Saint-Péray

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Saint-Péray
Saint-Péray
La commune vue depuis le château de Crussol.
Blason de Saint-Péray
Blason
Saint-Péray
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Tournon-sur-Rhône
Intercommunalité Communauté de communes Rhône-Crussol
Maire
Mandat
Jacques Dubay
2020-2026
Code postal 07130
Code commune 07281
Démographie
Gentilé Saint Pérollais
Population
municipale
7 588 hab. (2021 en augmentation de 0,21 % par rapport à 2015)
Densité 316 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 56′ 58″ nord, 4° 50′ 45″ est
Altitude Min. 107 m
Max. 642 m
Superficie 24,05 km2
Unité urbaine Valence
(banlieue)
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Guilherand-Granges
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Péray
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Saint-Péray
Liens
Site web www.st-peray.com

Saint-Péray est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Autrefois située dans la province royale du Vivarais et adhérente à la communauté de communes Rhône-Crussol depuis 2014, cette petite ville est située à 5 km de Valence, chef-lieu de la Drôme dans la vallée du Rhône et ses habitants sont dénommés les Saint-Pérollais[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

Au pied de la colline de Crussol, dans l'ouest de l'agglomération valentinoise en bordure de la vallée du Rhône, Saint-Péray est depuis toujours un lieu de passage entre la montagne ardéchoise et la plaine de Valence[2].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le massif de la montagne de Crussol est constitué de couches géologiques d’origine sédimentaire superposées de façon très régulière et que l’on qualifie de série.

De par sa capacité à emmagasiner la chaleur, le calcaire permet l’implantation d’espèces végétales et animales méditerranéennes malgré la latitude assez élevée. La végétation est constituée pour moitié de pelouse sèche et pour l'autre moitié de chênaie verte, landes sur marnes, falaises, éboulis sur calcaire et même de chênaie pubescente en faible proportion.

C'est une petite montagne étirée sur trois kilomètres du nord au sud. Elle représente une ligne de crêtes assez régulière dont l’altitude passe progressivement de 306 à 406 mètres. Dans la direction est-ouest, elle apparaît d'abord comme un massif dissymétrique : vers l'est, une haute falaise calcaire, surplombant des éboulis, domine la région valentinoise, tandis que vers l'ouest, la pente s’abaisse moins brutalement jusqu'au Mialan, affluent du Rhône[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 933 mm, avec 7,2 jours de précipitations en janvier et 5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Colombier Jeune Rad », sur la commune de Colombier-le-Jeune à 13 km à vol d'oiseau[6], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 965,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire est bordé par le Rhône dans sa partie orientale et le bourg est traversé par le Mialan[10], un affluent de ce fleuve, d'une longueur de 19,9 km[11].

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé par la route départementale 86 (ancienne route nationale RN86) qui longe le Rhône sur sa rive droite et qui permet de relier Lyon à Nîmes. La route départementale 533 (RD533) permet de relier Saint-Peray à Valence vers l'est ainsi qu'à Lamastre et Saint-Agrève vers l'est.

Voies ferroviaires[modifier | modifier le code]

La commune est également traversée selon un axe nord-sud par la ligne de Givors-Canal à Grezan, aussi appelée « ligne de la rive droite du Rhône » dont le trafic voyageurs a été supprimé en 1973. La gare de Saint-Péray peut cependant servir de gare de voyageurs de façon provisoire en cas de travaux sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, passant par Valence[12].

Transports[modifier | modifier le code]

Réseau de bus Citéa[modifier | modifier le code]

Autobus du réseau Citéa au terminus Saint-Peray - Ployes (ligne 8)

La commune de Saint-Péray est desservie par le réseau de bus Citéa via les lignes :

