Portail:Politique en Espagne
L'Espagne est une monarchie constitutionnelle à régime parlementaire dans laquelle le roi est le chef de l'État et le président du gouvernement le chef de gouvernement. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement. Le pouvoir législatif appartient aux Cortes Generales, composé du Congrès des députés élu et du Sénat élu et désigné. Le Tribunal suprême est la plus haute juridiction du pays.
L'actuelle constitution de l'Espagne a été approuvée par le Parlement le puis ratifiée par référendum le . Elle est entrée en vigueur le .
Depuis les années 1980, l'Espagne a engagé un processus de transfert des compétences de l'État central vers ses communautés autonomes ; processus qui n'est pas encore achevé.
L'Espagne est un pays multipartite dans lequel deux partis principaux alternent au pouvoir depuis 1982 : le Parti populaire et le Parti socialiste ouvrier espagnol. Le scrutin proportionnel tend à favoriser l'un ou l'autre des principaux partis mais permet l'éclatement des forces politiques au Parlement. Les élections générales ont lieu au maximum tous les quatre ans.
Dernière procédure électorale | Prochaine procédure électorale |
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28 jours depuis les élections régionales en Catalogne. | -0 jours avant les élections européennes. |
- Organes juridictionnels : Tribunal constitutionnel, Tribunal suprême, Tribunal supérieur de justice, Tribunal des comptes, Audience nationale, Procureur général de l'État, Conseil général du pouvoir judiciaire ;
- Monarchie : Titres et honneurs, ordre de succession, famille royale, Maison royale, prérogative royale, sanction royale ;
- Élections en Espagne : scrutin proportionnel plurinominal, élections générales ;
- Nationalité historique : Communautés autonomes, nationalisme basque, nationalisme catalan, nationalisme andalou, nationalisme galicien, nationalisme canarien, valencianisme ;
- Forme de l'État : Anarchisme en Espagne, Républicanisme en Espagne ;
- Politique étrangère : adhésion à la Communauté économique européenne, représentations diplomatiques ;
- Droit : Statut d'autonomie, droits humains, district judiciaire, loi organique.
- Couronne et Parlement : Guerre franco-espagnole, Guerre de Succession d'Espagne, Espagne napoléonienne, Cortes de Cadix, Constitution espagnole de 1812, Restauration absolutiste en Espagne, Manifeste des Perses, Guerre d'indépendance espagnole, Soulèvement nationaliste des 17 et 18 juillet 1936 en Espagne, Guerre d'Espagne ;
- Histoire sociale : Caciquisme, Grèves de 1962–63 en Espagne ;
- Empire espagnol : Reconquista, Inter caetera, colonisation de l'Amérique, Traité de Tordesillas, Guerre hispano-américaine, relations économiques entre l'Amérique espagnole et l'Europe, Brevísima relación de la destrucción de las Indias, tentative de colonisation espagnole de l'Alaska, missions espagnoles de Californie, conquête de la Nouvelle-Grenade, Floride espagnole, conquête du Guatemala, chute de l'Empire aztèque, conquête de l'empire inca, conquête du Yucatan ;
- Transition démocratique espagnole : Loi pour la réforme politique, Tácito, Constitution espagnole de 1978, Coup d'État du 23 février 1981, Miracle économique espagnol, Loi sur la mémoire historique ;
- Union européenne : adhésion à la CEE, Traité de Madrid/Lisbonne, troisième élargissement de la CEE, référendum sur la constitution européenne.
La communauté autonome du Pays basque (appelée aussi Euskadi) ou la Communauté autonome basque est l'une des 17 Communautés autonomes de l'Espagne, une des trois autonomies historiques reconnues par le gouvernement espagnol en 1979 avec la Catalogne et la Galice, et composée de 3 provinces historiques basques: l'Alava, la Biscaye et le Guipuscoa.
Elle est située dans le nord de l'Espagne et dispose d'une autonomie certaine dans plusieurs domaines : fiscalité (tous les impôts sont levés par l'administration fiscale basque qui reverse 5 % des impôts à l'Espagne), enseignement, police (police autonome Ertzaintza), soins de santé Osakidetza, etc. La capitale de la communauté est Vitoria-Gasteiz (province d'Alava).
Le nom en basque est Euskal Autonomia Erkidegoa et en espagnol il s'agit de la Comunidad Autónoma del País Vasco.
Lire la suiteUn homme politique ne peut pas être un homme froid. Il doit se souvenir que chacune de ses décisions touchent à des êtres humains. Elles profitent à certains et nuisent à d'autres. Il doit toujours se souvenir des lésés.
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— Adolfo Suárez, en 1980. |
Lors des dernières élections générales, le , le Parti populaire a remporté la majorité relative, avec 137 députés sur les 350 du Congrès des députés. Il devance le Parti socialiste ouvrier espagnol, qui en compte 121. Vox est la troisième force avec 33 députés, juste devant la coalition Sumar, qui en obtient 31. Le reste est occupé par des partis nationalistes, souverainistes ou indépendantistes périphériques.
