Rosario Villari

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Rosario Villari
Rosario Villari en 1976.
Fonction
Député
VIIe législature de la République italienne
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 92 ans)
CetonaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Fratrie
Lucio Villari (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de

Rosario Villari, né à Bagnara Calabra le et mort à Cetona le , est un historien et homme politique italien, ancien parlementaire affilié au Parti Communiste Italien[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Rosario Villari commence ses études universitaires à Florence et les termine à Messine, étudiant de Galvano Della Volpe (it). Il a une longue activité de presse sur les pages d' Il Politecnico, Il Ponte, Movimento lavoratorio, Quaderni di cultura et storia sociale. Rédacteur en chef de Cronache meridionali de 1956 à 1960, il soutient la récupération des thèmes méridionaux de la revue en publiant des textes allant de ceux de l' abbé Galiani (XVIIIe siècle) aux Libéraux napolitains de 1848. Ainsi il publie les premiers essais sur l' Histoire du Royaume de Naples au XVIIIe siècle, recueillis en partie dans Mezzogiorno e contadini nell'età moderna (1961). La même année il publie une anthologie de la question méridionale Il sud nella storia d'Italia. Suivi de La rivolta antispagnola a Napoli et, à la fin des années 1970, Mezzogiorno e democrazia'. Parmi les autres titres figure un manuel pour les lycées[2].

Il a été professeur invité au St Antony's College de l'Université d'Oxford et à l'Institute for Advanced Study de Princeton[2].

En 1990, il a été élu membre de l'Académie des Lyncéens. Depuis cette même année, il préside pendant cinq ans le jury du Prix Viareggio, fonction qu'il a abandonnée en 1995. En 1996, il est nommé président du Conseil central des études historiques[1].

Rosario Villari meurt le dans sa maison de Cetona (Sienne)[1].

Activité politique[modifier | modifier le code]

L'engagement politique de Rosario Villari a commencé avec le militantisme antifasciste et sa participation à l'organisation des mouvements paysans pour la réforme agraire en Calabre. Il a été membre du Comité central du PCI, au sein duquel il a défendu une ligne démocratique, réformiste et une politique d'autonomie par rapport à l'hégémonie soviétique[3]. Il a été élu député à la VIIe législature de la République italienne (1976 - 1979)[3]. Il a également participé au débat culturel et historiographique en publiant des essais et des articles et en intervenant dans des émissions radiophoniques et télévisées[1].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Mezzogiorno e contadini nell'età moderna, Rome - Bari, Laterza, 1961.
  • Il sud nella storia d'Italia, (anthologie historique sur la « question méridionale »), Rom - Bari, Laterza, 1961.
  • Conservatori e democratici nell'Italia liberale, Rome - Bari, Laterza, 1964
  • La rivolta antispagnola a Napoli, Rome - Bari, Laterza, 1967.
  • Storia Medievale, Rome - Bari, Laterza, 1970.
  • Storia Moderna, Rome - Bari, Laterza, 1970.
  • Storia Contemporanea, Rome - Bari, Laterza, 1970.
  • Storia dell'Europa Contemporanea, Rome - Bari, Laterza, 1971.
  • Mezzogiorno e democrazia, Rome - Bari, Laterza, 1979.
  • Ribelli e riformatori dal XVI al XVIII secolo, Rome, Editori Riuniti, 1979.
  • Elogio della dissimulazione, Rome - Bari, Laterza, 1987.
  • L'uomo barocco, Rome - Bari, Laterza, 1991.
  • Come è nata l'Italia. Il Risorgimento, appendice du quotidien La Repubblica, entrevue en 12 séances ( - ).
  • Per il re o per la patria, Rome - Bari, Laterza, 1994.
  • Scrittori politici dell'Età Barocca, Rome, Poligrafico dello Stato, 1998.
  • Mille anni di storia, Dalla città medievale all'unità dell'Europa, Rome - Bari, Laterza, 2000.
  • Politica barocca. Inquietudini, mutamento e prudenza, Rome - Bari, Laterza, 2010.
  • Un sogno di libertà. Napoli nel declino di un impero (1585-1648), Milan, Mondadori, 2012.

Source de traduction[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (it) Raffaella De Santis, « è morto lo storico Rosario Villari, sui suoi libri si sono formate generazioni di studenti », sur Repubblica.it, (consulté le ).
  2. a et b (it) Silvia Moretti, « Villari, Rosario in "Enciclopedia Italiana" », sur treccani.it, enciclopedia italiana - v appendice (1995) (consulté le ).
  3. a et b (it) « È morto Rosario Villari, storico del Mezzogiorno », sur ilfoglio.it, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]