et en France ; le jockey, alors cavalier, est assis sur le dos de son cheval.

Les courses de groupe et les listed races sont disputées par les meilleurs chevaux internationaux, poulains et pouliches destinées à la reproduction. Toutes les courses de groupe représentent des étapes de sélection de chevaux et le Groupe I est la meilleure catégorie.

Sports équestres

Cheval et cavalier traversant une eau boueuse lors d'une compétition de concours complet d'équitation, en avril 2022.

Les sports équestres regroupent toutes les disciplines équestres sportives (saut d'obstacles, dressage, concours complet, TREC, endurance etc.). Certaines, généralement gérées par la fédération équestre internationale, ont une portée internationale et sont représentées aux Jeux olympiques (le saut, le dressage et le concours complet) et aux Jeux équestres mondiaux. D'autres sont locales et pratiquées dans certains pays, voire certaines régions uniquement. Toutes les disciplines équestres peuvent se pratiquer en équitation handisport.

Équitations de travail

Les pratiques d'équitation de travail proviennent du labeur quotidien de cavaliers agricoles pour leurs activités d'élevage extensif qui incluent le gardiennage et le déplacement du bétail[92].

L'équitation western, ou américaine, est à l'origine l'équitation de travail pratiquée par les cow-boys[93],[92]. Elle est devenue une pratique sportive et comporte de nombreuses disciplines, parmi lesquelles le reining, qui consiste en une reproduction des mouvements initialement destinés à diriger le bétail[94].

La Doma vaquera, équitation de travail d'origine ibérique, est pratiquée aussi par des jeunes[95]. L'équitation Camargue, comme son nom l'indique, provient de la région française de Camargue[96].

L'équitation maremmane (Italie), qui se pratique avec un cheval Maremmien, comprend la marca (marquage du bétail), la lacciara (capture du bétail à l'aide d'une corde[97]), et l'usage d'une selle particulière à l'arçon élevé, nommée bardella ou scafarda[98].

Équitations de loisir

Cheval marron et noir vu de profil avec un jeune garçon sur son dos
Jeune garçon montant à cheval au Nigeria.

L'équitation de loisir, avec son propre cheval ou non, est beaucoup plus pratiquée que l'équitation sportive, mais il est difficile de comptabiliser le nombre d'équitants réguliers, puisqu'il est possible de monter sans appartenir à un club ou une association[S 30]. Des cavaliers particuliers et indépendants peuvent se promener ou randonner avec leur propre cheval, de la même façon qu'une personne se promène ou randonne à bicyclette ou à pied[S 31]. L'équitation de loisir se pratique généralement dans des zones rurales, contribuant ainsi au phénomène de périurbanisation[S 31].

La plupart des chevaux de loisir sont des chevaux de sport à la retraite, ou des chevaux réformés choisis pour leur prix d'achat peu élevé[S 30]. Il existe une perméabilité entre la pratique d'équitation de loisir en amateur, et la pratique professionnelle[S 32].

L'équitation éthologique, inspirée de l'éthologie équine et qui vise à interagir avec son cheval tout en prenant en compte les particularités psychologiques de l'animal, connaît un vif succès, à la suite notamment du film L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux.[réf. nécessaire]

Médiation équine

Une jeune fille monte à cheval avec deux adultes l'encadrant.
Séance d'équithérapie au centre équestre de La Villette.

Il existe différentes pratiques d'équitation issues de la médiation équine, nommées équithérapie, équicie, hippothérapie, ou encore équicoaching ; une partie d'entre elles sont « des activités physiques adaptées en santé associant le cheval », proches de l’équitation adaptée[S 33].

Ces pratiques ont en commun l'usage des chevaux comme médiateurs thérapeutiques[S 34]. Elles peuvent s'adresser à des délinquants juvéniles[S 34], des enfants souffrant de stress post-traumatique[S 35], des personnes autistes[S 36], ou encore ou à des patients souffrant de schizophrénie[S 37].

Compétitions, organisations et fédérations

Comme tout sport, l'équitation à ses compétitions, elle est notamment présente aux Jeux olympiques depuis leur création, avec trois disciplines : dressage, concours complet et saut d'obstacles. La fédération équestre internationale réglemente et organise les compétitions internationales des sept disciplines les plus connues et les plus pratiquées dans le monde, en plus des trois olympiques, s'y ajoutent l'attelage, l'endurance, le reining et la voltige en cercle.

Il existe des fédérations nationales gérant l'équitation sportive dans de nombreux pays, telles que la Fédération française d'équitation, la Fédération équestre du Québec, et la Fédération suisse des sports équestres.

Risques

Chute du cheval et du jockey sur une course hippique.

La pratique de l'équitation induit des risques, aussi bien pour le cavalier que pour l'équidé.

