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-- Sélection d'articles du Portail Pyrénées --




Nickel de Vives, un étalon Mérens de pure race.
Nickel de Vives, un étalon Mérens de pure race.

Le cheval de Mérens, Mérens ou mérengais, encore parfois nommé poney ariégeois, est une race française de petit cheval de selle rustique à la robe noire, originaire de la vallée de l'Ariège, dans les Pyrénées centrales, près de l'Espagne et de l'Andorre.

D'origine très ancienne, il présente de nombreuses ressemblances physiques avec les chevaux représentés par les magdaléniens il y a 13 000 ans, et demeura très longtemps l'animal de travail des paysans ariégeois dans la région de Foix. La motorisation des transports et de l'agriculture mit la race en péril dès le milieu du XXe siècle, mais ce cheval fut sauvé de la disparition par Lucien Lafont de Sentenac, puis par des communautés utopistes, avant l'engouement pour le poney et les loisirs équestres dans les années 1970, qui relança son élevage. Le Mérens reste néanmoins assez rare.

C'est un bon cheval de randonnée, d'attelage et de voltige, également utilisé pour l'entretien écologique des régions montagneuses, grâce à son pied sûr et à sa rusticité. Ces dernières années, deux types d'élevage tendent à se distinguer au sein de la race, l'un concerne le petit cheval massif et rustique traditionnellement élevé en semi-liberté dans les montagnes pyrénéennes, l'autre l'animal moderne et léger, également plus sportif, issu d'une sélection entamée dans les années 1980.

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Arnica montana.
Arnica montana.

L’Arnica des montagnes (Arnica montana L., 1753) est une espèce de plantes herbacées vivace rhizomateuse du genre Arnica et de la famille des Asteraceae. Cette plante européenne principalement montagnarde est typique des sols acides et pauvres en éléments nutritifs. Ses populations, fortement malmenées par l'agriculture intensive, deviennent de plus en plus rares. Cette situation lui vaut d'ailleurs d'être nommée dans de nombreux textes de loi la protégeant et particulièrement dans la Directive habitats européenne.

En médecine traditionnelle, l'arnica des montagnes est décrite dans des pharmacopées européennes pour son usage dans le traitement de petits traumatismes comme les hématomes bien que cet usage ne soit pas soutenu par des études scientifiques. Toutefois quelques études récentes, notamment sur un œdème de rat, ont montré que la molécule la plus active de l'arnica serait l'hélénaline, comme anti-inflammatoire, à des doses inférieures à celles habituellement données avec des médicaments comportant les molécules indométacine et phénylbutazone.

L'arnica est cueillie à l'état sauvage afin de fournir les laboratoires pharmaceutiques, sa culture restant aléatoire tant ses exigences sont nombreuses. La demande croissante en produits phytothérapeutiques et homéopathiques et sa rareté semblent inconciliables. En effet, devant la raréfaction des stations sauvages, la cueillette tend à se concentrer sur quelques sites et à les surexploiter. Néanmoins, des alternatives se mettent en place : la recherche sur sa culture avance, l'Allemagne et la communauté européenne ont ouvert leur pharmacopée pour accueillir une plante thérapeutiquement équivalente tandis que d'autres mettent en place des conventions entre les différentes parties en jeu afin de concilier économie et écologie.

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La piste bleue « Bonascre » d'Ax-3 Domaines.
La piste bleue « Bonascre » d'Ax-3 Domaines.

Ax 3 Domaines, anciennement appelée « Ax-Bonascre », est une station de sports d'hiver des Pyrénées située en Ariège. La station est implantée à huit kilomètres d'Ax-les-Thermes sur les hauteurs de la commune, au cœur de la vallée d'Ax, dans la vallée de la Haute-Ariège. Elle est distante de 30 kilomètres de la frontière entre la France et l'Andorre au sud, 30 kilomètres de Tarascon-sur-Ariège au nord-ouest, 20 kilomètres du col de Pailhères à l'est et 120 kilomètres de Toulouse au nord.

L'accès à la station peut se faire par trois trajets différents : par la route nationale 20 depuis Tarascon-sur-Ariège ou L'Hospitalet-près-l'Andorre ; par la route départementale 613 en franchissant le col du Chioula depuis Prades ; ou encore via le col de Pailhères depuis Mijanès et les gorges de l'Aude.

Créée en décembre 1955, Ax-3 Domaines est en 2008 la neuvième plus importante station des Pyrénées françaises en termes de chiffre d'affaires. C'est essentiellement une station de ski alpin, avec vingt-neuf pistes réparties sur trois domaines skiables, celui de Bonascre à faible altitude, celui du Saquet à moyenne altitude, et celui des Campels à haute altitude, soit en tout quatre-vingt kilomètres de pistes damées, protégées, balisées et sécurisées. Il existe également depuis 2009 une piste de ski de fond. Pour pallier les aléas climatiques, 152 canons à neige couvrent la station. Depuis l'hiver 2002, la station est reliée au village axéen par une télécabine de seize places...

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Cheval navarrin par Victor Adam, lithographie rehaussée à l'aquarelle.
Cheval navarrin par Victor Adam, lithographie rehaussée à l'aquarelle.

