Cicéronianisme

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Le cicéronianisme est un mouvement de retour à la pureté de la langue latine dont Cicéron est le modèle. Il donne lieu à un débat très important au sein de l'humanisme qualifiée de « querelle du cicéronianisme » qui oppose tout d'abord Paolo Cortesi à Ange Politien puis s'étendit jusqu'au Ciceronianus d'Érasme en 1528[1],[2].

Ce débat interroge la légitimité de l'expression de la culture chrétienne dans les formes de la rhétorique païenne ainsi que la place que l'imitation d'un seul auteur latin laisse à l'expression personnelle[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Perrine Galand-Hallyn, « La rhétorique en Italie à la fin du Quattrocento (1475-1500) », dans Marc Fumaroli, Histoire de la rhétorique dans l'Europe moderne (1450-1950), Paris, Presses universitaires de France, (ISBN 9782130495260, DOI 10.3917/puf.fuma.1999.01.0131, lire en ligne), pp. 131-190
  2. Hale, J. R., Dictionnaire de la Renaissance italienne, Thames & Hudson, [1997] (ISBN 2-87811-124-9, 978-2-87811-124-8 et 2-87811-026-9, OCLC 433160760), pp. 83-84
  3. Éditions Larousse, « [https://www.larousse.fr/encyclopedie/litterature/cic�ronianisme/172436 Encyclopédie Larousse en ligne - cicéronianisme] », sur www.larousse.fr (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • François Lecercle, « Le texte comme langue : cicéronianisme et pétrarquisme », Littérature, vol. 55, no 3,‎ , p. 45–53 (ISSN 0047-4800, DOI 10.3406/litt.1984.2233, lire en ligne)
  • Clémence Revest, « Naissance du cicéronianisme et émergence de l’humanisme comme culture dominante : réflexions pour une histoire de la rhétorique humaniste comme pratique sociale », Mélanges de l’École française de Rome - Moyen Âge, nos 125-1,‎ (ISSN 1123-9883 et 1724-2150, DOI 10.4000/mefrm.1192, lire en ligne)