Élection présidentielle française de 2002

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 2 janvier 2015 à 18:31 et modifiée en dernier par Vargenau (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Modèle:Infobox Élection générale

L'élection présidentielle française de 2002 a pourvu à l'élection au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire à deux tours du Président de la République française pour le premier mandat quinquennal de l'histoire, lequel fut mis en place pour coïncider avec le mandat de la législature élue en juin. Les deux tours se tinrent les 21 avril et 5 mai. L'élection a marqué la vie politique française par son affiche de second tour entre le Président du Front national Jean-Marie Le Pen et le candidat soutenu par le Rassemblement pour la République, Jacques Chirac, qui fut réélu avec le soutien de la gauche qui n'avait plus de représentant, appliquant le concept du front républicain. Ce résultat, non annoncé par les sondages, provoqua une recomposition du paysage politique. La droite parlementaire entreprit immédiatement de se réunir dans un mouvement d'abord appelé Union pour la majorité présidentielle (UMP). Plus généralement, le vote utile entra dans les mœurs[1].

La troisième cohabitation en place depuis cinq ans avait fait du Premier ministre Lionel Jospin et du Président sortant Jacques Chirac les deux grands favoris. Cependant, le climat politique était, d'après les descriptions du moment, particulièrement négatif[2], sans enjeu réel, sujet à la contestation[3], sur fond d'affaires judiciaires et dans un paysage politique très éclaté. Ainsi, un record de seize personnalités qui parvinrent à réunir les cinq cents présentations pour postuler, sans compter les échecs de personnalités comme Pierre Rabhi, Dieudonné ou Renaud Camus. Chacun des cinq partis de la gauche plurielle alors au gouvernement présenta son propre candidat. Dans les rangs de la droite parlementaire, quatre candidats autres que Jacques Chirac tentèrent de peser sur le scrutin, comme le libéral Alain Madelin. L'extrême-gauche réunit un record de suffrages, profitant de la grande popularité d'Arlette Laguiller[3] comme de celle du benjamin de la campagne Olivier Besancenot.

Si Jacques Chirac axa sa campagne sur sa critique de la « pression fiscale » et de l'insécurité[4], lui et Lionel Jospin souffraient de leur grande proximité, notamment sur les sujets européens où ils devaient collaborer, ce qui suscita la critique [2]. Lionel Jospin affirma que son programme était « moderne, mais pas socialiste », achevant de brouiller les lignes. Le « troisième homme » fut pendant les premiers mois le souverainiste de gauche Jean-Pierre Chevènement[5], avant que la fin de campagne n'avantage Jean-Marie Le Pen, qui présentait un programme nationaliste en seize points[6], sans que jamais cependant un sondage ne le donne en ballotage.

Bruno Mégret, qui avait provoqué une scission de l'extrême-droite en 1999, fut le seul candidat à soutenir Jean-Marie Le Pen au second tour. La quasi-totalité des partis[7], de la société civile et des médias de masse appela à voter Jacques Chirac explicitement ou par euphémisme. Celui-ci remporta l'élection avec plus de 25 millions de voix, un record, tandis que son adversaire ne gagna guère qu'un point de pourcentage entre les deux tours.

À la suite du référendum sur le quinquennat le gouvernement Jospin avait choisi, un an plus tôt, de placer les présidentielles avant les législatives afin de redonner la primauté au Président et de limiter les risques de cohabitations. Lionel Jospin annonça le soir de sa défaite son retrait de la vie politique, et son gouvernement démissionna le lendemain suivant la réélection de Jacques Chirac. Lequel nomma un gouvernement dont les ministres provenaient des partis appelés à former l'UMP, à commencer par Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre.

Déroulement

Dates

Premier tour

Le est inédit dans la vie politique française, puisqu'un représentant d'un parti classé à l'extrême droite de l'échiquier politique a réussi à se qualifier pour le second tour d'une élection présidentielle. À 20 heures, les estimations donnaient Jacques Chirac en tête avec 20 % des voix, contre 17 % à Jean-Marie Le Pen, lequel éliminait alors Lionel Jospin, chef du gouvernement qui recueillait 16 % des suffrages. Tous les candidats ont appelé à faire barrage au Front national, excepté Lutte ouvrière (appel à voter blanc) et le Mouvement national républicain (appel au vote frontiste). Ce fut également le plus fort taux d'abstention observé au premier tour d'une élection présidentielle, et ce depuis le passage au suffrage universel direct en 1962 à la suite de l'Attentat du Petit-Clamart, avec 28,4 %.