Le cheval navarrin, navarin, navarrois, bigourdin ou tarbais est une ancienne race chevaline française, désormais disparue, qui était surtout élevée dans les plaines des Pyrénées près de Tarbes, ainsi qu'en Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées, et, par extension, dans tout le Sud-Ouest de la France. Probable monture de prestige durant le Moyen Âge et la Renaissance, elle eut très bonne réputation durant tout le XVIIIe siècle, où ce petit cheval résistant, fin et vif fut abondamment utilisé comme monture de remonte pour la cavalerie légère, mais aussi sous la selle pour les manèges et la pratique du dressage classique, grâce à sa grande élégance. Abondamment réquisitionnée par les armées napoléoniennes au début du XIXe siècle, la race navarrine fut croisée avec des pur-sang arabes pour reconstituer le cheptel, puis avec des Pur-sang, à partir de 1833, dans le but d'« améliorer » sa taille, exclusivement pour les services de cavalerie. Ce cheval changea alors de morphologie et de caractère, les croisements réalisés sous l'impulsion du haras de Tarbes eurent des résultats mitigés et des chevaux arabes furent alors réintroduits en plus des Pur Sang, suivant un programme de zootechnie qui s'acheva en 1852, date officielle de formation de la race anglo-arabe. La race navarrine disparut donc lentement au cours du XIXe siècle, absorbée dans les croisements, et n'existe plus depuis les années 1850, époque où son élevage fut remplacé par celui de l'anglo-arabe.

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Le cheval castillonnais, ou cheval de Castillon, est une ancienne race de petit cheval de selle rustique d'origine française portant une robe noire pangarée ou baie foncée, et vivant principalement à l'extrémité sud-ouest de l'Ariège, dans les Pyrénées, soit dans la vallée de Biros près de Saint-Girons. Connu au début du XXe siècle, ce petit cheval a failli disparaître avec la venue de la motorisation et fut sauvé de justesse par quelques passionnés. Il est très proche du Mérens avec lequel il partage de nombreuses caractéristiques, mais nettement moins connu, la race n'ayant été reconnue par les haras nationaux qu'en 1996, avec de très faibles effectifs. Une association d'éleveurs et le haras national de Tarbes se mobilisent pour sauvegarder et préserver la race. C'est un bon cheval de loisir qui peut être monté en randonnée et attelé avec succès.

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L'histoire de l'Andorre remontent à l'époque carolingienne, son histoire est étroitement liée à celle de l'Espagne et de la France, qui ont toujours respecté son indépendance.

Bien que la tradition attribue la création de la principauté à Charlemagne, l'Andorre fut peuplée à partir de la Préhistoire et l'ancien peuple des « Andosins » est mentionné dans des sources antiques. L'indépendance de l'Andorre est néanmoins reconnue pour la première fois à l'époque carolingienne, lorsqu'elle forme un État de la Marche d'Espagne, destinée à protéger l'empire des invasions arabes.

Longtemps isolée et peu peuplée, l'Andorre a cultivé des coutumes originales, notamment avec son système d'administration hors d'âge, qui partage le trône entre le chef de la République française et un évêque espagnol et son « Conseil de la Terre », le plus vieux parlement européen. Pendant la seconde moitié du XIXe siècle, la principauté connut néanmoins une très forte opposition entre les conservateurs et les partisans de la démocratisation et de l'ouverture au tourisme.

Au XXe siècle, la construction d'infrastructures telles que stations de ski, routes et hôtels, bouleverse finalement l'Andorre qui devient un grand centre touristique et commercial, grâce aux taxes très basses sur certains produits de consommation, plus coûteux dans le reste de l'Europe.

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Statue représentant une lamina aux pieds palmés à Arrasate (province du Guipuscoa, Communauté autonome du Pays basque).
Statue représentant une lamina aux pieds palmés à Arrasate (province du Guipuscoa, Communauté autonome du Pays basque).

Lamina ou lamiña (prononciation /lamiɲa/, forme indéterminée lamin, pluriel laminak) est le terme basque désignant un être fantastique de la mythologie basque, un esprit de la nature ou génie d'apparence humaine. Le pluriel laminak est plus couramment utilisé car ces génies sont souvent représentés en tant que collectif. Le singulier lamina se trouve cependant dans plusieurs récits où un seul individu est mis en scène.

La description, le sexe et l'appellation même des laminak varient selon les légendes et selon les régions. On rencontre ainsi fréquemment le vocable lamia (forme indét. lami, pl. lamiak) au Pays basque espagnol.

Le plus souvent, les laminak sont dépeints soit comme des lutins mâles, soit comme des femmes de taille normale dont le bas du corps est pourvu de caractéristiques animales (pieds palmés, pattes de poules, sabots de chèvre ou queue de poisson).

Créatures essentiellement nocturnes, les laminak vivent sous terre, dans des grottes ou auprès des sources et des ruisseaux. Les récits et contes sur les laminak forment une partie importante du corpus de légendes basques. De nombreux lieux au Pays basque, autant du côté français qu'espagnol, leur doivent leur nom et la construction de plusieurs ponts, églises ou autres bâtiments leur est attribuée.

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Les vignobles du Pays basque (Euskal herriko mahastiak en basque) s'étendent, historiquement, aussi bien sur le Pays basque français (ou Iparralde) que sur le Pays basque espagnol (ou Hegoalde). Tous deux possèdent une longue tradition viticole, qui se traduit par une multitude d'appellations d'origine et des caractéristiques spécifiques à ces terroirs.

