Saint-Jean-de-Soudain
Saint-Jean-de-Soudain | |||||
![]() Centre-ville de Saint-Jean-de-Soudain en octobre 2019 | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | La Tour-du-Pin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Les Vals du Dauphiné | ||||
Maire Mandat |
Alain Courbou 2020-2026 |
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Code postal | 38110 | ||||
Code commune | 38401 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 661 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 222 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 34′ 24″ nord, 5° 25′ 47″ est | ||||
Altitude | 389 m Min. 303 m Max. 471 m |
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Superficie | 7,48 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | La Tour-du-Pin (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Tour-du-Pin | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.saintjeandesoudain.fr | ||||
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Saint-Jean-de-Soudain est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est adhérente à la communauté de communes Les Vals du Dauphiné depuis le .
La commune est plus précisément située dans la partie occidentale de la petite agglomération de La Tour-du-Pin, laquelle se place approximativement à égale distance des agglomérations de Lyon, située au nord-ouest, de Grenoble, située au sud, et de Chambéry, située à l'est.
Son territoire héberge un édifice classé au titres des Monuments historiques datant du XVIIe siècle, le château de Cuirieu.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation et description[modifier | modifier le code]
Saint-Jean-de-Soudain est située dans le département de l'Isère et plus précisément dans la partie septentrionale de ce département, dénommé localement sous le vocable de Nord-Isère.
Saint-Jean-de-Soudain est limitrophe de la ville de La Tour-du-Pin, sous-préfecture de l'Isère, situé à l'est de son territoire. Le bourg, situé au sud du territoire communal se positionne plus précisément dans la vallée de la Bourbre.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Montcarra / Vignieu | Dolomieu | ![]() | |
Rochetoirin | N | La Chapelle-de-la-Tour | ||
O Saint-Jean-de-Soudain E | ||||
S | ||||
Cessieu / Saint-Victor-de-Cessieu | Sainte-Blandine / La Tour-du-Pin |
Géologie[modifier | modifier le code]
Le territoire de Saint-Jean-de-Soudain se situe dans la vallée de la Bourbre et les collines qui la domine et donc entre la plaine de Lyon et la bordure occidentale du plateau du Bas-Dauphiné qui recouvre toute la partie iséroise où il n'y a pas de massifs montagneux. Ce plateau se confond en grande partie avec la micro-région du Nord-Isère, région qui est composée essentiellement de collines de basse ou moyenne altitude et des longues vallées et plaines.
Climat[modifier | modifier le code]
Le secteur du Nord-Isère présente un climat de type semi-continental[1] qui se caractérise par des précipitations en toutes saisons.
Les étés sont généralement chauds et connaissent de fréquents orages. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqués par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Soudain est traversé dans sa partie méridionale par la Bourbre, un affluent direct en rive gauche du Rhône, d'une longueur de 72,2 km[2]. Il est également bordé, à l'ouest, par un de ses affluent le ruisseau de Buyat.
Voies de communication[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Soudain est traversé par les axes suivants :
- L'autoroute A43, voie autoroutière qui relie la commune à Lyon et à Chambéry, mais également à l'A48 qui la relie à Grenoble grâce un échangeur situé entre la Tour-du-Pin et Bourgoin-Jallieu.
9 à 47 km : La Tour-du-Pin-centre
- La route départementale 1006 (RD 1006) qui correspond à l'ancienne l'ancienne RN 6 reclassée en route départementale et relie la commune avec les communes de Bourgoin-Jallieu, en se dirigeant vers Lyon et La Tour-du-Pin, en se dirigeant vers Chambéry.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Saint-Jean-de-Soudain est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Tour-du-Pin, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[6] et 38 657 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].
L’habitat est très dispersé et parfois éloigné du centre du village dans divers hameaux éparpillées autour du bourg.
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (49,1 %), prairies (18,4 %), zones urbanisées (12,6 %), forêts (12,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,6 %), terres arables (0,7 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux, quartier et lieux-dits et écarts de la commune[modifier | modifier le code]
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux de la Tour-du-PIn, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Rencurel, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[12].
