Óscar Sevilla

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Sevilla Ribera
Óscar Sevilla en 2013
Informations
Nom de naissance
Óscar Miguel Sevilla RiveraVoir et modifier les données sur Wikidata
Naissance
Nationalités
Équipe actuelle
Spécialité
Équipes non-UCI
2010Indeportes Antioquia
2012Formesan-IDRD-Pinturas Bler[1]
Équipes UCI
Principales victoires

1 classement annexe de grands tours
Meilleur jeune du Tour de France 2001
1 course à étapes

Tour des Asturies 2006

Óscar Sevilla Ribera, né le Modèle:Date sport à Albacete, est un coureur cycliste espagnol, membre de l'équipe EPM-UNE-Área Metropolitana. Professionnel depuis 1998, il a notamment été meilleur jeune du Tour de France 2001 et deuxième du Tour d'Espagne la même année. Père de deux filles, marié à une Antioqueña, il a aujourd'hui acquis la nationalité colombienne[2].

Biographie

1999-2000 : premiers faits d'armes

2001 : la révélation d'un grimpeur

2002-2006 : lente descente

2006 : l'Affaire Puerto

  • L'année 2006 a été très mauvaise pour Sevilla, même s'il a remporté le classement général du Tour des Asturies. Une nouvelle affaire de dopage commence, l'affaire Puerto.

Résumé des faits

Le directeur sportif de la Liberty Seguros, Manolo Saiz est arrêté en compagnie du docteur Eufemiano Fuentes et du médecin José Luis Merino Batres. L'hebdomadaire espagnol "Interviu" déclare que Sevilla se rendait avec son vélo (sans la roue avant) dans le bureau du médecin José Luis Merino Batres (probablement pour faire un test d'effort après une transfusion sanguine). Il n'est pas seul dans cette affaire, ses anciens équipiers Santiago Botero et Ángel Vicioso sont eux aussi nommés. Mais le 30 juin 2006, une liste noire des coureurs impliqués dans l'affaire Puerto est dévoilée. Óscar Sevilla en fait partie. Il est donc écarté du Tour de France 2006 et même licencié par sa propre équipe T-Mobile avec son coéquipier et leader Jan Ullrich. Le 27 novembre 2006, on apprend que trois des poches de sang contenant des traces d'EPO appartiendraient à Sevilla.

2007 : son retour

Le Modèle:Date sport, Óscar Sevilla rejoint son compatriote Francisco Mancebo, également cité dans l'affaire Puerto, dans la formation Relax-Gam. Il gagne l'étape de montagne du Tour de Catalogne qu'il finit 5e. Il remporte aussi la Route du Sud (ainsi qu'une étape). Cependant, des doutes subsistent sur son innocence dans l'affaire de dopage.

Il intègre l'équipe Rock Racing en 2008. Il finit 5e du Tour of Qinghai Lake. En 2009, il remporte sa première victoire sur le sol européen depuis 2007, lors du Tour des Asturies. Il récidive en remportant le Tour de Chihuahua en fin de saison. L'année suivante, dans un contexte difficile pour son équipe Rock Racing, en proie à des problèmes financiers, il remporte le Tour du Mexique.

Il a été provisoirement suspendu à la suite d'un contrôle antidopage positif le Modèle:Date sport lors du Tour de Colombie, a annoncé l'Union cycliste internationale. Sevilla, qui doit être auditionné maintenant par la RFEC, a été positif (contrôle urinaire) à l'Hydroxyethyl starch (HES), une substance fluidifiant le sang. Ce substitut de plasma sanguin peut masquer la prise d'EPO en faisant baisser l'hématocrite[4]. Il a été sanctionné par la fédération royale espagnole de cyclisme plus d'un an plus tard. Sa licence lui est retirée à compter du 16 septembre 2011 pour une durée de six mois, la fédération insistant sur le caractère involontaire de la positivité[5].

2012

Il quitte la formation colombienne Gobernación de Antioquia-Indeportes Antioquia. Au mois de mars, il dispute le Tour du Mexique pour la formation Empacadora San Marcos. Lors de la deuxième étape, il fait partie d'une échappée. Il distance, un à un, ses derniers compagnons pour terminer seul[6]. L'écart qu'il réussit à creuser lui permet de gagner l'épreuve[7].

