François Arago

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François Arago
Illustration.
Portrait d’Arago par Henry Scheffer, 1842.
Fonctions
Chef de l'État français
(de facto)

(1 mois et 19 jours)
Chef du gouvernement Lui-même (président de la commission)
Prédécesseur Jacques Charles Dupont de l'Eure
Successeur Louis Eugène Cavaignac
Président de la Commission exécutive
(chef du gouvernement)

(1 mois et 19 jours)
Chef de l'État Lui-même
Gouvernement Commission exécutive
Législature Assemblée constituante
Prédécesseur Jacques Charles Dupont de l'Eure (président du Conseil)
Successeur Louis Eugène Cavaignac (président du Conseil)
Ministre de la Marine

(2 mois et 10 jours)
Chef de l'État Jacques Charles Dupont de l'Eure
Gouvernement Gouvernement provisoire
Législature pas de législature
Prédécesseur Louis Napoléon Lannes
Successeur Joseph Grégoire Casy
Ministre de la Guerre

(1 mois et 6 jours)
Chef de l'État Jacques Charles Dupont de l'Eure
Gouvernement Gouvernement provisoire
Législature pas de législature
Prédécesseur Eugène Cavaignac
Successeur Jean-Baptiste-Adolphe Charras
Biographie
Nom de naissance Dominique[a],[1] François Jean Arago
Date de naissance
Lieu de naissance Estagel, Roussillon (France)
Date de décès (à 67 ans)
Lieu de décès Ancien 12e arrondissement de Paris (France)
Sépulture Cimetière du Père-Lachaise
Nationalité française
Parti politique Républicain modéré[2],[3],[4]
Diplômé de École Polytechnique
Profession Astronome et physicien
Religion catholique

Signature de François Arago

François Arago
Présidents du Conseil des ministres français

Dominique François Arago Écouter est un astronome, physicien et homme d'État français, né le à Estagel (Roussillon) et mort le à Paris.

Il est l'aîné et le plus célèbre de sa fratrie, les cinq autres étant Jean (1788-1836), général au service du Mexique, Jacques (1790-1855), écrivain et explorateur, Victor (1792-1867) et Joseph (1796-1860), militaires, et Étienne (1802-1892), écrivain et homme politique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Il est le fils aîné de François Bonaventure Arago, propriétaire terrien, maire d'Estagel et juge de paix du canton en 1790 puis directeur de l’Hôtel de la Monnaie à Perpignan en 1795, et de Marie Anne Agathe Roig, fille d'un paysan aisé de la région[5].

Carrière scientifique[modifier | modifier le code]

Il fait ses études secondaires au collège communal de Perpignan[b], puis ses études supérieures à l'École polytechnique[1] qu'il intègre en 1803, âgé de dix-sept ans. Il est reçu 6e du concours d'entrée et devient porte-drapeau de l'École[6]. Remarqué par Monge et Laplace, il est nommé en 1805 secrétaire-bibliothécaire de l'Observatoire de Paris. En 1806, il est envoyé en Espagne, à Majorque avec Jean-Baptiste Biot pour poursuivre le relevé du méridien de Paris. Pris dans la guerre d'Espagne, alors qu'il pratique seul une opération de triangulation[7], il est fait prisonnier. Interné au château de Bellver[8], il s'évade plusieurs fois, et parvient à rejoindre Paris où il entre en héros en 1809. Cela lui permet d'être élu membre de l'Académie des sciences le , à seulement vingt-trois ans[9].

La même année, il est choisi par Monge pour le suppléer comme professeur de géométrie analytique à l'École polytechnique ; il prend le titre de professeur adjoint (de Monge) en 1812 : il reste près de vingt ans professeur à Polytechnique[c]. En 1816, il crée un cours original d'« arithmétique sociale », donnant aux élèves des notions de calcul des probabilités, d'économie mathématique et de démographie[10].