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Risques naturels et technologiques majeurs[modifier | modifier le code]
Risques sismiques[modifier | modifier le code]
L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Jean-de-Soudain est situé en zone de sismicité n°3, comme la plupart des communes de son secteur géographique[13].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]
Au début de l'Antiquité, le territoire de la tribu gauloise des Allobroges s'étendait sur la plus grande partie des pays qui seront nommés plus tard la Sapaudia (ce « pays des sapins » deviendra la Savoie) et au nord de l'Isère. Les Allobroges, comme bien d'autres peuples gaulois, sont une « confédération ». En fait, les Romains donnèrent, par commodité le nom d'Allobroges à l'ensemble des peuples gaulois vivant dans la civitate (cité) de Vienne, à l'ouest et au sud de la Sapaudia.
Moyen Âge et Temps modernes[modifier | modifier le code]
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
En 2019, le conseil municipal de Saint-Jean-de-Soudain est composé de quinze conseillers municipaux (sept femmes et huit hommes) dont le maire, quatre adjoints au maire et dix conseillers municipaux[15].
Liste des élus[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].
En 2020, la commune comptait 1 661 habitants[Note 3], en augmentation de 7,37 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble et compte une école maternelle et élémentaire située dans le bourg. Lors de la rentrée scolaire 2018/2019, cet établissement présentait un effectif de 171 élèves[20].
Équipement sportif et culturel[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et de l'agglomération, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes[modifier | modifier le code]
Culte catholique[modifier | modifier le code]
La communauté catholique et l'église de Saint-Jean-de-Soudain (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Sainte-Anne qui est, elle-même, rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[21].
Autres cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Le château de Cuirieu[modifier | modifier le code]
Le château de Cuirieu, datant des XVIIe et XVIIIe siècles, est situé dans le hameau de Bas-Cuirieu. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 22 janvier 1955, avec ses communs et son jardin à la française[22]. ce château n'est pas ouvert aux visites mais il peut être ouvert à l'occasion des journées du patrimoine.
L'église paroissiale[modifier | modifier le code]
La construction de l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste débute au XVe siècle, à l’initiative d'une famille de la région, les Rivoire qui souhaitait y établir leur tombeau de famille. Au début des années 1970, des fouilles entreprises dans le chœur ont permis de mettre jour une dizaine de squelettes ainsi que de vieilles tuiles ce qui laisse penser que cette église se situe sur l’emplacement d’un oratoire gallo-romain[23]. La mairie est située dans l'ancien presbytère.
Autres monuments[modifier | modifier le code]
Le monument aux morts communal qui se présente sous la forme d'un simple obélisque sur socle. Celui-ci, Surélevé sur une plate-forme en pavés autobloquants et accessible après avoir gravi quatre marches, est dédié aux soldats de la commune morts durant les deux guerres mondiales[24].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Le château de Cuirieu garde le souvenir du marquis du Vivier, original qui louait ses maîtresses par contrat devant notaire et leur imposait de défiler en robe de soie rouge le jour de la Fête-Dieu.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | Blason de Saint Jean de Soudain. |
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Détails |
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références[modifier | modifier le code]
- Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - la Bourbre (V17-0400) » (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de La Tour-du-Pin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Site géoportail, page des cartes IGN
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- Site de la mairie, page sur le conseil municipal, consulté le 23 octobre 2019.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Site bv.ac-grenoble.fr, page sur l'école de Saint-Jean-de-Soudain, consulté le 22 octobre 2019.
- Site de messe-infos, page sur la paroisse Sainte-Anne, consulté le 23 octobre 2019.
- « Château de Cuirieu », notice no PA00117293, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Site de la commune de Saint-Jean-de-Soudain, page de présentation du village, consulté le 22 octobre 2019.
- Site monumentsmorts.univ-lille.fr, page sur le monument aux morts de Saint-Jean-de-Soudain.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Article connexe[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Saint-Jean-de-Soudain sur le site de l'Institut géographique national
- Site officiel de la commune de Saint-Jean de Soudain
- Le blog des Saint-Jeannais ou les habitants peuvent s'exprimer et retrouver beaucoup d'informations concernant le village et ses alentours.