Air (groupe)

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Air
Description de cette image, également commentée ci-après
Air aux Eurockéennes en 2007.
Informations générales
Pays d'origine Drapeau de la France France
Genre musical Downtempo, electronica, trip hop, lounge, rock
Années actives depuis 1995
Labels Astralwerks
Composition du groupe
Membres Nicolas Godin
Jean-Benoît Dunckel

Air est un groupe musical français originaire de Versailles, formé en 1995 et composé de Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin. Le groupe est assimilé au mouvement musical French touch (musique électronique française). Son succès est international, particulièrement en Grande-Bretagne et aux États-Unis.

En 1998, son premier album Moon Safari est un des disques de l'année, grâce notamment au hit-single Sexy Boy. Deux ans plus tard, la bande originale de The Virgin Suicides, composée pour le film du même nom de Sofia Coppola, permet au groupe d'asseoir sa notoriété.

À la frontière de l'électronique, de la pop et du rock psychédélique, le groupe crée son propre style musical en offrant des mélodies cosmiques dans lesquelles de nombreux riffs de guitare accompagnent des sons électroniques et des voix vocodées. Malgré leur timidité apparente, Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin ne boudent pas la scène et organisent régulièrement des tournées internationales connues pour leurs versions alternatives et leurs réinterprétations en direct de certains de leurs titres.

Air a notamment collaboré avec Beck, Charlotte Gainsbourg, Jarvis Cocker (de Pulp), Neil Hannon (de The Divine Comedy) et Nigel Godrich.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Jean-Benoît Dunckel grandit en écoutant de la musique classique et de la musique électronique avec des groupes comme Kraftwerk, puis il s'intéresse à ce qu'il appelle le « rock sombre » anglais, avec des groupes comme Siouxsie and the Banshees et Joy Division[1]. Il admire aussi David Bowie, Iggy Pop et Lou Reed[1]. Brian Eno et Cluster sont aussi des artistes électroniques qu'il affectionne[2]. Il cite parmi ses artistes préférés Maurice Ravel pour la musique classique, François de Roubaix pour les musiques de films et Siouxsie and the Banshees pour la pop[3]. Il partage avec Nicolas Godin un intérêt pour la musique de Michel Legrand, Philip Glass et Grace Jones[4]. Les styles de musique qui ont le plus marqué Nicolas Godin sont la pop des Beatles pendant son enfance et la soul de Sly and the Family Stone durant l'adolescence[5]. L'histoire débute dans les années 1980 au lycée Jules-Ferry de Versailles, où étudient Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin. Aidés d'Alex Gopher, de Xavier Jamaux et de Jean de Reydellet, ils forment Orange[6], un groupe de lycée éphémère qui ne laissera aucune trace discographique, mais que les carrières de ses membres rendra célèbre a posteriori.

Après le lycée, Nicolas Godin entreprend des études d'architecture et se voit obligé de délaisser un peu la musique. Pourtant, en 1995, alors qu'il travaille sur le premier album de Teri Moïse, Marc Tessier du Cros, un ami d'enfance qui travaille chez Source (un sous-label de Virgin Music), le pousse à composer[7]. Il écrit un titre instrumental en hommage à Le Corbusier, Modulor, qu'il présente, sous le pseudonyme de « Air », au label Source. Le morceau est retenu pour la compilation Source Lab de cette même année et connaît un certain succès (le morceau sortira aussi sur le label anglais Mo' Wax). De son côté, Jean-Benoît Dunckel étudie les mathématiques et enseigne les sciences physiques[8], mais il n'abandonne pas la musique pour autant : il joue alors dans un groupe, Le Dynamo, tout en étant pianiste de bar dans le Quartier latin[7].

