Château de Rosamel
Château de Rosamel | ||||
Entrée de la cour d'honneur. | ||||
Architecte | Giraud Sannier | |||
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Début construction | 1770 | |||
Propriétaire initial | Claude-Marie du Campe de Rosamel | |||
Protection | Inscrit MH (1966) | |||
Coordonnées | 50° 33′ 01″ nord, 1° 41′ 46″ est[1] | |||
Pays | France | |||
Région | Hauts-de-France | |||
Département | Pas-de-Calais | |||
Commune | Frencq | |||
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
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Le château de Rosamel est situé sur la commune de Frencq, dans le département du Pas-de-Calais. Le bâtiment actuel et ses dépendances datent de la fin du XVIIIe siècle; il est cependant construit sur les fondations d'une maison forte datant du XVe siècle[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]Le château de Rosamel se trouve dans la commune de Frencq, entre Montreuil et Boulogne-sur-Mer, dans le département du Pas-de-Calais, en région Hauts-de-France. Le château se trouve à 12 km de la mer et à 9 km de l'autoroute A16.
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1710, Louis du Campe, écuyer, seigneur de Tardinghen, Longueville... maître particulier des Eaux et forêts du boulonnais (1673-1750), achète la seigneurie de Rosamel, comportant notamment un château et une basse cour [3].
En 1770, son petit-fils, Claude Louis Marie du Campe de Rosamel, maréchal des camps et armées du Roi Louis XV (1727-1808), fait appel à l'architecte boulonnais Giraud Sannier pour la reconstruction de sa demeure. L'édifice ne sera achevé qu'en 1820 [4].
À sa mort en 1808, la propriété passe aux mains de son fils, Claude du Campe de Rosamel , officier de marine (1774-1848), qui sera ministre de la Marine et Pair de France [5].
Sa descendance conserve le château tout au long du XIXe siècle et le vend en 1919.
Il s'agit d'un édifice construit tout en pierre, dont le plan, homogène, présente l'originalité d'être composé de quatre corps de logis édifiés sur un plan carré, autour d'une étroite cour intérieure, assimilable à un puits de lumière [6].
L'élévation comporte trois niveaux sur sous-sol, couverts d'un toit en ardoise de faible hauteur
La cour d'honneur est fermée par une grille et bordée par deux bâtiments de dépendances, dont l'un conserve sa toiture et dont l'autre, aujourd'hui découvert, abritait, notamment, une chapelle.
Resté hors d'eau jusqu'aux années 1970, il est aujourd'hui à l'état de ruine, une partie du toit et des planchers étant effondrés.
Bordé sur un de ses côtés par un corps de ferme, le château se trouvait dans un parc comportant de longues perspectives, aujourd'hui converties en culture.
Protection
[modifier | modifier le code]Depuis 1966, le château de Rosamel est inscrit aux Monuments Historiques.[7].
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michel Parenty & Henri Lorge, Gentilshommes et Laboureurs du Boulonnais, tome 1, 1989, Boulogne sur Mer, les auteurs, p. 77 à 100.
- Philippe Seydoux, Gentilhommières d'Artois et du Boulonnais, tome 2, 2006, Paris, Editions de La Morande, p. 85-87 & 268.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Coordonnées trouvées sur Google Maps
- Pierre-André Wimet, « Un château qui meurt Rosamel », Revue de Boulogne et de la région, n°275, (lire en ligne, consulté le )
- Michel Parenty et Henri Lorge, Gentilshommes et Laboureurs du Boulonnais, tome 1, Boulogne sur Mer, Les auteurs, , 360 p. (ISBN 2-9504322-0-4), p. 85 & 86
- Gustave Souquet, Excursion historique et archéologique dans le canton d'Étaples, A. Tierny, , 30 p. (lire en ligne), p. 10
- D'après Wimet, la propriété est directement passée dans les mains de son fils; pour Souquet, quant à lui contemporain des faits, le château est resté dans l'indivision entre les quatre enfants de Claude Marie jusqu'en 1840, date à laquelle son fils Claude aurait finalement acquis la propriété.
- Philippe Seydoux, Gentilhommières d'Artois et du Boulonnais, tome 2, Paris, Editions de La Morande, , p. 85-87
- Notice no PA00108283, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture