Équipe de Croatie de football

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 13 janvier 2015 à 21:28 et modifiée en dernier par LeFit (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Les Vatrenis

Équipe de Croatie
Généralités
Confédération UEFA
Couleurs rouge et blanc
Surnom Vatreni (« Les Flamboyants »)
L'équipe au damier
Stade principal Stade Maksimir
Classement FIFA en diminution 19e (18 septembre 2014)
Personnalités
Sélectionneur Niko Kovač
Capitaine Darijo Srna
Plus sélectionné Darijo Srna (110 sélections)
Meilleur buteur Davor Šuker (45 buts)
Rencontres officielles historiques
Premier match Modèle:Date sport (Suisse, 4-0)
Plus large victoire 7-0, Australie (Modèle:Date sport)
7-0, Andorre (Modèle:Date sport)
Plus large défaite 1-5, Allemagne (Modèle:Date sport)
1-5, Angleterre (Modèle:Date sport)
Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 4
Troisième en 1998
Championnat d'Europe Phases finales : 4
Quart de finale en 1996 et en 2008

Maillots

Domicile

Extérieur

Actualités

Pour la compétition en cours, voir :
Coupe du monde 2014

L'équipe de Croatie de football, créée en 1991, est l'équipe nationale représentant la Croatie en football masculin. Cette équipe est dirigée par la Fédération croate de football (Hrvatska nogometna reprezentacija (hr)), qui n'est affiliée à la FIFA et n'est membre de l'UEFA que depuis 1993. Avant 1991, les joueurs croates faisaient partie de l'équipe de Yougoslavie dont seule la Serbie est aujourd'hui considérée comme l'héritière légitime par les instances internationales. Il faut cependant noter qu'une équipe de Croatie a également existé à partir de 1940 en tant que représentante du Banovina de Croatie puis de l'État indépendant de Croatie et qu'après avoir joué une vingtaine de matchs, elle a été dissoute en 1945.

Le premier match de l'équipe nationale dans une compétition officielle est une victoire, le 4 septembre 1996 face à l'Estonie, lors des éliminatoires de l'Euro 1996 qui vont permettre aux Croates de se qualifier pour leur première phase finale dans une compétition internationale majeure. Ils confirment ces excellents débuts en se qualifiant pour la Coupe du monde de 1998 dans la foulée et en devenant la surprise du tournoi en France, dont ils terminent troisièmes avec dans leurs rangs le meilleur buteur de la compétition, Davor Šuker. Par la suite, la Croatie ne manque que deux phases finales de compétition majeure, lors de la Coupe du monde de 2010 et l'Euro 2000.

La Croatie organise principalement ses matchs au stade Maksimir, dans la ville de Zagreb mais utilise également les stades de Poljud à Split, Kantrida à Rijeka et Gradski vrt à Osijek. Le classement FIFA le plus élevé de la sélection est une 3e place occupée en janvier 1999. L'équipe de Croatie connaît d'ailleurs à deux reprises la plus grosse progression de l'année au classement FIFA, en 1994 et en 1998, l'équipe passant de la 125e place mondiale en mars 1994 à la 3e place mondiale en janvier 1999.

Histoire

Période pré-indépendance (1870-1990)

Vladimir Beara
Vladimir Beara, gardien de but croate de la Yougoslavie, médaillé d'argent aux JO de 1952.

Le football a été introduit en Croatie par des marins anglais expatriés, à Rijeka et à Županja en 1873. Mais il faut attendre 1907 pour que des clubs de football locaux apparaissent en Croatie et pour que l'édition moderne des lois du jeu soit reconnue[1]. La même année, on retrouve dans les archives de la FIFA la trace de l'opposition entre une sélection croate et le Slavia Prague[2]. En 1912, la Fédération croate de football (Hrvatski nogometni savez) est créée, mais n'est pas reconnue par les instances internationales.

Après la Première Guerre mondiale, les joueurs croates portent le maillot de l'équipe nationale du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes, devenu Royaume de Yougoslavie en 1929, puis de la République fédérative socialiste de Yougoslavie entre 1945 et 1990, même s'il est arrivé durant les périodes de troubles politiques, que des équipes formées uniquement de joueurs croates jouent des rencontres non officielles[3]. C'est le cas de l'équipe de Croatie entrainée par Hugo Kinert qui a joué plusieurs matchs entre 1918 et 1919[4],[5]. Les relations entre les différentes composantes de la Yougoslavie ne sont pas toujours faciles, comme l'illustre le boycott de la Coupe du monde de 1930 par les clubs croates, de sorte que la Yougoslavie se présente au tournoi avec une équipe composée exclusivement de joueurs serbes[6].

En 1940, Jozo Jakopic dirige à son tour une équipe nationale non officielle représentant la Banovina de Croatie lors de quatre matchs amicaux, deux contre la Suisse et deux contre la Hongrie[7]. La toute jeune équipe de Croatie fait ses débuts sur la scène internationale en battant la Suisse quatre buts à zéro à Zagreb le 2 avril 1940[Note 1]. À la suite de l’invasion du Royaume de Yougoslavie par les puissances de l’Axe, les Oustachis, dirigés par Ante Pavelić, créent l'état indépendant de Croatie, qui existe du au . La fédération croate de football rejoint alors une première fois la FIFA, le 17 juillet 1941. Sous la direction de Rudolf Hitrec (en), la Croatie va jouer quatorze rencontres amicales[2],[8]. La première rencontre officielle reconnue par la FIFA est un match contre la Slovaquie le 8 septembre 1941 qui se termine sur le score d'un but partout[7]. En 1945, l’État indépendant de Croatie disparait, les territoires qui le formaient sont intégrés à la nouvelle République fédérative socialiste de Yougoslavie, mettant fin à l'affiliation de la fédération croate à la FIFA[8]. De 1950 à 1956 une autre équipe croate non reconnue est active et remporte des matchs contre l'Indonésie et contre une équipe yougoslave de joueurs serbes[5].

Jusqu'à sa disparation, la Yougoslavie va compter dans ses rangs de nombreux joueurs croates, comme lors des Jeux olympiques d'été de 1956[9] ou encore lors des phases finales de Coupe du monde ou de Championnat d'Europe jusqu'en 1990[10],[11].

Les premières années dorées (1990-1998)

Alors que des troubles politiques agitent la Yougoslavie, le football croate décide de faire sécession en mars 1991 :

« Nous ne voulons pas la destruction de la Fédération, mais nous souhaitons suivre l'exemple britannique et devenir une entité indépendante. Là bas, il y a une nation mais quatre équipes nationales. Nous n'avons rien à faire dans un pays où la police tire sur les gens dans la rue. Il s'agit d'une décision ferme et définitive. Nous sommes prêts à attendre des années pour obtenir satisfaction. »

— Mladen Vedris, président de la fédération croate entre 1988 et 1994[12]

Le dernier match de l'équipe yougoslave avec un contingent de joueurs croates se déroule le 16 mai 1991 contre la Suède, quelques jours seulement avant le référendum sur la déclaration d'indépendance de la Croatie[13]. Dans la foulée, une équipe croate est formée pour jouer le premier match international de l'histoire de la sélection depuis 1956, contre l'équipe des États-Unis, le 17 octobre 1991, au stade Maksimir. Ce match remporté par la Croatie sur le score de deux buts à un[14], est l'un des trois matchs joués par l'équipe nationale sous la direction de Dražan Jerković, avant que Stanko Poklepović et Vlatko Marković ne dirigent à leur tour la sélection croate. Le match contre les Américains est également marqué par la première utilisation du maillot national de la Croatie, faisant apparaître pour la première fois le damier rouge et blanc qui a été reconnu rapidement par les médias pour son originalité[15]. La Croatie reste officiellement une partie de la Yougoslavie jusqu'à sa déclaration d'indépendance le 8 octobre 1991, mais les matchs de l'équipe de Croatie avant cette date, sont tout de même considérés comme des matchs de de la sélection nationale[16],[17]

La Croatie obtient finalement son affiliation à la FIFA le 3 juillet 1992 et devient membre de l'UEFA la même année. Les performances de l'équipe nationale avant l'indépendance n'ayant pas encore été enregistrées par la FIFA, celle-ci fait son entrée au classement FIFA au 125e rang mondial[18],[19]. Miroslav Blažević est nommé sélectionneur pour la première campagne de qualification de l'équipe pour une compétition internationale. Les joueurs croates vont impressionner lors de ces éliminatoires de l'Euro 1996 en terminant premiers de leur groupe de qualification devant l'Italie, vice-championne du monde en titre[20], et réalisent la meilleure progression au classement FIFA de l'année 1994[21].