- Parti populaire (Alberto Núñez Feijóo)
- Parti socialiste ouvrier espagnol (Pedro Sánchez)
- Vox (Santiago Abascal)
- Sumar
- Podemos (Ione Belarra)
Partis politiques régionaux :
- Chunta Aragonesista
- Parti aragonais
- Teruel Existe
- Forum des Asturies
- Més per Mallorca
- Més per Menorca
- Gent per Formentera
- El Pi – Proposta per les Illes
- Coalition canarienne
- Groupement socialiste gomérien
- Nouvelles Canaries
- Parti régionaliste de Cantabrie
- Candidature d'unité populaire
- Catalogne en commun
- Ensemble pour la Catalogne
- Gauche républicaine de Catalogne
- Parti des socialistes de Catalogne
- Pour Ávila
- Union du peuple léonais
- Geroa Bai
- Union du peuple navarrais
- Euskal Herria Bildu
- Parti nationaliste basque
- Más Madrid
- Bloc nationaliste galicien
- Coalition Compromís
- Mouvement pour la dignité et la citoyenneté
- Coalition Caballas
- Coalition pour Melilla
Élections européennes (dernières élections en 2019)
- Textes fondamentaux : Constitution espagnole de 1978
- Couronne : liste des souverains d'Espagne (Felipe VI)
- Gouvernement : Conseil des ministres (actuel), président du gouvernement (Pedro Sánchez), départements ministériels, administration territoriale
- Parlement :
- Pouvoir judiciaire : Tribunal suprême, Tribunal constitutionnel, Conseil général du pouvoir judiciaire, tribunal supérieur de justice, audience provinciale, procureur général de l'État
- Communautés et villes autonomes
- Andalousie : Parlement, président, statut
- Aragon : Cortes, président, statut
- Asturies : Junte générale, président, statut
- Cantabrie : Parlement, président
- Castille-et-León : Cortes, président
- Castille-La Manche : Cortes, président
- Catalogne : Parlement, président, statut
- Communauté de Madrid : Assemblée, président, statut
- Communauté valencienne : Parlement, président, statut
- Estrémadure : Assemblée, président, statut
- Galice : Parlement, président, statut
- Îles Baléares : Parlement, président, statut
- Îles Canaries : Parlement, président
- La Rioja : Parlement, président
- Navarre : Parlement, président
- Pays basque : Parlement, lehendakari, statut
- Région de Murcie : Assemblée régionale, président
- Ceuta : Assemblée, président
- Melilla : Assemblée, président
- Autres entités territoriales : provinces, députations provinciales, communes, comarques, mancomunidad
- Lieux institutionnels : Palais royal de Madrid, Palais de la Zarzuela, Palais de la Moncloa, Palais du Sénat, Palais des Cortès, Palais de San Telmo, Palais de la Généralité de Catalogne, Palais du Parlement de Catalogne, Ajuria Enea, Palais de l'Aljaferia, Palais de Cybèle, Hôpital de las Cinco Llagas
Vous pouvez aussi retenter votre chance.
Magdalena Valerio Cordero, née le à Torremocha (province de Cáceres), est une femme politique espagnole membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
Née en Estrémadure et formée en droit à l'université complutense de Madrid, elle s'installe en à Guadalajara et devient gestionnaire de la Sécurité sociale.
Elle obtient son premier mandat électoral en , comme conseillère municipale de Guadalajara. Après les élections de , elle est nommée adjointe au maire. Elle entre en au gouvernement de Castille-La Manche en tant que conseillère au Travail. Élue aux Cortes en , elle est désignée conseillère au Tourisme, puis conseillère à la Justice en .
Elle quitte l'exécutif en pour prendre le poste de déléguée dans la province de Guadalajara. Elle postule en tête de liste aux élections municipales de à Guadalajara et subit un échec cuisant avec deux fois moins d'élus que le maire sortant, facilement reconduit.
À la suite des élections législatives de , elle est élue au Congrès des députés, où elle se spécialise dans le système des retraites. Proche de Pedro Sánchez, elle devient porte-parole adjointe du groupe socialiste en , puis secrétaire exécutive à la Sécurité sociale du PSOE trois ans plus tard. En , elle est exclue de la liste des candidats aux élections générales, une décision confirmée en .
En , Sánchez la choisit comme ministre du Travail, des Migrations et de la Sécurité sociale. Elle ne parvient pas à mener la réforme de la primauté des conventions collectives avant la fin de son mandat en , lorsque son ministère est scindé en deux dans le cadre de la formation d'un gouvernement de coalition dont elle ne fait pas partie. Réélue députée de Guadalajara en , elle prend la présidence de la commission chargée du système de retraite au Congrès.
Elle devient, trois ans plus tard, présidente du Conseil d'État, fonction dont elle est relevée au bout de 15 mois après l'annulation de sa nomination par la justice.
Lire la suiteLes élections générales espagnoles de 1982 (en espagnol : Elecciones generales de España de 1982) se sont tenues le jeudi dans le but d'élire les 350 membres du Congrès des députés et les 208 membres du Sénat de la IIe législature. Ce sont les troisièmes élections générales depuis la transition démocratique. Le président du gouvernement sortant, le centriste Leopoldo Calvo-Sotelo, en poste depuis vingt mois, convoque les élections de manière anticipée après une crise au sein de son propre parti l'Union du centre démocratique et la difficulté à gouverner.
Ces élections sont une véritable débâcle pour le parti au pouvoir qui perd 157 sièges et n'en gagne que 12. Leopoldo Calvo-Sotelo n'est pas réélu dans sa propre circonscription et n'entre au Congrès des députés que suite à la démission du tête de liste Landelino Lavilla. Le Parti communiste d'Espagne de Santiago Carrillo subit lui aussi une sévère défaite et perd 19 sièges. En revanche, les élections constituent un triomphe important du Parti socialiste ouvrier espagnol de Felipe González qui obtient près d'un suffrage sur deux et une des plus fortes majorités absolues de toute la période démocratique avec 202 sièges. Enfin, l'Alliance populaire de l'ancien ministre franquiste Manuel Fraga obtient la deuxième place et conquiert 107 mandats à la chambre basse des Cortes Generales.
Le , le secrétaire général du PSOE Felipe González est investi président du gouvernement par une majorité absolue de 207 voix favorables ; il est le premier président du gouvernement socialiste depuis la transition démocratique.
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