App Store

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App Store
Description de l'image Logo App Store d'Apple.png.

Informations
Créateur Apple Inc.
Développé par Apple
Première version
État du projet Développement actif
Système d'exploitation iOS, iPadOS, macOS, tvOS, watchOS et visionOS
Environnement IPod TouchVoir et modifier les données sur Wikidata
Type Magasin d'applications
Licence Propriétaire
Site web www.apple.com/fr/ios/app-store/

L'App Store est un magasin d'applications développé et géré par Apple sur iOS et iPadOS. Le magasin permet aux utilisateurs de parcourir et de télécharger les applications approuvées développées avec le SDK d'iOS. Les applications peuvent être téléchargées les iPhone, iPod Touch ou iPad et même certaines sur l'Apple Watch ou sur les Apple TV de quatrième génération comme extensions aux applications.

L'App Store a ouvert le , avec iPhone OS 2.0, où 500 applications étaient initialement disponibles[1]. Le nombre d'applications a atteint à son pic 2,2 millions d'applications en 2017[2] avant de sensiblement décroitre dû à la politique d'Apple de supprimer les applications 32 bits[3]. En 2021, l'App Store comptait 1,8 million d'applications[4],[5].

Bien qu'Apple fasse l'éloge du rôle de son magasin comme créateur d'emplois dans « l'économie des apps »[6] et affirme avoir payé plus de 155 milliards de dollars depuis sa création[7],[8],, il s'est attiré les foudres de certains développeurs et autorités de régulation le critiquant notamment sur son monopole et la commission de 30 % que la société prélève sur chaque transaction financière. En octobre 2021, la Netherlands Authority for Consumers and Markets (« l'Autorité néerlandaise des consommateurs et des marchés ») a souligné que les commissions de l'App Store sont anti-compétitives et souhaiterait qu'Apple change sa politique[9].

Historique[modifier | modifier le code]

Badge « Télécharger dans l'App Store » depuis 2017.

Bien avant la révélation de l'iPhone au grand public en 2007, l'ancien PDG d'Apple, Steve Jobs, ne souhaitant pas que le système soit ouvert aux développeurs et les invitaient à faire des applications web pour le navigateur Safari[10],[11]. Face aux critiques des développeurs, il décide en octobre 2007 de fournir un kit de développement (SDK) pour le mois de février 2008[12]. Le SDK sort finalement un mois plus tard[13],[14].

L'App Store ouvre le et ce même jour, sort l'iPhone 3G livré avec le magasin par défaut[15]. Au départ, les applications pouvaient soit, être gratuites, soit payantes, mais en 2009, Apple ajoute la fonctionnalités des achats intégrés[16] ce qui est rapidement devenu un moyen de monétiser une application gratuite, notamment les jeux vidéo.

Après le succès de l'App Store et le lancement de services similaires par ses concurrents[17], le terme « App Store » sert à désigner un magasin d'applications sans que celui-ci soit forcément celui d'Apple. À ce titre, Apple dépose le terme « App Store » aux États-Unis en 2008[18]. Il sera validé en 2011 aux États-Unis[19] et sera déposé pour l'Europe la même année[20].

Le , cette version 2.0 est mise en ligne, contenant ainsi l'App Store. Il propose 500 Apps à son ouverture[réf. nécessaire].

Le , Apple[21] annonce avoir compté plus de 10 millions de téléchargements depuis l'App Store, lors du week-end de lancement de celui-ci[22].

Le , Apple annonce que l'App Store a dépassé les 100 millions de téléchargements avec plus de 3 000 applications, dont 600 gratuites, qui y sont disponibles[23].

Lors de la première semaine de , Apple annonce que l'App Store dispose désormais de plus de 10 000 applications et revendique plus de 300 millions de téléchargements depuis le lancement du service[24].

Mi-, le site officiel d'Apple annonce avoir passé le cap des 500 millions de téléchargements, pour 15 000 applications disponibles[24].