À la suite du succès relatif de Modulor, Nicolas, qui ne veut pas continuer seul, propose alors à Jean-Benoît de se joindre à lui. Les deux complices s'attaquent à la réalisation de quelques morceaux qui sortiront en singles (ces morceaux seront par la suite regroupés dans l'EP Premiers symptômes en 1997) : on y retrouve quelques classiques, tels que Casanova 70 ou J'ai dormi sous l'eau, qui préfigurent ce que sera le son d'Air à ses débuts (influences pop des années 1960, ambiances cinématographiques, obsession pour le Moog, accords évoluant autour de la même note de basse). À l'époque, le groupe se fait connaître en multipliant les remixes, notamment pour Neneh Cherry, Depeche Mode et Ollano (groupe de Marc Collin où on retrouve également Helena Noguerra et Xavier Jamaux).

Contrairement à ce que colporte une légende urbaine, le nom du groupe Air n'est pas l'acronyme de « Amour Imagination Rêve » mais est tiré du son « aérien » de leur musique[9].

Débuts[modifier | modifier le code]

Pour leur premier album qu'ils signent sur le label parisien Source, Nicolas et Jean-Benoît décident d'investir un ancien studio délabré près du golf de Saint-Nom-la-Bretèche, ce qui les rapproche de leurs lieux de jeunesse. Il y a donc pour eux un côté nostalgique dans l'appréhension de ce disque. Une fois les dix chansons composées, ils font appel à l'ingénieur du son Stéphane « Alf » Briat pour mixer l'album, d'abord au studio Plus XXX (Paris) puis au Gang (Studio). Une session de cordes fut également programmée avec David Withaker, qui a travaillé avec Françoise Hardy et Serge Gainsbourg[10], au studio no 2 des Beatles à Abbey Road. Air contacte alors Mike Mills, graphiste new-yorkais, pour élaborer l'univers visuel de Moon Safari. Des clips aux pochettes de disques, du site Internet aux autocollants, l'univers singulier qui s'en dégage rappelle les bandes dessinées situationnistes ainsi que la pop culture américaine. L'album sort début 1998, Air est invité sur le plateau de Nulle part ailleurs pour jouer le tube Sexy Boy accompagné par les musiciens de Phoenix.

Le disque rencontre le succès, même si la démarche artistique n'est pas des plus faciles. La moitié du disque est instrumentale et Beth Hirsch, une artiste américaine alors fille au pair à Montmartre, pose sa voix sur les chansons All I Need et You Make It Easy. Les boîtes à rythmes remplacent les batteries, Air souhaite donc rendre ainsi l'album intemporel. Ils utilisent également différents vocodeurs, procédé popularisé par Kraftwerk, mais s'en servent de manière plus évanescente que ces derniers.

Pour la tournée de Moon Safari, Air s'entoure de musiciens américains tels que Justin Meldal-Johnsen à la basse, Brian Kehew et Roger Manning Jr. aux claviers et Brian Reitzell à la batterie. Les concerts débutent le à Seattle pour la partie américaine et finissent en Europe avec une escale à La Cigale le . Les musiciens français acquièrent une notoriété sur le territoire américain (en particulier New York et Los Angeles). Nic Harcourt, le directeur de la branche musicale de la radio californienne KCRW, les invite pour un concert live radiophonique ponctué d'une interview, ce qui se reproduit pour les autres albums studio. Le , Air reçoit la Victoire de la musique de l'« album techno/dance » de l'année pour Moon Safari. Le succès du disque entraîne la réédition de Premiers Symptômes en 1999 avec deux morceaux rares en bonus.