Parallèlement, il poursuit sa carrière à l'Observatoire de Paris, qui dépend du Bureau des longitudes. Après avoir été secrétaire-bibliothécaire, il est nommé membre adjoint du Bureau en 1807 ; il en devient membre titulaire en 1822, à la mort de Delambre. En 1834, il prend le titre, dont il avait proposé la création au Bureau, de « directeur des observations à l'Observatoire de Paris », que dirige l'astronome Alexis Bouvard. À la mort de Bouvard, en 1843, il devient directeur de l'Observatoire et le reste jusqu'à sa mort.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Portrait de François Arago par Charles de Steuben, 1832.

La mort de son épouse, en , est parfois avancée comme l'une des raisons qui l'ont poussé à se tourner vers la vie publique[11], tant sur le plan scientifique que politique. Après avoir été élu secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences[c], il remporte ses premiers succès électoraux : conseiller général de la Seine en , député des Pyrénées-Orientales[12] en .

Il est pendant les Trois Glorieuses colonel de la Garde nationale, puis une des figures du parti républicain pendant la monarchie de Juillet[d],[13]. Candidat aux élections législatives dans les Pyrénées-Orientales, le journal L'Indépendant des Pyrénées-Orientales est fondé en 1846 afin de le soutenir. Il est alors élu avec succès cette même année remportant 98,9 % des suffrages exprimés. Il choisit cependant de représenter la Seine, où il est élu simultanément et avec un score aussi enthousiaste[14].

Carte postale de Théobald Chartran, Arago fait son cours d'astronomie populaire dans l'amphithéâtre de l'observatoire (Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne, NuBIS).

Après la révolution de 1848, il devient ministre de la Guerre, de la Marine et des Colonies dans le gouvernement provisoire de la Seconde République, mis en place par Lamartine puis membre de la Commission exécutive, dont il est la figure dominante, assumant de fait durant un mois et demi une charge proche de celle de chef de l'État[15]. Il contribue à ce titre à l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises[12]. Il refuse par la suite de prêter le serment de fidélité à Louis-Napoléon Bonaparte qui est exigé des fonctionnaires et préfère démissionner de son poste au Bureau des longitudes. Le prince-président refuse sa démission, le dispensant implicitement du serment d’allégeance. Après le coup d'État du 2 décembre 1851 qui aboutit à la création du Second Empire, il démissionne de ses fonctions. Napoléon III demande qu'il ne soit pas inquiété. Malade, souffrant de diabète et de diverses affections, Arago meurt dans l'année qui suit, le 2 octobre 1853. Lors de ses obsèques, plusieurs dizaines de milliers de personnes assistèrent au passage du cortège entre l'Observatoire et le cimetière du Père-Lachaise (4e division) où il est inhumé[16].

Dans ses mémoires, Alexandre Dumas lui rend un vibrant hommage : « Il est impossible d’être plus pittoresque, plus grand, plus beau même, que ne l’est François Arago à la tribune, quand une véritable passion l’emporte, [...] qu’il attaque les violateurs de la charte royaliste ou défende la Constitution républicaine. [...] C’est qu’Arago est non seulement la science, mais encore la conscience ; non seulement le génie, mais encore la probité[17] !»

« Arago fut le grand évocateur de la génération scientifique du siècle » Félix Mornand[18].

Ses travaux scientifiques[modifier | modifier le code]

Travaux en optique[modifier | modifier le code]

Arago, d'abord adepte de la théorie corpusculaire de la lumière, est convaincu par la théorie ondulatoire de son collègue Fresnel, qu'il aide pour faire ses expériences à l'Observatoire ou présenter ses résultats à l'Académie des sciences. Avec Biot, il détermine l'indice de réfraction de l'air et d'autres gaz.

Autres[modifier | modifier le code]

Buste par David d'Angers.

En 1825, il est chargé avec Dulong de déterminer la tension de la vapeur d'eau à des pressions dépassant 3 MPa, soit 30 atm. Ses autres études sont consacrées à l'astronomie, au magnétisme et à la polarisation de la lumière[e]. Il détermine, par exemple, le diamètre des planètes et explique entre autres la scintillation des étoiles à l'aide du phénomène des interférences.

