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Grégoire Georges Ypsilantis

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Grégoire Georges Ypsilantis
Grégoire Georges Ypsilantis en 1868
Biographie
Naissance
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Député (-), diplomateVoir et modifier les données sur Wikidata
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Membre de
Société philologique hellénique de Constantinople (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Grégoire Georges Ypsilantis (en grec moderne : Γρηγόριος Γεώργιος Υψηλάντης et en allemand : Fürst Gregor Ypsilanti), prince Ypsilantis, est né le , à Vienne, en Autriche, et mort le à Paris, en France. Petit-fils du prince de Moldavie Constantin Ypsilantis, c'est un diplomate et un homme politique grec d'origine phanariote.

Famille[modifier | modifier le code]

Petit-fils du prince de Moldavie Constantin Ypsilantis (1760-1816) et neveu des combattants de la guerre d'indépendance Alexandre (1792-1828) et Dimitrios Ypsilantis (1793-1832), Grégoire Georges Ypsilantis est le fils de Grégoire Ypsilantis (1805-1835) et de Chariclée Skanavi.

Le , Georges Ypsilantis épouse Hélène Sina (1845-1893), fille de l'homme d'affaires autrichien Simon Sina (1810-1876) et de sa femme Iphigénie Gikas. De ce mariage naissent 4 enfants :

  • Chariclée Ypsilantis (1863-1912), princesse Ypsilantis, qui épouse, en 1882, le prince Philippe-Ernest de Hohenlohe-Schillingsfürst (en) (1853-1915) ;
  • Iphigénie Ypsilantis (1869-1943), princesse Ypsilantis, qui épouse, en 1888, le comte Albert von Pappenheim ;
  • Emmanuel Ypsilantis (de) (1877-1940), prince Ypsilantis, qui épouse, en 1902, Esmeralda Thomas Galati von Galati ;
  • Théodore Ypsilantis (1881-1943), prince Ypsilantis, qui épouse la comtesse Miltiade Levidis.

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1862, le nom de Grégoire Georges Ypsilantis est évoqué au moment de l'élection au trône de Grèce, mais il n'obtient que 6 voix lors du plébiscite du [1],[2],[3].

En 1864[réf. nécessaire], le prince est nommé ambassadeur de Grèce à Vienne (de) et à Berlin (de)[4], poste qu'il conserve de nombreuses années, et même durant la crise de 1873, moment où tout le corps diplomatique hellène est limogé pour des raisons économiques[5].

En 1868, Grégoire Georges Ypsilantis est élu député de Nauplie[réf. nécessaire]. Sollicité par le Premier ministre Epaminóndas Deligeórgis pour devenir ministre des Affaires étrangères en 1870, il refuse le poste, ce qui mécontente le roi Georges Ier[réf. nécessaire].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Antonis Pantelis, Stephanos Koutsoubinas et George Gerapetritis, « Greece », dans Dieter Nolhen et Philip Stöver (dir.), Elections in Europe : A Data Handbook, Baden-Baden, Nomos, , 2070 p. (ISBN 9783832956097), p. 863.
  2. (en) Richard Clogg, A Short History of Modern Greece, Cambridge, Cambridge University Press, (ISBN 0521338042), p. 82.
  3. (en) Michael Llewellyn Smith, Olympics in Athens : 1896, Londres, Profile Books, (ISBN 1-8619-7342-X), p. 17.
  4. Édouard Driault et Michel Lhéritier, Histoire diplomatique de la Grèce de 1821 à nos jours : Le Règne de Georges Ier avant le traité de Berlin (1862-1878) - Hellénisme et slavisme, t. III, PUF, , p. 203, 251, 287, 316-318, 366-367.
  5. Édouard Driault et Michel Lhéritier, Histoire diplomatique de la Grèce de 1821 à nos jours : Le Règne de Georges Ier avant le traité de Berlin (1862-1878) - Hellénisme et slavisme, t. III, PUF, , p. 373.