Davor Šuker
Davor Šuker, le symbole de la génération dorée croate.

Lors de l'Euro 1996, Goran Vlaović marque le premier but de l'histoire de l'équipe de Croatie dans une phase finale de compétition majeure, à la fin du match contre la Turquie au City Ground[22]. Après cette victoire inaugurale, la Croatie s'impose contre les tenants du titre danois sur le score de trois buts à zéro[23], dont un geste exceptionnel de Davor Šuker qui inscrit un lob de douze mètres qu'il considèrera par la suite comme le plus beau but de sa carrière[24]. La Croatie s'incline lors de son dernier match trois buts à zéro contre le Portugal et termine seconde de son groupe[25], se qualifiant ainsi pour les huitièmes de finale, où elle est battue deux buts à un par l'Allemagne, futur vainqueur de l'épreuve[26].

Au vu de ses bons résultats, Miroslav Blažević reste le sélectionneur de la Croatie lors des éliminatoire de la Coupe du monde 1998, qui se termine par un succès contre l'Ukraine lors des barrages après avoir terminé à la deuxième place du groupe de qualification juste derrière le Danemark. La jeune équipe croate se qualifie ainsi pour la première Coupe du monde de son histoire.

Lors de la phase de groupes de la Coupe du monde 1998, la Croatie bat facilement la Jamaïque et le Japon, avant de s'incliner face à l'Argentine, terminant ainsi à la deuxième place de son groupe. Après avoir battu la Roumanie lors des huitièmes de finale de la compétition, la sélection croate retrouve l'Allemagne, qui se situe alors au deuxième rang du classement FIFA et qui l'a éliminée deux ans auparavant au même stade de l'Euro 1996[27]. Bien qu'étant considérée comme outsider par la plupart des bookmakers, la Croatie surprend les observateurs en éliminant l'Allemagne avec la manière, sur le score de trois buts à zéro grâce à des réalisations de Robert Jarni, Goran Vlaović et Davor Šuker.

Lors des demi-finales, la Croatie doit faire face au pays hôte de la compétition, la France. Après une première mi-temps sans but, c'est une nouvelle fois Davor Šuker qui débloque la situation avant que Lilian Thuram ne permette à la France de renverser la situation en inscrivant les deux seuls buts de sa carrière internationale. La Croatie termine finalement à la troisième place en battant les Pays-Bas, et Davor Šuker est sacré meilleur buteur de la compétition avec six buts[28]. Par la suite et grâce à ce magnifique parcours la sélection croate bondit à la troisième place du classement FIFA en janvier 1999, ce qui reste le meilleur classement jamais atteint par celle-ci à ce jour[19],[10]. La Croatie remporte par ailleurs une deuxième fois le trophée de meilleure progression au classement FIFA de l'année 1998[29]. À la suite des résultats de la sélection lors de ces deux grandes compétitions, l'équipe des années 1990 est surnommée la « génération dorée »[30],[31]. Il est à noter que plusieurs de ces joueurs ont fait partie de l'Équipe de Yougoslavie de football des moins de 20 ans (en) qui avait remporté le Coupe du monde 1987 au Chili.

Le retour sur terre (1998-2006)

Malgré deux bonnes prestations lors de leurs deux premières grandes compétitions, les joueurs croates ne vont pas réussir à se qualifier pour l'Euro 2000 en terminant troisièmes de leur groupe de qualification, derrière la République fédérale de Yougoslavie et l'Irlande[32]. Les deux matchs opposant la Croatie et la Yougoslavie se terminent sur deux matchs nuls, sur fond de tension politique entre les supporteurs des deux équipes qui se sont particulièrement manifestés lors du match à Belgrade[33]. Le match retour à Zagreb se conclue sur un score de deux buts partout qui empêche la Croatie de se qualifier pour le tournoi[24].

Le sélectionneur Miroslav Blažević est obligé de démissionner à l'automne 2000 et Mirko Jozić est nommé à sa place. Malgré la retraite de nombreux de joueurs faisant partie de la « génération dorée », la Croatie reste invaincue lors des matches de qualification pour la Coupe du monde 2002. La phase finale de la compétition est moins favorable aux Croates, puisqu'ils débutent le tournoi avec une défaite face au Mexique, avant de réaliser l'exploit de battre l'Italie, finaliste du dernier Euro sur le score de deux buts à un[34],[35]. Mais l'équipe va craquer sous la pression des attentes qu'elle a suscité avec son exploit[36] et s'incline lors de son dernier match face à l'Équateur qui la prive des huitièmes de finale[37]. Mirko Jozić démissionne à son tour. Il est remplacé en juillet 2002 par l'expérimenté Otto Barić, entraîneur depuis près de 40 ans[38],[39].

Match de football vue depuis les tribunes
Match Croatie-Brésil lors de la Coupe du monde 2006.

Sous les ordres deBarić, la Croatie va se qualifier de justesse lors des éliminatoires de l'Euro 2004, n'atteignant la phase finale du tournoi qu'après un match de barrage remporté face à la Slovénie, grâce à un but décisif de Dado Pršo lors du match retour[40]. Lors du tournoi, la Croatie fait un match nul avec la Suisse (0-0) puis avec le tenant du titre, la France[41] (2-2), mais s'incline contre l'Angleterre ce qui l'élimine de la compétition[42]. Après deux ans de contrat, Otto Barić n'est pas renouvelé en juillet 2004[43].

L'ancien international croate Zlatko Kranjčar est nommé pour succéder à Barić. Il mène avec réussite la campagne de qualification pour la Coupe du monde 2006, sans perdre le moindre match[44],[45]. Il est cependant accusé de clientélisme puisqu'il sélectionne à plusieurs reprises son fils Niko Kranjčar, allant à l'encontre de l'avis général[46]. Lors de la phase finale, la Croatie s'incline lors de son match d'ouverture face au Brésil[47] avant de faire un match nul zéro partout contre le Japon alors que Darijo Srna a raté un pénalty lors de ce match[48]. Le parcours de l'équipe croate se termine sur un match totalement fou qui se termine sur un match nul deux buts partout face à l'Australie, et l'expulsion de trois joueurs croates[49]. Le match est enfin marqué par une erreur de l'arbitre Graham Poll, qui donne trois cartons jaunes à Josip Šimunić, qu'il dit avoir pris pour un joueur de l'autre équipe en raison de son fort accent australien[Note 2],[50]. Fortement critiqué, il prend sa retraite sportive peu de temps après[51].

L'effet Bilić (2006-2012)

La fédération croate remplace Zlatko Kranjčar par Slaven Bilić en juillet 2006[52]. Bilić intègre de nombreux jeunes joueurs à l'équipe lors de son arrivée[53] et connait rapidement plusieurs succès importants comme la victoire deux buts à zéro lors de son premier match amical contre l'Italie[54],[55],[56],[57]. Après avoir été fortement attaqué pour avoir suspendu Darijo Srna, Ivica Olić et Boško Balaban pour avoir bravé le couvre-feu lors d'une sortie en boîte de nuit de Turbo folk[58], Slaven Bilić mène la sélection à une nouvelle qualification pour l'Euro 2008, en survolant son groupe, ne perdant qu'un seul match en Macédoine[59] et en battant à deux reprises l'Angleterre, empêchant ces derniers de se qualifier pour la compétition, ce qui n'était plus arrivé depuis 1984[60].

Penatly de Luka Modrić, lors du match Croatie-Autriche à l'Euro 2008.