Ce furent initialement les Bituriges Vivisques qui implantèrent un vignoble dans la région comprise entre l'embouchure de la Gironde et le piémont pyrénéen. L’abondance de vignes sauvages dans les vallées de Cantabrie, du Pays basque ou du Béarn leur permit de sélectionner des variétés spécifiques, dites pyrénéo-atlantiques, et cette viticulture indigène, fait exceptionnel en Europe occidentale, ne doit rien à la colonisation romaine.

Au cours du Moyen Âge, les chemins de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui convergeaient vers cette zone, obligèrent les moines de l’abbaye de Roncevaux, gérant de l'hospitalité, à développer leurs vignobles du prieuré d’Irouléguy jusqu'à Fontarrabie. On y trouvait déjà des variétés proches des cépages actuels. C'est ce vieil encépagement, même après certaines mutations, qui est toujours présent dans les vignobles du Pays basque que sont l'Irouléguy, la Rioja, le Txakoli et la Navarre.

Ces vignobles, où les ceps sont conduits en hautains ou semi-hautains donnent une spécificité à leurs vins qui ne se différencient que par les variétés de leurs terroirs.

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Statue équestre de Roland le paladin sur Veillantif à Haldensleben, en Saxe-Anhalt, Allemagne, devant l'hôtel de ville.
Statue équestre de Roland le paladin sur Veillantif à Haldensleben, en Saxe-Anhalt, Allemagne, devant l'hôtel de ville.

Veillantif, Veillantin ou Bride d'or (en italien Vegliantino, Vegliantin ou Brigliadoro) est le cheval de guerre rapide, fidèle et intelligent, appartenant à Roland le paladin selon plusieurs chansons de geste.

Il est mentionné pour la première fois dans la Chanson de Roland au XIe siècle, puis réapparaît dans plusieurs œuvres italiennes : la Spagna, Orlando, Morgante, les Cantari di Rinaldo, l'Aspramonte, le Roland amoureux et le Roland furieux. Les différents textes mentionnant ce cheval veulent qu'il soit à l'origine en possession du Sarrasin Aumont. Conquis par Roland, Veillantif, symbole de la virilité et de l'initiation chevaleresque de son maître, devient son fidèle compagnon de bataille et meurt avec lui durant la bataille de Roncevaux (778), tué par les Sarrasins. D'abord peu mis en avant, il acquiert davantage d'importance au fil des textes.

Un folklore important est associé au « cheval de Roland » (ou à la jument de Roland) sans préciser son nom, particulièrement dans les Pyrénées où se trouvent, selon la légende, de multiples empreintes de ses sabots. Ces marques qu'il aurait laissées un peu partout sur son passage, et qui parfois étaient vénérées, sont principalement mentionnées par les folkloristes du XIXe siècle.

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Vue de la mairie d'Urt.
Vue de la mairie d'Urt.

Urt (prononcé [yrt]) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Nouvelle-Aquitaine. Le village est proche de la frontière floue du Pays basque et de la Gascogne.

Fondé au XIe ou XIIe siècle par des pêcheurs, le village devient rapidement une cité prospère grâce à sa situation favorable sur l'Adour permettant d'établir un port fluvial actif, des chantiers navals, des marchés. Urt est propriété des Gramont jusqu'à la Révolution française, où la paroisse devient commune. Elle vit une nouvelle période de prospérité au XIXe siècle, et profite des progrès techniques. Puis elle décline au XXe siècle et subsiste grâce à son activité agricole ; l'explosion démographique et immobilière de la côte basque lui permet un fort accroissement de sa population à la fin du XXe et au début du XXIe siècle.

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Le dolmen de la Siureda vu depuis le sud-est.
Le dolmen de la Siureda vu depuis le sud-est.

Le dolmen de la Siureda est un dolmen de forme rectangulaire, en plan simple (c'est-à-dire sans couloir) situé à Maureillas-las-Illas, dans le département français des Pyrénées-Orientales, à l'extrémité orientale des Pyrénées. Son nom provient du mot catalan signifiant « bois de chênes-liège ».

Bâti à la fin du IIIe millénaire av. J.-C. pour servir de sépulture collective, il est muni d'un système original qui permettait de l'ouvrir pour y déposer les corps de personnes décédées. Son plan et son orientation vers le sud-est sont habituels pour les dolmens de ce département. Réutilisé plusieurs fois au cours des âges, il a été redécouvert en 1985 puis a fait l'objet de fouilles archéologiques. Si le dolmen et son tumulus sont bien conservés, les fouilles n'ont permis de découvrir que des petits tessons de poterie et quelques petits objets, dont une perle, une fusaïole (partie de fuseau à filer du textile), un fragment d'anneau en bronze ainsi que des fragments d'os humains dont la datation n'est pas certaine. Facile d'accès, près d'une route et d'un sentier balisé, il est indiqué comme but de randonnée par plusieurs guides spécialisés.

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Carte topographique de la frontière entre l'Espagne et la France.
Carte topographique de la frontière entre l'Espagne et la France.

La frontière entre l'Espagne et la France est la frontière internationale terrestre et maritime séparant les deux pays, de l'Atlantique à la Méditerranée. Courant sur 623 kilomètres le long des Pyrénées, et interrompue par la principauté d'Andorre, c'est la plus longue frontière terrestre de la France métropolitaine.

