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Introduction
Façade du Congrès des députés.
Façade du Congrès des députés.

L'Espagne est une monarchie constitutionnelle à régime parlementaire dans laquelle le roi est le chef de l'État et le président du gouvernement le chef de gouvernement. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement. Le pouvoir législatif appartient aux Cortes Generales, composé du Congrès des députés élu et du Sénat élu et désigné. Le Tribunal suprême est la plus haute juridiction du pays.

L'actuelle constitution de l'Espagne a été approuvée par le Parlement le puis ratifiée par référendum le . Elle est entrée en vigueur le .

Depuis les années 1980, l'Espagne a engagé un processus de transfert des compétences de l'État central vers ses communautés autonomes ; processus qui n'est pas encore achevé.

L'Espagne est un pays multipartite dans lequel deux partis principaux alternent au pouvoir depuis 1982 : le Parti populaire et le Parti socialiste ouvrier espagnol. Le scrutin proportionnel tend à favoriser l'un ou l'autre des principaux partis mais permet l'éclatement des forces politiques au Parlement. Les élections générales ont lieu au maximum tous les quatre ans.

Scrutins récents
Dernière procédure électorale Prochaine procédure électorale
28 jours depuis les élections régionales en Catalogne. -0 jours avant les élections européennes.
Notions
Évènements
Communautés autonomes
Drapeau de la communauté autonome.

La communauté autonome du Pays basque (appelée aussi Euskadi) ou la Communauté autonome basque est l'une des 17 Communautés autonomes de l'Espagne, une des trois autonomies historiques reconnues par le gouvernement espagnol en 1979 avec la Catalogne et la Galice, et composée de 3 provinces historiques basques: l'Alava, la Biscaye et le Guipuscoa.

Elle est située dans le nord de l'Espagne et dispose d'une autonomie certaine dans plusieurs domaines : fiscalité (tous les impôts sont levés par l'administration fiscale basque qui reverse 5 % des impôts à l'Espagne), enseignement, police (police autonome Ertzaintza), soins de santé Osakidetza, etc. La capitale de la communauté est Vitoria-Gasteiz (province d'Alava).

Le nom en basque est Euskal Autonomia Erkidegoa et en espagnol il s'agit de la Comunidad Autónoma del País Vasco.

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Citation
Un homme politique ne peut pas être un homme froid. Il doit se souvenir que chacune de ses décisions touchent à des êtres humains. Elles profitent à certains et nuisent à d'autres. Il doit toujours se souvenir des lésés.
Adolfo Suárez, en 1980.
Élections et partis politiques
Drapeau de l'Espagne. 10 mois et 17 jours depuis les élections générales.

Lors des dernières élections générales, le , le Parti populaire a remporté la majorité relative, avec 137 députés sur les 350 du Congrès des députés. Il devance le Parti socialiste ouvrier espagnol, qui en compte 121. Vox est la troisième force avec 33 députés, juste devant la coalition Sumar, qui en obtient 31. Le reste est occupé par des partis nationalistes, souverainistes ou indépendantistes périphériques.

Sièges au Congrès des députés à l'issue des élections de 2023.
Sièges au Congrès des députés à l'issue des élections de 2023.

Drapeau de l'Espagne Partis politiques nationaux :

Partis politiques régionaux :

Drapeau de l’Union européenne Élections européennes (dernières élections en 2019)

Institutions
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Lumière sur une personnalité historique
Magdalena Valerio.
Magdalena Valerio.

Magdalena Valerio Cordero, née le à Torremocha (province de Cáceres), est une femme politique espagnole membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Née en Estrémadure et formée en droit à l'université complutense de Madrid, elle s'installe en à Guadalajara et devient gestionnaire de la Sécurité sociale.

Elle obtient son premier mandat électoral en , comme conseillère municipale de Guadalajara. Après les élections de , elle est nommée adjointe au maire. Elle entre en au gouvernement de Castille-La Manche en tant que conseillère au Travail. Élue aux Cortes en , elle est désignée conseillère au Tourisme, puis conseillère à la Justice en .

Elle quitte l'exécutif en pour prendre le poste de déléguée dans la province de Guadalajara. Elle postule en tête de liste aux élections municipales de à Guadalajara et subit un échec cuisant avec deux fois moins d'élus que le maire sortant, facilement reconduit.

À la suite des élections législatives de , elle est élue au Congrès des députés, où elle se spécialise dans le système des retraites. Proche de Pedro Sánchez, elle devient porte-parole adjointe du groupe socialiste en , puis secrétaire exécutive à la Sécurité sociale du PSOE trois ans plus tard. En , elle est exclue de la liste des candidats aux élections générales, une décision confirmée en .

En , Sánchez la choisit comme ministre du Travail, des Migrations et de la Sécurité sociale. Elle ne parvient pas à mener la réforme de la primauté des conventions collectives avant la fin de son mandat en , lorsque son ministère est scindé en deux dans le cadre de la formation d'un gouvernement de coalition dont elle ne fait pas partie. Réélue députée de Guadalajara en , elle prend la présidence de la commission chargée du système de retraite au Congrès.

Elle devient, trois ans plus tard, présidente du Conseil d'État, fonction dont elle est relevée au bout de 15 mois après l'annulation de sa nomination par la justice.

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Des élections marquantes
Carte des élections.

Les élections générales espagnoles de 1982 (en espagnol : Elecciones generales de España de 1982) se sont tenues le jeudi dans le but d'élire les 350 membres du Congrès des députés et les 208 membres du Sénat de la IIe législature. Ce sont les troisièmes élections générales depuis la transition démocratique. Le président du gouvernement sortant, le centriste Leopoldo Calvo-Sotelo, en poste depuis vingt mois, convoque les élections de manière anticipée après une crise au sein de son propre parti l'Union du centre démocratique et la difficulté à gouverner.

Ces élections sont une véritable débâcle pour le parti au pouvoir qui perd 157 sièges et n'en gagne que 12. Leopoldo Calvo-Sotelo n'est pas réélu dans sa propre circonscription et n'entre au Congrès des députés que suite à la démission du tête de liste Landelino Lavilla. Le Parti communiste d'Espagne de Santiago Carrillo subit lui aussi une sévère défaite et perd 19 sièges. En revanche, les élections constituent un triomphe important du Parti socialiste ouvrier espagnol de Felipe González qui obtient près d'un suffrage sur deux et une des plus fortes majorités absolues de toute la période démocratique avec 202 sièges. Enfin, l'Alliance populaire de l'ancien ministre franquiste Manuel Fraga obtient la deuxième place et conquiert 107 mandats à la chambre basse des Cortes Generales.

Le , le secrétaire général du PSOE Felipe González est investi président du gouvernement par une majorité absolue de 207 voix favorables ; il est le premier président du gouvernement socialiste depuis la transition démocratique.

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