Traversée principalement par les départementales 86 et 119, la commune se trouve à 7 km de la départementale 306 et à 14 km de l'échangeur n°30 à Belleville de l'A 6.
Chiroubles est desservie par les lignes fréquence n° 312 et 357A des cars du Rhône, ainsi que par un service de transport à la demande du même transporteur.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 887 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vauxrenard », sur la commune de Vauxrenard à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 9,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 003,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Chiroubles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].
La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
cultures permanentes (62,1 %), forêts (17,5 %), prairies (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Aucune trace d'occupation n'est attestée pendant la période romaine, tant au niveau archéologique que bibliographique[13].
Chiroubles disposa durant toute la première moitié du XIXe siècle d'une station (ou poste télégraphique aérien) du télégraphe Chappe implantée sur la ligne Paris-Toulon, installation mise en service en 1807 et qui cessa de fonctionner en 1853, remplacée par la télégraphie électrique[14].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2021, la commune comptait 398 habitants[Note 2], en diminution de 2,93 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
À la mi-février a lieu la traditionnelle fête des conscrits.
Si la « Fête des Crus »[19], une manifestation annuelle initiée et localisée à Chiroubles de 1980 jusqu’en 2000 avant de se dérouler ensuite à tour de rôle dans les autres Crus jusqu’à une dernière édition en 2017, le concours Victor-Pulliat, qui lui était jumelé perdure. Ce concours vise à désigner les meilleures cuvées du millésime, dans chacun des 10 Crus du Beaujolais[20].
Depuis 2006, les mercredis soir de juillet et d’août, ont lieu à la Terrasse de Chiroubles « les Estivales », une animation avec des concerts gratuits. Le site a été aménagé (parking, gradins en gabions) pour accueillir jusqu’à 1 000 personnes par soirée[21].
Le site de la Terrasse de Chiroubles offre un panorama exceptionnel sur les coteaux du Beaujolais, la vallée de la Saône et la chaîne des Alpes, notamment le Mont-Blanc. Le site comprend le chalet de dégustation du Cru Chiroubles, un restaurant panoramique, et le sentier de découverte des Crus du Beaujolais.
Église Saint-Germain érigée en 1838 avec un clocher en dôme à 8 pans - architecte Pierre Duret.
Chapelle Saint-Roch érigée en 1629 après une épidémie de peste.
Monument aux morts : Monument aux morts, œuvre d'Hubert Paquelet, sculpteur à Pontanevaux (Saône-et-Loire),1927. le monument aux morts de la Première Guerre mondiale est situé au cimetière ; c'est une stèle en triptyque, en calcaire à entroques, surmontée d'une croix de guerre sculptée[22].
Chiroubles compte deux châteaux :
Château de Vers-les-Prés, construit vers 1850 par Léon Félissent, soyeux lyonnais,
Château de Javernand datant de la fin du XVIIIe siècle.
Victor Pulliat (° le à Chiroubles - † le à Chiroubles), ampélographefrançais. Il préconise et vulgarise le greffage sur porte-greffe américain pour lutter contre le phylloxera. Dans son domaine de Tempéré à Chiroubles il installa un conservatoire de mille variétés différentes de vignes issues du monde entier.
Monument Pulliat à Chiroubles inauguré en 1898, buste sculpté par Pierre Aubert.
Émile Cheysson (° le à Nimes - † le ) à Leysin (Suisse), ingénieur et réformateur social français. Il achète en 1870 un domaine viticole à Chiroubles qui porte aujourd'hui son nom (surface 26 ha), ancienne propriété des moines de Cluny avant 1789, et croit d'abord au pouvoir insecticide du sulfure de carbone comme moyen de lutte contre le phylloxera avant de reconnaître le bien-fondé du greffage.Plaque commémorative apposée près du portail de la Villa Cheysson (Les Farges) à Chiroubles .
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (ISBN2-87754-096-0), p. 193.
↑« Le télégraphe Chappe en Saône-et-Loire (1799-1853) », article de Pierre Laffont paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 84 (hiver 1990-1991), pages 17 à 24.