Début avril, il s'engage pour la formation Formesan-IDRD-Pinturas Bler, équipe professionnelle non-affiliée à l'UCI[1]. Avec celle-ci, il termine deuxième de la Clásica de Anapoima[8] et de la Vuelta al Tolima[9].

Au mois de mai, le Tribunal arbitral du sport condamne Sevilla à un an de suspension pour son contrôle anti-dopage, subi lors du Tour de Colombie 2010. Le TAS reconnait le caractère involontaire de la positivité et déboute l'Union cycliste internationale qui voulait le sanctionner pour quatre ans. L'UCI avait fait appel de la sanction de six mois, jugée trop clémente, que la fédération espagnole de cyclisme lui avait infligée. En outre, le TAS considère que Sevilla a déjà effectué huit mois de sa sanction et l'autorise à recourir le 10 septembre suivant. Cependant ses résultats sont annulés, il perd notamment le bénéfice de sa victoire au Tour du Mexique 2012[10].

Il reprend la compétition le mercredi 12 septembre, lors de la première étape de la Vuelta a Boyacá. Il remercie les dirigeants de sa formation de l'avoir soutenu pendant cette période difficile. Durant sa suspension, il n'a cessé de s'entraîner et bien qu'il craigne manquer de rythme, il espère le retrouver rapidement pour s'aligner au départ du Clásico RCN 2012 avec l'intention de le gagner. Le Clásico RCN lui tient particulièrement à cœur car c'est en remportant l'édition 2008 de cette épreuve qu'il fut considéré en Colombie[11].

Il redevient, de suite, compétitif puisque qu'il domine sa course de rentrée, la Vuelta a Boyacá. Il remporte la deuxième étape, disputée en contre-la-montre individuel, reléguant le deuxième à plus de deux minutes[12]. Seuls quatre coureurs réussissent à terminer à moins de quatre minutes du temps réalisé par Óscar Sevilla[13]. Grâce à ses coéquipiers, il peut contrôler ses adversaires les jours suivants et s'adjuge même l'ultime étape. Après le sommet d'un col de première catégorie, très sélectif, il finit échappé seulement accompagné par Alex Cano (son futur dauphin), qu'il bat au sprint. Cette victoire le place en position de favori du prochain Clásico RCN[14].

Il domine le Clásico RCN, seul Alex Cano est en mesure de rivaliser avec lui. C'est sa seconde victoire dans cette épreuve. Au mois d'octobre, alors que la presse spécialisée s’attend à le voir continuer avec la formation Formesan, il s'engage pour la saison 2013 avec l'équipe EPM-UNE et son directeur sportif, Raúl Mesa[15].

2013

Il débute sa saison 2013 à la fin février, lors de la Clásica José María Córdova de Rionegro. Il domine totalement l'épreuve, en gagnant le prologue et deux étapes, en plus du classement général final[16]. Deux semaines plus tard, lors d'une sortie d'entraînement, Sevilla heurte un véhicule en stationnement. La fracture de l'omoplate qu'il se fait l'oblige à rester au repos quatre semaines[17].

Vingt-cinq jours, à peine, après son accident, il renoue avec la compétition et le succès. Lors de la Clásica de Anapoima, dans la deuxième étape, la plus accidentée de l'épreuve, il dépossède son coéquipier Weimar Roldán du maillot de leader, en règlant au sprint ses compagnons d'échappée, près de six minutes devant le peloton[18]. Le lendemain, il conclut la course victorieusement, en s'adjugeant l'étape (un contre-la-montre), le général et les classements de la régularité et de la montagne[19]. Dans l'épreuve suivante du calendrier national colombien, la Clásica de Fusagasugá, Sevilla remporte son troisième contre-la-montre de l'année[20]. En protégeant la fuite de son coéquipier Ramiro Rincón, dans l'étape suivante[21], il lui permet de remporter l'épreuve, Sevilla se contentant de la deuxième place finale[22].

Privé de compétition la semaine précédente, pendant le déroulement des Championnats de Colombie, il reprend sa domination sur le circuit national colombien dès l'épreuve suivante. En effet, il prend la tête du classement général de la Vuelta al Tolima, dès le prologue, pour ne plus la quitter. Il remporte, également, l'étape-reine de la course[23].

Deux semaines plus tard, il exerce, pour la quatrième fois, son emprise sur le peloton colombien en remportant deux étapes et le classement général final de la Vuelta a Antioquia. Il assortit cette troisième victoire dans cette course de deux classements annexes. Vainqueur de la première étape, il accompagne ses principaux rivaux le lendemain, qu'il écarte définitivement, en remportant le contre-la-montre du troisième jour[24].