Elle n’acquiert son acception de limite entre États qu’au XVIe siècle, à compter de l’avènement et de l’affrontement des monarchies des deux pays, c’est-à-dire sous les règnes de François Ier et de Charles Quint. Avant cette période, les Pyrénées ont vu passer les Celtes, les Carthaginois, les Romains, les Vandales, les Suèves, les Wisigoths, les Maures, les Francs et les Anglais, sans qu’une frontière militaire ou politique soit établie entre États.

Le premier acte mentionnant une frontière entre les deux royaumes date de 1659. Il est signé sur l’île des Faisans par le cardinal Mazarin et don Luis de Haro, au nom de leurs souverains respectifs ; plusieurs territoires sont alors échangés. Mais le bornage de la frontière demeure encore imprécis en de nombreux points, et les contestations et les heurts entre populations locales demeurent fréquents, au point que Napoléon III et Isabelle II font rédiger un nouveau traité, qui, par touches successives en 1856, 1862 et 1866, détermine le bornage connu aujourd’hui de la frontière terrestre entre l’Espagne et la France. Le traité de 1995 donne une nouvelle dimension à la frontière, permettant aux collectivités transfrontalières d’aborder des domaines tels que l'urbanisme, l’environnement, l’utilisation des infrastructures ou la gestion urbaine.

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L'église Saint-Martin.
L'église Saint-Martin.

Sare est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine, à la frontière avec l'Espagne. Elle est adossée à la chaîne pyrénéenne, qui forme autour du bassin occupé par le bourg un cirque ouvert vers l'est et le nord. Son histoire géologique explique la formation de grottes qui ont été occupées durant l'Aurignacien ; l'âge du bronze a, quant à lui, laissé de nombreux monuments funéraires sur les pistes et les plateaux montagneux de la commune. Son territoire forme aujourd'hui une enclave dans la Communauté forale de Navarre avec laquelle elle partage 25 km de frontière et la langue basque ; cette particularité a eu des conséquences fortes sur l'histoire de la commune, qui a au cours des siècles conclu des accords pastoraux avec les communes espagnoles voisines. Pendant la Révolution française, les Basques du Labourd sont accusés de garder des relations avec les Navarrais et les Guipuscoans, ce qui conduit à la déportation de la totalité des habitants de Sare en mars 1794 dans des conditions très précaires. Dans cet épisode tragique, une partie de la population perd la vie du fait de la déportation et de la famine, conséquence des pillages. Lors de la guerre d'indépendance espagnole, la coalition anglo-hispano-portugaise menée par le duc de Wellington franchit la frontière et repousse les troupes françaises qui se sont retranchées dans des redoutes situées sur la Rhune.

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Caixa de Rotllan.
Caixa de Rotllan.

La Caixa de Rotllan (prononcé « cache » de Roland) est un dolmen daté de la seconde moitié du IIIe millénaire av. J.-C., situé sur le territoire de la commune d'Arles-sur-Tech, dans le département français des Pyrénées-Orientales en région Occitanie.

Son nom signifie « tombeau de Roland » en catalan. En effet, une légende affirme que le chevalier Roland a vécu dans la région du Vallespir et que son corps, après sa mort à la bataille de Roncevaux, y a été ramené par son cheval et inhumé à cet endroit. Si les dolmens sont bien d'anciennes sépultures, ils ont cependant été érigés bien avant les aventures réelles ou supposées du chevalier légendaire.

Le dolmen est constitué de trois pierres verticales formant un H surmontées d'une dalle, l'ensemble délimitant une chambre de forme rectangulaire. De dimensions moyennes, en plan simple (c'est-à-dire sans couloir), orienté vers le sud-est, il possède des caractéristiques fréquentes dans les dolmens de ce département. Bâtiment remarqué depuis au moins le Moyen Âge, il est classé à l'inventaire des monuments historiques mais n'a jamais fait l'objet de fouilles archéologiques.

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Ancien chemin d'accès à Eixalada.
Ancien chemin d'accès à Eixalada.

Le monastère Saint-André d'Eixalada (catalan : Sant Andreu d'Eixalada) est un monastère chrétien bénédictin actif au ixe siècle dans l'Est des Pyrénées (actuel département français des Pyrénées-Orientales). Fondé au bord du fleuve Têt au plus tard en 840-841, il est détruit par une inondation en 878.

Fondé par des membres d'une même famille, le monastère Saint-André d'Eixalada connait d'abord une période de stagnation et de pauvreté, jusqu'à l'arrivée de nouveaux moines, bien plus aisés, en 854. Le plus fortuné d'entre eux, nommé Protasius, est également un homme d'un fort dynamisme. Sous son impulsion, le monastère accroît ses possessions et son influence, obtenant notamment en 871 un diplôme du roi des Francs, Charles le Chauve, qui en fait une abbaye royale.

En 878, l'abbaye est à son apogée. À la fois protégée du comte de Conflent Miron le Vieux et son alliée, elle participe à la conquête par celui-ci du comté de Roussillon. À la fin de cette même année, le monastère Saint-André d'Eixalada est détruit par une inondation. Les dégâts sont tels que les moines survivants décident d'abandonner le site et de fonder une nouvelle abbaye en aval, à Cuxa, sur un terrain appartenant à Protasius.