Le , lors de la présentation de l'iPhone OS 3.0, Apple annonce que l'App Store propose désormais 25 000 applications[25], pour 800 millions de téléchargements.

Le , Apple organise un concours sur son site officiel, récompensant le téléchargement de la milliardième application. Un compteur de téléchargements est affiché sur le site officiel de la firme, jusqu'au téléchargement de l'application gagnante. Le gagnant se verra offrir un MacBook Pro 17", un iPod touch 32 Go, une iTunes Gift Card (bon cadeau valable uniquement sur l'iTunes Store) d'une valeur de 10 000 dollars, ainsi qu'une Time CapsuleTo. L'App Store a passé le cap du milliard d'applications téléchargées le [26]. Le gagnant du concours est Connor Mulcahey, treize ans, qui habite à Weston dans le Connecticut.

Le , l'App Store atteint le sommet des 65 000 applications et de plus d'1,5 milliard de téléchargements depuis son ouverture, tout juste un an auparavant[27]. C'est aussi l'anniversaire de l'iPhone 3G et les premières semaines de l'iPhone 3GS.

Le , l'App Store atteint les deux milliards de téléchargements avec plus de 85 000 applications, qui sont à la disposition des quelque 50 millions d'utilisateurs d'iPhone et iPod touch dans le monde[28].

Le , l'App Store passe le cap des 100 000 applications[29].

Le , c'est le cap des trois milliards de téléchargements[30] qui est franchi.

Au lancement de l'iPad le , Apple avance le chiffre de 140 000 applications disponible sur l'App Store[31].

En présentant l'iOS 4 le , Apple annonce que le cap des quatre milliards de téléchargements est franchi, avec plus de 185 000 applications disponibles, pour les 85 millions d'utilisateurs d'iPhone et d'iPod touch à travers le monde[32].

Le , Apple annonce la présence de 5 000 applications compatibles avec l'iPad sur les plus de 200 000 que compte à présent l'App Store[33].

La présentation de l'iPhone 4 le est l'occasion pour Apple d'annoncer le passage du cap des 225 000 applications disponibles et de celui des cinq milliards de téléchargements[34]. Le ce sont 11 000 applications pour l'iPad qui sont disponibles[35].

Le , à l'occasion de l'annonce du renouvellement de la gamme d'iPod, le cap des 250 000 est annoncé comme franchi avec plus de 65 000 jeux[36]. 6,5 milliards de téléchargements sont annoncés le [37].

Le ce sont dorénavant 280 000 applications dont 30 000 spécifiques à l'iPad qui sont disponibles sur l'App Store[38], et moins de quinze jours plus tard le cap des 300 000 applications[39].

Le , 40 000 applications spécifiques pour iPad sont disponibles sur l'App Store[40].

Depuis le , c'est le Mac App Store qui ouvre ses portes au grand public[41]. Cette nouvelle application Mac OS X est incluse dans la mise à jour 10.6.6 du système d'exploitation Snow Leopard. 1000 applications sont disponibles le jour de son lancement, ainsi que les logiciels d'iLife '11 (qui comprend iPhoto '11, iMovie '11 ainsi que GarageBand '11) et iWork '09 (qui inclut Pages '09, Keynote '09 et Numbers '09).

Le , Apple annonce, via son site internet, un nouveau jeu concours pour célébrer les dix milliards d'applications téléchargées sur l'App Store. Le grand gagnant recevra un bon d'achat de l'ordre de 10 000 dollars utilisables sur iTunes. Quelques jours après la fin du concours, une mère de famille britannique, Gail Davis (vivant à Orpington dans le Kent), dont l'une des filles avait téléchargé la dix milliardième application sur l’App Store raccroche au nez du vice-président d'iTunes qui lui annonçait qu’elle avait gagné 10 000 $ à dépenser sur la plate-forme d'Apple. Avertie de sa méprise par ses filles, Gail Davis a appelé la hotline d'Apple pour se faire reconnaître, sans succès. Heureusement pour elle, un autre représentant de la firme à la pomme a fini par reprendre contact avec elle quelques heures plus tard.