À la suite de la blessure de son attaquant vedette Eduardo, un Brésilien naturalisé, Slaven Bilić est contraint de modifier considérablement son équipe pour la phase finale de la compétition[61],[62] et a donc été obligé d'appeler des joueurs comme Nikola Kalinić et Nikola Pokrivač, qui n'avaient encore jamais joués de match pour l'équipe nationale[63],[64]. La Croatie est la cible de nombreuses critiques sur son jeu offensif pas assez spectaculaire lors de matchs de préparation contre l'Écosse et la Moldavie[65],[66], mais elle va se rattraper lors de la phase finale du tournoi en battant l'Autriche, l'Allemagne et la Pologne pour atteindre les quarts de finale en ayant pour la première fois de son histoire remporté tous ses matchs de groupe[67]. Mais la compétition de la sélection croate prend fin face à la surprise de cette Euro, la Turquie, qui après avoir été menée lors de la prolongation à la 120e minute, va réussir à revenir pour finalement s'imposer au tirs au but et éliminer les Croates[55],[68],[69].

Alors que les médias l'envoient vers de nouveaux horizons[70],[71], Slaven Bilić renouvelle son contrat et devient ainsi le premier sélectionneur depuis Miroslav Blažević à mener la Croatie lors de deux campagnes de qualification consécutives[72]. La Croatie se retrouve une nouvelle fois dans le groupe de qualification de l'Angleterre pour la Coupe du Monde 2010. Après une victoire à domicile contre le Kazakhstan[73], la Croatie s'incline à domicile contre l'Angleterre, mettant fin à une invincibilité de quatorze ans[74]. L'équipe était néanmoins privée d'un certains nombres de joueurs clés blessés ce qui l'a mené à subir lors du match retour à Wembley sa plus lourde défaite jamais enregistrée, les Croates s'inclinant cinq buts à un face aux Anglais. Bien que la Croatie s'impose une nouvelle fois face au Kazakhstan lors de son dernier match de qualification, les Croates sont éliminés par l'Ukraine qui avait réussi à battre les Anglais et qui grâce une victoire sur Andorre a obtenu la seconde place du groupe qualificative pour les barrages. Une nouvelle fois, de nombreux spécialistes sportifs s'attendait à une démission de Slaven Bilić mais ce dernier les pris à revers en renouvelant son contrat à la tête de la sélection croate.

Slaven Bilić, le sélectionneur croate de 2006 à 2012.

Malgré ces mauvais résultats, qui a entrainé la sortie de l'équipe du top 10 du classement FIFA, la Croatie est tout de même placée dans le chapeau des têtes de série pour les qualifications à l'Euro 2012. Il est à noter que la Croatie était candidate à une co-organisation avec la Hongrie de cette compétition ce qui aurait permis à l'équipe d'être qualifiée automatiquement, mais que c'est finalement la Pologne et l'Ukraine qui ont été choisies, obligeant la Croatie à passer par les groupes de qualification[75]. Malgré son statut de favori du groupe, la Croatie ne va terminer que deuxième de son groupe derrière la Grèce, et doit affronter la Turquie lors des matchs de barrage. Malgré un match nul en Croatie, la confrontation va attirer l'attention des médias, Slaven Bilić assurant que cette dernière était une revanche de l'élimination de 2008. Les Croates s'imposent finalement trois buts à zéro à Istanbul s'assurant ainsi une place lors de la phase finale de l'Euro 2012.

Lors du tirage au sort de phase finale du tournoi, la Croatie est placée dans le pot 3, et se retrouve finalement dans le « groupe de la mort », avec l'Irlande, l'Italie et les champions en titre, l'Espagne. Lors de la préparation du tournoi, l'équipe va être secouée par plusieurs évènements majeurs. Dans un premier temps, Slaven Bilić déclare qu'il quittera la sélection à l'issue du tournoi pour devenir entraineur du Lokomotiv Moscou, avant que deux des joueurs clés de l'effectif croate, Ivica Olić et Dejan Lovren, ne se blessent, obligeant une nouvelle fois le sélectionneur à trouver des solutions de remplacement de dernière minute. La Croatie débute cependant au mieux son tournoi en s'imposant facilement contre l'Irlande sur le score de trois buts à un grâce notamment à un doublé de l'attaquant Mario Mandžukić. Ce dernier est également l'auteur de l'égalisation permettant à son équipe de faire un bon match nul face à l'Italie lors du deuxième match de la sélection, qui a été marqué par de nombreuses contestations de l'arbitrage de l'Anglais Howard Webb. La qualification de l'équipe se joue donc lors du dernier match qui oppose les Croates aux champions d'Europe et du monde espagnols. Pour se qualifier selon les nouvelles règles de l'UEFA, les Croates devaient au moins faire match nul en inscrivant au moins un but pour être sûrs de terminer devant l'Italie. La Croatie s'incline finalement un but à zéro sur une réalisation de Jesús Navas alors que quelques minutes avant, Vedran Ćorluka avait été victime d'un fautes indiscutable du milieu de terrain espagnol Sergio Busquets qui l'a empêché d'inscrire le fameux but libérateur. Cette défaite face à l'Espagne combinée à la victoire de l'Italie sur l'Irlande, provoque l'élimination de la sélection croate. Malgré cela, l'équipe n'a reçu que des éloges sur sa performance lors du tournoi et a été accueilli par une foule importante lors de son retour au pays. Lors de son départ officiel, Slaven Bilić a été félicité pour le service rendu à l'équipe nationale[76].

Retour non fructueux en Coupe du monde (2012-2014)

L'équipe de Croatie en 2013 à Genève.

Après l'Euro, la Fédération croate de football choisit un nouveau président en la personne du meilleur buteur de tous les temps de la sélection croate, Davor Šuker qui remplace Vlatko Marković. À la suite d'une réunion officielle à Zagreb, c'est Igor Štimac, ancien défenseur et consultant sportif, qui est choisi pour entrainer l'équipe nationale. Il reste que très peu de temps à la tête de l'équipe, puisqu'au bout d'un an ses résultats sont considérés comme insuffisants (la sélection réalisant une première partie tonitruante avant de s'écrouler dans la dernière ligne droite) et il est remplacé par l'ancien capitaine de la sélection, Niko Kovač, qui était jusqu'alors le sélectionneur des espoirs.

Sous les ordres de ces deux entraineurs, la Croatie se qualifie pour la Coupe du monde de 2014 huit ans après sa dernière participation à la compétition. L'équipe nationale termine à la deuxième place du groupe A avec 17 points, et est obligée de passer par les matchs de barrage pour se qualifier. La Croatie élimine l'Islande sur le score cumulé de deux buts à zéro et se qualifie donc pour une nouvelle Coupe du monde. La Croatie tombe dans un groupe relevé avec le Brésil, pays hôte, le Mexique et le Cameroun.

Les Croates célèbrent l'ouverture du score contre le Brésil.

Après une saison exceptionnelle de plusieurs individualités comme Luka Modrić avec le Real Madrid ou Ivan Rakitić avec le FC Séville, la Croatie aborde le Mondial confiante. Les Croates jouent le match d'ouverture de la compétition à l'Arena Corinthians de São Paulo contre le Brésil le 12 juin. Les Vatrenis réalisent une excellente composition, ouvrant notamment le score, mais perdent finalement la rencontre dans des conditions douteuses (1-3). En effet, le match est marqué par de nombreuses décisions arbitrales controversées ayant directement influencé le score (carton jaune au lieu d'une expulsion pour Neymar qui sera l'auteur d'un doublé plus tard dans le match, pénalty du doublé brésilien litigieux, but croate refusé pour une faute peu évidente, triplé brésilien validé malgré une faute sur Rakitic dans l'action). Niko Kovač et Dejan Lovren crient au scandale, évoquant même l'image du basket. Peu après ce premier scandale, un deuxième secoue la sélection. Des médias croates publient des images de joueurs nus en train de se détendre dans une piscine ce qui est très mal vécu par les joueurs. Le sélectionneur annonce que pour cette raison, les Vatrenis ne réaliseront plus d'interview auprès des médias avant la fin de la compétition.