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Drapeau du Béarn
Drapeau du Béarn

Le Béarn (en béarnais : Bearn [beˈar] ou Biarn ['bjar]), situé au nord-ouest des Pyrénées, est un ancien État souverain puis une ancienne province française à la suite de son rattachement au royaume de France en 1620. Depuis 1790, le Béarn fait partie du département des Pyrénées-Atlantiques et depuis 2016 de la région Nouvelle-Aquitaine. La ville de Pau est sa capitale depuis 1464, le béarnais a été remplacé par le français comme langue institutionnelle à la Révolution. La devise du Béarn, en latin, est « Gratia Dei sum id quod sum » (« Grâce à Dieu je suis ce que je suis »). Son drapeau est constitué de deux vaches béarnaises rouges, aux cornes bleues et sur fond d'or, tandis que son hymne de facto est Si canti. Les intercommunalités béarnaises se regroupent au sein du pôle métropolitain Pays de Béarn, créé en date du .

Depuis toujours particulièrement marquée par l'activité agricole, l'économie béarnaise s'est également tournée vers l'industrie aéronautique et les géosciences avec la découverte majeure du gisement de gaz de Lacq en 1951. Sa capitale, Pau, représente un pôle central pour le secteur tertiaire et les services administratifs, judiciaires ou encore universitaires du Béarn mais aussi de l'ensemble du bassin de l'Adour. Les vallées béarnaises d'Ossau, d'Aspe et de Barétous sont elles marquées par l'impact du pyrénéisme, du tourisme vert ainsi que de la pratique du ski. En 2015, le Béarn comptait 367 153 habitants répartis sur 4 680 km2.

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Gorges de la Carança. Sur la gauche, le sentier creusé dans la paroi.
Gorges de la Carança. Sur la gauche, le sentier creusé dans la paroi.

La Carança est une rivière de montagne des Pyrénées, dans le département français des Pyrénées-Orientales. Affluent droite du fleuve Têt, elle s'écoule du sud vers le nord sur quinze kilomètres pour 1 700 m de dénivelé. Après avoir recueilli l'eau de plusieurs cirques glaciaires, la Carança voit sa vallée se rétrécir jusqu'à devenir un canyon appelé gorges de la Carança.

La configuration de sa vallée, peu accessible sinon par les gorges et des cols d'altitude sans accès routier, en fait un lieu sauvage prisé des randonneurs et pêcheurs, ainsi qu'une réserve de faune protégée. Elle offre des habitats naturels variés (lacs et zones humides en altitude, éboulis, forêts, falaises, prairies, pelouses) préservés en raison de la rareté des activités humaines.

Les bois de la partie basse de la vallée ont été exploités au Moyen Âge dès l'époque carolingienne. L'élevage a longtemps été une activité humaine importante dans les hautes vallées. Mais la difficulté d'accès et les conditions météorologiques difficiles ont freiné le développement, malgré plusieurs projets de mines ou de barrages. Pour les habitants des environs, la Carança était peuplée de sorcières, de truites ensorcelées, de démons pouvant provoquer des orages cataclysmiques. Cette funeste réputation s'est améliorée au cours du XXe siècle avec le développement du tourisme et la disparition des anciennes croyances populaires. Les gorges en particulier sont un lieu touristique cité par de nombreux guides.

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Ile des faisans où sont signés les traités.
Ile des faisans où sont signés les traités.

Les traités de Bonne Correspondance sont des accords établis sous l'Ancien Régime par les Basques de France et ceux d'Espagne, destinés à garantir la continuité de leurs relations économiques en dépit des guerres entre les deux pays.

Les premiers traités sont apparus à la fin du XIIIe siècle et sont demeurés d’usage jusqu’au début du XIXe siècle. Ils font appel à un formalisme qui garantit la pluralité et la représentativité des acteurs et sont signés sur l'île des Faisans par les représentants de chacune des parties, sous le contrôle des plus hautes autorités de chacun des États, la France et l’Espagne.

D’autres exemples résultant du même pragmatisme économique perdurent encore de nos jours tout au long de la frontière entre l'Espagne et la France, le dernier datant de 1957 entre Vera de Bidassoa et Sare. D'autre part, d’autres peuples, tels les Lapons, font appel encore actuellement à la même logique pour se protéger des aléas politiques entre États.

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Vue intérieur de l'abside depuis la nef.
Vue intérieur de l'abside depuis la nef.

L'église Sainte-Cécile de Cos (en catalan Santa Cecília de Cos ou Santa Cecília de Coç) est une église de styles préroman et roman construite entre le IXe et le XIe siècles située au Tech, dans le département français des Pyrénées-Orientales.

Petite chapelle rurale désaffectée d'une douzaine de mètres de long, Sainte-Cécile de Cos est construite sur un plan simple : une nef rectangulaire prolongée à l'est d'un chevet plat, le tout éclairé de quelques fenêtres étroites à simple ébrasement. Démunies de tout mobilier, ses ruines ont été restaurées au XXe siècle.

L'histoire de Sainte-Cécile commence au IXe siècle sous le vocable de sainte Marie, lorsqu'elle est une possession de l'abbaye Sainte-Marie d'Arles-sur-Tech. Le territoire de Cos se développant, elle est agrandie, embellie, et accède au statut d'église paroissiale en 1159.

Ce statut est perdu vers 1600 et la chapelle est peu à peu abandonnée. Elle est pillée lors de la guerre du Roussillon (fin XVIIIe siècle). Alors qu'elle est désaffectée et tombe en ruines, ses murs sont relevés et une voûte de béton est élevée afin de la protéger dans les années 1990.