Le , le cap des dix milliards applications téléchargées est franchi, de même que celui des 350 000 applications disponibles dont 60 000 pour l'iPad[42].

Lors de la présentation pour l'ouverture de la WWDC 2011, le , les chiffres suivants sont annoncés[43] :

  • 425 000 applications disponibles, dont 90 000 pour l'iPad et 100 000 jeux ;
  • 14 milliards d'applications téléchargées en trois ans.

Au début de , 25 milliards d'applications ont été téléchargées[44].

Le , Apple annonce avoir passé le cap des 50 milliards de téléchargements sur l'App Store, qui compte désormais plus de 800 000 applications[45].

Le , l'App store comprend plus de 900 000 Apps cinq ans après son lancement. ABI Research estime que les deux tiers des 27 milliards du marché des applications mobiles[46] devrait être captés par Apple en 2013 générant 4,2 milliards de marge[47].

Le 10 septembre 2021, un juge fédéral américain juge que la pratique d'Apple empêchant les editeurs d'App de proposer aux clients d'utiliser un paiement en dehors de l'App pour échapper à la commission de 30% que prend Apple est anti-compétitive. Apple qui avait déjà baissé ses commissions à la suite de son procès avec Epic Games se voit ainsi contraint de laisser ce moyen de paiement alternatif[48]. Apple a annoncé faire appel.

En 2021, l'app store a dépassé les 2 millions d'applications, un grand nombre sont devenus obsoletes.

Fonctionnement[modifier | modifier le code]

Le service de téléchargement d'applications est en de nombreux points semblable aux autres services de l'iTunes Store.

En effet, il nécessite également un compte Apple ID.

Accès[modifier | modifier le code]

De la même manière que pour la musique, l'App Store est représenté sous deux formes :

  • Dans le logiciel iTunes, il est intégré à l'iTunes Store.
  • Dans l'iPhone, l'iPod touch et l'iPad, une application dédiée permet d'accéder facilement à l'App Store, et d'y télécharger les applications directement sur l'appareil (ne pouvant pas être supprimée sur versions d'iOS antérieures à iOS 10).

Fonctionnalités[modifier | modifier le code]

De manière générale, l'App Store permet, via un compte iTunes, de télécharger des applications pour l'iPhone, l'iPod touch et l'iPad. Certaines applications sont payantes, d'autres sont gratuites.

Dans iTunes[modifier | modifier le code]

Dans iTunes, l'App Store vient s'ajouter aux services déjà présents sur la plateforme et propose la même présentation que pour la musique. Par exemple : un top 25 des applications les plus téléchargées du moment, une sélection par catégories d'applications, les applications les plus récentes, la possibilité de filtrer les applications par prix, date de distribution, popularité, etc. Il est également possible de donner son avis sur les applications via un formulaire spécial.

La page de présentation d'une application comporte :

  • Sa description
  • Un bouton pour l'acheter ou la télécharger
  • Les avis des utilisateurs (il est possible de poster le sien à condition d'avoir acheté l'application en question)
  • Les informations de compatibilité
  • Les historiques de mises à jour
  • Le lien de support de l'application sur le site Internet du développeur
  • Un bouton pour recommander l'application à un ami par E-Mail, ou encore de partager son lien sur Facebook et Twitter
  • Un accès rapide aux autres application de son développeur

À l'achat ou au téléchargement d'une application, celle-ci est placée dans les modules Achats et Téléchargements du logiciel, comme tout produit récupéré depuis l'iTunes Store en général.

Elle sera ensuite placée dans la partie Applications de la bibliothèque iTunes, en l'attente d'un appareil sur lequel l'installer.

Une application achetée sur l'App Store peut gratuitement être installée et téléchargée sur 5 appareils compatibles (iOS) différents, à condition que ces appareils soient synchronisés avec le compte iTunes qui a servi à acheter l'application en question.