Après une bonne prestation au match d'ouverture malgré un dénouement considéré injuste, les Croates étrillent le Cameroun (4-0). La troisième rencontre contre le Mexique est une véritable finale de groupe très équilibrée sur le papier, le vainqueur gagnant une place en huitième de finale. Malheureusement pour les supporteurs, après une première mi-temps maîtrisée, les hommes de Niko Kovač sombrent en encaissant trois buts en quelques minutes. Malgré la réduction du score par Ivan Perišić, les Croates sont éliminés de la compétition en terminant à la troisième place du groupe A.

La France et la Russie dans le viseur (depuis 2014)

Après une relativement décevante Coupe du monde, la Croatie vise l'Euro 2016, organisé en France, et le Mondial 2018, organisé en Russie. Elle est versée pour les éliminatoires de l'Euro 2016 dans le groupe H avec l'Italie, dont elle est la bête noire, la Bulgarie, la Norvège, l'Azerbaïdjan et Malte.

Identité

Surnoms

L'équipe nationale de Croatie de football peut être traduit en croate par Hrvatska nogometna reprezentacija (prononcé xř̩ʋaːtskaː noːɡoːmetnaː reprezentaːtsijaː).

Elle répond néanmoins à plusieurs surnoms comme les Vatreni en français : « Damiers », ou plus récemment les Bilić Boys du nom de leur charismatique entraîneur Slaven Bilić[77].

Couleurs

Le premier maillot de la Croatie a été conçu en 1991 par Miroslav Šutej (en), qui a également dessiné les armoiries de la Croatie. Bien que légèrement modifié par ses équipementiers Lotto et Nike depuis sa version originale, le maillot est restée fidèle à l'identité nationale du pays en gardant la présence du damier rouge et blanc également utilisé pour représenter d'autres équipes et athlètes croates[15].

Historique des maillots de l'équipe de Croatie

Premier maillot
1940

Premier maillot
1990

1996-1997
Domicile

1998-2000
Domicile

2002-2004
Domicile

2004-2006
Domicile

2006-2008
Domicile

2008-2010
Domicile

2010-2012
Domicile

2012-2014
Domicile

1996-1997
Extérieur

1998-2000
Extérieur

2002-2004
Extérieur

2004-2006
Extérieur

2006-2008
Extérieur

2008-2010
Extérieur

2010-2012
Extérieur

2012-2014
Extérieur

Supporteurs

Au premier rang des supporteurs de l'équipe nationale de Croatie se trouvent les supporters vivant dans la région de Slavonie et ce en particulier durant les trois derniers grands tournois. Une autre des bases de supporteurs de l'équipe nationale est issus des supporteurs du Hajduk Split et du Dinamo Zagreb, les deux clubs les plus populaire du championnat croate[78]. Les groupes de supporters ultra comme The Bad Blue Boys of Zagreb ou The Torcida, ont tous deux été associés à des agissement de hooliganisme même si cette violence ne s'est jamais propagé aux matchs internationaux[79],[80]. Un soutien important à l'équipe nationale de Croatie vient également des croates vivant en Bosnie-Herzégovine, les supporteurs du HŠK Zrinjski Mostar, connu sous le nom de Ultras Zrinjski font partie des plus fervent supporteurs de la sélection croate[81]. L'ensemble des supporteurs de la Croatie sont affiliés à l'Uvijek Vjerni, toujours fidèle en français, qui est une association officielle de supporteurs de l'équipe nationale visant à rassembler les fans du monde entier[82].

Malheureusement, le comportement des supporters croates lors de matchs internationaux a conduit à plusieurs reprises les instances internationales à sanctionner le football croate. La Croatie a par exemple été pénalisé et même menacé d'expulsion de l'UEFA pour le comportement raciste de ses fans lors de l'Euro 2004[83]. Pendant la Coupe du monde 2006, un supporteur à déjoué la sécurité dans un stade allemand et a réussi à s'approcher des joueurs croates présent sur le terrain[84]. Lors d'un match amical contre l'Italie à Livourne, un petit groupe de supporters croates à formé une croix gammée en réponse aux supporteurs Italiens qui agités des drapeaux communistes, l'UEFA a sanctionné la fédération croate de football pour cet l'incident[83],[85]. Des événements similaires ont eu lieu lors de l'Euro 2008 et l'UEFA a fortement pénalisé la Croatie pour l'affichage de bannières racistes lors de son match contre la Turquie[86] avant que la FIFA n'impose une amende la fédération pour injures racistes contre l'attaquant anglais Emile Heskey le 10 septembre 2008[87].

Supporteurs croates à l'Euro 2012

Les supporteurs croates ont l'habitude d'utiliser des fusées éclairantes lors des matchs de championnat et des matchs internationaux[88],[89], pratique qui, selon Igor Štimac et Luka Modrić motive particulièrement les joueurs croates[90],[91]. Cette pratique est cependant interdite dans la plupart des matchs internationaux et les supporteurs croates ont été réprimandés à plusieurs reprises par le personnel de sécurité de l'UEFA et de la FIFA[92]. Les supporteurs croates se sont aussi souvent opposés aux supporteurs turcs de confession musulmane lors des matchs opposant les deux équipes. La sécurité a d'ailleurs été renforcée lors du quart de finale de l'Euro 2008 opposant les Croates aux Turcs à Vienne, pour pallier les échauffourées qui ont tout de même eu lieu après le match[93].

Les tensions avec les supporteurs des autres anciens états yougoslaves se sont également manifesté lors des matchs de la Croatie. Le 3 juin 1990, des supporteurs croate se sont introduit dans les tribune d'un match opposant la Yougoslavie au Pays-Bas et ont hué l'hymne national et les joueurs yougoslave[94]. Le stade Maksimir a également été le théâtre d'émeutes entre supporteurs croates et supporteurs serbes lors d'un match opposant le Dinamo Zagreb à l'Étoile rouge de Belgrade peu de temps après les premières élections législative de Croatie[95]. Durant les qualifications pour la Coupe du monde 2006, des bagarres ont éclaté entre supporteurs bosnien et supporteurs croates à Mostar[96].

Les problèmes de la Croatie avec ses supporteurs ont encore fait parler lors de la phase de groupe de l'Euro 2012 avec l'affichage de bannières et de symboles racistes, de chants racistes, et l'envoi de feux d'artifice sur le terrain. En outre, une procédure disciplinaire a été engagée par la FIFA après le match contre l'Espagne contre les joueurs croates qui ont reçu six cartons jaunes durant le match[97].

Politique et culture populaire

Le football est le sport le plus populaire en Croatie[98]. Que ce soit lors des matchs officiels ou amicaux, l'équipe nationale symbolise l'unité croate, ce que l'Église catholique pourtant prédominante ou les hommes politiques n'ont pas réussi à faire à la suite de l'indépendance et de la guerre de Bosnie[99]. Après le succès lors de la Coupe du monde 1998, Franjo Tuđman a déclaré que les victoires de football façonnent l'identité d'une nation autant que les guerres[99]. Le politicien et diplomate américain Strobe Talbot avait d'ailleurs prédit que la croissance de la Croatie dans le football mondial influencerait celle de la nation elle-même[100]. D'ailleurs lors du retour triomphal de la sélection croate après leur troisième place au mondial en France, c'est près de 100 000 croates venant de tout le pays qui l'ont accueillie à leur arrivée à Zagreb.

Bien que les relations entre l'équipe et les partis politiques ai diminué depuis la mort de Franjo Tuđman en 1999[101], le football conserve une forte influence politique comme dans de nombreux pays d'Europe[102].

Peu de temps après être devenu sélectionneur, Slaven Bilić qui fait également partie d'un groupe de rock, a sorti un single nommé Vatreno Ludilo (Feu en folie en français), qui rappelait le parcours de l'équipe nationale lors de la Coupe du monde 1998 et faisait l'éloge de leurs nouvelles ambitions. La chanson a été classé à la première place des hits croates et a été largement joué lors de l'Euro 2008[103],[104]. En raison de l'enthousiasme et des ambitions affiché par leur entraineur[105],[106], les joueurs croates ont été surnommé les Bilić Boys Bilić (Garçon de Bilić en français)[77]. D'autres artistes croates tels que Dino Dvornik, Connect, Prljavo kazalište ou Baruni ont enregistré des chansons pour supporter l'équipe, parmi lesquelles on retrouve Malo Nas je al Nas Ima (Nous ne sommes que quelques-uns, mais nous sommes nombreux en français), Samo je Jedno (Il est mais une chose en français), Moj Dom je Hrvatska (Ma maison est la Croatie en français), Srce Vatreno (Cœur de feu en français) ou Hrvatska je Prvak Svijeta (Croates champions du monde en français).