Touche-à-tout, il se mêle aux expériences de mesure de la vitesse du son et étudie les cuves sous pression. Il fait creuser le premier puits artésien de Paris par Louis-Georges Mulot, dans la cour de l'abattoir de Grenelle, dans l'actuel 15e arrondissement. Il inspire à Foucault son expérience des miroirs tournants, qui permet ensuite de mesurer la vitesse de la lumière avec précision.

Conscient de l'importance potentielle du procédé en astronomie, il promeut la photographie alors naissante en soutenant le daguerréotype mis au point par Louis Daguerre[19] : en , il présente devant l'Académie des sciences et l'Académie des beaux-arts réunies les premiers clichés.

Travaux de vulgarisation[modifier | modifier le code]

Tombe de François Arago au cimetière du Père-Lachaise (division 4).

Arago est un orateur redoutable, capable de défaire les plus brillants contradicteurs. Il est aussi pédagogue et grand vulgarisateur scientifique. Afin de faire connaître les travaux de l'Académie des sciences, il crée en 1835 les Comptes rendus de l'Académie des sciences, qui existent toujours. Avant lui, il n'y avait pas de transcription écrite des séances de l'Académie.

Il donne aussi, de 1813 à 1846, un cours public d’« astronomie populaire[20] ». Ce sont ces cours qui donnent naissance à son Astronomie populaire en quatre tomes, parue à titre posthume en 1854. Dans l'« Avertissement » qui ouvre le premier tome, Arago explique ainsi son projet : « Je maintiens qu’il est possible d’exposer utilement l’astronomie, sans l’amoindrir, j’ai presque dit sans la dégrader, de manière à rendre ses plus hautes conceptions accessibles aux personnes presque étrangères aux mathématiques. »

Famille et descendance[modifier | modifier le code]

Le , Arago épouse Lucie Carrier-Besombes, fille d'un ingénieur des Ponts et Chaussées ; le couple a eu trois fils :

  • Emmanuel Arago (1812-1896), avocat et homme politique républicain, brièvement ministre pendant le siège de Paris en 1870 ;
  • Alfred Arago (1815-1892), peintre et inspecteur général des beaux-arts ;
  • Gabriel Arago (1817-1832).

Il est le beau-frère du physicien Alexis Petit, leurs épouses respectives étaient sœurs, et de l'astronome Claude-Louis Mathieu.

Un de ses petits-fils, Pierre Jean François Arago, fils d'Emmanuel Arago, est député des Alpes-Maritimes sous la Troisième République.

Œuvres[modifier | modifier le code]

François Arago genou gauche fléchi, main droite qui salue
Statue de François Arago à Estagel.
  • Mémoire sur la vitesse de la lumière, lu à la première classe de l’Institut, le , en ligne et commenté sur le site BibNum.
  • Astronomie populaire, publiée d'après son ordre sous la direction de M. J.-A. Barral. Texte en ligne sur Gallica : t. 1, t. 2, t. 3, t. 4. t. 1, Paris, L. Guérin et Cie, 1871, disponible sur IRIS
  • Leçons d'astronomie professées à l'Observatoire royal. Texte disponible en ligne sur IRIS.
  • Œuvres, Paris, 1854 et sq. in 8, 17 volumes avec le volume de tables, cartes et planches (œuvre posthume, incluant le texte Histoire de ma jeunesse)
  • Le Daguerréotype, 1839, discours de François Arago prononcé devant la Chambre des députés, publié en 2018 chez Allia
  • Annales de chimie et de physique. Coécrit avec Gay-Lussac, Joseph Louis. Crochard ( Paris ) à partir de 1816. Texte disponible en 75 volumes en ligne sur IRIS.
  • Leçons d'astronomie professées à l'Observatoire royal. J. Rouvier et E. Le Bouvier ( Paris ), 1835, texte disponible en ligne sur IRIS.
  • Œuvres complètes de François Arago. Librairie des sciences naturelles, Theodore Morgand (Paris), 1865. Tomes I - VI, VIII - IX et XII - XIII disponibles en ligne sur IRIS.