Sur un iPhone, iPod touch ou iPad[modifier | modifier le code]

Si ce client de l'App Store reprend la plupart des fonctionnalités de la version présente dans iTunes, il les présente de manière simplifiée et adaptée à l'interface multitouch de l'appareil. L'App Store propose cinq onglets :

  • Sélection : Tout comme dans iTunes, cet onglet propose la sélection d'applications d'Apple. Celle-ci est classée en trois sections : Nouveautés, Actualités et "Genius".
  • Catégories classe les applications en 20 thèmes selon leur utilité, parmi lesquels se trouvent les jeux, divertissements, utilitaires, réseaux sociaux, finances, photographie etc. Chacune des catégories est illustrée par l'icône de son application la plus téléchargée.
  • Top 25 affiche deux classements des 25 applications les plus téléchargées : celui des applications payantes, et celui des applications gratuites. Chacun de ces classements peut être étendu aux 50 applications les plus téléchargées selon le désir de l'utilisateur.
  • Recherche est un module qui permet de rechercher une application en entrant par exemple son titre ou l'identité de son développeur.
  • Mises à jour, à chaque accès à cet onglet, l'appareil recherche automatiquement des mises à jour pour les applications présentes sur l'iPhone, l'iPod touch ou l'iPad.

La page de présentation d'une application est plus simple que celle d'iTunes. Elle comporte :

  • Sa description et diverses informations comme la date de parution, le poids de l'application ainsi que la version actuelle.
  • Un bouton pour l'acheter ou la télécharger
  • Une interface permettant de visionner les captures d'écran du logiciel
  • Les avis des utilisateurs (il est possible de poster le sien à condition d'avoir acheté l'application en question)
  • Un bouton pour signaler un problème au développeur
  • Un bouton pour recommander l'application par E-Mail
  • Un bouton pour offrir l'application à un ami.

Quand un achat ou téléchargement est effectué à partir de l'App Store sur un iPhone ou iPod touch, l'application est directement téléchargée et installée sur l'appareil. À la prochaine synchronisation de celui-ci sur iTunes, l'utilisateur devra transféré les applications non-synchronisées vers sa bibliothèque iTunes. Cela permet à l'utilisateur de toujours avoir une trace de ses applications téléchargées. Lors de l'acquisition d'un nouvel appareil mobile Apple, toutes ses applications seront alors automatiquement transférées vers ce nouvel appareil lors de la connexion avec celui-ci.

Critique d'abus de position dominante[modifier | modifier le code]

En 2011, plusieurs acheteurs d'iPhone déposent plainte contre Apple devant la cour fédérale de Californie. Selon eux, Apple prélève une commission excessive sur les applications. En raison du monopole de l'App Store, les prix sont plus élevés que si la vente d'applications pour Iphone était possible sur d'autres magasins d'application[49].

En 2017, la cour d'appel de San Francisco estime qu'Apple vend bien directement des produits aux consommateurs, et non aux développeurs ce qui ouvre la voie à une condamnation[50]. Le gouvernement américain soutient officiellement Apple et la décision revient à la Cour suprême[51].

En , le monopole d'Apple est à nouveau dénoncé par des développeurs[52]. Depuis la sortie de son traqueur d’écran. Apple a supprimé plus d'une dizaine d'applications qui aidaient les gens à limiter le temps passé par eux et leurs enfants sur les iPhones. Deux entreprises respectivement basées en Espagne et au Royaume-Uni dépose une requête contre Apple devant l'antitrust européen pour pratique anticoncurrentielle[53].

Depuis , la législation européenne sur les marchés numérique impose de pouvoir installer des applications iOS sans passer par App store, et que les paiements effectués dans les applications ne soient plus obligées de passer par Apple. Apple affirme que cela engendrerait des « menaces pour la sécurité et la vie privée » des personnes qui les utiliseraient[54], et propose un faux choix aux personnes développant des applications iOS entre rester sur le magasin d'application Apple et payer la commission de 30 %, ou 15 % pour les petites applications, ou passer par un autre moyen et se soumettre à de nouvelles contraintes et de nouveaux frais[55]. Cela a déclenché une contestation de nombreuses organisations professionnelles qui mettent en cause la bonne foi d'Apple, l'accusent de tourner en dérision cette législation et de vouloir faire peur[56]. Cette législation impose aussi de faciliter le choix d'un autre navigateur par défaut que Safari[54].