  • 8 Saint-Péray - Ployes ↔ Valence - Centre Pénitentiaire / Malissard - Guimand, avec en moyenne, un bus toutes les 20 minutes en période scolaire et toutes les 30 minutes le samedi et pendant les vacances, de 6 h 16 à 20 h 34 ;
  • 14 Cornas – La Mûre ↔ Saint-Marcel-lès-Valence – Mathias / Alixan – Gare TGV, avec en moyenne, un bus toutes les 30 minutes toute l'année (sauf dimanche et jours fériés) de 6 h 22 à 20 h 02 ;
  • 40 Toulaud - Mairie ↔ Guilherand-Granges - Collège De Gaulle, avec 3 à 4 allers/retours par jour en période scolaire uniquement ;
  • 46 Vernoux-en-Vivarais - Place Delarbre ↔ Valence - Gare Routière, avec 3 allers/retours par jour toute l'année ;
  • Dim 4 Saint-Péray - Mairie ↔ Bourg-lès-Valence - Blachères, avec en moyenne, un bus toutes les 45 minutes le dimanche et les jours fériés de 8 h 46 à 19 h 36;

Les lignes Express, ouverte à tous les usagers, avec un trajet et des horaires optimisés pour les collégiens et lycéens :

  • E141 Cornas - La Mûre ↔ Valence - Loubet / Camille Vernet / Cité Briffaut
  • E181 Saint-Péray - Ployes ↔ Saint-Péray - Collège de Crussol
  • E182 Saint-Péray - Ployes ↔ Valence - Loubet / Camille Vernet / Cité Briffaut
  • E183 Saint-Péray - Ployes ↔ Bourg-les-Valence - Lycée des 3 Sources
  • E184 Lycée Montplaisir / Pôle Bus ↔ Saint-Péray - Mairie de St-Peray, ligne Express, ouverte à tous les usagers, avec un trajet et des horaires optimisés pour les collégiens se rendant au collège de Crussol.

Réseau de cars Le Sept[modifier | modifier le code]

La commune est également desservie par le réseau de cars du conseil général de l’Ardèche, Le Sept via les lignes 3 et 3+ (Valence - Gare Routière ↔ Annonay ou Tournon-sur-Rhône).

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Le bourg de Saint-Péray, coincé entre la montagne de Crussol et les monts d'Ardèche occupe la partie supérieure de la photo

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Péray est une commune urbaine[Note 1],[13]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valence, une agglomération inter-départementale regroupant 10 communes[16] et 131 695 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (46,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,7 %), zones agricoles hétérogènes (34,3 %), zones urbanisées (14,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), prairies (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), eaux continentales[Note 3] (0,6 %)[21].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Péray est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées dans la vallée du Rhône et la Basse Ardèche, mais en limite orientale de la zone no 2 qui correspond au plateau ardéchois[22].

Terminologie des zones sismiques[23]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le cartulaire de Saint-Chaffre, en 936, mentionne la donation à cette abbaye d'une villa et de ses vignes, S. Petri d’Atiacum (nom qui évoluera vers Aysi), sous le castrum de Crussol. Plus tard, au XIIe siècle, le cartulaire de Bourg-lès-Valence, indique que les comtes de Crussol : Giraud Bastet, son épouse Agnès et son frère Guillaume, donnent 50 livres à l'abbaye de Saint-Estève, située à l'extrémité de la montagne de Crussol, et des vignes à l'église de S.Petri Ay.

Au Moyen Âge, il devint le siège d'un prieuré dédié à saint Pierre et, dès lors, le village fut baptisé « Sanctus Petrus Atiacum ». Ce nom va évoluer au cours des siècles vers Saint-Pierre d'Ay, qui devint Saint-Péray. En occitan, c'est Sant Pèire d'Ai.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le village actuel fit son apparition vers le XVe siècle, quand les habitants partirent des fortifications du château de Crussol pour venir habiter dans la vallée du Mialan. Ce nouveau village prit le nom de Saint-Pierre d'Ay qui, en patois local, donna Saint-Péray.

Au cours de la Révolution française de 1789, Saint-Péray changea temporairement de nom pour devenir Péray Vin Blanc (dû à la réputation incontestable du vin blanc de Saint-Péray à cette époque)[24],[25]. En 2018, la commune de Saint-Péray compte environ 7 600 habitants.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Hôtel de ville de Saint-Péray.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1816 1821 Louis-Victor Allier    
1821 1830 Louis de Villeneuve    
1830 1834 Hippolythe Bernera    
1834 1868 Honoré-Ferdinand Malet   conseiller général
1868 1870 Léopold Lantheaume    
1870 1874 Oscar Saint-Prix   Président du Conseil général
député
sénateur
1874 1877 Louis Ferdinand Malet    
1877 1889 Oscar Soubeyran de Saint-Prix   Président du Conseil général
député
sénateur
1889 1901 Napoléon Martin    
1901 1908 Victor Tassini    
1908 1929 Jules Bouvat   Docteur
Président du Conseil général
1929 1962
(décès)
Marc Bouvat Rad. Médecin
Vice-président du Conseil général
1962 1963 Antonin Basset    
1964 25 juin 1995 Gérard Mallen RI puis UDF Courtier en assurances
conseiller général
suppléant de Pierre Jourdan de 1971 à 1980
25 juin 1995 28 mars 2014 Jean-Paul Lasbroas DVG Administrateur
28 mars 2014 En cours
(au 24 avril 2014)
Jacques Dubay[26] UDI Commerçant
Conseiller général puis départemental