Entre-deux-tours

Manifestations

Candidat arrivé en tête dans chaque département au 1er tour

De nombreuses manifestations spontanées se sont déroulées dans la nuit du 21 au 22 avril 2002 puis les 22 et 23 avril, dans les grandes villes françaises, en signe de protestation contre la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour[8]. Ces manifestations se sont poursuivies durant tout l'entre-deux-tours atteignant leur apogée pour le 1er mai.

  • Mercredi 24 avril : 60 000 personnes dans les rues des grandes villes.
  • Jeudi 25 avril : 250 000 personnes dans les rues des grandes villes.
  • Samedi 27 avril : 200 000 personnes dans les rues des grandes villes, dont 45 000 à Paris.
  • Mercredi 1er mai : de 1 300 000 (chiffres du ministère de l'Intérieur) à 2 000 000 (selon les organisateurs) manifestants dans une centaine de villes (dont 400 000 à Paris, toujours selon le ministère de l'Intérieur[9]).

De son coté, le Front national mobilise le 1er mai environ 10 000 (selon la police) à 100 000 (selon l'organisateur) personnes au défilé annuel du parti à Paris en l'honneur de Jeanne d'Arc et pour soutenir Jean-Marie Le Pen[9].

Second tour

Jacques Chirac refuse de débattre à la télévision avec Jean-Marie Le Pen. Un grand mouvement, lancé par des militants de gauche et d'extrême gauche sur internet invitait les électeurs de gauche à aller voter pour Jacques Chirac avec des gants ou une pince à linge sur le nez[10]. Lors de son grand meeting de l'entre-deux-tours, Jean-Marie Le Pen a suggéré à ces électeurs de voter avec « une casserole sur la tête, ils auront ainsi l'air de ce qu'ils sont »[11]. Jacques Chirac est réélu président de la république avec le plus fort score depuis la création de la Cinquième République : 82,21 % ; Jean-Marie Le Pen obtient 17,79 % des suffrages exprimés, avec 720 319 voix supplémentaires par rapport au premier tour, soit une progression de 15 %. De la même manière, avec 19 872 101 voix supplémentaires par rapport au premier tour, Jacques Chirac réalise une progression de 350 %. À l'exception du MNR qui appelle au soutien du candidat Jean-Marie Le Pen et de Lutte ouvrière qui refuse de soutenir un candidat ou un autre, une alliance de toute la classe politique pour faire barrage au président du Front national permet à Jacques Chirac d'obtenir ce résultat sans précédent. Il s'agit en effet du plus important score réalisé en France dans une élection présidentielle, Louis-Napoléon Bonaparte n'avait pas obtenu autant en 1848 (74,2 %).

Le lundi 6 mai au matin, Lionel Jospin présente sa démission. Quelques heures plus tard, Jacques Chirac nomme Jean-Pierre Raffarin au poste de Premier ministre.

Candidats

Le Conseil constitutionnel présente le la liste des candidats dans un ordre tiré au sort[12] :

Cette huitième élection présidentielle sous la Ve République vit un nombre record de seize candidats réunir les 500 parrainages nécessaires, ainsi qu'un taux d'abstention jamais vu pour un premier tour d'élection présidentielle : 28,40 %.

Le président de la République sortant, Jacques Chirac (RPR), arrive en tête devant Jean-Marie Le Pen (FN).

Le Premier ministre sortant, Lionel Jospin (PS), n'est que troisième homme et annonce le soir même son retrait de la vie politique, à 21 heures 30.

Pour la deuxième fois sous la Cinquième République, la gauche n'est pas représentée au second tour d'une élection présidentielle (la première fois était en 1969 avec Georges Pompidou et Alain Poher).

Si les résultats des derniers sondages étaient relativement fiables pour la majorité des candidats[13], les instituts réalisant les enquêtes ainsi que les journalistes et les personnalités politiques n'avaient pas anticipé la possible présence du Front national au second tour. Un duel RPR/PS semblant acquis, des bulletins de vote au nom de Lionel Jospin ont même été imprimés avant les deux tours en prévision du duel final[14].

