Société des mines de l'Aïr
Société des mines de l’Aïr | |
Création | 1968 |
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Siège social | Niamey Niger |
Actionnaires | Orano : 64 % Société du patrimoine des mines du Niger : 36 %[1] |
Activité | Industrie minière |
Produits | Uranium |
Société mère | Orano Mining Niger |
Effectif | 1 000 |
Site web | Somaïr |
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La Société des mines de l’Aïr (Somaïr) est une coentreprise entre la société française Orano Mining et l'État nigérien qui opère dans le domaine de l'industrie minière.
Historique[modifier | modifier le code]
La Somaïr est la première société de traitement de l'uranium au Niger[2].
La Somaïr est fondée le . La composition initiale de l'actionnariat est de 45 % pour le Commissariat à l'énergie atomique, une agence gouvernementale française, 40 % pour deux entreprises françaises : la Compagnie de Mokta-El Hadid et la Compagnie française des minerais d'uranium. Les 15 % restants sont détenus par le gouvernement nigérien, via l'Office national des ressources minières. Une concession est accordée à la Somaïr en juillet 1967 : 360 km2 dans la région d'Arlit (même si la ville n'existe pas encore à l'époque)[2].
L'actionnariat évolue au fil des ans : la participation de l'État nigérien passe de l'Office national des ressources minières à la Société du patrimoine des mines du Niger (SOPAMIN). La part de l'État nigérien passe de 15 % à 36,6 % (en 2022)[2]. Du côté français, les différentes participations sont regroupées par Areva Mines (devenu Orano Mining par la suite) qui détient 63,4 % de la structure[2].
Quelques dates clefs :
- 1969 : fondation de la ville d'Arlit par la Somaïr[2]
- 1971 : début de la production d'uranate
- 1981 : production record avec 2100 tonnes d'uranium
- 2002 : certification ISO 14001
- 2009 : mise en œuvre de la technique dite de lixiviation en tas pour traiter les minerais à faible teneur.
Activité[modifier | modifier le code]
L’usine de la SOMAÏR est installée à quelques kilomètres de la ville d’Arlit au Niger. Le minerai d’uranium est extrait des mines à proximité. Il est traité pour produire de l’uranate de soude (le Yellowcake, qui contient environ 75 % d’uranium).
La mine a produit 2 650 tonnes d'uranium métal en 2010, soit une production cumulée d'environ 52 500 tonnes depuis 1971. Environ 1 000 personnes sont employées par la SOMAÏR.
Organisation[modifier | modifier le code]
La Somaïr est une filiale d’Orano Mining. Son capital de 4,349 milliards de Francs CFA est détenu par Areva pour 63,4 % et par la Société du patrimoine des mines du Niger (SOPAMIN) pour 36,6 %.
Son siège social est installé à Niamey, dans les mêmes locaux qu'Orano Mining Niger, tandis que l’usine de traitement de l’uranium est située à côté de la ville d’Arlit, dans la région d’Agadez.
Conflits sociaux[modifier | modifier le code]
Le , des salariés de la Somaïr se sont mis en grève à Arlit. Selon les syndicats, au moins 400 emplois ont déjà été supprimés sans droits chez les sous-traitants locaux sur une période de 3 mois[3].
En , Areva aurait licencié plus d’une centaine de salariés de sa filiale Somaïr pour « raisons économiques » selon le Journal de l'énergie[4].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- « Orano - Acteur majeur de l'énergie et du combustible nucléaire », sur orano.group (consulté le ).
- (en) Rahmane Idrissa, Historical Dictionary of Niger, Rowman & Littlefield, (ISBN 978-1-5381-6951-3)
- RFI, « Niger : les salariés de la Somaïr en grève à Arlit », sur rfi.fr, (consulté le ).
- « A qui profitent les contrats secrets d’Areva avec le Niger ? », sur Journal de l'énergie, (consulté le ).
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Orano Mining Niger
- Compagnie minière d’Akouta (Cominak)
- Imouraren SA
- Économie du Niger
- Collectif Areva ne fera pas la loi au Niger
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Rapport environnemental, social et sociétal 2006, Somaïr, 2/01/08.