Pour le cavalier

L'équitation est un sport à risques traumatiques pour les cavaliers[S 38]. Une étude rétrospective conduite sur dix ans aux États-Unis, avec une cohorte de presque 25 000 personnes, conclut que le risque d'hospitalisation est beaucoup plus élevé chez les cavaliers que chez les footballeurs, skieurs et coureurs automobiles[S 38]. Le thorax est la partie du corps la plus souvent blessée (37 %), suivie par les bras et les jambes (26 %), la tête (23 %), et enfin l'abdomen[S 38]. Parmi les personnes blessées à la tête, environ un quart ont de profondes séquelles neurologiques[S 38]. Commentant cette étude, la Fédération française d'équitation rappelle le contexte culturel particulier aux États-Unis, où la pratique très dangereuse du rodéo fait augmenter les scores d'hospitalisation[P 6]. Une étude menée au Royaume-Uni sur les accidents qui impliquent cavaliers et automobilistes sur des voies de circulation publiques conclut que le cavalier est quasiment toujours blessé dans ce type d'accident ; il s'observe une forte augmentation de la sévérité des blessures avec l'âge du conducteur automobile et la vitesse de déplacement des automobilistes[S 39].

D'après une analyse sociologique des sports à risque publiée par L. Collard en France, la fréquence des accidents en équitation est moyenne, moins élevée notamment qu'en ski, en football ou en basket-ball, mais les accidents y sont plus graves, l'équitation figurant au troisième rang des sports les plus dangereux[99], après le parapente et le moto-cross[100]. C'est pourquoi l'échelle de Poret-Vernhes et Duval classe l'équitation parmi les quatre sports les plus risqués[100]. Ces risques découlent surtout de l'incertitude du milieu où elle est pratiquée (en pleine nature par exemple), et de l'absence potentielle d'encadrement en dehors d'un centre équestre[100].

Il n'existe aucune association entre pratique de l'équitation et dysfonction sexuelle ou incontinence urinaire, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes[S 40].

Pour l'équidé

Hyperflexion (rollkur) d'un cheval forcée par l'usage de rênes allemandes.

D'après l'analyse de C. Wayne McIlwraith et de Bernard E. Rollin dans leur ouvrage Equine Welfare, les maltraitances d'équidés sont plus fréquentes à petit niveau d'équitation en raison de l'incompétence des cavaliers et des entraîneurs ; au plus haut niveau, elles proviennent surtout d'une mauvaise évaluation des capacités physiques et mentales du cheval[S 41].

Le mors est souvent invasif pour l'animal[101]. Selon David Mellor et Ngaio Beausoleil, « la plupart des chevaux présentent des signes comportementaux clairs d'aversion à l'égard d'un mors dans la bouche, allant d'une légère irritation à une douleur intense »[S 42]. La configuration du mors et les forces exercées par les rênes jouent un rôle crucial dans la santé bucco-dentaire et le confort des chevaux montés ou attelés[S 43]. Selon Guillaume Henry, lorsqu'un mors moderne est correctement posé (sans serrage excessif d'une muserolle ou d'une chaînette) et inerte, il ne cause pas de douleur particulière, toute douleur étant le résultat de l'action des mains des cavaliers sur les rênes reliées au mors[102].

D'après une étude de 2019 sur 261 trotteurs après une course, 20 % de chevaux (51/261) présentaient des lésions graves causées par le mors (chevaux présentant soit des lésions multiples soit des lésions larges et profondes, susceptibles de causer une douleur considérable et de guérir lentement), mais 65 % (33/51) ont participé à une nouvelle course dans les 2 semaines suivant l'étude, 13 ont concouru dans un délai d'une semaine, et deux ont concouru à nouveau le jour suivant[S 44].

Critiques

Cheval monté avec un mors à levier et longues banches, outil jugé contraire à une équitation éthique.

L'équitation n'étant pas une science exacte, sa pratique s'accompagne de très nombreuses controverses et de débats[103]. Les chercheurs Andrew N. McLean et Paul D. McGreevy soulignent l'émergence d'une notion d'« équitation éthique » en 2010[S 45]. La pratique de l'équitation implique en effet une prise de contrôle total de l'être humain sur la mobilité des chevaux[S 45]. D'après eux, « il serait peut-être contraire à l'éthique de les monter [...] ils souffriraient du fait de comprendre leur propre esclavage et l'importance de la pression pendant le travail d'équitation, de devoir sauter des obstacles clairement évitables et de devoir porter un autre être (relativement lourd) »[S 46]. La professeure vétérinaire Madeleine L.H. Campbell souligne l'importance de reconnaître les équidés comme des êtres sensibles, mais conclut que « l'utilisation d'animaux dans le sport est éthiquement justifiable » par la déontologie et l'utilitarisme, et que « seule la théorie des droits absolutistes conduit à une conclusion négative »[S 47]. L'autrice ajoute que cette utilisation d'équidés dans le sport « devrait être limitée par le respect de certaines contraintes qualifiantes », qui passe par « l'identification et l'atténuation des risques évitables et inutiles » et « le respect des réglementations des organes directeurs et de la loi »[S 47]. Le grand public rejette la violence et les abus sur des chevaux montés en compétition de façon croissante, comme en témoigne l'affaire Saint Boy en 2021[S 48]. Un sondage auprès de 4 000 britanniques, publié par World Horse Welfare en 2023, conclut que presque deux tiers des sondés désapprouvent l'équitation sportive ; environ 40 % accepteraient de soutenir cette pratique seulement si le bien-être du cheval y était davantage considéré[P 7].