Il s'ensuivit un débat concernant les techniques de sondages, leurs résultats et leurs interprétations, débat porté à nouveau au-devant de la scène lors de la campagne pour le premier tour de l'élection présidentielle de 2007.

La présence du Front national au second tour a fait aussi ressurgir le débat sur le vote utile pour les élections suivantes, celui-ci étant considéré par certains comme anti-démocratique (le 1er tour devant selon eux représenter fidèlement les sensibilités politiques de l'ensemble des votants) et par d'autres comme une nécessité pour contrer la présence au second tour de tel ou tel candidat/parti jugés dangereux selon leurs critères.

Fichier:Affiches-premier-tour2002.jpg
Les affiches officielles des 16 candidats

Sondages

Premier tour

Premiers sondages

En février 2002, un sondage donne un podium constitué de Chirac à 23 %, Jospin à 22 % et Chevènement à 12 %. Le Pen n'est alors qu'à 7 %, comme Arlette Laguiller. Au second tour, Jospin est donné gagnant avec 51 % des suffrages. Un autre sondage réalisé à la même époque donne le même résultat au second tour, mais diffère en ce qui concerne le premier tour. Chirac est donné à 24 %, Jospin à 22, Le Pen à 11, Chevènement à 10 et Laguiller à 7,5[15].

Derniers sondages
Date de publication Institut photographie de Jacques Chirac photographie de Jean-Marie Le Pen photographie de Lionel Jospin
Jacques Chirac
Jean-Marie Le Pen
Lionel Jospin
10 au
CSA
21 %
12 %
19 %
10 au
BVA
18,5 %
14 %
18 %
11 au
Ifop
19 %
11,5 %
17 %
Ifop
20 %
13 %
18 %
13 au
Nouvel Observateur/Sofres
20 %
13 %
18 %
17 au
CSA
19,5 %
14 %
18 %
17 au
Ipsos
20 %
14 %
18 %
17 au
LCI/Sofres
19,5 %
13,5 %
17 %
Sondage confidentiel
18 %
14,5 %
17 %
Résultats du premier tour
19,88 %
16,86 %
16,18 %

Second tour

Date de publication photographie de Jacques Chirac photographie de Jean-Marie Le Pen
Jacques Chirac
Jean-Marie Le Pen
78 %
22 %
Résultats du second tour
82,21 %
17,79 %
Source : TNS Sofres[16]

Résultats détaillés

Résultats de l'élection présidentielle française de 2002[17],[18]
Candidats Partis Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Jacques Chirac RPR[a] 5 665 855 19,88 25 537 956 82,21
Jean-Marie Le Pen FN 4 804 713 16,86 5 525 032 17,79
Lionel Jospin PS 4 610 113 16,18
François Bayrou UDF 1 949 170 6,84
Arlette Laguiller LO 1 630 045 5,72
Jean-Pierre Chevènement MDC[b] 1 518 528 5,33
Noël Mamère LV 1 495 724 5,25
Olivier Besancenot LCR 1 210 562 4,25
Jean Saint-Josse CPNT 1 204 689 4,23
Alain Madelin DL 1 113 484 3,91
Robert Hue PCF 960 480 3,37
Bruno Mégret MNR 667 026 2,34
Christiane Taubira PRG 660 447 2,32
Corinne Lepage Cap21 535 837 1,88
Christine Boutin FRS 339 112 1,19
Daniel Gluckstein PT 132 686 0,47
Suffrages exprimés 28 498 471 96,62 31 062 988 94,61
Votes blancs et nuls 997 262 3,38 1 769 307 5,39
Total 29 495 733 100 32 832 295 100
Abstentions 11 698 956 28,40 8 358 874 20,29
Inscrits / Participation 41 194 689 71,60 41 191 169 79,71

Analyse générale

Le premier tour de l’élection présidentielle marque plusieurs succès pour Jean-Marie Le Pen :

Ce bon résultat de Jean-Marie Le Pen doit toutefois être resitué dans un contexte de forte fragmentation de l'offre politique (16 candidats), et de fort émiettement électoral. Le candidat du FN ne gagne en effet que 230 000 voix par rapport au résultat qu'il avait obtenu au premier tour de l'élection présidentielle de 1995. Les faibles résultats obtenus par les candidats du PS et du RPR ont indirectement favorisé le succès de Jean-Marie Le Pen, dont le socle électoral s'est avéré être beaucoup plus stable entre deux élections.

