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Bataille d'Ankara

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Bataille d'Ankara
Description de cette image, également commentée ci-après
Bayezid Ier emprisonné dans la cour de Tamerlan
Informations générales
Date
Lieu Plaine de Çubuk
Issue Victoire décisive de l'Empire timouride
Belligérants
Empire timouride Empire ottoman
Serbie moravienne
District de Branković
Commandants
Tamerlan
Chahrokh
Khalil Sultan
Miran Shah
Abou Bakr
Sultan Hussein Tayichioud (en)
Mohammed Sultan Mirza (en)
Pir Mohammed ibn Jahangir (en)
Chah-i Chahan (en)
Bajazet Ier  (PDG)
Çandarli Ali Pacha
Suleyman Çelebi
Kara Timurtach Pacha (tr)
Mehmed Çelebi
Stefan Lazarević
Đurađ Branković
Forces en présence
~ 140 000 hommes 85 000 hommes[1],[2]
Pertes
15 000 à 25 000 tués ou blessés 40 000 à 50 000 tués ou blessés[3]

Coordonnées 40° 09′ nord, 32° 57′ est
Géolocalisation sur la carte : Turquie
(Voir situation sur carte : Turquie)
Bataille d'Ankara

La bataille d'Ankara (Ankara Muharebesi) s'est déroulée le (19 Dhoul Hijja 804 AH) sur le champ de bataille de Çubuk, près d'Ankara, entre les forces du sultan ottoman Bayezid Ier et l'armée turco-mongole de Tamerlan, à la tête de l'Empire timouride.

La bataille s'acheva sur la victoire éclatante de Tamerlan, avec la capture de Bayezid Ier, qui conduisit à une période de crise pour le sultanat ottoman. L'Empire timuride entra cependant dans sa période de déclin final après la mort de Tamerlan, moins de trois ans après la bataille, alors que l'Empire ottoman put retrouver toute sa puissance, qui continua ensuite à se développer sur plusieurs siècles.

Présentation

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Le sultan Bayezid (Bajazet) rencontre Timur Lang (Tamerlan), près d'Angora (Ankara). Les forces sont à peu près égales (220 000 pour les Ottomans contre 180 000 Timourides). Toutefois, les troupes timourides sont presque exclusivement montées, alors que l'infanterie, composée en majeure partie de Serbes[2],[1], représente la plus grande part des forces ottomanes.

De plus, par une habile stratégie de détournement et d'empoisonnement des puits, Tamerlan parvient à assoiffer les forces ottomanes, considérablement affaiblies au moment de l'engagement.

Bataille d’Ankara

Bernardine Kielty offre un récit particulièrement romancé de cette bataille :

« […] lesquels étaient accompagnés de trente-deux éléphants indiens, qui semèrent la panique parmi les chevaux turcs. Entouré de ses gardes du corps, Bajazet combattit jusqu'à la mort du dernier d'entre eux. Puis, quand il essaya de prendre la fuite, son cheval tomba et les Mongols le traînèrent jusqu'à Timur, en vociférant de joie. […] Au bout de huit mois, Bajazet mourut. Les Turcs Ottomans furent tous dispersés. Et les Mongols, comme une horde de loups, retournèrent au galop en Asie pour aller saccager la Chine. »

— Bernardine Kielty, La Chute de Constantinople, Éd. Nathan 1967

Malgré ce que cet extrait peut faire comprendre, les Turcs combattent ici les Timourides et non les Mongols. Menés par Tamerlan, qui se proclame descendant de Gengis Khan, ils ont attaqué l'Anatolie sans aucune ambition sur ces terres, donnant par là même un sursis inespéré aux empires byzantins de Trébizonde et de Constantinople. Mais une autre conséquence est que ces terres ont été abandonnées par les Ottomans aux Moutons blancs. Les Ottomans se sont donc concentrés par la suite sur l'Europe.

Quant à Tamerlan, il meurt le (17 Cha'ban 807 AH) avant de pouvoir atteindre la Chine des Ming.

Notes et références

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  1. a et b Bury, J. B. (1923). The Cambridge Medieval History. vol. 4. Tanner, J. R., Previté-Orton, C. W., Brooke, Z. N. (eds.). Cambridge: Cambridge University Press. sayfa 562.
  2. a et b Prawdin, Michael (en), and Gérard Chaliand, The Mongol Empire, (Transaction Publishers, 2006), 495.
  3. (en) « The Battle of Ankara », sur History of Islam, (consulté le ).

Articles connexes

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