Jumelages[modifier | modifier le code]

Trois communes de l'Union européenne sont jumelées avec Saint-Péray :

Située dans la région de la Hesse, à 45 km de Francfort, en bordure de l'Odenwald, la ville de Groß-Umstadt compte une population de 22 000 habitants. Née du regroupement de 8 communes (Kleestadt, Klein-Umstadt, Richen, Semd, Raibach, Dorndiel, Heubach et Wiebelsbach), Groß-Umstadt offre une grande qualité de vie.

Asso, petite ville de 3 150 habitants de la région des Lacs, dans le Nord de l'Italie est située dans la région de Lombardie, à une vingtaine de kilomètres de Côme. Les hautes collines boisées qui entourent la ville, nichée au cœur de la vallée de la Vallassina, la font ressembler à un village de montagne.

  • Drapeau du Portugal Santo Tirso (Portugal) avec laquelle Saint-Péray a signé un pacte d'amitié en 1991, rapprochement qui s'explique par le jumelage qui lie respectivement les deux villes à Groß-Umstadt.

Santo-Tirso est située dans le nord du Portugal, à quelques kilomètres de Porto et de la côte atlantique, Santo-Tirso est une ville relativement importante puisqu'elle compte environ 17 000 habitants. Elle est par ailleurs le chef-lieu d'un canton composé de 31 communes[27].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].

En 2021, la commune comptait 7 588 habitants[Note 4], en augmentation de 0,21 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5591 6521 5281 7912 3212 4902 4852 7202 584
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 7622 6802 7102 5212 8152 6582 6422 5552 569
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 6032 6582 5872 5382 5952 5972 6342 7973 168
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
3 0973 5924 3105 1965 8866 5026 9637 0917 294
2015 2020 2021 - - - - - -
7 5727 5387 588------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune, rattachée à l'académie de Grenoble, héberge plusieurs établissements d'enseignement sur son territoire. La commune compte trois écoles primaires, dont deux établissements publics, l'école des Brémondières et l'école du quai et un établissement d'enseignement secondaire, le collège de Crussol[32]. Une école privée maternelle et élémentaire est également installée dans la commune, l'école de la Sainte Famille.

Équipement culturel et sportif[modifier | modifier le code]

  • Le stade de la plaine comprend trois terrains pour football à onze gazonnés (dont un est éclairé) et un terrain pour football à 7. Les entraînements et matchs officiels y sont organisés[33].
  • La médiathèque de Saint Péray, géré par le réseau de la communauté de communes Rhône-Crussol, est situé dans le bourg[34].

Médias[modifier | modifier le code]

La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition de Tournon.

Cultes[modifier | modifier le code]

Culte catholique[modifier | modifier le code]

La communauté catholique de Saint-Péray est rattachée à la paroisse « Saint-Pierre de Crussol », elle-même rattachée au diocèse de Viviers[35].

Culte protestant[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Vignoble[modifier | modifier le code]

Le vin de Saint-péray est un vin blanc généralement mousseux appartenant aux crus des Côtes du Rhône, préparé selon la méthode champenoise. Il existe également sous forme d'un vin blanc sec « tranquille ». De cépages Roussanne et Marsanne, il a une robe jaune paille pâle, des arômes de violette et une bonne acidité naturelle. Ce vin peut être gardé ou bu jeune.