En ce qui concerne les deux « candidats sortants », leurs scores sont médiocres : Jacques Chirac ne réalise que 19,88 %, soit près d'un point de moins que son score de 1995 mais aussi le score de premier tour le plus faible pour un président sortant ; quant au Premier ministre du gouvernement de la Gauche plurielle, il essuie un fort recul par rapport à 1995, échouant de ce fait à se qualifier pour le second tour, et n'arrive en tête qu'en Seine-Saint-Denis, en Ariège, dans la Haute-Garonne, dans les Hautes-Pyrénées, dans l'Aude, dans le Gers, dans le Tarn, dans les Landes et dans la Nièvre. En conséquence, Lionel Jospin annonce le 21 avril même son retrait de la vie politique. Le score décevant du candidat socialiste a d'une certaine manière mis le voile sur la bonne tenue de la Gauche plurielle dans son ensemble, les candidats des Verts, du PRG, du PCF et du MDC cumulant plus de 15 % des suffrages exprimés.

Arrivé 4e au premier tour, François Bayrou obtient 6,84 % des suffrages exprimés, un score se situant dans la fourchette haute de ce que pouvaient lui laisser espérer les instituts de sondages avant l'élection, avec des intentions de vote plus proches des 5 %. Le candidat de l'UDF fait ainsi mieux qu'Arlette Laguiller et Jean-Pierre Chevènement, qui étaient crédités de scores supérieurs au cours de la campagne. Son score, le plus médiocre jamais atteint par l'UDF, s'explique notamment par la concurrence à la droite de Bayrou d'Alain Madelin, ex-UDF libéral qui recueille de son côté 3,91 % des suffrages exprimés.

L'élection présidentielle de 2002 a également été marquée par une forte poussée de l'extrême gauche trotskyste : la candidate de LO et le candidat de la LCR obtiennent chacun le meilleur score de leur parti :

  • D’une part, Arlette Laguiller, à sa 5e candidature, réalise le score le plus haut de Lutte Ouvrière depuis l’élection de 1974, et s'impose comme la candidat la mieux placée à la gauche du Parti socialiste et de Lionel Jospin ;
  • Olivier Besancenot obtient également un très bon score pour son parti : 4,25 % des voix, faisant ainsi mieux qu’Alain Krivine en 1969 (1,06 %) et 1974 (0,36 %).

Robert Hue, avec 3,4 % des suffrages, obtient un résultat historiquement mauvais pour le PCF, très éloigné du score qu'il avait obtenu à l'élection présidentielle de 1995 lors de laquelle il avait obtenu près de 9 % des suffrages. Il est outre devancé tant par Arlette Laguiller que par Olivier Besancenot, ce qui constitue une inversion de tendance historique dans la famille de l'extrême-gauche française. Noël Mamère fait, quant à lui, le meilleur score historique en France pour l'écologie, surpassant même les cinq pour cent. Ce relatif bon score lui permet d'être le seul écologiste à avoir sa campagne remboursée. Celui qui avait fait le meilleur score écologiste, en 1988, Antoine Waechter, est surpassé de presque 1,5 %.

Évolution des abstentions sous la Ve République

Analyse

Héritage

Importance de l'évènement

De nombreux médias ayant appelé à voter Chirac à contre-cœur emploient les termes de « claque » ou de « coup de tonnerre » pour qualifier le 21 avril 2002. Ce jour marquerait la naissance de la conscience politique d'une partie de la génération née dans les années 1980 et 1990[19], tout comme le 10 mai 1981[19], fêté par la classe ouvrière et plus tard symbole de l'écart avec les gouvernés.

Vote utile

Pendant la campagne pour l'élection présidentielle de 2007, le souvenir du « 21 avril » fut largement rappelé afin d'appeler à voter « utile », c'est-à-dire pour l'un des deux candidats favoris.