2014

Palmarès

Palmarès année par année

Résultats sur les grands tours

Tour de France

4 participations

  • 2001 : 7e, Maillot blanc vainqueur du classement du meilleur jeune
  • 2002 : abandon (16e étape)
  • 2004 : 24e
  • 2005 : 18e

Tour d'Italie

3 participations

Tour d'Espagne

6 participations

  • 2000 : 14e
  • 2001 : 2e, maillot or pendant 12 jours
  • 2002 : 4e, maillot or pendant 9 jours
  • 2003 : 12e
  • 2004 : 22e
  • 2005 : 7e

Classements mondiaux

Année 2014
UCI America Tour 2e[25]

Notes et références

  1. a et b (es) « Oscar Sevilla firmó con Formesan-IDRD-Pinturas Bler », sur www.ciclismodecolombia.com (consulté le )
  2. (es) « Sevilla no canta victoria », sur www.elmundo.com, (consulté le )
  3. http://www2.lequipe.fr/Cyclisme/CyclismeResultat656_500000000006020_ETAPE.html
  4. « L'Espagnol Oscar Sevilla contrôlé positif », sur www.rtlinfo.be (consulté le )
  5. (es) « Óscar Sevilla acata una sanción de seis meses », sur www.marca.com, (consulté le )
  6. (es) « Vuelta a México: Sevilla gana la 2ª etapa », sur www.biciciclismo.com (consulté le )
  7. (es) « Vuelta a México: Oscar Sevilla bicampeón. Juan Esteban Arango ganó la etapa final. Barrida colombiana », sur www.revistamundociclistico.com, (consulté le )
  8. (es) « Báez (EPM-UNE) gana la Clásica de Anapoima, Sevilla, 2º », sur www.biciciclismo.com (consulté le )
  9. (es) « El Tolima “tierra talismán para GW Shimano”, Félix Cárdenas campeón de la vuelta 2012 », sur nuestrociclismo.com (consulté le )
  10. a et b (es) « El TAS sanciona con un año a Sevilla », sur www.biciciclismo.com, (consulté le )
  11. (es) « El regreso de Oscar Sevilla: “Vuelvo con más ilusión y deseos de competir que antes” », sur revistamundociclistico.com (consulté le )
  12. (es) « V. Boyacá, etapa 2: Oscar Sevilla el regreso del matador », sur nuestrociclismo.com (consulté le )
  13. (es) « Le classement de la deuxième étape de la Vuelta a Boyacá 2012 », sur docs.google.com (consulté le )
  14. (es) « Vuelta a Boyacá: Oscar Sevilla gana la última etapa y es el gran campeón », sur revistamundociclistico.com (consulté le )
  15. (es) « Ciclo mercado 2013: Oscar Sevilla firma con EPM-UNE », sur revistamundociclistico.com (consulté le )
  16. (es) « Epm –Une acaparó de nuevo el podio rionegrero », sur www.nuestrociclismo.com, (consulté le )
  17. (es) « 30 días de reposo para Óscar Sevilla », sur www.nuestrociclismo.com, (consulté le )
  18. (es) « Clásica de Anapoima: Óscar Sevilla gana la segunda etapa y es nuevo líder », sur revistamundociclistico.com (consulté le )
  19. (es) « Clásica de Anapoima: Óscar Sevilla bicampeón », sur www.nuestrociclismo.com, (consulté le )
  20. (es) « Óscar Sevilla, puntual en la crono, primer líder en Fusa », sur www.nuestrociclismo.com, (consulté le )
  21. (es) « Clásica de Fusagasugá: Ramiro Rincón ganó la etapa reina y es nuevo líder », sur www.ciclismodecolombia.com, (consulté le )
  22. (es) « Les classements officiels de la Clásica de Fusagasugá 2013 », sur docs.google.com (consulté le )
  23. (es) « Vuelta Tolima: 3er título de temporada para Oscar Sevilla », sur www.nuestrociclismo.com, (consulté le )
  24. (es) « XL Vuelta Antioquia: Oscar Sevilla tercer tricampeón », sur www.nuestrociclismo.com, (consulté le )
  25. (en) « UCI America Tour Ranking - 2014 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )

Liens externes

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