Applications[modifier | modifier le code]

Interface[modifier | modifier le code]

Les applications, développées à l'aide du SDK de l'iPhone et de l'iPod touch, reprennent souvent les éléments graphiques déjà présents dans les applications natives développées par Apple.

Elles utilisent la technologie Multi-Touch, l'accéléromètre intégré, le moteur de rendu 3D, et peuvent également se servir du Wi-Fi ou encore lancer des applications natives, par exemple pour proposer à l'utilisateur d'écrire un mail ou de visiter une page Internet via le navigateur intégré à l'iPhone, Safari.

D'autre part, une application peut avoir son propre sous-menu dans les réglages de l'iPhone ou de l'iPod touch, tout comme les applications natives.

Différence entre l'iPhone et l'iPod touch[modifier | modifier le code]

L'iPhone dispose de certaines fonctions en plus par rapport à l'iPod touch. Ainsi, certaines applications utilisant ces fonctionnalités sont incompatibles avec l'iPod touch.

Interdictions[modifier | modifier le code]

Apple, lors de l'annonce de l'App Store, a annoncé que les applications contenant les éléments suivants seront systématiquement refusées à la distribution :

  • Violations de droits d'auteurs
  • Pornographie
  • Discrimination
  • Piratage
  • Applications illégales en général
  • Applications pouvant entrer en concurrence avec des applications fournies par Apple.
  • Publicité explicite pour toute autre application en dehors de iAd

Ainsi, le , Apple a retiré de sa boutique en ligne, sans en communiquer le motif, une application pour l'iPhone et l'iPad, introduite quelques jours auparavant, créée par le développeur russe Igor Barinov, permettant de se connecter au site web ainsi qu'au compte Twitter de WikiLeaks et d'accéder notamment aux télégrammes diplomatiques dévoilés lors du cablegate[57].

En , Apple retire AppGratis (startup française dans le portefeuille d'Iris Capital) de l'App Store pour non-respect de la clause 2.25 de son règlement qui stipule que « les applications qui affichent d'autres applications pour les vendre ou en faire la promotion d'une manière similaire ou pouvant porter confusion avec l'AppStore seront rejetées » et de la clause 5.6 qui précise que les « applications ne peuvent pas utiliser les notifications “push” pour envoyer des publicités, des promotions ou du marketing direct d'aucune sorte ». Le modèle économique de cette startup, qui repose sur la promotion d'applications sponsorisées (les développeurs de ces applications payent la startup pour être référencés), met en avant des applications gratuites à durée limitée, ce qui les fait remonter mécaniquement dans le classement de l'App Store qui est, selon Apple, de ce fait faussé[58].

Le KillSwitch[modifier | modifier le code]

Il a été découvert, alors qu'un développeur consultait le code de l'iPhone, que des lignes de code secrètes présentes dans le système d'exploitation de l'appareil permettaient à Apple de supprimer à distance n'importe quelle application présente sur un iPhone[59].

Cette découverte a provoqué beaucoup de polémiques sur Internet jusqu'à ce que Steve Jobs confirme l'existence de cette fonction[60].

Fonctionnement[modifier | modifier le code]

Ces lignes de codes invitent l'iPhone à accéder à un site sécurisé contenant une liste noire d'applications à refuser. Si une application de cette liste est présente sur l'iPhone, alors l'appareil la supprime directement.

Étant donné que ceci utilise principalement les fonctionnalités cellulaires et éventuellement 3G de l'iPhone, qui sont pratiquement tout le temps accessibles, un procédé de ce type manquerait d'efficacité sur l'iPod touch. En effet, aucune fonction ressemblant au Kill Switch n'a à ce jour été découverte dans l'iPod touch.

