Le Poislay

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le Poislay
Le Poislay
La façade de la mairie du Poislay.
Blason de Le Poislay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté de communes du Perche et Haut Vendômois
Maire
Mandat
Séverine Coigneau
2020-2026
Code postal 41270
Code commune 41179
Démographie
Gentilé oislaysiens, Poislaysiennes[1]
Population
municipale
192 hab. (2021 en augmentation de 1,59 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 04′ 05″ nord, 1° 04′ 02″ est
Altitude Min. 154 m
Max. 202 m
Superficie 15,89 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Perche
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Le Poislay
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Le Poislay
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Voir sur la carte topographique de Loir-et-Cher
Le Poislay
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Le Poislay

Le Poislay est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Localisée au nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « le Perche », région naturelle accidentée composée de vallons, de plateaux, de collines, de crêtes et de vallées. Elle est drainée par des petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 7 en 1988, à 17 en 2000, puis à 13 en 2010.

Avec 181 habitants en 2017, la commune fait partie des 39 communes les plus faiblement peuplées de Loir-et-Cher.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : le château de Chaussepot.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte

La commune du Poislay se trouve au nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole du Perche[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 56,6 km de Blois[4], préfecture du département, à 30,4 km de Vendôme[5], sous-préfecture, et à 28,4 km de Savigny-sur-Braye, chef-lieu du canton du Perche dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Brou[7].

Les communes les plus proches sont[8] : Droué (3,2 km), La Fontenelle (3,2 km), Courtalain (5,5 km) (28), Arrou (5,5 km) (28), Saint-Pellerin (5,7 km) (28), Boisgasson (6,9 km) (28), Bouffry (7 km), Le Gault-du-Perche (7,2 km) et Ruan-sur-Egvonne (8,5 km).

Paysages et relief[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[9]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[10]. La commune fait partie de l'unité de paysage du « Perche Gouët », au sein du Perche[11].

Le Perche Gouët présente des successions de vallons et de collines, dégageant des vues alternativement intimes et ouvertes et offrant de riches paysages, contrastant avec les autres paysages du département, marqués par de grandes étendues des plateaux et de larges vallées, et constituant ainsi une exception. Cette forme mouvementée des reliefs s'explique par la nature argileuse des sols dans lesquels les rivières et ruisseaux y ont facilement sculpté des vallons et vallées successives aux profils arrondis[12].

L'altitude du territoire communal varie de 154 mètres à 202 mètres[13],[14].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est drainée par des petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 14,25 km de longueur totale[15].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[16]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[17].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 661 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Droué - Morache », sur la commune de Droué à 3 km à vol d'oiseau[18], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 788,8 mm[19],[20]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune[Note 2].

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal duPoislay comprend une ZNIEFF[22] : la « Vallée de l'Yerre » (781,5 ha)[23].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Poislay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[24],[25],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[27],[28].

Infrastructures et occupation des sols de la commune duPoislay.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (100 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (93,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), forêts (0,5 %)[15].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[29],[30].

En matière de planification, la commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[31]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes du Perche et Haut Vendômois a été prescrit le [32].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Poislay en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (16 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,6 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement au Poislay en 2016.
Le Poislay[33] Loir-et-Cher[34] France entière[35]
Résidences principales (en %) 69,5 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 16,0 18 9,6
Logements vacants (en %) 14,5 7,5 8,1

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire communal duPoislay est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[36],[37].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[36]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[38]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[39].

Histoire[modifier | modifier le code]

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Nouvelle organisation territoriale[modifier | modifier le code]

Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[40], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse du Poislay devient formellement « commune du Poislay »[40],[41].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Droué et au district de Mondoubleau[41]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[42],[43]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[42]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[44]. Le Poislay est alors rattachée au canton de Droué et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[45],[41],[46]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune duPoislay est membre de la communauté de communes du Perche et Haut Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [47].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton du Perche depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[48] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[49].

