Allégations de tentative de coup d'État en 2022 en république démocratique du Congo

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Tentative de coup d'État de 2022 en république démocratique du Congo

Informations générales
Date
Lieu Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo
Issue Échec du coup d'État
Belligérants
Drapeau de la république démocratique du Congo Gouvernement de la république démocratique du Congo Inconnu
Commandants
Drapeau de la république démocratique du Congo Félix Tshisekedi Inconnu

Le , Félix Tshisekedi, le président de la république démocratique du Congo, fait mention d'une tentative de coup d'État le visant. Le rapport sur le coup d'État apparaît alors que Tshisekedi participe au sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba, dont il est le président de l'instance. Les informations poussent Tshisekedi à quitter le sommet plus tôt pour faire face au conflit interne dans son pays[1],[2].

Contexte[modifier | modifier le code]

Depuis 2020, la région africaine connaît des vagues de coups d'État à la suite du coup d'État de 2020 au Mali. En 2022 ont lieu un coup d'État au Burkina Faso et un coup d'État raté en Guinée-Bissau. La vague de putschs devient l'un des principaux sujets de discussion du 35e sommet de l'Union africaine[3].

Tentative de coup d'État[modifier | modifier le code]

En février 2022, le président Félix Tshisekedi se rend à Addis-Abeba pour assister au 35e sommet de l'Union africaine en tant que président, dont le mandat touche à sa fin. Lors du sommet, Tshisekedi reçoit un rapport selon lequel le pays fait face à une menace pour la sécurité nationale. Cela conduit Tshisekedi à quitter brusquement le sommet pour traiter des questions de sécurité nationale dans son pays. Après les informations sur la menace, le porte-parole présidentiel Tharcisse Kasongo Mwema déclare à la télévision nationale que le gouvernement a trouvé la « preuve » de la menace à la sécurité nationale. Mwema déclare également qu'une enquête est en cours et qu'aucune tentative de déstabilisation du pays ne sera tolérée[4].

Le 9 février, l'assistant de sécurité de Tshisekedi, François Beya, aurait été arrêté selon le rapport du président de l'Association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ), Georges Kapiamba, qui, selon lui, aurait rencontré Beya pendant sa détention. Kapiamba déclare que Beya a nié toutes les allégations portées contre lui dont il n'a pas parlé publiquement. Le législateur de l'Union pour la démocratie et le progrès social, Auguy Kalonji, affirme que le pays a « échappé » au coup d'État sans préciser la personne à l'origine du projet de putsch[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Congo warns of security threat amid coup plot reports », sur ABC News,
  2. (en) « RDC failed coup plot: president's security adviser in detention », sur Africanews,
  3. (en) « African Union condemns 'wave' of military coups », sur DW,
  4. (en) « Congo warns of security threat amid coup plot reports », sur Associated Press,
  5. (en) « Arrest of Tshisekedi’s adviser signals trouble in his inner circle », sur The EastAfrican,