Résultats

Compétitions officielles

La Croatie s'est qualifiée et a participé à trois Coupes du monde consécutives entre 1998 et 2006, mais n'a pas réussi à se qualifier pour la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud après avoir terminé 3e du groupe 6 des qualifications derrière l'Angleterre et l'Ukraine. Bien qu'ils aient rejoint la FIFA et l'UEFA en 1992, les Croates n'ont pas pu participer aux éliminatoires de la Coupe du monde 1994 qui avait déjà commencé avant que la fédération ne soit officiellement reconnue[107]. La meilleure performance de la Croatie en Coupe du monde est une troisième place obtenu dès leur première participation en 1998. L'équipe n'a jamais plus passer les groupes lors des phases finales suivantes auxquelles elle a participé.

Les meilleurs résultats de la Croatie lors des championnats d'Europe sont deux quarts de finale qu'elle atteint en 1996 et en 2008. La fédération croate de football a proposé une candidature infructueuse en co-organisation avec la fédération hongroise de football pour l'Euro 2012, qui a finalement été décerné à la Pologne et à l'Ukraine[108].

Parcours en Coupe du monde
Phase finale Qualifications
Année Résultat Class. M V N D bp bc Class. M V N D bp bc
1930-1990 La Croatie est membre de la Yougoslavie
1994 La Croatie n'est pas membre de la FIFA
1998 Petite finale 3e 7 5 0 2 11 5 Barrages 10 5 4 1 20 13
2002 1er tour 23e 3 1 0 2 2 3 1/5 8 5 3 0 15 2
2006 1er tour 22e 3 0 2 1 2 3 1/6 10 7 3 0 21 5
2010 Non qualifiée 3/6 10 6 2 2 19 13
2014 1er tour 19e 3 1 0 2 6 6 Barrages 12 6 3 3 14 9
2018 - - - - - - - - - - - - - - -
2022 - - - - - - - - - - - - - - -
Total 4/5 16 7 2 7 21 17 50 29 15 6 89 42
Parcours en Championnat d'Europe
Phase finale Qualifications
Année Résultat Class. M V N D bp bc Class. M V N D bp bc
1960-1992 La Croatie est membre de la Yougoslavie
1996 Quart de finale 7e 4 2 0 2 5 5 1/6 10 7 2 1 22 5
2000 Non qualifiée 3/4 8 4 3 1 13 9
2004 1er tour 13e 3 0 2 1 4 6 Barrages 10 6 2 2 14 5
Drapeau de la Suisse 2008 Quart de finale 5e 4 3 1 0 5 2 1/7 12 9 2 1 28 8
2012 1er tour 10e 3 1 1 1 4 3 Barrages 12 8 2 2 21 7
2016 - - - - - - - - - - - - - - -
2020 - - - - - - - - - - - - - - -
Total 4/5 14 6 4 4 18 16 52 34 11 6 98 34

Trophées amicaux

La Croatie participe à plusieurs tournois amicaux entre 1996 et 2006 organisés par le Maroc, le Japon, la Corée du Sud ou Hong Kong.

Parcours en compétition amicale
Compétition Résultat M V N D bp bc
Drapeau du Maroc Tournoi Hassan II 1996 Vainqueur 2 0 2 0 3 3
Drapeau du Japon Coupe Kirin 1997 1er tour 2 0 1 1 4 5
Drapeau de la Corée du Sud Coupe de Corée 1999 Vainqueur 3 1 2 0 5 4
Drapeau de Hong Kong Coupe Carlsberg 2006 3e 2 1 0 1 4 2
Total 2 titres 9 2 5 2 16 14

Infrastructures

Voir l’image vierge
Les principales villes d'accueil de la sélection.

La majorité des matchs à domicile de la sélection croate ont lieu au stade Maksimir à Zagreb. Ce stade, construit en 1912 et rénové en 1997, s’appelle ainsi car il se trouve dans le quartier Maksimir de la capitale[109]. Le stade accueille les matchs internationaux de la Croatie depuis les débuts de cette dernière face à la Lituanie. Il accueillait également les matchs de l'équipe croate pendant la Seconde Guerre mondiale[7]. La fédération de football et le gouvernement croate s'accordent sur des travaux qui auraient fait du stade le plus cher au monde[109],[110]. Lors de l'année 2008, l'UEFA menace la fédération de limiter le nombre de supporteurs autorisés pour les matchs se déroulant en Croatie après les problèmes causés par ces derniers lors de l'Euro[111]. Le maire de Zagreb, Milan Bandić, refuse alors les plans de rénovation en dénonçant leur coût trop élevé et en décembre 2008, les travaux sont reportés[112].

Les matchs à domicile de la sélection croate sont également l'occasion pour l'équipe de jouer dans d'autres villes du pays. Le stade de Poljud à Split a accueilli plusieurs matches de qualification pour l'Euro 1996 et la Coupe du monde 1998. Depuis 1995 et son premier match dans ce stade contre l'Italie qui s'est terminé sur le score d'un but partout, la Croatie n'a pas gagner un seul match officiel dans ce stade, créant ainsi la légende chez les supporteurs croates de la malédiction de Poljud[113], jusqu'en juin 2011 et une victoire deux buts à un contre la Géorgie. L'équipe a également joué des matches de qualification au stade Kantrida à Rijeka, où ils restent à ce jour invaincus, au stade Gradski vrt à Osijek et au stade Anđelko Herjavec à Varaždin.

L'équipe nationale à également joué quelques matchs dans quatre autres stades, le stade Aldo Drosina, le stade Kranjčević, le stade Šubićevac et le stade HNK Cibalia.

L'équipe nationale de Croatie a longtemps utilisé pour la préparation de ses matchs le centre d'entraînement de Čatež en Slovénie. En 2010, la Fédération croate de football a inauguré un nouveau centre d'entraînement situé à Tuhelj pour permettre aux Croates de pouvoir s'entrainer dans de meilleures conditions[114].

Personnalités historiques

Sélectionneurs

Niko Kovač
Niko Kovač, entraineur actuel de la sélection croate.
Principaux sélectionneurs de la Croatie
Entraîneur Période[Note 3] M
Miroslav Blažević 1994-2000 72
Otto Barić 2002-2004 24
Zlatko Kranjčar 2004-2006 25
Slaven Bilić 2006-2012 65

Depuis 1990, la fédération a fait appel à une dizaine de sélectionneurs, tous de nationalité croate (Otto Barić, bien que né à Klagenfurt en Autriche, possède la double nationalité).

Le premier d'entre eux est Dražan Jerković qui ne dirige que trois matchs. Il cède sa place en 1991 à Stanko Poklepović qui n'en dirige que quatre, puis à Vlatko Marković qui n'en dirige qu'un seul. Son successeur Miroslav Blažević reste à ce jour le sélectionneur ayant obtenu le meilleur résultat avec l'équipe de Croatie dans une compétition majeure, puisqu'il a mené son pays lors de la Coupe du monde 1998 à la troisième place du tournoi alors qu'il s'agissait de la première participation de la Croatie à une phase finale. Miroslav Blažević reste en place jusqu'en 2000, ce qui lui permet aujourd'hui encore de détenir le record de sélection pour un entraineur croate avec 73 matchs encadrés.

Les trois sélectionneurs suivants ne participent qu'à une seule campagne de qualification, Mirko Jozić qui parvient à qualifier la sélection pour la Coupe du monde 2002, mais échoue lors du premier tour de cette dernière, ce qui lui vaut d'être remplacer par Otto Barić qui réussi à se qualifier pour l'Euro 2004, mais échoue également lors de la phase de groupe de la compétition. C'est donc Zlatko Kranjčar qui est responsable de l'équipe lors de la Coupe du monde 2006, mais il n'obtient pas plus de résultats que ces prédécesseurs.