En 1999, Sofia Coppola contacte le groupe pour la musique de son premier long métrage, Virgin Suicides[11], car elle voulait utiliser l'ensemble du disque Moon Safari. Les deux musiciens lui proposent de composer une bande originale pour son film[6]. Ils enregistrent la musique dans le même studio que pour Moon Safari, avec l'aide du batteur Brian Reitzell à qui Sofia Coppola a demandé de superviser l'enregistrement. Une fois la musique terminée, la production du film leur demande expressément une chanson pour le générique de fin. L'espace d'un week-end, Air invite Thomas Mars (du groupe Phoenix) qui écrit les paroles, assure la batterie et chante sous le pseudonyme de Gordon Tracks. Ce dernier suggère Hugo Ferran pour les mélodies jouées au saxophone. La chanson devient un single et fait l'objet d'un clip tourné par Sofia Coppola dans lequel Air et Thomas Mars font une apparition en tant que professeurs dans le bal de fin d'année du film. Le disque reçoit de bonnes critiques et permet la reconnaissance : il recevra la Victoire de la musique de l'« album de musique originale de cinéma » en 2001. Les membres du groupe sont depuis devenus d'étroits collaborateurs de la réalisatrice en étant présents sur les bandes originales de ses deux autres films : Lost in Translation (par le morceau alors inédit Alone In Kyoto) et Marie-Antoinette (avec la version instrumentale du morceau Il Secondo Giorno issue de leur collaboration avec Alessandro Baricco).

En 2001, la sortie de l'album 10 000 Hz Legend marque une influence internationale grâce à des collaborations avec Beck (The Vagabond, Don't Be Light) et le groupe japonais Buffalo Daughter (Sex Born Poison). Cette fois, le groupe abandonne le style lisse et harmonieux pour essayer un son plus expérimental. En effet, Air s'installe dans un studio du 6e arrondissement de Paris pour donner une allure plus urbaine au disque. Ils renouvellent leur matériel, ce qui est le moteur de chaque disque, toujours composé en réaction au précédent. Autant Moon Safari était le constat nostalgique d'une enfance révolue, autant ce nouveau disque se veut plus adulte. Ils invitent leurs frères d'Amérique majoritairement issus de la tournée précédente avec Jason Falkner, une figure de la scène pop californienne. Album le plus expérimental de leur carrière, 10 000 Hz Legend obtient un succès plus mesuré en comparaison des deux disques précédents.

De Talkie Walkie à Love 2[modifier | modifier le code]

Jean-Benoît Dunckel en 2007.
Nicolas Godin en 2007.

Le groupe sort l'album Talkie Walkie au début de l'année 2004. Moins complexe que le précédent album studio, c'est un retour à des structures pop classiques. Nigel Godrich les persuade d'utiliser leurs voix naturelles et de délaisser le vocodeur. Il n'y a également aucune aide extérieure pour la composition des titres. Le nom de l'album a une connotation très frenchy. En effet, Talkie Walkie est propre à la langue française : dans les autres langues, c'est Walkie Talkie qui est utilisé.

En 2005, Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture français, remet à Nicolas Godin et Jean-Benoît Dunckel l'insigne de chevalier des Arts et des Lettres[12]. Au-delà de la récompense matérielle pour le groupe français, ce geste marque la reconnaissance institutionnelle du mouvement French touch[13]. Lors de cette même cérémonie, les artistes Philippe Zdar (groupe Cassius) et Dimitri from Paris reçoivent cette même récompense. Les Daft Punk ne sont pas retenus à leurs côtés mais reçoivent la récompense en .

Le duo sort l'album Pocket Symphony en . Cet album montre que le groupe évolue dans un style influencé par le Japon. Pour cela, Nicolas Godin a appris à jouer du koto et du shamisen chez un maître japonais résidant à Paris, qui apparaît dans le clip Once Upon a Time (rectification du maître d'Okinawa Hontō, île appartenant au Japon mais dont la culture est différente du reste de l'archipel). Neil Hannon et Jarvis Cocker chantent sur deux titres.

Fin 2007, ils reçoivent les clés de leur propre studio d'enregistrement, baptisé « Atlas Studio » et situé dans le 19e arrondissement de Paris. Lors de sa construction, ils louent les services de l'acousticien chevronné Christian Malcurt. C'est ici qu'ils enregistrent leur cinquième album, Love 2, avec Joey Waronker à la batterie, et retrouvent Stéphane « Alf » Briat au mixage, avec qui ils avaient travaillé sur Moon Safari[14].

