Église Saint-Polycarpe de Lyon

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Église Saint-Polycarpe (Lyon)
Façade principale de St-Polycarpe
Façade principale de St-Polycarpe
Présentation
Culte Catholique romain
Type Église
Rattachement Archidiocèse de Lyon
Début de la construction 1665-1670 : nef 1756 : façade
Fin des travaux 1826-1836 : transept, chœur et coupole
Architecte Toussaint-Noël Loyer François-Jacques Farfouillon
Style dominant Classique
Protection Logo monument historique Classé MH (1982)
Site web http://www.eglisedespentes-lyon.cef.fr
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Rhône-Alpes
Département Rhône
Ville Lyon
Coordonnées 45° 46′ 12″ nord, 4° 50′ 01″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Saint-Polycarpe (Lyon)
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
(Voir situation sur carte : métropole de Lyon)
Église Saint-Polycarpe (Lyon)

L'église Saint-Polycarpe est un édifice religieux situé dans le 1er arrondissement de Lyon, sur les pentes de la Croix-Rousse, entre les rues René Leynaud, Burdeau et les passages Mermet et Thiaffait. Affectée au culte catholique, c'est l’ancienne église des Oratoriens qui s'installèrent à Lyon en 1616 et sur les pentes de Croix-Rousse en 1642.

Histoire

L'église, entreprise par les Oratoriens en 1665, fut achevée en 1670, à l'exception de la façade, œuvre de l'architecte Toussaint-Noël Loyer, qui ne date que de 1756.

Le 19 juin 1791, elle devint paroissiale et prit le nom de Saint Polycarpe, en hommage au maître à penser des deux premiers évêques de Lyon, Saint-Pothin et Saint-Irénée.

La façade de l'édifice eut à souffrir des évènements révolutionnaires de 1793, la Convention, qui fit tirer le canon des Brotteaux sur la Croix-Rousse, y ayant laissé des cicatrices (on en voit une sur le pilastre droit sur l'illustration en tête d'article).

De 1826 à 1836 l'édifice fut agrandi, le transept, la coupole et le chœur étant alors édifiés par l'architecte François-Jacques Farfouillon[1].

L'église est classée au titre des monuments historiques le 20 octobre 1982[2].

Le cœur de Pauline-Marie Jaricot, fondatrice de l’œuvre de la Propagation de la foi, repose dans la chapelle St-François-Xavier de l’église.

Architecture

Le chœur de l'église et le maître-autel.

Mobilier

Au cours du XIXe siècle, l'église Saint-Polycarpe connut la mise en œuvre d'un vaste programme décoratif où s'illustrèrent les meilleurs artistes lyonnais (les architectes Pierre Bossan et Tony Desjardins, le marbrier et sculpteur Joseph Fabisch, le décorateur Denuel ou encore le peintre Janmot). L'ensemble du mobilier a d'ailleurs fait l'objet d'un arrêté de classement le 11 juillet 1978.

  • 1842 : grandes orgues de la manufacture lyonnaise Augustin Zeiger, le buffet en noyer étant l'œuvre de Pierre Bossan (1814-1888).
  • 1852 : autel et retable de la Vierge (projet de Pierre Bossan et Tony Desjardins (1814-1882) réalisé par le marbrier Joseph Fabisch)[3].
  • 1855 : maître-autel (œuvre du même Joseph Fabisch (1812-1886))[4].
  • 1860 : autel et retable du Sacré-Cœur (projet de Tony Desjardins réalisé par Joseph Fabisch)[3].
  • 1864 : chaire en marbre ornée de sculptures de Charles Dufraine (St-Pierre et St-Paul, dont l'abat-voix en chêne est du dessin de Pierre Bossan.

Sources

Dominique Bertin, Nicolas Reveyron, Jean-François Reynaud, Lyon et ses églises. Découvrir la ville autrement., Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, mai 2010, 127p.

Notes et références

  1. Philippe Dufieux, Le mythe de la primatie des Gaules : Pierre Bossan (1814-1888) et l'architecture religieuse en Lyonnais au XIXe siècle, Presses universitaires de Lyon, novembre 2004, ISBN 2-7297-0726-3, 311p. Agrandir ou reconstruire ? p. 92.
  2. « Eglise Saint-Polycarpe », notice no PA00117804, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. a et b « autel et retable du Sacré-Coeur, statue : Le Sacré-Coeur », notice no PM69000482, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  4. « Devant d'autel : Saint Jean l'Evangéliste », notice no PM69000971, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture

Voir aussi

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Article connexe

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