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Photo du dolmen sur les hauteurs de Cerbère.
Photo du dolmen sur les hauteurs de Cerbère.

Le dolmen de la Coma Enestapera, ou de la Coma Estapera, est situé à Cerbère, dans le département français des Pyrénées-Orientales en région Occitanie.

Situé sur une hauteur du massif des Pyrénées surplombant la mer Méditerranée, ce dolmen de petite taille est fait de schiste ardoisier, une pierre qui se délite facilement. Réutilisé et aménagé en abri au cours des siècles, son état en rend l'étude difficile. Il y a débat pour savoir si son entrée se trouvait au sud, comme la plupart des dolmens de la région, ou au nord comme actuellement. D'autant que les fouilles qui y ont été menées ont donné peu de résultats.

Le dolmen est daté du IVe millénaire av. J.-C. Bien que classé monument historique dès 1889, il a ensuite été oublié des chercheurs pour être redécouvert en 1950, puis fouillé en 1963. En catalan, coma signifie combe et esta pera « cette pierre ». C'est le dolmen qui a donné son nom au lieu-dit Coma Estapera où il se trouve.

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La Rhune depuis un avant-poste espagnol situé sur le Mandalé.
La Rhune depuis un avant-poste espagnol situé sur le Mandalé.

Les Fortifications de la Rhune à l'époque contemporaine sont des ouvrages militaires, situés sur la montagne de la Rhune, à proximité immédiate et à l'ouest de la frontière entre l'Espagne et la France. Ils ont été construits pour certains d’entre eux lors de la campagne de 1793 - 1794 et réutilisés par la suite pour contenir l'avancée des troupes de la coalition anglo-hispano-portugaise du futur duc de Wellington. Plus de vingt redoutes se répartissent sur le territoire des communes d'Ascain, de Sare et d'Urrugne et partiellement sur ceux de Saint-Pée-sur-Nivelle et de Biriatou.

Les combats de la fin du XVIIIe siècle se sont déroulés principalement sur la commune d’Urrugne. Les forces révolutionnaires sont alors déployées dans les redoutes Louis XIV, de Bertuste, de la Bayonnette et des Émigrés situées sur la frontière et surveillant la Bidassoa ainsi que la route qui vient de Vera de Bidassoa. Le dispositif parvient à contenir l’avancée des assaillants espagnols. Théophile de La Tour d'Auvergne, « premier grenadier de la République », s’illustre particulièrement durant ces affrontements.

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Pau
Pau

Pau est une commune du Sud-Ouest de la France, préfecture du département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

La ville est située au cœur de l'ancien État souverain du Béarn, dont elle est la capitale depuis 1464. Bordée par le gave de Pau, la cité est éloignée de cent kilomètres de l'océan Atlantique et de cinquante kilomètres de l'Espagne. Cette position lui offre un panorama remarquable sur la chaîne des Pyrénées ainsi que sur les coteaux de Jurançon ; l'appellation des Horizons palois vise à protéger cette vue en particulier depuis le boulevard des Pyrénées.

La ville et son château deviennent le siège du royaume de Navarre au XVIe siècle, Pau est alors un centre politique et intellectuel de premier plan sous le règne d'Henri et Marguerite de Navarre. L'histoire de Pau est durablement marquée par la naissance de leur petit-fils, né Henri de Bourbon, le dans leur château. Il accède au trône de France en 1589 sous le titre d'Henri IV. L'image de la cité est, depuis, largement associée à celle de ce monarque. Avec la fin de l'indépendance béarnaise en 1620, Pau perd de son influence mais reste à la tête d'une province largement autonome jusqu'à la Révolution. C'est au cours du XVIIIe siècle que naît un autre Palois célèbre : Jean-Baptiste Bernadotte devient maréchal d'Empire puis roi de Suède et de Norvège de 1818 à sa mort en 1844.

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Photo de la chapelle.
Photo de la chapelle.

L'ermitage Saint-Guillem de Combret est une petite chapelle romane rurale située sur le flanc méridional du massif du Canigou, dans le département français des Pyrénées-Orientales. Il se trouve à égale distance des villages de Prats-de-Mollo, siège de la paroisse dont dépendait la chapelle, et du Tech, chef-lieu de la commune à laquelle elle appartient.

Selon la légende, la chapelle fut construite par un ermite nommé Guillem qui, au début du Moyen Âge, se serait installé en ce lieu après avoir défait les esprits mauvais qui le hantaient. La construction romane date du XIIe siècle. Elle est appuyée sur un bâtiment un peu plus ancien. La chapelle est classée monument historique, de même que divers objets (dont une cloche rare en fer forgé) qui en sont issus. Deux manuscrits médiévaux destinés aux prêtres officiant dans cette église sont également parvenus jusqu'au XXIe siècle.

L'ermitage est attesté depuis plus de mille ans comme lieu d'accueil et de repos des voyageurs. Son site est traversé par plusieurs sentiers de randonnée et propose un refuge. Si elle n'abrite plus d'ermite depuis 1840, l'église est encore un lieu de recueillement deux fois par an, lors de festivités religieuses traditionnelles catalanes (aplecs) pour les fêtes de saint Guillem et de sainte Marie-Madeleine, à qui elle était originellement dédiée.

