Étienne de La Fléchère

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Étienne de La Fléchère de Beauregard
Biographie
Dynastie La Fléchère
Nom de naissance Marie Ange Alexis Étienne de La Fléchère de Beauregard
Naissance
Château de Beauregard
Décès (à 64 ans)
Paris
Père Claude Joseph de La fléchère
Mère Anne Marie d'Anthon
Conjoint Marguerite Suzanne de Genève de Boringe (29 avril 1760)
Enfants sans descendance

Marie Ange Alexis Étienne de La Fléchère de Beauregard, né à Saint-Jeoire et mort le à Paris, est un homme politique savoyard, député du duché de Savoie au parlement du royaume de Sardaigne à Turin, à la veille de l'Annexion de la Savoie à la France[1],[2].

Biographie

Le futur comte Étienne de La Fléchère de Beauregard est né le , dans le château familial, jour de la mort de son père, Alexis-Ange de La Fléchère de Beauregard (1771-1822). Sa mère, Joséphine, appartient à la famille de Saint-Julien. Son arrière-grand-père est François-Marie de la Fléchère[1].

Il épouse en Marie de Lhuillier d'Orcières (1843-1935), fille du comte Charles de Lhuillier d'Orcières.

Seigneur de Saint-Jeoire en Faucigny, il sera désigné comme premier syndic de la commune.

En 1857, il remporte l'élection du 15 novembre 1857, pour la VIe législature, lui permettant de représenter le collège de Taninges pour le Parlement de Turin. Face à lui, Germain Sommeiller, candidat favori du comte de Cavour[3]. Lors de l'élection du 25 mars 1860, pour la VIIe législature, le collège de Taninges est redécoupé. Le nouveau collège, celui de Saint-Jeoire, oppose à nouveau les deux hommes et le comte est élu à nouveau par 14 voix d'avance[4].

Lors des débat à la veille de l'Annexion de la Savoie à la France (1859-60), il s'oppose au projet d'union de la partie Nord du duché à la Suisse. Comme une partie des nobles du duché, il fait le choix de suivre l'avenir de sa patrie en choisissant de devenir français.

Suite à l'Annexion de 1860, il devient maire de la commune jusqu'à sa mort[1], en 1887. Par ailleurs, il se présente et remporte l'élection de conseiller général en 1874.

Notes et références

  1. a b et c Germain, p. 337.
  2. Benon, p. 10.
  3. Boisier 2003, p. 91.
  4. Boisier 2003, p. 203.

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe