Château de Sérillac

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Château de Sérillac
Image illustrative de l’article Château de Sérillac
Vue d’ensemble depuis le sud
Propriétaire actuel Propriété privée
Protection Logo monument historique Inscrit MH (2002)
Coordonnées 43° 51′ 16″ nord, 0° 32′ 22″ est
Pays Drapeau de la France France
Région historique Midi-Pyrénées
Département Gers
Commune La Sauvetat
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Sérillac
Géolocalisation sur la carte : Gers
(Voir situation sur carte : Gers)
Château de Sérillac

Le château de Sérillac est un château situé à La Sauvetat, canton de Fleurance-Lomagne. C’est à l’origine un château-fort du XIIIe siècle qui a été fortement remanié aux XIVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Il est inscrit monument historique depuis 2002[1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le château tient son nom de la famille de Sédillac, ou de Sédilhac selon la graphie gasconne, plus tard Sérillac ou Sérilhac. Les de Sédillac tenaient entre autres la seigneurie de Saint-Léonard (Gers), puis par alliances celle de Castelnau.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le premier château médiéval est construit au XIIIe s. sur une motte féodale, qui laisse penser qu’une position défensive existait préalablement. Le château doit subir les effets dévastateurs des guerres de religion, comme le village de La Sauvetat, sauveté établie au XIe siècle. Un capitaine de Sérillac, originaire de ce château et neveu de Blaise de Monluc, est tué dans une embuscade à Montepulciano, en Toscane[2].

À la Renaissance, la forteresse est aménagée en demeure de campagne.

Dans un des Contes de Gascogne recueillis par Jean-François Bladé[3], Le Bâtard, le héros est amoureux de la fille d’un noble qui demeurait au château de Sérillac.

Architecture[modifier | modifier le code]

Le bâtiment principal se situe à l’extrémité ouest de l’éperon rocheux. Pour y accéder, on trouve d’abord à l’est un castelet (châtelet), long bâtiment quadrangulaire, formant portique, avec un porche voûté (XVIIe s.), puis une cour d’honneur bordée au sud par des communs. Deux ailes, probablement des tours médiévales arasées, encadrent une cour étroite à laquelle on accède par quelques marches. Les bâtiments sont couverts de toits de tuiles et des génoises à trois rangs courent à la jonction des murs et des toits. Le bâtiment médiéval central s’est vu adjoindre une façade de style classique, avec une porte d’entrée sommée d’un fronton curviligne portant la date de 1744.

L’aile sud a principalement bénéficié des aménagements du XVIIIe siècle, des décors de gypseries et des plafonds à la française.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Notice no PA32000012, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. André Laffargue, « Avec Monluc en Toscane », Bulletin de la société archéologique du Gers,‎ , p. 338 (lire en ligne)
  3. Jean-François Bladé, Contes populaires de la Gascogne, tome 1, Paris, Maisonneuve, 1886, p. 289

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]