Ordre du Mérite militaire chérifien
Le Mérite militaire chérifien est une décoration rare. Ordre à classe unique (et non médaille), elle fut la plus haute distinction chérifienne selon les uns[1], la récompense du soldat marocain selon les autres[2].
Parmi les récipiendaires, on peut citer le général Texier, le général Catroux, le général Giraud et les maréchaux Lyautey , Juin, de Lattre de Tassigny, mais aussi le général américain Patton.
Insignes[modifier | modifier le code]
L’ordre du Ouissam alaouite chérifien comporte cinq classes et une médaille de satisfaction[3]:
- Première classe (Grand cordon): cette classe ne peut compter, en outre des membres de la famille chérifienne, que vingt-cinq titulaires seulement.
- Deuxième classe (Grand officier): cinquante titulaires..
- Troisième classe (Commandeur) cent cinquante titulaires,
- Quatrième classe (Officier): mille cinq cents titulaires,
- Cinquième classe (Chevalier): trois mille titulaires.
- Médaille de satisfaction; cinq mille titulaires.
Titulaires[modifier | modifier le code]
1945
1955
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Ordre du Ouissam alaouite » (voir la liste des auteurs).
- Émile Brunot, Jacques Bonjean, L’Unité de l’Empire chérifien, coll. des centres d’études juridiques, librairie générale de droit et de jurisprudence, 1955, [présentation en ligne], p. 98 et 213.
- Maurice Durosoy, Avec Lyautey : homme de guerre, homme de paix, Nouvelles Éditions Latines, 1976, [lire en ligne], p. 76.
- « bo 1276 »
- « NOUVELLES DU JOUR », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « M. JULY REMET A L'ÉCOLE INTERARMES DE COËTQUIDAN LE MÉRITE MILITAIRE CHÉRIFIEN », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Pierre Rousseau (préf. André Damien), Ordres et décorations de l'Empire chérifien au temps du Protectorat français au Maroc, 1912-1956, Versailles, Mémoire et documents, , 267 p. (ISBN 9782914611305), chap. III (« L'ordre du Ouissam alaouite chérifien »), p. 109-163