En 2006, la fédération fait appel à Slaven Bilić, qui va égalé dans le temps le record de longévité de Miroslav Blažević et ce malgré des résultats en dent de scie, puisque mis à part le quart de finale atteint lors de l'Euro 2008, les campagnes suivantes sont ponctuées d'échec puisqu'il ne qualifie pas la sélection pour la Coupe du monde 2010 et échoue au premier tour de l'Euro 2012. Malgré ses résultats, il restent tout de même un des sélectionneur de la Croatie avec le plus fort pourcentage de victoire (64,6%). En 2012, c'est Igor Štimac qui prend la relève et va réussir dans la difficulté à qualifier la sélection pour les barrages de la Coupe du monde 2014. Résultats insuffisants, puisqu'il est remplacé juste avant ces barrages par Niko Kovač qui qualifie ainsi la Croatie pour sa quatrième Coupe du monde.

Bien qu'il ne soit pas reconnu comme tel par les instances officielles, il ne faut néanmoins pas oublier le sélectionneur de l'équipe de Croatie qui joua une dizaine de matchs au début des années 1940, en la personne de Ivo Kraljević[8] ainsi que l'ensemble des autres sélectionneurs ayant entrainé des équipes non officielles, Hugo Kinert, Jozo Jakopić, Rudolf Hitrec (en), Bogdan Cuvaj, Bruno Knežević, Leo Lemešić et Franjo Wölfl.

Liste complète des sélectionneurs de la Croatie
Sélectionneur Période Matchs Gagnés Nuls Perdus Gagnés %
Dražan Jerković 1990-1991 3 3 0 0 100.0
Stanko Poklepović 1992 4 1 1 2 25.0
Vlatko Marković 1993 1 1 0 0 100.0
Miroslav Blažević 1994-2000 73 34 24 15 46.6
Mirko Jozić 2000-2002 18 9 6 3 50.0
Otto Barić 2002-2004 24 11 8 5 45.8
Zlatko Kranjčar 2004-2006 25 11 8 6 44.0
Slaven Bilić 2006-2012 65 42 15 8 64.6
Igor Štimac 2012-2013 15 8 2 5 53.3
Niko Kovač Depuis 2013 2 1 1 0 50.0

Joueurs emblématiques

Équipe type de la Croatie lors de la Coupe du monde 1998.


Joueurs les plus capés[115]
Sélections Joueur Période Buts
116 Darijo Srna 2002-0000 21
114 Stipe Pletikosa 1999-0000 0
105 Josip Šimunić 2001-0000 3
100 Dario Šimić 1996-2008 3
95 Ivica Olić 2002-0000 19
Meilleurs buteurs[115]
Buts Joueur Période Sélections
45 Davor Šuker 1991-2002 69
29 Eduardo da Silva 2004-0000 64
21 Darijo Srna 2002-0000 116
19 Ivica Olić 2002-0000 95
17 Mario Mandžukić 2007-0000 54

Les premiers joueurs à avoir réellement marqué l'histoire de la sélection croate sont sans contestation possible les joueurs de la "génération dorée" qui ont terminé à la troisième place du Mondial 1998 alors que personne ne les attendaient à ce niveau. Cette équipe était sous les ordres de Zvonimir Boban, ancien joueur de la sélection yougoslave et pilier de l'équipe italienne du Milan AC. Il était accompagné de quelques anciens comme le gardien de but Dražen Ladić, ou encore Robert Jarni, Robert Prosinečki et Alen Bokšić, déjà quarts de finaliste de la Coupe du monde avec la sélection yougoslave en 1990, mais également de jeunes joueurs prometteur comme la paire de défenseur centraux formée par Dario Šimić et Slaven Bilić. Mais le symbole de cette génération n'est sans nul doute possible l'attaquant du Real Madrid, Davor Šuker, qui est sacré meilleur buteur de la Coupe du monde 1998 et qui à ce jour avec 45 réalisations détient le record de but marqué sous les couleurs de la sélection croate.

Au début des années 2000, la plupart des joueurs de la "génération dorée" prennent leur retraite internationale, la Croatie doit donc trouver de nouveaux talents pour continuer à exister au niveau international. C'est ainsi qu'arrivent au sein de la sélection plusieurs joueurs qui vont établir des records de longévité, comme Darijo Srna recordman du nombre de sélections avec la Croatie et qui est toujours en activité, ou encore Stipe Pletikosa et Josip Šimunić qui avec Dario Šimić sont les seuls joueurs à avoir dépassé le nombre de 100 sélections avec la Croatie. Les supporteurs croates voient éclore également plusieurs buteurs, comme Eduardo da Silva, brésilien naturalisé croate, qui est le meilleur buteur de la Croatie derrière Davor Šuker, mais également Ivica Olić ou Niko Kovač qui participent à toutes les compétitions internationale de sa sélection entre 2002 et 2008.

Si l'histoire de la sélection croate ne débute qu'en 1990, d'illustres joueurs croates ont évolué au sein de la prestigieuse sélection yougoslave avant l'indépendance. Au début des années 1950, Stjepan Bobek, Bernard Vukas, Vladimir Beara et Branko Zebec vont tous faire partie de l'équipe médaillée d'argent aux Jeux olympiques d'été et vont participer à deux nombreuses autres compétitions internationales (coupe du monde et championnat d'Europe) avec le maillot bleu. Par la suite, d'autres grands joueurs croates participent également à plusieurs compétitions majeures avec la sélection yougoslave comme Dražan Jerković, finaliste de l'Euro 1960, mais aussi Josip Skoblar, Ivan Buljan, Ivica Šurjak, Zoran Vujović, Zlatko Vujović, Velimir Zajec ou Tomislav Ivković médaillé de bronze aux Jeux olympiques d'été 1984.

Sélection actuelle

Niko Kovač est l'entraîneur de l'équipe nationale de Croatie depuis le 16 octobre 2013.

Pos Nom Date de naissance Sélections Buts Club
1 GB Stipe Pletikosa (45 ans) 114 0 FK Rostov
12 GB Oliver Zelenika (30 ans) 0 0 NK Lokomotiva Zagreb
23 GB Danijel Subašić (39 ans) 6 0 AS Monaco
2 DF Šime Vrsaljko (32 ans) 9 0 Genoa CFC
3 DF Danijel Pranjić (42 ans) 51 0 Panathinaïkos
5 DF Vedran Ćorluka (38 ans) 75 4 MFK Lokomotiv
6 DF Dejan Lovren (34 ans) 28 2 Liverpool FC
11 DF Darijo Srna Capitaine (41 ans) 116 21 Chakhtar Donetsk
13 DF Gordon Schildenfeld (39 ans) 21 0 Panathinaïkos
21 DF Domagoj Vida (34 ans) 24 1 Dynamo Kiev
4 ML Ivan Perišić (35 ans) 32 5 VfL Wolfsburg
7 ML Ivan Rakitić (36 ans) 65 9 FC Barcelone
8 ML Ognjen Vukojević (40 ans) 55 4 Dynamo Kiev
10 ML Luka Modrić (38 ans) 78 8 Real Madrid
14 ML Marcelo Brozović (31 ans) 2 0 Dinamo Zagreb
15 ML Milan Badelj (35 ans) 9 1 Hambourg SV
19 ML Sammir (37 ans) 7 0 Getafe CF
20 ML Mateo Kovačić (29 ans) 13 0 Internazionale Milan
9 AT Nikica Jelavić (38 ans) 35 6 Hull City AFC
16 AT Ante Rebić (30 ans) 8 1 AC Fiorentina
17 AT Mario Mandžukić (37 ans) 52 15 Bayern Munich
18 AT Ivica Olić (44 ans) 95 19 VfL Wolfsburg
22 AT Eduardo da Silva (41 ans) 65 29 Chakhtar Donetsk

Sélections et buts actualisés le 24 juin 2014.

