Bernard Pache

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bernard Pache, né le à Sallanches et mort le à La Seyne-sur-Mer, est un haut fonctionnaire français qui a dirigé de grandes entreprises publiques et privées.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et formation[modifier | modifier le code]

Bernard Pierre Pache naît le à Sallanches en Haute-Savoie du mariage le à Marseille de Joseph Marius Pierre Pache ( à Chindrieux en Savoie - à Paris)[1], ingénieur diplômé de l'École centrale Paris (promotion 1923)[2], et de Sabine Minjoz, institutrice ( à Montmélian - à Neuilly-sur-Seine)[3].

Après des études secondaires au collège Sainte-Croix-de-Neuilly[3] (promotion 1951)[4], il intègre les classes préparatoires aux grandes écoles et entre à l'École polytechnique en 1954[5]. En 1956, il choisit l'École des mines de Paris comme école d'application[6].

Le , il épouse Yvette Vital. De ce mariage, naissent trois garçons[3].

Il meurt le à La Seyne-sur-Mer[1],[7],[a].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Ingénieur du corps des mines, il commence sa carrière à Alger en 1959 puis à Metz en 1960. En 1963, il est nommé adjoint de Pierre Alby, directeur des mines au ministère de l'Industrie à Paris. En 1965, il est conseiller technique au cabinet de Michel Maurice-Bokanowski, ministre de l'Industrie, puis en 1966 à celui de Raymond Marcellin[3].

Il rejoint le groupe Pechiney en 1967, d'abord comme directeur-adjoint puis comme directeur des activités nucléaires. À partir de 1973, il dirige diverses filiales du groupe Pechiney Ugine Kuhlmann, dont il est nommé en 1979 directeur de la politique industrielle, puis président-directeur général en 1985.

En 1986, il succède à Michel Hug à la direction générale des Charbonnages de France[8]. Il en est le président-directeur général de 1987 à 1992.

Il est ensuite nommé président-directeur général du Groupe informatique Bull[9] dont il tente de poursuivre le redressement engagé par son prédécesseur Francis Lorentz[10],[11] mais, ayant une stratégie différente de celle de son ministre de tutelle, il est forcé de quitter la tête du groupe[12], non sans avoir résisté à son ministre[13].

De 1994 à 1999, il est président du directoire de l'Entreprise minière et chimique (propriétaire des mines de potasse d'Alsace)[14]. Il est aussi président de la Fédération des minerais et métaux non-ferreux (FEDEM) de 1995 à 1999.

Il a aussi été président de l'Association des anciens élèves et diplômés de l'École polytechnique (AX) de 1990 à 1994, et président de la Fondation Georges Besse[15].

Décorations[modifier | modifier le code]

Bernard Pache est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur puis fait chevalier de l'ordre le . Il est promu au grade d'officier le au titre de « président-directeur général d'un groupe industriel »[16].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le faire-part de décès dans le carnet du jour du Figaro indique Bandol comme commune du décès alors que le fichier des décès en France, établi à partir des actes de décès, indique La Seyne-sur-Mer.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Fiche « Joseph Marius Pierre Pache » dans le fichier Insee des décès depuis 1970.
  2. Annuaire de l'association des Centraliens, édition 2011, p. 210.
  3. a b c et d « Notice « Bernard Pache » », sur le site du Who's Who in France (consulté le ).
  4. Bulletin de Sainte-Croix de Neuilly, Pentecôte 1990, p. 43.
  5. Première partie de la fiche « Bernard Pache » dans le répertoire des [Ingénieurs et scientifiques de France]].
  6. Seconde partie de la fiche « Bernard Pache » dans le répertoire des [Ingénieurs et scientifiques de France]].
  7. Faire-part de décès dans le quotidien Le Figaro
  8. C. B., « Directeur général de Charbonnages de France M. Bernard Pache : un tranquille Savoyard » Accès payant, sur le site du quotidien Le Monde, (consulté le ).
  9. « Le remplacement du président de Bull. M. Bernard Pache : l'homme des restructurations » Accès payant, sur le site du quotidien Le Monde, (consulté le ).
  10. Philippe Le Ceour, « Bull : Bernard Pache tient tête aux pouvoirs publics », sur le site du quotidien Les Échos, (consulté le ).
  11. Hervé Jannic, « Les silences de Bernard Pache » Accès payant, sur le site du magazine L'Express, (consulté le ).
  12. « Bernard Pache: une guerre perdue » Accès payant, sur le site du quotidien Le Monde, (consulté le ).
  13. Bull : Pache résiste à son ministre, , revue Capital, [lire en ligne].
  14. D. Co, « Bernard Pache juge EMC structurellement déficitaire », sur le site du quotidien Les Échos, (consulté le ).
  15. Membres fondateurs de la Fondation Georges Besse, sur 'le site de la fondation.
  16. Décret du 14 avril 1995 portant promotion et nomination.