Elle est dirigée par Akimassa Nakanishi[a 2],[1] et Kuni Matsuo en est le rédacteur en chef[c 1].
La Revue Franco-Nipponne a pour objectif de faire connaitre, à un public français, la littérature, la peinture et le théâtre japonais[2], ainsi que de développer des relations intellectuelles entre ces deux pays[c 2].
Plusieurs numéros sont illustrés par Tsugouharu Foujita[a 3] qui participe au premier numéro comme collaborateur[a 4], notamment, en y racontant ses impressions, lors de son arrivée à Paris[3]. Il en devient conseiller artistique, à partir du second numéro[a 2],[a 4]. Le premier numéro publie aussi une étude de René Maublanc sur le « haï-kaï français »[4].
Direction de la R.F.N
Akimassa Nakanishi, directeur de la Revue Franco-Nipponne.
Kuninosuke, dit "Kuni" Matsuo, rédacteur en chef.
Foujita, illustrateur et directeur artistique [a 2].
Dans son 7e numéro, de mai-juin 1928, elle publie une lettre de Mineichirō Adachi(ja) (安達峰一郎), nouvel ambassadeur du Japon à Paris[6]. Aussi, elle publie une traduction de haï-kaï, de la poétesse médiévale Ono no Komachi[b 2].
Fête pour célébrer le 7e numéro de la Revue Franco-Nipponne. Le 23 juin 1928, place Denfer.
Au printemps 1929, elle publie une édition spéciale. Initialement prévue pour décembre, elle est retardée en raison des problèmes de santé du directeur. Ce numéro est décrit par Paris-Soir, comme étant « très important et d'une grande variété »[8]. Par ailleurs, Alexis Danan, collaborateur du quotidien parisien, y publie sa série de poèmes : Drames sans paroles[9].
Le douzième et dernier numéro de la Revue Franco-Nipponne parait en janvier 1930. Akimassa Nakanishi y publie le texte : Pourquoi j'aime la France[10]. Le périodique L'Œuvre, à qui il a fait cadeau d'un exemplaire, en publiera un extrait[11]. Il y publie aussi, notamment, son poème : Mon joli canari, publié, en mars suivant, dans Mercure de France. Qualifié de malicieux par le poète, romancier et dramaturge Charles-Henry Hirsch, il en dira, dans les lignes de cette revue, qu'il ne manque ni « de grâce ni d'intelligence »[12].
En avril 1928, la Revue Franco-Nipponne édite l'ouvrage Défense de l'Asie et du Bouddhisme, Réponse à M.Massis, auteur de « Défense de l'Occident » d'Émile Steinilber-Oberlin[b 1],[5],[6].
Dans son 7eme numéro, la Revue Franco-Nipponne publie une traduction de haï-kaï, de la poétesse médiévale Ono no Komachi[b 2].N°7, mai-
Publication de haï-kaï d'Ono no Komachi, traduits par Kikou Yamata[b 2]. Publication d'un article de Takeshi Yanagisawa, sur l'ouvrage L'Honorable Partie de campagne de Thomas Raucat[b 5].
↑ a et b« Défense de l’Asie et du Bouddhisme », L'Information financière, économique et politique, , p. 2 (lire en ligne)
↑ ab et c« Échos des lettres », Le Quotidien, , p. 4 (lire en ligne)
↑« L'amitié franco-nipponne », Le Journal, , p. 2 (lire en ligne)
↑ a et b« Vient de paraitre », Paris-soir, , p. 2 (lire en ligne)
↑ a et b« Drames sans paroles », Paris-Soir, , p. 5 (lire en ligne)
↑ ab et cÉdouard (1867-1949) Auteur du texte Clavery, Extrême-Orient 1940 (3ème édition, revisée et augmentée) : témoignages recueillis et présentés par Edouard Clavery,..., (lire en ligne), p 153
↑« Politesse japonaise », L'Œuvre, , p. 5 (lire en ligne)
↑« Les revues », Mercure de France, , p. 681 (lire en ligne)