Politique et administration municipale[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal du Poislay, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[50] avec listes ouvertes et panachage[51]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[52].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1989 mars 2001 Maurice Leroy PCF puis UDF puis NC Député
avril 2014 mai 2020 Michel Pionnier[53]   Retraité agricole
mai 2020 En cours Séverine Coigneau[53],[54]   Agricultrice sur grande exploitation
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[55].

Alimentation en eau potable[modifier | modifier le code]

Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[56]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de La Fontenelle qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [57].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2019, la commune du Poislay gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière[58]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[59] : « Le Poislay », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, dont la capacité est de 200 EH, mis en service le [60].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[61]. La communauté de communes du Perche et Haut Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[62].

Sécurité, justice et secours[modifier | modifier le code]

La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Droué qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[63].

En matière de justice, Le Poislay relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[64], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[65].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[67].

En 2021, la commune comptait 192 habitants[Note 4], en augmentation de 1,59 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
534559527556604619642662572
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
601556546502503485489494472
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
465525503469507431423411391
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
371305259232182198209211210
2015 2020 2021 - - - - - -
189189192------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[68] puis Insee à partir de 2006[69].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,8 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 99 hommes pour 85 femmes, soit un taux de 53,8 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[70]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
1,1 
9,8 
75-89 ans
10,3 
28,4 
60-74 ans
32,2 
16,7 
45-59 ans
18,4 
16,7 
30-44 ans
17,2 
12,7 
15-29 ans
5,7 
15,7 
0-14 ans
14,9 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2020 en pourcentage[71]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
11,8 
19,4 
60-74 ans
20,1 
21 
45-59 ans
20,2 
16,6 
30-44 ans
16,2 
15,3 
15-29 ans
13,2 
17,5 
0-14 ans
16 

Économie[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées au Poislay selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[72] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[73]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 29 100,0 (100) 20 8 0 1 0
Agriculture, sylviculture et pêche 11 37,9 (11,8) 8 3 0 0 0
Industrie 2 6,9 (6,5) 1 1 0 0 0
Construction 4 13,8 (10,3) 1 2 0 1 0
Commerce, transports, services divers 11 37,9 (57,9) 10 1 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 1 3,4 (17,5) 1 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 1 3,4 (13,5) 0 1 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur agricole est important puisqu'il représente 37,9 % du nombre d'entreprises de la commune (11 sur 29), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les 29 entreprises implantées au Poislay en 2016, 20 ne font appel à aucun salarié, 8 comptent 1 à 9 salariés, et 1 emploie entre 20 et 49 personnes.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[74]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[75]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[76]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 30 en 1988 à 17 en 2000 puis à 13 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 39 ha en 1988 à 82 ha en 2010[75]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles duPoislay, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture au Poislay (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[75]
Nombre d'exploitations (u) 30 17 13
Travail (UTA) 44 25 17
Surface agricole utilisée (ha) 1 162 1 143 1 061
Cultures[77]
Terres labourables (ha) 1 054 1 113 1 048
Céréales (ha) 762 682 605
dont blé tendre (ha) 555 492 401
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 102 48 19
Tournesol (ha) 24
Colza et navette (ha) 47 244 275
Élevage[75]
Cheptel (UGBTA[Note 5]) 768 429 248

.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église du Poislay.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le château de Chaussepot, à l'est de la commune.
  • Château de Chaussepot, inscrit au titre des monuments historiques en 1991[78].
  • L'église Saint-Pèlerin ou Saint-Pérégrin du Poislay date du XIIe siècle. Elle est construite en grès sombre, appelé « grison ». La façade ouest est munie d'un petit porche. Le chœur et la nef abritent de belles boiseries du XVIIe siècle toutes classées monuments historiques : retable principal, retables latéraux, table de communion, arc triomphal et chaire à prêcher. L'église possède aussi un certain nombre de statues de différents saints en bois sculpté et peint, datées des XVIIe et XVIIIe siècle, également inscrites comme monuments historiques[79],[80].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries du Poislay se blasonnent ainsi :


Burelé d'or et d'azur au lion de gueules brochant, au chef du même chargé de trois macles d'or.