N. McLean et McGreevy regrettent aussi une faible appropriation des connaissances en terme de capacités d'apprentissage du cheval dans les activités équestres, ce qui provoque le fréquent recours au renforcement négatif, aux punitions et à la peur pendant le travail d'équitation[S 49]. Les deux chercheurs décrivent la maréchalerie à pression, le gingering (introduction de substance irritantes dans l'anus pour faire paraître le cheval plus fringuant), le serrage excessif des muserolles et l'usage de mors à longues branches comme des pratiques incompatibles avec une équitation éthique[S 50].

Anthropomorphisme et compétitions

Jument de polo présentant une réaction de douleur.

Le recours à l'anthropomorphisme est très fréquent de la part des pratiquants ou sympathisants de l'équitation[S 46]. De nombreux cavaliers accusent à tort leur cheval d'être « fainéant », « fou », ou encore « stupide », en mésinterprétant la réaction de l'animal[S 45].

Alors qu'il n'existe aucune preuve scientifique qu'un cheval puisse apprécier de gagner une compétition, ces animaux sont entraînés au sport pour satisfaire le désir humain d'affronter d'autres cavaliers[S 46] et sont mis au travail dans le but de soutenir l'économie des humains[S 46]. De nombreux cavaliers agissent négativement envers leur cheval afin d'augmenter leurs chances de gagner une compétition, que ce soit par le dopage, par l'usage non-éthique d'un objet, par la privation de nourriture ou d'eau, ou à travers le fait de blesser délibérément le cheval[S 50]. L'intérêt et le désir du cheval, en tant que cheval, est plutôt de pouvoir brouter des végétaux, d'être avec ses congénères, et de ne pas se faire exploiter par l'humain[S 46].

La Fédération équestre danoise à interdit le recours à la cravache pour punir les chevaux de mauvaises performances sportives[S 51].

Coût et élitisme

Une critique fréquente, en particulier en France, porte sur l'aspect élitiste et onéreux de l'équitation ; en effet, l'équitation peine à se démocratiser dans la pratique, malgré des efforts menés en ce sens par la Fédération française d'équitation[P 8]. L'équitation conserve une image élitiste en France, dans un contexte où elle est devenue financièrement beaucoup plus accessible grâce à la mutualisation des chevaux et de l'équipement en centre équestre[P 9].

Critiques de disciplines d'équitation

Critiques des courses hippiques

McLean et McGreevy décrivent les courses de chevaux (sport hippique) comme très problématiques pour le respect de l'animal, en raison de l'utilisation de la cravache et des dangers physiques encourus par les chevaux[S 50]. Il existe un débat social important autour de l'usage de la cravache en course, perçu comme « nécessaire » ou au contraire comme « cruel »[S 52]. De nombreux usages de la cravache en course sont délétères[S 53]. Il n'est pas prouvé que cravacher un cheval de course le fasse courir plus vite, mais il est prouvé que cela génère chez lui du stress et de la peur[S 53],[S 54]. Cravacher un cheval de course de manière répétée, avec force, et sans lui laisser le temps de répondre à la demande d'accélération, sont des comportements fréquents mais jugés inacceptables et non-éthiques[S 51].

Deborah Butler et Nickie Charles se penchent sur le rôle des normes de genre dans l'industrie du sport hippique ; beaucoup de filles expriment le souhait durant l'enfance de devenir jockey, mais peu parviennent au bout de la formation professionnelle et de la recherche de poste ; les chercheuses en concluent que les corps féminins sont perçus comme plus fragiles que les corps masculins, ce qui oblige les rares femmes jockeys qui parviennent au terme de leur formation à adopter des rôles de genre plus proches des stéréotypes masculins[S 55].

Critiques du rodéo

La chercheuse Peggy W. Larson cite le rodéo comme une pratique d'équitation particulièrement cruelle, en raison de l'usage d'artifices forçant le cheval à ruer et des coups d'éperons donnés par le cavalier[S 56].

Critiques du dressage

Cavalier de dressage montant son cheval derrière la verticale, une position souvent associée à une grande tension dans les rênes.

Les juges des compétitions équestres de dressage ne sont pas toujours en capacité d'identifier les cavaliers qui font usage d'une très forte tension dans leurs rênes[S 53].

Il existe aussi de nombreuses critiques à l'égard du recours au rollkur, une technique controversée de dressage équestre qui implique une grande tension au niveau des rênes et de la bouche[S 50].

Notes et références

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Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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