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Rue d'Aguesseau (Lyon)

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Rue d'Aguesseau
Voir la photo.
Rue d'Aguesseau en mai 2019, vue vers l'est.
Voir la plaque.
Situation
Coordonnées 45° 45′ 16″ nord, 4° 50′ 25″ est
Ville Lyon
Arrondissement 7e
Quartier La Guillotière
Début Quai Claude-Bernard
Fin Rue Béchevelin
Rue des Trois-Rois
Place Claude-Bulard
Morphologie
Type Rue
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Rue d'Aguesseau

La rue d'Aguesseau ou rue Henri-François-d'Aguesseau est une voie du quartier de la Guillotière dans le 7e arrondissement de Lyon, en France.

Situation[modifier | modifier le code]

Accessibilité[modifier | modifier le code]

La rue est desservie par la station Guillotière - Gabriel Péri de la ligne D du métro de Lyon, en correspondance avec la ligne T1 du tramway de Lyon et les lignes de bus Bus en mode C Ligne C9 Ligne C12.

Situation[modifier | modifier le code]

La rue d'Aguesseau, intégralement située dans le 7e arrondissement, est d'orientation ouest-est. Elle débute sur les quais du Rhône l'endroit du no 1 quai Claude-Bernard, croisement avec lequel elle forme la partie sud de la place Raspail. Elle aboutit aux rues Béchevelin et des Trois-Rois avec lesquelles elle forme une intersection de forme triangulaire, la place Claude-Bulard, anciennement appelée place d'Aguesseau jusqu'en 1976[1],[2]. Elle croise perpendiculairement les rues Cavenne, Pasteur et de Marseille.

Odonymie[modifier | modifier le code]

Pour les auteurs en désaccord, la rue rend hommage tantôt à Henri François d'Aguesseau (1668-1751), chancelier de France, érudit, historien et philosophe, auteur de nombreux ouvrages dans ces deux disciplines[1] ou bien son petit-fils Henri-Cardin-Jean-Baptiste d'Aguesseau (1752-1826), pair de France et mort à l'époque du percement de la rue[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'odonyme « d'Aguesseau » est attesté dès 1839 ou 1843 par l'auteur et historien Maurice Vanario[1], selon qu'il fasse référence à la place ou a la rue, avec une confusion certaine entre les deux dans l'ouvrage qu'il consacre aux rues de Lyon. Les descriptions sont pauvres dans les principaux dictionnaires d'odonymes lyonnais : Adolphe Vachet évoque uniquement des éléments biographiques sur Henri François d'Aguesseau et non sur l'histoire de la rue[4] tandis que Louis Maynard n'y accord aucune ligne au motif que le nom « ne se rapporte ni à un personnage ni à un événement lyonnais »[5].

Le plus prolixe des auteurs habituels est sans doute Jean Pelletier qui décrit que cette rue a été mise en place en 1826 par l'ingénieur André Combalot, dont on retrouve le nom dans la rue Basse-Combalot, deuxième parallèle au nord de la rue d'Aguesseau. Il s'agit de l'aménagement viaire consécutif au comblement d'un lône du Rhône enjambé par les dernières arches du pont de la Guillotière, à une époque où la Guillotière est encore une commune indépendante, elle ne sera rattachée à Lyon qu'en 1852. C'est lui qui insiste sur le fait que la rue ne rend pas hommage à Henri François d'Aguesseau mais à Henri-Cardin-Jean-Baptiste d'Aguesseau contrairement à l'ouvrage plus récent de Maurice Vanario de 2002.

Description[modifier | modifier le code]

Elle forme avec ses parallèles au nord et au sud, les rues Passet, Basse-Combalot et Montesquieu et leur perpendiculaire la rue Pasteur, le cœur du quartier asiatique de Lyon.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Bernoux Cumin et Masson, , 500 p.
  • Louis Maynard, Histoires, légendes et anecdotes à proposes de rues de Lyon avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Lyon, Éd. des Traboules, , 412 p. (ISBN 2-911491-57-2, BNF 39047787)
  • Jean Pelletier, Lyon pas à pas : Son histoire à travers ses rues, Lyon, Horvath, , 460 p. (ISBN 2-7171-0808-4).
  • Maurice Vanario, Rues de Lyon : à travers les siècles, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, , 333 p. (ISBN 2-84147-126-8)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Vanario 2002, p. 10.
  2. Vanario 2002, p. 53.
  3. Pelletier 1992, p. 113.
  4. Vachet 1902, p. 11-12.
  5. Maynard 1980, p. 383.