Création J.P. Fernon, adoptée par délibération municipale du 30 avril 1998.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont des secteurs d'une superficie en général limitée caractérisée par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Loir-et-Cher », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  3. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Le Poislay" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre "Le Poislay" et "Vendôme" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre "Le Poislay" et "Savigny-sur-Braye" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  7. a b et c « Métadonnées de la commune du Poislay », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  8. « Communes les plus proches du Poislay »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  9. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  10. « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  11. « Le Perche Gouët - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  12. « Le Perche Gouët - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  13. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  14. Carte duLe Poislay, sur Géoportail, consulté le 15 mars 2020.
  15. a et b « Fiche communale duPoislay », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  16. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  17. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  18. « Orthodromie entre Le Poislay et Droué », sur fr.distance.to (consulté le ).
  19. « Station Météo-France « Droué - Morache », sur la commune de Droué - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  20. « Station Météo-France « Droué - Morache », sur la commune de Droué - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  21. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  22. « Liste des ZNIEFF de la commune duPoislay » (consulté le ).
  23. « ZNIEFF la « Vallée de l'Yerre » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  26. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  29. « Révision du SCOT des Territoires du Grand Vendômois », sur scottgv.wordpress.com (consulté le ).
  30. « Les SCOT en Loir-et-Cher », sur le site de la préfecture de Loir-et-Cher (consulté le ).
  31. « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  32. « Les PLUi (Plans locaux d'urbanisme intercommunaux) de Loir-et-Cher », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ).
  33. « Chiffres clés - Logement en 2016 au Poislay », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  34. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans le Loir-et-Cher », sur insee.fr (consulté le ).
  35. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans la France entière », sur insee.fr (consulté le ).
  36. a et b [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ), p. 74-86.
  37. « Rapport présentant les risques affectant la commune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur l'observatoire national des risques naturels, (consulté le ).
  38. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  39. « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune duPoislay »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  40. a et b Motte 2003, p. 23-24.
  41. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Poislay », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  42. a et b Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l'œuvre révolutionnaire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  43. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ), p. 6.
  44. Christian Poitou 1997, p. 48.
  45. « Arrêté du 5 vendémiaire an IX portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 32 », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  46. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  47. « CC du Perche et Haut Vendômois - fiche descriptive au 1er janvier 2019 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté en ).
  48. « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  49. « Découpage électoral de Loir-et-Cher (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  50. Article L. 252 du Code électoral
  51. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  52. « Les fonctions d'un maire », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  53. a et b « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  54. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  55. « Le service public local de l'eau potable et de l'assainissement », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  56. « L'alimentation en eau potable », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  57. « syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de La Fontenelle - Fiche descriptive », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  58. « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  59. « Catalogue des stations d'épuration en service en Loir-et-Cher au 31 janvier 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de l'agence de l'eau Loire-Bretagne (consulté le ).
  60. « Fiche descriptive de l'ouvrage « Le Poislay » », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  61. « Tout savoir sur l'assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
  62. « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté en ).
  63. « Compétence territoriale gendarmerie et police nationales », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  64. « Les tribunaux - Juridictions du ressort », sur cours-appel.justice.fr (consulté le ).
  65. « Liste des juridictions compétentes pour la commune duPoislay », sur le site du ministère de la Justice et des libertés (consulté le ).
  66. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  67. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  68. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  69. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  70. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune du Poislay (41179) », (consulté le ).
  71. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de Loir-et-Cher (41) », (consulté le ).
  72. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au Poislay (41) au 31 décembre 2015 », sur insee.fr (consulté le ).
  73. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité pour le département de Loir-et-Cher », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  74. « Etat des ZRR au 1er juillet 2017 », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  75. a b c et d « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune duPoislay », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  76. « Économie et conjoncture - Agriculture », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  77. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune duPoislay », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
  78. « Château de Chaussepot », notice no PA00098664, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  79. « Le Poislay - Église Saint-Pèlerin », sur culture41.fr (consulté le ).
  80. « Liste des 23 objets inscrits dans la base Palissy des monuments historiques », église Saint-Pérégrin, sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  81. « Marcel Boulay », sur perche-gouet.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]