Statistiques

Classement FIFA

La sélection de Croatie fait son entrée au classement FIFA en août 1993, dont elle occupe la 125e place, la moins bonne position de son histoire, au mois de mars suivant. Elle connait par la suite une progression rapide, en gagnant une centaine de places en trois ans. La sélection croate se stabilise aux alentours de la 25e place, avant de faire un bon au classement à l'issue de la Coup du monde 1998, atteignant le troisième rang mondial sa meilleure performance à ce jour, en janvier 1999. Après un an et demi dans le top 10, la Croatie retombe entre la 20e et la 30e place entre 2001 et 2006. Début 2007, elle remonte dans le top 10 et s'y installe jusqu'à mi-2013 avant de connaitre un nouveau passage à vide la ramenant au-delà de la 15e place[116].

Au classement du 17 juillet 2014, la Croatie est situé au 17e rang[117].

Évolution de la position de la Croatie au classement FIFA[116]

Nations rencontrées

La sélection de Croatie a disputé entre 1940 et fin 2013, 250 matchs dans son histoire contre 59 pays différents. Bien qu'elle ait déjà affronté des équipes de tous les continents, la sélection croate a surtout joué contre des sélections proches géographiquement, situées principalement en Europe.

Carte mondiale colorée
Nombre de matchs disputés contre l'équipe de Croatie de football :
  • Moins de quatre matchs
  • De quatre à six matchs
  • Plus de six matchs
  • De par les aléas des compétitions et les choix de la fédération dans l'organisation des matchs amicaux, la Croatie a connu comme adversaires les plus réguliers la Slovaquie (13 confrontations), la Hongrie et la Slovénie (9 confrontations). La Croatie a affronté à vingt-cinq reprises des sélections de l'ex-Yougoslavie (Serbie, Bosnie-Herzégovine, Slovénie et Macédoine) pour un bilan de seize victoires, huit nuls et une défaite.

    Bilan face aux sélections affrontées plus de sept fois[118]
    Adversaire Total Victoires Nuls Défaites
    Slovaquie 13 8 3 2
    Slovénie 9 6 3 0
    Hongrie 9 3 5 1
    Estonie 8 6 2 0
    Israël 8 7 1 0
    Macédoine du Nord 8 5 2 1
    Allemagne 8 2 1 5

    Records

    En termes de résultat record, les plus larges victoires enregistrées par la sélection croate à ce jour l'ont été contre l'Andorre (7-0) lors des éliminatoires de l'Euro 2008 le Modèle:Date sport et contre l'Australie (7-0) lors d'un match amical le Modèle:Date sport[7].

    Les plus larges défaites de la sélection croate l'ont été contre l'Allemagne (5-1) lors d'un match amical le Modèle:Date sport et contre l'Angleterre (5-1) lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2010 le Modèle:Date sport[7].