Les papiers personnels de François Arago et de sa famille sont conservés aux Archives nationales sous la cote 348AP[21]. Ils sont consultables sous forme de microfilms.

Décorations[modifier | modifier le code]

La Royal Society lui a décerné la médaille Copley en 1825, puis la médaille Rumford en 1850.

Légion d'honneur :

Hommages[modifier | modifier le code]

François Arago la main droite levée.
Statue de François Arago à Perpignan.

Son nom est inscrit sur la tour Eiffel ; par ailleurs, un monument parisien lui est spécialement consacré : l'« hommage à Arago ».

Son nom a été donné :

  • à l'astéroïde ((1005) Arago) ;
  • l'Aragoscope, télescope basé sur la diffraction autour d'un disque ;
  • à une coupole et à la lunette de 38 cm de diamètre et de 9 m de focale qu'elle abrite à l'Observatoire de Paris ;
  • au lycée François-Arago, le plus ancien lycée de Perpignan, successeur du collège où il a été élève ;
  • Lycée François Arago, à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne ;
  • à la promotion 2008-2011 de ce lycée, à l'occasion de son bicentenaire ;
  • au lycée Arago, dans le 12e arrondissement de Paris ;
  • au lycée Arago, à Reims (Marne), lycée des métiers de l'efficacité énergétique, du bâtiment et des travaux publics ;
  • à un amphithéâtre de l’École polytechnique, lorsqu'elle était au 5, rue Descartes à Paris, et depuis 1976 à Palaiseau, (Essonne) ;
  • à un point géographique sur le mont Canigou désignant une cabane pouvant faire office de refuge sommaire[23] où il a peut-être pu s'abriter pour effectuer des relevés géodésiques à proximité de la frontière espagnole[f] ;
  • à différents voies et emplacements urbains dont :
    • le boulevard Arago à Paris où la statue qu’Alexandre Oliva lui a érigée en 1893 a été retirée par les Allemands, en 1942, pour être détruite. Aussi à Metz dans le quartier du technopole et à Saint-Brieuc, situé dans le quartier du tertre Notre-Dame; ;
    • une rue à Lille dans le quartier Moulin ainsi qu’un arrêt de bus à proximité, à Québec et à Tourcoing, (Nord) ;
  • à un timbre-poste de 1939 à Nièpce et Daguerre. Arago, debout, promeut la photographie.
  • à un timbre-poste de 1986 pour le bicentenaire de sa naissance.
  • à un timbre-poste noir de 15F en 1949, Arago et Ampère.
  • à différents bâtiments de la Marine Nationale :
    • le sous-marin Arago, actif de 1913 à 1921 ;
    • le destroyer d'escorte Arago, actif de 1968 à 1974 ;
    • et le patrouilleurs de service public Arago actif de 1991 à 2024[24].