Critiques[modifier | modifier le code]

Ce procédé fut critiqué par un certain nombre d'utilisateurs, pour les raisons suivantes :

  • Le mode de fonctionnement est considéré par certains comme brutal, car il supprime purement et simplement l'application sans même en informer l'auteur.
  • Ceci implique qu'Apple peut décider à tout moment de supprimer n'importe quelle application sans donner de motif. À partir de là, on pourrait envisager que la firme utilise cette fonction à des fins immorales.

Réponse d'Apple[modifier | modifier le code]

Dans son communiqué à la presse, Steve Jobs a affirmé: « Heureusement, nous n'avons jamais eu à activer ce levier, mais il aurait été irresponsable de notre part de ne pas avoir à notre disposition ce genre de levier à activer[60] ». Ainsi, la « liste noire » d'applications interdites est pour l'instant vide.

D'autre part, Steve Jobs a confirmé qu'il ne s'agissait que d'une mesure préventive et non pas d'un geste de routine.

Le SDK[modifier | modifier le code]

Ce kit de développement (SDK : 'Software Development Kit') gratuit publié par Apple permet de développer des applications natives pour l'iPhone, l'iPod touch et l'iPad. La version gratuite du SDK ne permet cependant pas de publier son application sur l'App Store, ni de tester son application sur iPhone, iPod touch ou iPad. Le développeur doit donc utiliser un Simulateur iPhone intégré dans le SDK, qui affiche une simulation d'un iPhone sur son ordinateur Mac. Cependant, ce simulateur comporte un grand nombre de limites, c'est pourquoi il est préférable de tester ses applications sur un appareil Apple iOS.

Contenu[modifier | modifier le code]

Xcode[modifier | modifier le code]

L'IDE (ou Environnement de développement intégré) déjà présent sur Mac OS est ici spécialisé pour le développement sur l'iPhone, l'iPod touch et l'iPad.

iPhone Simulator[modifier | modifier le code]

Aussi appelé "Aspen Simulator", cet outil permet de générer un iPhone virtuel sur un ordinateur, et donc d'y tester les applications développées.

Instruments[modifier | modifier le code]

Ceci contient des outils de mesure qui permettent de tester en temps réel les performances logicielles d'un iPhone, d'un iPod touch ou d'un iPad. Il fonctionne de la manière suivante : un de ces trois appareils est branché à un ordinateur, le développeur peut lancer son application sur son appareil iOS, tandis qu'à l'écran s'affichent la courbe de valeurs telles que l'utilisation de la mémoire vive, les mouvements captés par l'accéléromètreetc.

Interface Builder[modifier | modifier le code]

Logiciel livré à part dans les anciennes versions de Xcode, il est désormais présenté sous forme d'outil intégré à Xcode depuis sa version 4.0. Il permet de placer des éléments graphiques de l'application avec un système de glisser-déposer. L'outil se veut très simple, et vous permet de réaliser rapidement une interface utilisateur. Certains développeurs le considèreront comme un outil trop limité lorsque l'on souhaite réaliser une interface avec un style graphique très évolué. Mais il reste tout de même indispensable et efficace.

Contenu en ligne[modifier | modifier le code]

Le centre de développement d'Apple propose en ligne des documents tels que des vidéos d'introduction, la documentation, des tutoriels et des codes d'exemples. Ce contenu n'est disponible qu'aux développeurs qui sont inscrits au programme payant du SDK.

Restrictions Logicielles[modifier | modifier le code]

  • Les développeurs doivent se soumettre au processus de vérification et de validation d'Apple pour leurs applications. Apple a donc un contrôle total sur le contenu de l'App Store. Ce processus obligatoire est généralement compris entre 5 et 14 jours (ouvrés) pour une nouvelle application et de 2 à 10 jours (ouvrés) pour une mise à jour d'une application déjà présente sur l'App Store ou sur le Mac App Store.
  • Les développeurs ne peuvent utiliser que la bibliothèque fournie par Apple dans son SDK pour leurs applications, ils n'ont donc pas l'autorisation d'utiliser des API privés, sous peine de rejet par Apple de leur application pendant le processus de validation de l'application.