    Notes et références

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Notes
    1. Les précédents matchs joués par les différentes équipes croates officieuses ont été considérés jusqu'en 1940 comme des matchs d'une section de l'équipe de Yougoslavie, mais les matchs de la Banovina de Croatie ont été comptabilisés séparément la province croate ayant été alors indépendante de la Yougoslavie.
    2. Les règles du football décrivent qu'un joueur recevant un second carton jaune doit être exclu de la rencontre.
    3. La période correspond aux dates des premier et dernier matchs dirigés.
    Références
    1. (en) Bach, N. Nenad, « In 1880 local Croatian young men began to play football in Zupanja », Croatian World Network, (consulté le )
    2. a et b (en) « Goal Programme – Croatian Football Federation – 2006 », Fédération Internationale de Football Association (FIFA.com), (consulté le )
    3. Ramet 2005, p. 171
    4. Klemenčić, all pages
    5. a et b (hr) « Hrvatska nogometna reprezentacija kroz povijest », Uvijek Vjerni (consulté le )
    6. (en) « History », sur Fédération de Serbie de football
    7. a b c d et e (en) Kramarsic, Igor/Puric, Bojan, « Croatia International matches », Rec. Sport Soccer Statistics Foundation (consulté le )
    8. a b et c (hr) « Povijest Hrvatskog Nogometnog Saveza », H-R, (consulté le )
    9. (en) Esamie, Thomas, « Games of the XVI. Olympiad », Rec. Sport Soccer Statistics Foundation (consulté le )
    10. a et b (en) Longman, Jere, « World Cup '98; Croatia and Its Fortunate Sons », The New York Times, (consulté le )
    11. (en) « 1990 FIFA World Cup squads – Yugoslavia », Fédération Internationale de Football Association (FIFA.com) (consulté le )
    12. in L'Équipe, 28 mars 1991.
    13. (en) « Yugoslavia National Team List of Results 1990-1999 », Rec. Sport Soccer Statistics Foundation (consulté le )
    14. (en) « Aljosa Asanovic – International appearances », Rec. Sport Soccer Statistics Foundation (consulté le )
    15. a et b (hr) Mario Duspara et Tanja Simić, « Hrvatske kocke opet modni hit » [archive], Nacional (weekly), (consulté le )
    16. (en) « Croatia – International matches 1990-1995 », Rec. Sport Soccer Statistics Foundation (consulté le )
    17. (en) « Croatia Marks Independence Day for First Time »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Southeast European times (consulté le )
    18. (en) « Fantasy Euro2008 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), The World Game (consulté le )
    19. a et b (en) « Croatia – FIFA World Rankings », Fédération Internationale de Football Association (FIFA.com) (consulté le )
    20. (en) « 1996 European Championship – Qualifying » [archive], TheFA.com, (consulté le )
    21. (en) « Best Mover of the Year » [archive], fifa.com, (consulté le )
    22. (en) « Croatia contemplate Turkey task », European Championships archive, Union of European Football Associations (UEFA.com), (consulté le )
    23. (en) « Šuker stars as Danes downed » [archive], European Championships archive, Union of European Football Associations (UEFA.com), (consulté le )
    24. a et b (en) Islamović, Elvir, « Suker: a man with the Midas touch » [archive], European Championships archive, Union of European Football Associations (UEFA.com), (consulté le )
    25. (en) Jon Culley, « Portugal take advantage of slack Croatia », The Independent, (consulté le )
    26. (en) « Germany overcome ten-man Croatia » [archive], European Championships archive, Union of European Football Associations (UEFA.com), (consulté le )
    27. (en) « FIFA/Coca-Cola World Ranking », Fédération Internationale de Football Association (FIFA.com), (consulté le )
    28. (en) « Zidane lights the blue-touch paper for France », Fédération Internationale de Football Association (FIFA.com) (consulté le )
    29. (en) « FIFA Best Mover of the Year awards » [archive], Fédération Internationale de Football Association (FIFA.com), (consulté le )
    30. (en) Campbell, Alan, « The Golden Generation beginning to show their age », The Sunday Herald, (consulté le )
    31. (en) « Pletikosa inspired by Croatia's past », European Championships archive, Union of European Football Associations (UEFA.com), (consulté le )
    32. (en) « Sport: Football Euro 2000 qualifying group tables », British Broadcasting Corporation (BBC News), (consulté le )
    33. (en) « Draw for Balkan rivals », British Broadcasting Corporation (BBC News), (consulté le )
    34. (en) « 2002 FIFA World Cup Korea/Japan Preliminaries », Fédération Internationale de Football Association (FIFA.com) (consulté le )
    35. (en) « Croatia punish Italy », British Broadcasting Corporation (BBC Sport), (consulté le )
    36. (en) « Croatia blame pressure », British Broadcasting Corporation (BBC Sport), (consulté le )
    37. (en) « Ecuador end Croatia hopes », British Broadcasting Corporation (BBC Sport), (consulté le )
    38. (en) « Jozic to step down », British Broadcasting Corporation (BBC Sport), (consulté le )
    39. (en) « Baric leads Croatian charge », British Broadcasting Corporation (BBC Sport), (consulté le )
    40. (en) « Euro 2004 Qualifying Group Eight », British Broadcasting Corporation (BBC Sport), (consulté le )
    41. (en) « Croatia 2-2 France », British Broadcasting Corporation (BBC News), (consulté le )
    42. (en) « England 4-2 Croatia », British Broadcasting Corporation (BBC News), (consulté le )
    43. (en) « Baric to step down », British Broadcasting Corporation (BBC News), (consulté le )
    44. (en) « Former striker Kranjcar hired to lead Croatia to World Cup », CNN Sports Illustrated, (consulté le )
    45. (en) « 2006 World Cup qualifying standings », Fédération Internationale de Football Association (FIFA.com) (consulté le )
    46. (en) Mcdermott, Scott, « Croatia Fans Hate Me But I'd Never Quit Says Niko Kranjcar », The Sunday Mail, (consulté le )
    47. (en) « 2006 FIFA World Cup – Brazil vs Croatia match report », Fédération Internationale de Football Association (FIFA.com) (consulté le )
    48. (en) « 2006 FIFA World Cup – Croatia vs Japan match report », Fédération Internationale de Football Association (FIFA.com) (consulté le )
    49. (en) « Croatia 2-2 Australia », British Broadcasting Corporation (BBC Sport), (consulté le )
    50. (en) Lee Gaskin, « Josip Simunic 'thanking fans' with pro-Nazi chant », Canberra Times
    51. (en) Biggs, Alan/Kelso, Paul, « Poll's career on the line after Stuttgart debacle », The Guardian, (consulté le )
    52. (en) « Bilic appointed new Croatia coach », British Broadcasting Corporation (BBC Sport), (consulté le )
    53. (en) « Youth seeking to be given its head at Euro 2008 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), The Citizen, (consulté le )
    54. (en) « Slaven Bilic: Encouraging my players is my way of doing things », London, The Independent, (consulté le )
    55. a et b (en) « Bilic came close to quitting job », British Broadcasting Corporation (BBC Sport), (consulté le )
    56. (en) « Players plead for Bilic stay »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), The World Game, (consulté le )
    57. (en) Phillips, Mitch, « Croatia beat Italy 2-0 », Rediff News, (consulté le )
    58. (en) Grant, Michael, « Fear Factor: Despite his brutish look, Croatia manager Slaven Bilic has charisma and passion, just do not make him mad », The Sunday Herald, (consulté le )
    59. (en) « Macedonia 2-0 Croatia: Croats qualify », ESPNSoccernet, (consulté le )
    60. (en) « Croatia, England face off again in World Cup qualifying », The Associated Press, Canadian Broadcasting Corporation (CBC Sports), (consulté le )
    61. (en) Ryan, Mark, « After Taylor breaks Eduardo's leg, Wenger insists: Ban him for life », Mail Online, (consulté le )
    62. (en) « Qualifying – Group E » [archive], European Championships archive, Union of European Football Associations (UEFA.com), (consulté le )
    63. (en) Islamović, Elvir, « Bilić names squad for EURO assault » [archive], European Championships archive, Union of European Football Associations (UEFA.com), (consulté le )
    64. (en) Islamović, Elvir, « Bilić praying for fully fit strike force » [archive], European Championships archive, Union of European Football Associations (UEFA.com), (consulté le )
    65. (en) Moffat, Colin, « Scotland 1-1 Croatia », British Broadcasting Corporation (BBC Sport), (consulté le )
    66. (en) « Croatia 1-0 Moldova », ESPNSoccernet (consulté le )
    67. (en) Haylett, Trevor, « Klasnić completes Croatian clean sweep » [archive], European Championships archive, Union of European Football Associations (UEFA.com), (consulté le )
    68. (en) Maher, Reda, « Euro 2008 – Comeback kings Turkey do it again », Eurosport, (consulté le )
    69. (en) « Bilic on wrong end of upset as Croatia fluff the penalty shootout in Euro 2008 quarterfinals », International Herald Tribune, (consulté le )
    70. (en) Parrish, Rob, « Bilic reveals Hamburg offer », SkySports.com, (consulté le )
    71. (en) Lacey, David, « Ince winces on visit to old stamping ground as fortune and Bellamy finally smile on Curbishley », The Guardian, (consulté le )
    72. (en) « Bilic agrees new Croatia deal », SkySports.com, (consulté le )
    73. (en) « Croatia 3-0 Kazakhstan: Croats cruise », ESPNSoccernet, (consulté le )
    74. (en) Stevenson, Jonathan, « Croatia 1-4 England », British Broadcasting Corporation (BBC Sport), (consulté le )
    75. (en) « UEFA Qualifying Round », © 1998-2011 UEFA, (consulté le )
    76. (en) « Ponosni smo sto smo imali bas ovakvog Slavena Bilica », Jutarnji List, (consulté le )
    77. a et b (en) « Croatian press praises 'Bilic boys' », Fédération Internationale de Football Association (FIFA.com), (consulté le )
    78. (hr) « Za koji hrvatski nogometni klub navijate? » [archive], Growth from Knowledge (GFK Hrvatska),
    79. (en) Brincat, Henry, « Incident brings back memories of Malta-Croatia match: Seven Hajduk fans arrested », The Malta Independent
    80. (en) Brimson, Dougie/Miles, Kevin, « Is hooliganism inevitable at this World Cup? », The Guardian,
    81. (en) « Football, blood and war », The Observer,
    82. (en) « About the club »
    83. a et b (en) « Croatia threatened with expulsion », DailyMail,
    84. (en) « Croatian fan interrupts Brazil-Croatia World Cup game », People's Daily,
    85. (en) « Croatia to receive penalty for 'human swastika' », The Jerusalem Post,
    86. (en) « Croatia federation fined over racist fans », Reuters,
    87. (en) « Tabloids steam in as racists make a monkey of Fifa », The Observer,
    88. (en) Milosavljevic, Zoran, « Crowd trouble mars Croatian derby, Cluj on verge of title », Reuters,
    89. (en) « Flares and Flags on Monuments in Vienna », Javno,
    90. (en) Lawrence, Amy, « Croatia think large », The Observer,
    91. (en) Eder, Alan/Stedul, Joseph, « Modric: Goalkeeper Was Far From My Penalty », Javno,
    92. (en) « UEFA concerned at use of flares », Cable News Network (CNN),
    93. (en) Eder, Alan, « Police Clash with Croatian Football Fans », Javno,
    94. (hr) Slišković, Hrvoje, « Sjećate li se zadnjeg gostovanja Nizozemske? », Jutarnji List,
    95. (en) « 10 Days When Things Got Out Of Hand » [archive du ], Sports Illustrated,
    96. (en) « New clash in scarred Bosnia city », British Broadcasting Corporation (BBC News),
    97. (en) « Croatia faces fresh Euro 2012 racism probe », CNN,
    98. Foster 2004, p. 52
    99. a et b Bellamy 2003, p. 113
    100. Bellamy 2003, p. 116
    101. (en) « Tears for Croatian president », British Broadcasting Corporation (BBC News), (consulté le )
    102. Giulianotti 1997, p. 22
    103. (en) « Bilic has Croatia rocking », Fédération Internationale de Football Association (FIFA.com), (consulté le )
    104. (en) Marcus, Jeffrey, « Rock On Slaven Bilic », The New York Times, (consulté le )
    105. (en) Atkin, John, « Bilić's touchline waltz ends with fall », European Championships archive, Union of European Football Associations (UEFA.com), (consulté le )
    106. (en) « Bilic: Klasnic story a fairytale », Fédération Internationale de Football Association (FIFA.com), (consulté le )
    107. (en) « World Cup 1994 qualifications », Rec. Sport Soccer Statistics Foundation (consulté le )
    108. (en) « EURO joy for Poland and Ukraine », European Championships archive, Union of European Football Associations (UEFA.com), (consulté le )
    109. a et b (en) McIntyre, Katie, « Architecture & Design – Maksimir Stadium », Panstadia (consulté le )
    110. (en) « Maksimir Stadium – World’s Most Expensive », Javno, (consulté le )
    111. (en) « UEFA to Punish HNS Due to Fascist Signs? », Javno, (consulté le )
    112. (en) « Mayor: I Will Not Build Stadium at That Cost », Javno, (consulté le )
    113. (hr) « Nastavljeno poljudsko prokletstvo », Net.hr, (consulté le )
    114. (en) « Croatian Football Association to have new training camp », croatiantimes.com, (consulté le )
    115. a et b (en) « Croatia - Record International Players », RSSSF (consulté le )
    116. a et b fifa.com, « Croatie et classement FIFA » (consulté le )
    117. « Classement mondial », sur fr.fifa.com, (consulté le )
    118. (en) rsssf.com, « Croatia - International Matches » (consulté le )