Étienne Vincent de Marniola

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Étienne Vincent de Magnolas
Illustration.
Buste d'Étienne Vincent de Margnolas[Note 1], Joseph Chinard, 1809 (Salon de 1810), Frick Collection, New York
Fonctions
Préfet du Pô
(Drapeau de l'Empire français Empire français)
Prédécesseur Pierre Loysel
Successeur Alexandre de Lameth
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Lyon
Date de décès (à 27 ans)
Lieu de décès Paris
Nationalité Drapeau de la France France
Préfets napoléoniens

Étienne Vincent de Margnolas est un haut fonctionnaire français sous le Premier Empire, né à Lyon le et mort le à Paris[1].

Biographie

Issu d'une riche famille de robe, Vincent de Margnolas était administrateur des hospices de Lyon quand il fut appelé au Conseil d'État.

Auditeur le 11 février 1806, il fut attaché au ministère des Finances (1806-1807). Rattaché à la commission du contentieux en 1807, il fut nommé, le 18 mai de cette même année, commissaire de l'Empereur près de la commission de gouvernement de Varsovie (Duché de Varsovie), d'où Louis Nicolas Davout, qui sut apprécier son travail, écrivait à l'Empereur en  :

« [...] qu'il réunit à une très bonne tête, beaucoup d'instruction, un cœur très chaud, de la dignité [...] »

— Correspondance du Maréchal Davout, tome II, p. 96

Il est ensuite nommé préfet du Pô en .

Apprécié pour ses service, il fut, cas exceptionnel, nommé directement conseiller d'État en service extraordinaire (18 février 1809) et chargé de la correspondance du 3e arrondissement de la police générale (« départements au delà des Alpes ») (1er avril 1809).

Plaque du caveau dans lequel est enterré Étienne Vincent-Marniola, au cimetière de Beynost : Famille Vincent de Margnolas.

Sa mort prématurée vint interrompre ce brillant début de carrière. Étienne Vincent de Margnolas est enterré au cimetière de Beynost, dans le caveau familial.

Ascendance et postérité

Étienne Vincent de Margnolas était le fils de Claude Aimé Vincent de Margnolas (°  - Saint-ÉtienneExécuté le 27 frimaire an II () - Lyon), seigneur de Margnolas, conseiller secrétaire du roi.

Modèle:Arbre début

Modèle:Arbre fin

Sa veuve, héritière fortunée du préfet[Note 2], se remaria, le à Paris, avec Just Pons Florimond de Faÿ de La Tour-Maubourg (1781-1837), marquis de La Tour-Maubourg. Elle est à l'origine de la construction de la quatrième chapelle de l'église Saint-Julien de Beynost ou elle fait déplacer le corps d'Étienne-Aimé Vincent, son fils, mort en bas-âge[2].

Armoiries

Figure Blasonnement
Armes du chevalier Vincent de Margnolas et de l'Empire (titre de chevalier de l'Empire, accordé à la suite du décret du 11 juillet 1807 le nommant membre de la Légion d'honneur, lettres patentes du 5 octobre 1808 (Erfurt)).

D'argent, à la bande de gueules, au signe des chevaliers, accompagnée à sénestre de deux grappes de raisin au naturel surmonté d'un soleil plein d'azur et adextré d'une tour crénelée et ouverte d'azur, maçonnée de sable.[3]

  • Livrées : les couleurs de l'écu ; le verd dans les bordures seulement[3].
Titre de comtesse accordé à Marie, Caroline de Perron de Saint-Martin (née le à Turin), veuve, et Titre de comte accordé à Etienne, Aimé Vincent de Margnolas (né le à Paris), fils unique d'Etienne Vincent de Margnolas, par décret du . Les Tuileries ().

Ecartelé, au premier des comtes conseillers d'État, au deuxième d'argent à la tour d'azur, crénelée de trois pièces ouverte du champ, ajourée et maçonnée de sable, surmontée d'un soleil d'azur et accompagnée de deux grappes de raisin de pourpre tigée et feuillée de sinople ; au troisième à l'écureil assis au naturel soutenu de sinople ; au quatrième, contre écartelé au premier et quatrième losangé d'azur et d'or au deuxième et troisième de gueules plein.[3]

  • Livrées : les couleurs de l'écu, le verd en bordure seulement[3].

Notes et références

Notes

  1. Le buste, demeuré dans la famille de l'artiste, réapparut à l’occasion de la vente du château de Launay en Bourgogne en 1997, recouvert d’une patine couleur bronze datant sans doute de la fin du XIXe siècle. Selon le communiqué de la Frick Collection, il avait peut-être été commandé pour célébrer la nomination du modèle au Conseil d'État, la mort de celui-ci ayant empêché la traduction en marbre.
  2. Dans ses mémoires, le comte de Basterot note qu'elle avait hérité de la moitié de la fortune de son premier mari qui percevait 150 000 Francs de rentes annuelles, somme considérable pour l'époque. Cf. F. J. de Basterot : Souvenir d’Enfance et de Jeunesse.

Références

  1. « Etienne Vincent de Margnolas » (consulté le ).
  2. Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Miribel : Miribel, Beynost, Neyron, Saint-Maurice-de-Beynost, Thil, , 207 p. (ISBN 2-907656-27-9), p. 83.
  3. a b c et d « BB/29/970 page 244. », Titre de chevalier accordé à Etienne Vincent de Marniola, à la suite du décret du le nommant membre de la Légion d'honneur. Erfurt ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le ). Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « PLEADE » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

  • « www.napoleonica.org », Vincent Marniola, Etienne, (1781-1809) (consulté le )