Le nouvel album Love 2 est sorti le . Sur scène, ils forment désormais un trio avec le batteur Alex Thomas. À partir de 2007, Louis Arlette collabore avec le groupe comme ingénieur du son.

Music for Museum[modifier | modifier le code]

Le sort la bande originale Le Voyage dans la Lune, court album de 31 minutes inspiré de la musique qu'Air a créée pour le film de Georges Méliès[15] et récompensé par un disque d'or EMI. En sort Music for Museum, album qui a été enregistré à la suite d'une commande pour le Palais des Beaux-Arts de Lille dans le cadre de son projet de Musée ouvert.

En , le groupe entame une tournée anniversaire marquant ses vingt ans d'existence, qui passe par trois concerts en France[16] ; à cette occasion sort également le le double album Twentyears, compilation de leurs meilleurs moments et leurs plus grands morceaux.

Collaborations[modifier | modifier le code]

Connu dans l'univers de la musique électronique française, Air travaille avec plusieurs musiciens comme Étienne de Crécy et Alex Gopher. Ses deux membres sont aussi proches d'autres artistes comme Fuzati, pour lequel ils produisent l'instrumental du morceau Sous le signe du V — qui évoque la ville de Versailles, dont les membres de Air et Fuzati sont issus. Fuzati leur fait d'ailleurs un clin d'œil appuyé sur le morceau : « enfermés dans leur chambre, Jean-Benoît et Nicolas écoutent les Pink Floyd en rêvant de fonder un groupe pour pouvoir vivre de leur musique... »[17].

Après les avoir vus en concert à Milan, l'écrivain italien Alessandro Baricco se met en tête l'idée d'une collaboration avec le duo français. Il leur envoie des textes et ces derniers les adaptent en musique. En , ils présentent leur création via une pièce de théâtre au Teatro Valle de Rome. L'expérience séduit Air qui décide d'en faire un disque. City Reading, mixé par Nigel Godrich, sort en 2003.

Ils participent à l'élaboration de l'album 5:55 de Charlotte Gainsbourg en 2006.

En 2015, on retrouve Air sur l'album Electronica 1: The Time Machine de Jean-Michel Jarre. Ensemble, ils composent le titre Close You Eyes.

Sonorités[modifier | modifier le code]

Le groupe utilise des synthétiseurs vintage depuis ses débuts[14], et aime rappeler en interview sa passion pour les instruments et se définit comme étant musicien avant tout alliant aussi bien acoustique et synthèse qu'analogique et numérique. Son identité sonore passe par un noyau d'instruments invariable tel que la basse, le Solina string ensemble, le Rhodes et le Korg MS-20.

Voici la liste du matériel scénique pour les tournées de chaque album.

  • Moon Safari (JB Dunckel, Nicolas Godin, Brian Reitzell, Roger Manning Jr., Brian Kehew, Justin Meldal Johnsen)
  • 10 000 Hz Legend (JB Dunckel, Nicolas Godin, Brian Reitzell, Jason Falkner, James Rotondi)
    • VP 330, Roland PC-200, Fender Rhodes Mk II, Moogerfooger MF-103, Solina String Ensemble, Korg MS-20, Akai MPC 2000 XL
    • Alesis A6 Andromeda, Kurzweil keyboard
    • Korg CX-3 (avec EHX Memory Man), Roland PC-200, harmonica
    • Boss Dr Sample SP-202, Boss VT-1 Voice Transformer, EHX Delay Moogerfooger MF-104
    • Gibson SG, 70's Guild D35
    • 70's Fender Mustang Bass, ampli Ashdown
  • Talkie Walkie (JB Dunckel, Nicolas Godin, Dave Palmer, Earl Harvin)
    • Yamaha CP-80, Nord Lead 2, Korg MS-20, Solina String Ensemble, Fender Rhodes Mk I
    • Sequential Circuits Six Track, Hammond XB-2, Roland SH-101 (blue version), microKORG, Minimoog Voyager
  • Pocket Symphony (JB Dunckel, Nicolas Godin, Steve Jones, Vincent Taurelle, Earl Harvin)
    • Yamaha CP80, Korg MS-20, Solina String Ensemble, Fender Rhodes Mk I
    • VP-550, Fender Mustang Bass Red Competition, Hofner Club Bass 500/2, Guild Acoustic Guitar
  • Love 2 (JB Dunckel, Nicolas Godin, Alex Thomas)
    • Korg MS-20, Solina String Ensemble, Manikin Memotron, Wurlitzer, Moog Source
    • Moog Source, Roland VP-550, Fender Mustang Bass Blue Competition, Guild D35

Le groupe utilise des samples sur ses titres :

Membres[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

Albums studio[modifier | modifier le code]

Année Album Meilleure position dans les charts
Drapeau de la France Drapeau des États-Unis Drapeau de la Suisse Drapeau de la Belgique Drapeau du Canada
1998 Moon Safari 21 6 - 46 - -
2000 The Virgin Suicides 17 14 161 51 37 -
2001 10 000 Hz Legend 7 7 88 11 8 -
2004 Talkie Walkie 3 2 61 4 9 -
2007 Pocket Symphony 8 22 40 7 19 -
2009 Love 2 12 36 100 15 18 -
2012 Le Voyage dans la Lune 17 35 57 11 28 68
2014 Music for Museum - - - - - -

Singles et EP[modifier | modifier le code]

  • 1995 : Modular Mix
  • 1996 : Casanova 70
  • 1997 : Le soleil est près de moi
  • 1997 : Soldissimo (EDC Remix). Disponible sur la compilation Super Discount publiée par Disques Solid
  • 1997 : Premiers Symptômes. Cet EP reprend les morceaux des trois singles précédents (une réédition avec Brakes On Mix et Californie est sortie en 1999).
  • 1998 : Sexy Boy. Cet EP contient le titre Jeanne, chanté par Françoise Hardy.
  • 1998 : Californie/La femme d'argent. Single uniquement disponible avec le numéro 134 du magazine Les Inrockuptibles
  • 1998 : Kelly Watch the Stars
  • 1998 : All I Need
  • 2000 : Playground Love
  • 2001 : Air concerts. Single uniquement disponible avec le numéro 296 du magazine Les Inrockuptibles
  • 2001 : Radio #1
  • 2001 : How Does It Make You Feel?
  • 2001 : People in the City
  • 2002 : Don't Be Light
  • 2004 : Cherry Blossom Girl
  • 2004 : Surfing on a Rocket
  • 2004 : Alpha Beta Gaga
  • 2007 : Once Upon a Time
  • 2007 : Mer du Japon
  • 2009 : Do the Joy
  • 2009 : Sing Sang Sung
  • 2009 : So Light Is Her Footfall
  • 2010 : So Light Is Her Footfall EP
  • 2012 : Parade
  • 2012 : Seven Stars

Remixes[modifier | modifier le code]

B.O.F.[modifier | modifier le code]

Collaborations[modifier | modifier le code]

Albums solo[modifier | modifier le code]

Spectacles[modifier | modifier le code]

  • 2007 : Aérolite, pièce instrumentale pour koto (harpe japonaise) et synthétiseurs (6-, Centre Pompidou, Paris)

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Vidéographie[modifier | modifier le code]