Le principe de l'élection primaire se diffusa en conséquence : il permet de mettre en compétition les candidats d'une même famille politique sans risque d'élimination par les Le Pen. Elle fut d'abord chez les socialistes fermée (2006) puis ouverte (2011), et devrait être mise en place à droite en 2016.

Ainsi, en 2007 et 2012, les candidats des deux écuries ont réalisé de bien meilleurs scores et, à l'exception de François Bayrou qui réussit une campagne de 2007 contre le vote utile, tous les petits partis ont perdu des voix[20]. Seul le Front national est revenu au niveau de 2002. Pendant la campagne de 2012, plusieurs sondages ont prévu un « 21 avril bis ».

Notes et références

  1. L'effet de vote utile peut se mesurer à la quantité de voix reçues au premier tour par les deux candidats en ballotage : de 36 p. 100 en 2002, la part monte à 57 en 2007 et 55 en 2012.
  2. a et b « Chirac et Jospin par défaut », par Christophe Barbier, Elise Karlin, Éric Mandonnet, le 21 mars 2002
  3. a et b « Présidentielle : la volonté d'élimination l'emporte », Pierre Giacometti, Directeur général d'IPSOS, 5 mars 2002
  4. Encadré programme Jacques Chirac, journal de France 3
  5. « Popularité : Jospin double Chirac », IPSOS, 13 mars 2002
  6. Programme de M. Jean-Marie Le Pen, président du Front national et candidat à l'élection présidentielle 2002, intitulé : "Pour un avenir français", avril 2002.
  7. Arlette Laguiller (Lutte ouvrière), conforma à la tradition de son parti de ne pas donner de consigne de vote, malgré les pressions.
  8. Source : Libération du 1er mai citant les chiffres du ministère de l'Intérieur.
  9. a et b Succès du 1er mai anti-Le Pen.
  10. http://www-user.uni-bremen.de/~mfagot/bonbon/index.htm
  11. http://www.humanite.fr/node/440006
  12. http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2002/liste-candidats-premier-tour-2002/decision-liste-candidats-premier-tour-2002-du-04-avril-2002.683.html
  13. Selon certains sondages du 17 au 18 avril, Jacques Chirac était crédité de 19,5 % des voix, Lionel Jospin de 18 %, Jean-Marie Le Pen de 12,5 %, François Bayrou de 6 %
  14. leparisien.fr et AFP, « Présidentielle : «On imprime beaucoup plus de bulletins de vote pour certains candidats» », leparisien.fr, (consulté le )
  15. « Sondage: 51 % pour Jospin au second tour », Libération, (consulté le )
  16. « Historique des élections présidentielles » 2002 » (consulté le )
  17. « Décision no 2002-109 PDR du 24 avril 2002 », sur Conseil constitutionnel (consulté le ).
  18. « Décision no 2002-111 PDR du 8 mai 2002 », sur Conseil constitutionnel (consulté le ).
  19. a et b L.EQ., « Chacun ses souvenirs politiques: pour certains, le 10 mai 1981, nous c’est le 21 avril », Libération,‎ (lire en ligne)
  20. Nonna Mayer, Les votes Le Pen du 21 avril 2002 au 22 Avril 2007, CEVIPOF, coll. « Le Panel Électoral Français 2007 : 1re vague – 29 mars - 21 avril 2007 » (lire en ligne), p. 2

Voir aussi

Engagement des artistes

Durant la nuit du premier tour, Saez compose et enregistre un titre en téléchargement gratuit, Fils de France.

Sur l'album Révolution.com, No One Is Innocent dénonce l'abstentionnisme dans la chanson Où étions-nous ?

Fiction

  • Bande dessinée : cycle en cours de parution Dantès (6 volumes). Dans les milieux de la Bourse Christophe Dantès -inspiré d'Edmond Dantès, comte de Monte-Cristo- dans sa lutte vengeresse, attaque un de ses trois ennemis, qui arrive contre toute attente en tête au premier tour de l'élection présidentielle du 21 avril 2002. Il s'appelle Charles de Salers, et est président de Nation Française dont le siège se trouve à Saint-Cloud. À l'instar de son modèle, il a une fille, Justine, engagée dans son combat.

Articles connexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « alpha », mais aucune balise <references group="alpha"/> correspondante n’a été trouvée