Émile Chevalet
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Émile Rossi, Théols |
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Émile Chevalet, né le à Levroux et mort le à Paris 17e[1], est un homme de lettres, journaliste, historien et librettiste français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Alors qu’il était clerc de notaire en province, Chevalet publia, en 1832, un roman : Amélie ou la grisette de province[2] sous le nom de plume d’« Émile Rossi ». Ayant tenté sans succès sa chance à Paris, il retourna comme précepteur en province où il se maria. Il fut alors attaché comme employé au ministère de la Guerre, où il devint chef de bureau. À partir de ce moment, il écrivit des ouvrages de genres très différents : vaudevilles, livrets d’opérette, comédies, nouvelles, romans, livres d’histoire, essais d’économie et de philosophie et même ouvrages d’enseignement pour les écoles régimentaires sans nom d’auteur.
On lui doit notamment le livret du Violoneux d’Offenbach avec Eugène Mestépès, la comédie la Canne d’un brave homme ; des nouvelles et des romans, collaborant notamment avec Paul Féval sur Madame Pistache (1854), Le Roi de la barrière (1855), Roch Farelli (1854) ou avec Maurice d’Arcis sur les Mémoires d’une pièce de cinq francs (1885) ; la Famille d’un émigré ; les 365, annuaire de la littérature et des auteurs contemporains (1858) ; Précis d’histoire moderne et contemporaine (1865) ; Histoire politique et militaire de la Prusse (1867) ; Mil huit cent quarante-huit, le roman dans l’histoire (1878) ; la Question sociale (1882) ; Voyage en Islande (1884).
Comme journaliste, il a collaboré au Corsaire et au Le Figaro, donné des articles au Journal de l’armée territoriale sous le pseudonyme de « Théols » et rédigé presque seul dans les dernières années de sa vie l’Éclaireur du Berry. Il a également complété le Dictionnaire d’Administration militaire de Victor Saussine.
Notes[modifier | modifier le code]
- Acte de décès à Paris 7e, n° 95, vue 15/29.
- Marie-Ève Thérenty, Mosaïques : être écrivain entre presse et roman, 1829-1836, Paris, Honoré Champion, 2003, 735 p., p. 653, (ISBN 978-2-7453-0715-6).
Œuvres[modifier | modifier le code]
- Amélie, ou la Grisette de Province, sous le pseudonyme d’Émile Rossi, Paris, Lecointe et Pougin, 1832, 3 vol. in-12.
- Pourvoi en grâce, Paris, Lajarry, 1836, 343 p., in-8°.
- Une tache, Paris, De Vigny, 1843, p. 285-295 ; in-8°.
- La Quiquengrogne, précédée d’une lettre de M. Victor Hugo, Paris, G. Roux et Cassanet, 1846, 2 vol. in-8°.
- Antoine Savary, Nancy, Hinzelin, 1846, p. 265-281, in-8°.
- Le Château de Lury, Nancy, Hinzelin, 1847, 39 p., in-8°.
- Prudence, Nancy, Hinzelin, 1850, 10 p., in-8°.
- Un conte de fée au XIXe siècle, Paris, De Vigny, 1851, 15 p., in-8°.
- Les Ombres gauloises, théâtre de poche en 6 tableaux, Paris, Édouard Dentu, 1851, 108 p., in-12.
- Le Sobriquet, suivi de Modèle de lettre d’un amant à sa maîtresse, Paris, De Vigny, 1851, 6 p., in-8°.
- Rire et satire, anecdotes, pensées, fariboles, actualités, Paris, E. Dentu, 1852, 108 p., in-12.
- Le Livre de Job, Paris, Paul Permain, 1854, in-18.
- Les 365, annuaire de la littérature et des auteurs contemporains par le dernier d’entre eux, Paris, G. Havard, 1858, 371 p., in-18.
- La Canne d’un grand homme, comédie-vaudeville en 1 acte, Paris, Cosson, 1862, 19 p., gr. in-8°.
- Précis d’histoire moderne et contemporaine, Paris, Chamerot et Lauwereyns, 1866, 524 p., in-18.
- Histoire politique et militaire de la Prusse depuis ses origines jusqu’à 1867, Paris, J. Dumaine, 1867, in-18.
- Mon Journal pendant le siège et la Commune, 2e édition, Paris, Librairie des contemporains, 1871, 283 p., in-18.
- Mil huit cent quarante-huit (le roman dans l’histoire), Paris, E. Dentu, 1878, 442 p., in-12.
- Voyage en Islande : rédigé d’après les notes d’un officier supérieur de la marine de l’État, Alfred Mame et fils, Éditeurs, Tours, 1880.
- La Question sociale, Paris, A. Ghio, 1882, 346 p., in-8°.Ouvrage couronné au concours Péreire.
- Dictionnaire de législation et d’administration militaires, recueil des lois, décrets, décisions et règlements qui régissent l’armée de terre, éd. Victor Saussine, Paris, Vve Berger-Levrault et fils, 1870-1878.
- Le Violoneux, opérette en un acte, Paris, J. Dagneau, 1858, 8 p., in-fol.
- L'Héritière de Crazanes, Limoges, F.-F. Ardant frères, 1879, in-8°, 144 p.
- Voyage en Islande : rédigé d’après les notes d’un officier supérieur de la marine de l’État, Tours, A. Mame et fils, 1880, 143 p., in-8°.
Sources[modifier | modifier le code]
- Edmond-Denis De Manne, Nouveau dictionnaire des ouvrages anonymes et pseudonymes, 3e éd., Lyon, N. Scheuring, 1868, 607 p., p. 11.
- Georges Moreau, Revue universelle : recueil documentaire universel et illustré, t. 9, Paris, Larousse, 1894, p. 94.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la musique :
- Base Léonore