Diverses statues sont érigées :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Pour l'état civil : Dominique François Jean Arago ; en catalan : Francesc Joan Domènec Aragó, François étant son prénom usuel.
  2. Actuel lycée François-Arago.
  3. a et b Il démissionne de son poste de professeur à l’École polytechnique après avoir été élu secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences le .
  4. Sous l'influence de son frère Étienne plus radical.
  5. En 1811 il invente le polariscope, un instrument qui permet de savoir si une lumière est polarisée ou non.
  6. Cette cabane se trouve en effet sur le sentier qui mène au sommet du mont, à proximité des sources du Cady.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Ouvrir la « Page d’accueil », sur le site de la bibliothèque de l’École polytechnique, Palaiseau (consulté le ), sélectionner l’onglet « Catalogues de la BCX → Famille polytechnicienne », effectuer la recherche sur « François Arago », résultat obtenu : « Arago, Dominique François Jean (X 1803 ; 1786-1853) ».
  2. [1] Ronald Gosselin, Les almanachs républicains, traditions révolutionnaires et culture politique des masses populaires de Paris 1840-1851, Éditions L'Harmattan, 1992.
  3. [2] Dictionnaire de l'Histoire de France, Éditions Larousse, 2005.
  4. [3] Ministère de la Culture, Célébrations nationales, 2003.
  5. Lequeux 2008, p. 30-31.
  6. Emmanuel Grison, « François ARAGO et L'ECOLE POLYTECHNIQUE », Bulletin de la Société des Amis de la Bibliothèque de l'École polytechnique, no 4,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. [4].
  8. [5].
  9. Lequeux 2008, p. 43.
  10. Lequeux 2008, p. 386.
  11. Faculté des sciences humaines et sociales, Université de Perpignan, « François Arago : actes du colloque national des 20, 21 et 22 octobre 1986 », Cahiers de l’Université de Perpignan, Université de Perpignan,‎ , p. 213 (lire en ligne).
  12. a et b « Le temps des Révolutions : François Arago », herodote.net (consulté le ).
  13. Lequeux 2008, p. 54.
  14. Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, coll. « Les vieux papiers », , 141 p. (ISBN 978-2-36771-006-8, BNF 43886275), p. 65 (lire en ligne).
  15. Maurice Agulhon, 1848 ou l’apprentissage de la république, Paris, Points-Seuil, 1992, p. 36-42.
  16. « François Arago, ou le mariage réussi entre les sciences et la politique », sur Le Monde.fr, Le Monde (consulté le ).
  17. Alexandre Dumas, Mes mémoires - Tome II, 1830-1833, Paris, Robert Laffont, , 1200 p. (ISBN 978-2221097687), p. 30
  18. Grand dictionnaire illustré du XIXe siècle, Pierre Larousse, Paris, 1875 T. 14, page 400.
  19. Philippe Véron, « ARAGO, François (1786-1853) », Dictionnaire des Astronomes Français 1850-1950, sur obs-hp.fr, p. 12.
  20. François Arago et Jean-Augustin Barral, Astronomie populaire, Paris, Gide et J. Baudry, , 2602 p. (lire en ligne).
  21. Archives nationales.
  22. Almanach royal officiel de Belgique/1841 p118
  23. Visible sur le site de l'IGN, geoportail.fr, cf.[6], puis cliquer sur « Carte IGN ».
  24. Defense.gouv, « Arago (P675) », sur defense.gouv.fr, (consulté le ).
  25. Fabricio Cardenas, « Inauguration de la statue d'Arago à Estagel en 1865 », Vieux papiers des Pyrénées-Orientales,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Étienne Frénay, « Arago (Dominique, François, Jean) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN 9782908866414)
  • « François Arago », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  • Jules Jamin, Éloge historique de François Arago, lu dans la séance publique annuelle de l'Académie des sciences du 23 février 1885, dans Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France, Gauthier-Villars, Paris, 1888, t. 44, p. lxxix-cxxii, lire en ligne sur Gallica.
  • Wilfrid de Fonvielle, La Jeunesse d'un grand savant républicain sur Gallica, s.d.
  • Bruno Belhoste, « Arago, les journalistes et l’Académie des sciences dans les années 1830 », dans Patrick Harismendy (dir.), La France des années 1830 et l'esprit de réforme : actes du colloque de Rennes, 6-, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Carnot », , 308 p. (ISBN 2-7535-0339-7), p. 253-266.
  • Colette Le Lay, François Arago et Jules Verne : de Formentera à l'Astronomie populaire, Revue Jules Verne 21, 2006, p. 89-92.
  • James Lequeux, François Arago, un savant généreux : physique et astronomie au XIXe siècle, Les Ulis/Paris/l'Observatoire de Paris, EDP Sciences, coll. « Sciences & histoire », , 523 p. (ISBN 978-2-86883-999-2 et 2-86883-999-1).
  • Jean Eisenstaedt et Michel Combes, « Arago et la vitesse de la lumière (1806-1810), un manuscrit inédit, une nouvelle analyse », Revue d'histoire des sciences, t. 64-1,‎ , p. 59-120 (lire en ligne).
  • Guy Jacques, François Arago, l’oublié, Paris, Nouveau Monde Éditions, coll. « Histoire », , 400 p., 23 cm (ISBN 978-2-36942-434-5, OCLC 972331331).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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