Aller au contenu

Sonate à sept

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sonate à sept
op. 221
Genre septuor
Nb. de mouvements 4
Musique Charles Koechlin
Effectif hautbois principal, clavecin ou harpe, flûte et quatuor à cordes
Durée approximative 13 min
Dates de composition 1948-1949
Création
Paris, salle Berlioz
Interprètes Pierre Pierlot (hautbois) et Quintette Pierre Jamet

La Sonate à sept, op. 221, est une œuvre de musique de chambre de Charles Koechlin composée en 1948 et 1949.

Présentation[modifier | modifier le code]

La Sonate à sept est un septuor pour hautbois principal, clavecin ou harpe, flûte et quatuor à cordes. Conçu à l'origine, à partir du , comme une sonate pour hautbois et clavecin, il reçoit son instrumentation définitive l'été suivant et est achevé le [1],[2].

La partition est publiée par Eschig[1].

L'œuvre, dont « l'entrain juvénile [...] témoigne de la vitalité des dernières années de Koechlin[2] », est créée après la mort du compositeur lors d'un concert hommage diffusé à la Radiodiffusion-télévision française, donné à Paris, salle Berlioz, le , avec le hautboïste Pierre Pierlot et le Quintette Pierre Jamet[1].

Structure[modifier | modifier le code]

La Sonate à sept, d'une durée moyenne d'exécution de treize minutes environ[3], comprend quatre mouvements[1] :

  1. Andante ;
  2. Allegro ;
  3. Andante presque adagio, « sommet expressif[2] » de l'œuvre pour le musicologue Michel Fleury, « un andante doux et évocateur principalement destiné au hautbois et aux cordes[2] » ;
  4. Final : Allegro (décidé et assez animé).

Michel Fleury relève qu'à l'instar du Septuor d'instruments à vent, l'utilisation dans la Sonate à sept de combinaisons instrumentales différentes « permet d'individualiser les différentes sections du plan[2] », au-delà d'une certaine unité thématique et de l'usage de la modalité tout au long de la partition[2].

La pièce porte le numéro d'opus 221 dans le catalogue des œuvres de Charles Koechlin.

Discographie[modifier | modifier le code]

  • Charles Koechlin: Chamber Works for Oboe, Lajos Lencsés (hautbois), Gaby Pas-van Riet (flûte), Lucia Cericola (harpe) et Quatuor Parisii, CPO, 1999.
  • Charles Koechlin : œuvres pour ensembles, Armel Descotte (hautbois), Édouard Sabo (flûte), Johan Farjot (clavecin) et Ensemble Contraste, Timpani 1C1193, 2012[4].
  • Charles Koechlin: Chamber Music for Oboe and Other Instruments, Stefan Schilli (de) (hautbois), Henrik Wiese (flûte), Cristina Bianchi (harpe), Daniel Giglberger (violon), Heather Cottrell (violon), Anja Kreynacke (alto) et Kristin von der Goltz (violoncelle), Oehms Classics OC 1823, 2015[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Orledge 1989, p. 401.
  2. a b c d e et f Fleury 2012, p. 7.
  3. (en) « Sonata for oboe, flute & chamber ... | Details », sur AllMusic (consulté le )
  4. Nicolas Mesnier-Nature, « Charles Koechlin, musique de chambre avec vents », sur ResMusica,
  5. (en-GB) Andrew Clements, « Koechlin: Chamber Music for Oboe review – strangely haunting, and played with elegance », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Monographies[modifier | modifier le code]

Notes discographiques[modifier | modifier le code]

  • (fr + en) Michel Fleury, « Musique de plein air », p. 4-7, Timpani (1C1193), 2012.

Liens externes[modifier | modifier le code]