Conditions[modifier | modifier le code]

Une fois gratuitement téléchargé le SDK d'Apple, il est possible de développer des applications et de les tester sur son Mac via le Simulateur iPhone. Cependant, pour les mettre à la disposition des utilisateurs d'iPhone, d'iPod touch et d'iPad, il est nécessaire de devenir officiellement développeur pour Apple, en participant au programme de développement iOS. Ceci peut se faire via le site des développeurs Apple.

Cette participation propose deux tarifs :

  • Programme Standard : 99 $ par an.
  • Programme d'Entreprise : 299 $ par an.

Tandis que le programme standard permet de distribuer partout sur l'App Store ses applications, le programme en entreprise permet uniquement la distribution au sein d'une entreprise ('In-House').

Distribution[modifier | modifier le code]

Une fois l'application terminée, son développeur peut la distribuer. Mais, l'application doit d'abord passer par le processus d'Apple de validation (même pour une mise à jour d'une application déjà présente sur l'App Store). Elle sera ainsi accessible sur l'App Store pour n'importe quel utilisateur d'iPhone, d'iPod touch ou d'iPad quelques jours après sa soumission.

S'installe un contrat entre Apple et le développeur, qui suit les règles suivantes[61] :

  • C'est le développeur qui fixe le prix de son application, sachant qu'il n'a pas de charges à payer pour une application gratuite (hormis le coût du programme de développement).
  • Le développeur perçoit par mensualités 70 % des revenus générés par son application, Apple se réserve 30 % du prix de la vente de toutes les applications payantes de l'App Store.

Nombre d'applications iOS[modifier | modifier le code]

Au , l'ancien PDG d'Apple, Steve Jobs, affirme au quotidien américain USA Today que 500 applications sont d'ores et déjà disponibles pour l'iPhone et l'iPod Touch dont 125 sont gratuites[62]. Dix millions de téléchargements ont été enregistrés la première semaine[63]. En septembre de la même année, plus de 3 000 applications sont disponibles et 100 millions de téléchargements ont été enregistrés[64].

Au fur et à mesure des années, la boutique franchie plusieurs paliers dont 50 000[65], 100 000[66], 250 000[67], 500 000[68], 1 million[69] et 2 millions[70],[71] d'applications. Le milliard de téléchargements est franchi le [72].

Le nombre d'applications sur le magasin a diminué pour la première fois en 2017. Apple ayant commencé à supprimer les anciennes applications qui n'étaient pas conformes aux directives[73]. En 2022, Apple affirme que l'App Store héberge 1 783 232 applications[74].

Censure[modifier | modifier le code]

En Chine les applications WhatsApp, Threads, Signal et Telegram ont été interdites de publication en avril 2024, sur l'App Store, à la demande du Cyberspace Administration of China (en) (CAC), car ces applications contiennent du « contenu politique incluant des mentions problématiques du président chinois », selon les autorités chinoises[75].

Applications controversées[modifier | modifier le code]

En novembre 2012, Boyfriend Maker, qui est un jeu de dating sim, a été retiré en raison de "rapports faisant référence à des actes sexuels violents et à la pédophilie" jugés inappropriés au classement par âge de 4+ de Boyfriend Maker[76]. Une version révisée appelée Boyfriend Plus a été approuvée par Apple en avril 2013[77].

En mars 2013, HiddenApps a été approuvé et est apparu dans l'App Store. L'application fournissait l'accès à des menus de diagnostic pour les développeurs, permettait de masquer les applications standards, et offrait une fonction de désinscription aux iAds, le système de publicité orienté développeur d'Apple. L'application a été retirée peu de temps après pour violation des directives[78],[79].