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Stèle commémorant les 500 ans de l’accord du plan d'Arrem
Stèle commémorant les 500 ans de l’accord du plan d'Arrem

Les lies et passeries sont des accords conclus de vallée à vallée sur l’ensemble de la chaîne des Pyrénées. Elles sont établies entre communautés montagnardes du même versant ou vivant de part et d’autre de la frontière franco-espagnole.

Les premières conventions écrites connues datent du XIIe siècle. Avant la formation des deux royaumes français et espagnol et l’instauration d’une frontière militaire et politique, c’est-à-dire avant le début du XVIe siècle, les lies et passeries sont des accords qui assurent en premier lieu la paix entre communautés, puis la jouissance indivise des pâturages d’altitude. Ces conventions pastorales déterminent les limites de territoires ainsi que les conditions d’utilisation des ressources et de circulation des troupeaux. Elles définissent également un ensemble de règles de police et de justice, garantissant l’application d’un seul et même droit des personnes sur le territoire considéré et engageant la responsabilité et la solidarité de la vallée. Ces conventions sont régulièrement renouvelées.

Les accords de lies et passeries sont toujours vivants. On en compte à la fin du XXe siècle une centaine dans les régions montagneuses de Navarre. Les États, incluant la principauté d'Andorre, se sont donné la faculté d’intervenir directement dans les processus de rapprochement des communautés frontalières soit au sein de l'ancienne commission internationale des Pyrénées datant de 1875, ou de la plus récente communauté de travail des Pyrénées de 1983.

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Chèvre Pyrénéenne
Chèvre Pyrénéenne

La chèvre des Pyrénées est une race caprine française originaire des Pyrénées. La Pyrénéenne est de taille moyenne : 75 à 85 cm au garrot pour un poids de 50 kg, et porte de longs poils, bruns ou noirs, parfois blancs. Elle peuple les Pyrénées depuis très longtemps et était autrefois associée aux troupeaux bovins et ovins, fournissant le lait aux bergers. Avec la modernisation de l'élevage, elle a failli disparaître dans la seconde moitié du XXe siècle. On s'intéresse toutefois de nouveau à elle depuis les années 1990, les effectifs remontent grâce au travail des conservatoires régionaux et, depuis 2004, de celui de l'association Chèvre de Race pyrénéenne chargée du programme de sauvegarde de la race.

On observe actuellement deux types d'élevage, les systèmes allaitants et les systèmes laitiers. Les premiers produisent des chevreaux bons à abattre, généralement à la période de Pâques, qui pèsent généralement autour de 15 kg. Les systèmes laitiers traient les chèvres à partir du sevrage précoce du chevreau à 2 mois et se servent généralement de leur lait aux taux butyreux et protéiques corrects pour fabriquer du fromage, crottin ou tomme des Pyrénées. Les chevreaux ne sont pas très bien conformés et la production de lait par chèvre reste bien en deçà de celle des races spécialisées. Toutefois, la chèvre des Pyrénées a l'avantage d'être très rustique et de pouvoir valoriser une végétation médiocre, dans des conditions climatiques parfois très rudes. Elle permet de maintenir certains paysages ouverts en empêchant qu'ils ne s'embroussaillent.

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Venta de poteries
Venta de poteries

L’économie frontalière de la commune de Sare, commune française du département des Pyrénées-Atlantiques, à la frontière avec l'Espagne, s’explique par l'interpénétration des vallées, alliée à une unité linguistique, le basque, et des liens familiaux développés au cours des siècles. Enfoncée pour plus des trois cinquièmes de son territoire dans la Navarre espagnole, Sare partage la frontière avec trois communes navarraises, Vera de Bidassoa, Echalar et Zugarramurdi.

Le territoire déterminé par ces quatre localités fait l'objet, dès le Moyen Âge, d'une lutte d'influence à la fois religieuse, entre les diocèse de Bayonne et de Pampelune, et politique, entre les royaumes de Navarre et de Castille. Sare bénéficie jusqu'à la Révolution d'une autonomie administrative par rapport à l'autorité royale, conséquence de son appartenance au parlement que constitue le biltzar du Labourd, et économique, du fait de sa capacité à signer des accords de facerie avec ses trois voisines navarraises ; cette dernière est encore confirmée par le traité signé en 1957 avec Vera de Bidassoa. Jusqu'à la Révolution, on parlera de la république de Sare, et les villages navarrais serviront alors de refuge aux exilés politiques saratars.

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Façade basque
Façade basque

Ustaritz (prononcé [ys.ta.ˈʁits]) est une commune française, située dans l’ouest du département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine, et chef-lieu du canton homonyme. Elle s’est développée sur la Nive, à la limite du cours navigable de cet affluent de l’Adour, et sur la route napoléonienne qui suit les crêtes entre Bayonne et Hasparren.

Au XIIe siècle, la commune devient la capitale du Labourd après l’expulsion de Bayonne du vicomte du Labourd par Richard Cœur de Lion et le reste jusqu’en 1790. Elle est à la fois le siège du biltzar, du bailliage et celui du tribunal du Labourd. S’ajoutant donc aux raisons géographiques qui font d’elle un nœud de transit des marchandises entre les royaumes de Navarre et de Castille, le Pays basque intérieur et la côte, cette prépondérance judiciaire et administrative assure la prospérité de la localité.