  • 1998 : Sexy Boy (réalisation : Mike Mills)
  • 1998 : Kelly Watch the Stars (réalisation : Mike Mills)
  • 1998 : All I Need (réalisation : Mike Mills)
  • 1999 : Le Soleil est près de moi (réalisation : Mike Mills)
  • 1999 : Eating Sleeping Waiting And Playing (DVD, Moon Safari Tour)
  • 2000 : The Virgin Suicides (film de Sofia Coppola)
  • 2000 : Playground Love (réalisation : Sofia et Roman Coppola)
  • 2001 : Radio #1 (réalisation : Alex & Martin)
  • 2001 : How Does It Make You Feel (réalisation : Antoine Bardou-Jacquet / Ludovic Houplain)
  • 2001 : Don't Be Light (réalisation : Jean-François Moriceau / Petra Mrzyk)
  • 2002 : Sexy Boy, Kelly Watch The Stars, All I Need, Le Soleil est près de moi, Playground Love, Radio #1, How Does It Make You Feel (DVD promotionnel de l'album Everybody Hertz)
  • 2004 : Electronic Performers, Talisman, Don't Be Light, People in the City, La Femme d'argent (live et images coulisses) (DVD bonus Talkie Walkie)
  • 2004 : Cherry Blossom Girl (réalisation : Kris Kramski)
  • 2004 : Surfing On a Rocket (réalisation : Antoine Bardou-Jacquet / Romain Guillon)
  • 2004 : Alpha Beta Gaga (réalisation : Mathieu Tonetti)
  • 2007 : Once Upon a Time (réalisation : Mathieu Tonetti)
  • 2007 : Mer du Japon (réalisation : Guillaume de La Perrière)
  • 2009 : Sing sang sung
  • 2009 : So Light Is Her Footfall
  • 2012 : Parade
  • 2012 : Seven Stars

Exploitation commerciale[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Citation[modifier | modifier le code]

  • "Je pense que nous sommes des types très rêveurs" (JB Dunckel, 1998)[10]
  • "Nous sommes un groupe libre. Nous nous fichons de passer à la radio ou de sortir un tube." (N. Godin, 1999)[10]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b David Brinn, « A breath of Fresh Air », Jerusalem Post, (consulté le ) : « I grew up listening to all kinds of music, classical but also a lot of electronic music like Kraftwerk, then all the English dark rock like Joy Division, Siouxsie And The Banshees, and of course I was a big of David Bowie Iggy Pop and Lou Reed ».
  2. Benoit Richard, « 5+5 = Jean-Benoît Dunckel [interview] », Ben, (consulté le ).
  3. Charles Dufresne, « Vous avez interviewé Air », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  4. « 6 Mix », sur bbc.co.uk, (consulté le ).
  5. Larry Fitzmaurice, « 5-10-15-20: Air », sur pitchfork.com, (consulté le ).
  6. a et b « Magic », Magic hors-série Air,‎ .
  7. a et b « Magic », Magic, no 18,‎ , p. 46
  8. « CWS RADIO », sur cwsradio.fr (consulté le ).
  9. Laura Fournier, « Interview du groupe », sur electrolibre.nicematin.com, .
  10. a b et c Jim Harrington / Jake Kennedy, Les 1001 albums qu'il faut avoir écouté dans sa vie, Flammarion, p. 857 et 836
  11. Anne-Sophie Jahn, « Playground Love : la BO de Air qui changea la vie de Sofia Coppola », sur Le Point, (consulté le )
  12. a et b « Discours de Renaud Donnedieu de Vabres », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  13. Violaine Schütz, Camion Blanc : Daft Punk Humains après tout, Camion Blanc, (ISBN 2357795824, lire en ligne), L'avènement de la french touch, et l'émergence de la techno en France.
  14. a et b (en) « Nicolas Godin & Jean-Benoît Dunckel (AIR): Building Atlas Studio », sur soundonsound.com (consulté le ).
  15. a et b (en) Moritz Schmall, « Stream Air from the Moon », Electronic Beats, .
  16. « Air fête ses vingt ans sur les routes », sur Culturebox (consulté le ).
  17. « Klub des Loosers -chronique », sur dmute.net (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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