En avril 2013, Apple a retiré AppGratis, un marché d'applications de l'App Store qui était alors prospère, qui promouvait des applications payantes en en offrant une gratuitement chaque jour[80]. Apple a déclaré à All Things Digital que l'application avait violé deux clauses de son contrat de développeur, notamment "Les applications qui affichent d'autres applications que les vôtres à vendre ou à promouvoir d'une manière similaire ou confuse à l'App Store seront rejetées" et "Les applications ne peuvent pas utiliser les notifications push pour envoyer de la publicité, des promotions ou du marketing direct de quelque nature que ce soit"[81]. Cependant, Apple a dit aux développeurs qu'ils étaient "bienvenus pour soumettre à nouveau" après avoir modifié l'application, bien qu'il n'y ait "pas beaucoup d'espoir qu'elle puisse survivre dans une forme proche de sa forme actuelle"[82].

En novembre 2014, Apple a retiré l'application de réseau social de marijuana MassRoots, en justifiant qu'elle "encourage[ait] la consommation excessive d'alcool ou de substances illégales”[83]. En février 2015, MassRoots a été réintroduit dans le magasin après qu'Apple a modifié ses directives d'application pour permettre les applications sociales de cannabis dans les 23 états où c'est légal[84].

En septembre 2015, il a été découvert que "des centaines" d'applications soumises et approuvées sur l'App Store utilisaient XcodeGhost, une version malveillante du logiciel de développement Xcode. Les problèmes ont poussé Apple à retirer les applications infectées de l'App Store et à déclarer qu'elle "travaillait avec les développeurs pour s'assurer qu'ils utilisent la bonne version de Xcode"[85],[86],[87]. Une firme de sécurité a par la suite publié des listes d'applications infectées, dont une version uniquement chinoise de Angry Birds 2, CamCard, Lifesmart, TinyDeal.com, et WeChat[88],[89]. Après coup, Apple a déclaré qu'elle rendrait Xcode plus rapide à télécharger dans certaines régions en dehors des États-Unis[90], et a pris contact avec tous les développeurs pour s'assurer qu'ils ne téléchargent le code que depuis le Mac App Store ou le site web d'Apple, et a fourni une signature de code pour que les développeurs puissent tester s'ils utilisent une version falsifiée de Xcode[91].

En juin 2017, une tendance à l'escroquerie a été découverte sur le magasin, où les développeurs créent des applications basées sur des services inexistants, attachent des abonnements d'achat intégrés au dialogue d'ouverture, puis achètent de l'espace publicitaire de recherche sur l'App Store pour que l'application soit mieux classée. Dans un cas, une application nommée "Mobile protection : Clean & Security VPN" demanderait des paiements de 99,99 $ pour un abonnement de sept jours après une courte période d'essai. Apple n'a pas encore répondu à ces problèmes[92],[93],[94].

De plus, Apple a retiré du App Store des logiciels sous licence GNU General Public License (GPL), en raison du texte dans l'accord de conditions de service d'Apple imposant une gestion des droits numériques et des conditions juridiques propriétaires incompatibles avec les conditions de la GPL[95],[96].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Alexandre Habian, « On a testé la mise à jour 2.0 de l'iPhone et de l'iPod Touch d'Apple » Accès libre, sur Clubic.com, (consulté le )
  2. Apple, « L’App Store pulvérise tous les records de vente le 1er janvier » Accès libre, sur Apple Newsroom (France), (consulté le )
  3. Christian Olivier, « Comme avec iOS 11, Apple va mettre fin au support des applications 32-bits sur macOS, son plan sera amorcé dès janvier 2018 », Developpez.com,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  4. Mickaël Bazoge, « Les échanges sur l'App Store ont atteint 643 milliards de dollars en 2020 » Accès libre, sur iGeneration, (consulté le )
  5. Apple, « Augmentation de 24 % des facturations et des ventes dans l'écosystème de l'App Store en 2020 » Accès libre, sur Apple Newsroom (France), (consulté le )
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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • app-tune.com – Temps moyen d'approbation d'une appli (nouvelle ou mise à jour) dans l'App Store (statistique mise à jour régulièrement)