Jeanne Landre

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Jeanne Landre
Jeanne Landre dans Paris-Soir du 24 avril 1925.
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Jeanne Clémentine Landre
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Jeanne Landre, née à Paris, le 29 décembre 1874 et décédée, le 15 novembre 1936 à Paris 6e, est une journaliste, critique et romancière française[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Fille de Modeste Amable Landre, chef d'escadron en retraite et chevalier de la Légion d'honneur et de Félicité Alexandrine Cesano, sans profession[2],[3], elle devient journaliste et collaboratrice de la revue Propos de Jean-François-Louis Merlet.

Elle est une amie proche de Jehan Rictus, auteur des Soliloques du Pauvre, et de Laurent Tailhade dont le journal intime révèle les « mœurs très libres de la romancière et ses obsessions sexuelles »[4].

Pendant la Grande Guerre, elle est infirmière bénévole[5].

Une enquête de 1923 sur la littérature française l'appelle « la romancière de Montmartre et la disciple moderne d'un Mürger, encore plus bohème que l'original »[6].

Fondatrice de la Ligue des femmes de professions libérales et membre de la Société des Gens de lettres, elle en devient la vice-présidente en 1935[7].

Elle a épousé le peintre Robert Saldo (1887-1950).

Elle décède le 15 novembre 1936[8].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Cri-cri, 1900
  • Camelots du Roy, 1900
  • La gargouille : roman moderne, 1908
  • Échalote et ses amants, roman de moeurs montmartroises, 1909
  • Contes de Montmartre, 1910
  • Échalote continue. Roman de moeurs montmartroises , 1910
  • Gavarni, 1912
  • Puis il mourut, 1916
  • L'Ecole des marraines, 1917
  • Loin des balles : mémoires d'un philanthrope, 1918
  • Bob et Bobette, enfants perdus : roman, 1919
  • Madame Poche : ou, La Parfaite éducatrice, 1919
  • Où va l'amour (cahiers d'une bourgeoise), 1920
  • Échalote, douairière : roman, 1925
  • Mlle de Rivière, institutrice, 1926
  • La parodie galante : roman, 1928
  • Aristide Bruant, 1930
  • Les Soliloques du pauvre de Jehan Rictus, 1930
  • Nouvelles Aventures d'Échalote, 1932
  • L'idole du beau sexe, le marquis de Létorière, 1938

Distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Roman épistolaire de Jeanne Landre et de la Comtesse Xavier d’Abzac sur les Camelots du Roi.
  1. Catherine O'Brien, The Feminist Encyclopedia of French Literature, Greenwood Press, , 303–4 p. (ISBN 978-0-313-29651-2, lire en ligne), « Landre, Jeanne (1874-1936) »
  2. « Acte de naissance no 1837 (vue 5/8) de Jeanne Clémentine Landre du registre des naissances de l'année 1874 du 8e arrondissement de Paris »
  3. Louis Bethleem, Romans à lire et romans à proscrire, Ligaran, (ISBN 978-2-335-04610-6, lire en ligne), p. 114
  4. Collectif, Le maurrassisme et la culture. Volume III: L’Action française. Culture, société, politique, Presses Universitaires du Septentrion, (ISBN 978-2-7574-2145-1, lire en ligne)
  5. a et b « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  6. Pierre Dareutière de Bâcourt et John William Cunliffe, French literature during the last half-century, Macmillan, (lire en ligne), p. 375
  7. Le Petit Parisien, (lire en ligne)
  8. « Acte de décès no 115 (vue 23/31) de Jeanne Clémentine Landre du registre des décès de l'année 1936 du 6e arrondissement de Paris »

Liens externes[modifier | modifier le code]