Situé sur la rive droite du Rhône, à la hauteur de Valence, le vignoble de l'AOC Saint-Péray est le plus au sud des Côtes du Rhône septentrionales. L'aire d'appellation se limite à la commune de Saint-Péray ainsi qu'au quartier du Biguet qui se trouve sur la commune limitrophe de Toulaud. L'AOC Saint-Péray compte aujourd'hui environ 70 hectares et le rendement maximum est de 45 hl/ha avec un degré minimum naturel de 10 % pour les tranquilles et 9 % pour les effervescents.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Site touristique grâce à la présence du château et d'un vignoble réputé, la ville de Saint-Péray héberge un office de tourisme géré par la communauté de communes. Celui-ci propose un agenda des manifestations présentant les sites touristiques et proposant des lieux d'hébergement[36].

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Vue sur le château de Crussol, au fond la montagne des Trois-Becs.
Le château de Crussol.

Événements culturels[modifier | modifier le code]

  • L'un des événements emblématiques de la commune de Saint-Péray est sans aucun doute la fête des vins et son marché aux vins. Se déroulant lors du premier week-end de septembre, c'est un moment de convivialité où chacun peut se retrouver sous le chapiteau dressé à cet effet sur la place du village.
  • Chaque année est organisée la fête des vins et du jumelage.
  • Fin juin : Crussol en Fête au Théâtre de verdure où se déroulent traditionnellement des animations médiévales et des spectacles son et lumière.
  • Début juillet : Crussol Festival, au Théâtre de verdure.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Péray Blason
Parti : au 1er fascé d'or et de sinople qui est de Crussol, au 2e d'azur à deux clefs d'or passées en sautoir[42].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

On reconnaît au premier les armes des seigneurs de Crussol. Les clefs sont classiquement emblématiques de saint Pierre (« Saint-Péray » vient de « Saint-Pierre-d'Ay »).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site habitants.fr, fiche sur la commune de Saint-Peray, consulté le 13 novembre 2021.
  2. Site franceinter.fr, jeu des 1000 euros "Saint-Péray - spécial jeunes".
  3. Site rhonecrussol.fr, page "Étude géologique sur le site naturel de Crussol-Soyons", consulté le 13 novembre 2021.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Saint-Péray et Colombier-le-Jeune », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Colombier Jeune Rad », sur la commune de Colombier-le-Jeune - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Colombier Jeune Rad », sur la commune de Colombier-le-Jeune - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau (V4000520) ».
  11. Site gralon.net, page sur le Mialan, consulté le 13 novembre 2021.
  12. Vidéo Youtube "SNCF Gare de St Peray (Ardèche) Ter Z-24500", consulté le 14 novembre 2021.
  13. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Valence », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  22. Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
  23. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  24. Site abcduvin.com, page sur Saint-Péray, consultation le 14 novembre 2021.
  25. Site persee.fr, article "envoi au comité des secours, pour en faire un rapport, de la pétition de la société populaire de Peray-Vin-Blanc (Ardèche) qui demande des secours en faveur d’un citoyen blessé en poursuivant un contre-révolutionnaire, lors de la séance du 25 thermidor an II (12 août 1794) ".
  26. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  27. Site de la ville de Santo Tirso
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Site st-peray.com, page sur les établissements scolaires.
  33. Site rhone-crussol.net, page sur les installations sportives, consulté le 14 novembre 2021.
  34. Site page sur la médiathèque de Saint-Péray, consulté le 14 novembre 2021.
  35. Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse Saint-Pierre de Crussol.
  36. Site st-peray.com, page sur l'office de tourisme de Saint-Péray, consulté le 14 novembre 2021.
  37. Site serge042.wixsite.com, page sur Duilio Donzelli, Eglise Saint-Pierre et Saint Paul de Saint Péray - Ardèche, consulté le 14 novembre 2021.
  38. Pont du Diable sur le ruisseau de Hongrie, publié le sur le site massifcentralferroviaire.com (consulté le ).
  39. Le pont du Diable de Saint-Péray : Fond cartographique proposé par l’IGN et OpenStreetMap, publié sur le site Géoportail (consulté le ).
  40. Google Livre "Quand le vin fait sa révolution" par Mohamed Najim et Etienne Gingembre Editions du Cerf 2021.
  41. Fiche sur le Site de l'Ordre de la Libération
  42. Blason de Saint-Péray sur labanquedublason2.com

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le guide Ardèche, La Renaissance du livre, Tournai (Belgique), 2003

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]