Las, le redécoupage administratif qui suit la Révolution provoque le transfert des sièges administratifs et judiciaire à Bayonne, alors que les guerres avec l’Espagne signent l’arrêt des échanges économiques. Il faudra attendre le début du XIXe siècle pour qu’un afflux de réfugiés fuyant les guerres carlistes, allié à l’installation d'un couvent religieux dynamique, et surtout au retour d’expatriés basques du Mexique et du Chili, riches et expérimentés, permettent à Ustaritz de renouer avec la croissance économique.

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Basques célèbres
Basques célèbres

Les Basques constituent une population autochtone de langue pré indo-européenne, implantée principalement dans le Pays basque, à cheval sur le sud-ouest de la France et au nord de l'Espagne. Leur enracinement dans cette partie de l'Europe depuis la préhistoire tend à les classer au rang d’ancêtre. Les Basques ont pour ancêtres les Vascons et les Aquitains.

Plusieurs caractéristiques anthropologiques et biologiques sont aussi à l’origine de sa singularité, telles que la langue, composante incontournable et indissociable, unique isolat européen et la seule langue non indo-européenne d'Europe de l'Ouest in situ, la « Lingua Navarrorum » (langue des Navarrais ou « euskara »), la génétique, une assez forte endogamie, le partage de traditions, de religion et du folklore, un champ de communication et d'interaction, l'auto-identification ainsi qu'une concentration territoriale et de nombreux autres traits culturels, alors même que les fondements d'une histoire commune sont à géométrie variable.

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Miguel Indurain dans les Pyrénées, Tour de France 1993.
Miguel Indurain dans les Pyrénées, Tour de France 1993.

Miguel Indurain Larraya, né à Villava (Navarre, Espagne) le , est un coureur cycliste espagnol, professionnel de 1984 à 1996. Il est le seul coureur à avoir remporté cinq fois consécutivement le Tour de France, et a également gagné à deux reprises le Tour d'Italie devenant le seul coureur à avoir réalisé le doublé Giro-Tour deux années d'affilée. Numéro un mondial de juin 1992 à juin 1994, il remporte également un titre olympique et un titre mondial en contre-la-montre. Il a également été détenteur du record de l'heure.

L'année 1991 marque un tournant dans la carrière d'Indurain. À la faveur d'une deuxième place lors du Tour d'Espagne, il devient co-leader de son équipe avec Delgado. Il prend l'ascendant sur celui-ci en remportant en juillet sa première Grande Boucle. Ayant alors le Tour de France comme objectif principal des saisons suivantes, Indurain s'y impose alors sans interruption jusqu'en 1995, y ajoutant deux victoires sur le Tour d'Italie en 1992 et 1993 et un titre de champion du monde du contre-la-montre, le record de l'heure et une place de no 1 mondial. Ayant l'occasion de devenir le premier coureur cycliste à remporter à six reprises, qui plus est consécutivement, le Tour de France en 1996, il ne parvient pas à s'imposer lors de ce Tour gagné par le Danois Bjarne Riis. Le coureur navarrais met fin à sa carrière professionnelle quelques mois plus tard en janvier 1997.

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Vue du pic du Midi d'Ossau depuis le lac Gentau.
Vue du pic du Midi d'Ossau depuis le lac Gentau.

Le pic du Midi d'Ossau est une montagne culminant à 2 884 mètres et située dans l'ouest des Pyrénées françaises, dans la partie béarnaise du département des Pyrénées-Atlantiques. Il est le sommet emblématique de la vallée d'Ossau — qui lui donne son nom — et dont la racine pré-indo-européenne *oss/*ors ferait référence aux cours d'eau. Le pic du Midi d'Ossau est l'un des vestiges d'un ancien volcan, le volcan d'Ossau, formé il y a 278 millions d'années, à la fin de l'orogenèse varisque. L'effondrement du toit du volcan entraîne la création d'une caldeira qui, avec la formation de la chaîne des Pyrénées il y a 40 millions d'années, se soulève et permet la constitution du sommet actuel.

La première ascension de l'Ossau se déroule à la fin du XVIIIe siècle, probablement par plusieurs bergers béarnais le sur instruction du géodésien Louis-Philippe-Reinhard Junker. Cette ascension est évoquée par Guillaume Delfau dans son récit Voyage au pic du Midi de Pau, un sommet qu'il gravit le avec son guide aspois Mathieu. Des pyrénéistes comme Henri Brulle, Robert Ollivier, Henry Russell, Roger de Monts ou les frères Jean et Pierre Ravier explorent progressivement le pic entre la fin du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle. Situé dans la zone cœur du parc national des Pyrénées, l'Ossau est aujourd'hui un terrain de jeu pour les adeptes de la randonnée et de l'escalade.

Sa forme caractéristique et son isolement — il est parfaitement aligné dans l'axe de la vallée d'Ossau et entouré de sommets nettement plus bas — rendent le pic particulièrement visible et reconnaissable depuis les plaines d'Aquitaine. Les Béarnais vouent un attachement particulier au pic, qu'ils surnomment familièrement Jean-Pierre. L'Ossau est également la source de diverses légendes, dont l'une en lien avec la figure mythique de Jean de l'Ours. La notoriété du pic fait de ce sommet un emblème géographique utilisé dans les arts graphiques et la communication territoriale (communes de Pau et Laruns, CC Vallée d'Ossau, Section paloise, eaux minérales d'Ogeu, etc.).


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