Édouard Laffon de Ladebat
Édouard Laffon de Ladébat | ||
Général Édouard Laffon de Ladebat | ||
Naissance | Toulouse (Haute-Garonne) |
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Décès | (à 75 ans) Paris (Seine) |
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Origine | France | |
Allégeance | Armée française | |
Arme | Artillerie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1868 – 1914 | |
Commandement |
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Conflits |
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Distinctions |
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Autres fonctions | Membre du Conseil supérieur de la guerre | |
Famille |
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Étienne, Édouard Laffon de Ladébat né le à Toulouse et mort le à Paris est un général français.
Éléments biographiques
Origines et études
Il est le fils d'un polytechnicien colonel d'artillerie, Henri Laffon de Ladébat et l'un des descendants d'André-Daniel Laffon de Ladebat.
Imitant l'exemple paternel, il est admis à l'École Polytechnique en 1868 (promotion X1868), il en sort sixième sur soixante de sa promotion en 1870, avec le grade de sous-lieutenant-élève.
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Blason de la famille Laffon de Ladebat -
Insigne de l’École polytechnique -
Fronton de l’École polytechnique
École d'application et Guerre franco-prussienne de 1870
Le 10 août 1870 il entre à l'École d'application de l'artillerie et du génie de Metz. Il est intégré au 14e régiment d'artillerie avec lequel il combat durant la Guerre franco-prussienne de 1870 entre le 28 septembre 1870 et le 6 mars 1871.
Pendant cette guerre, il totalisera deux blessures de guerre. Il est blessé une première fois à la tête par un éclat d'obus à Saint-Loup-de-Gonois le 30 novembre 1870 lors du troisième jours de combat de la Bataille de Beaune-la-Rolande puis une seconde fois à Villersexel le 9 janvier 1871 (Bataille de Villersexel). Ce qui lui vaut d'être nommé le 12 février chevalier de la Légion d'honneur. Il est ensuite interné en Suisse (en vertu de la Convention des Verrières) entre le 1er février et le 6 mars 1871.
Du 29 avril au 7 juin 1871, il rejoint l'armée de Paris pour la répression de la Commune.
Il est promu, le 3 mai 1872, au grade de lieutenant-en-second d'artillerie. Il satisfait aux examens de l'École d'application de l'artillerie et du génie et obtint le numéro 2 sur 58 élèves d'artillerie le 30 janvier 1873.
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Fronton de l’École d'application de l'artillerie et du génie -
Bataille de Beaune-la-Rolande -
Bataille de Villersexel -
Internement en Suisse de l'Armée de Bourbaki
Temps de troupes
Il servira ensuite:
- le 23e régiment d'artillerie où il est nommé lieutenant-en-premier le 12 février 1873;
- le 35e régiment d'artillerie où il est promu au grade de capitaine-en-second le 17 avril 1875, il sera détaché à la fonderie de canons de Bourges, dont il assurera la fonction de directeur adjoint;
Il est admis par décision du 5 décembre 1876 à suivre les cours spéciaux d'enseignement militaire supérieur transformé en École militaire supérieure. À la suite des examens de sortie en décembre 1878, il sera classé 10e sur 67 élèves et obtiendra son brevet avec la mention "Très Bien".
Le 19 février 1878 Édouard Laffon de Ladebat se marie avec Mlle Jeanne Sophie Oppermann (issue d'une grande famille de banquiers protestants) sur autorisation ministérielle du 8 février 1878.
- le 19e régiment d'artillerie où il est nommé capitaine-en-premier le 30 juillet 1878;
- le 32e régiment d'artillerie à partir du 1er janvier 1879;
- le 2e régiment d'artillerie à partir du 11 janvier 1879;
À partir du 28 janvier 1879, il est stagiaire à l'État-major général du 5e corps d'armée.
- le 7e régiment d'artillerie à partir du 8 avril 1879;
- le 32e régiment d'artillerie à partir du 28 avril 1880.
Période de responsabilité en État-major
Il est ensuite mis en activité hors-cadre pour service d'état-major. Il servira les état-majors :
- particulier de l’artillerie à partir du 26 janvier 1881;
- du 6e corps d'armée dans la section active puis territoriale à partir du 31 janvier 1881;
- du Gouverneur militaire de Paris à partir du 3 juin 1881;
Il regagne le 38e régiment d'artillerie le 28 février 1885 puis le 13e régiment d'artillerie le 8 mai 1885. Il est remis en activité Hors-Cadre pour servir en État-major.
- du Ministre de la guerre (3e bureau) à partir du 20 mai 1887, où il sera promu au grade de chef d'escadron le 17 juillet 1887.
Commandement en unité opérationnelle
Il rejoindra le 31e régiment d'artillerie le 9 mai 1893 où il sera promu au grade de lieutenant-colonel le 23 mars 1895.
Il est nommé, le 3 avril 1899, au grade de colonel, attaché à l'État-major particulier de l'artillerie, directeur adjoint des ateliers de construction de l'artillerie de Rennes.
Le 14 février 1900, il devient chef de corps du 33e régiment d'artillerie. Puis est placé comme chef du 1er bureau de l'État-major de l'Armée, le 9 juin 1900 et retrouve le 33e régiment d'artillerie le 23 juillet 1900.
Il est admis en première section des officiers généraux avec le grade de général de brigade le 7 avril 1903 et commande du 9 avril 1903 au 23 juin 1905 la 9e brigade d'infanterie (5e division d'infanterie) et les subdivision de région de Rouen (Nord) et de Rouen (Sud).
Du 27 juin 1905 au 13 octobre 1907, il commande l'artillerie du 5e corps d'armée. Ce sera le général Ferdinand Foch qui le remplacera.
Hautes responsabilités en État-major
Puis il est nommé sous-chef d’État-major général de l'Armée, le 13 octobre 1907, et il sera membre:
- du Comité technique d’État-major ;
- du Comité consultatif de défense des colonies ;
- de la Commission militaire supérieure des chemins de fer ;
- de la Commission d'études pour la défense du littoral ;
- de la Commission supérieure d'études des armes portatives.
Promu général de division le 23 mars 1908, il devient chef d'État-major général de l'Armée française[1], en remplacement du général Jean Brun devenu Ministre de la Guerre, et prendra ainsi la présidence de la Commission militaire supérieure des chemins de fer, de la Commission centrale des travaux géographiques et de la Commission des archives. Il occupera ces fonctions du 6 août 1909 au 30 mai 1911 avant d'être remplacé par le général Auguste Dubail.
Il est élevé à la dignité de Grand officier de la Légion d'honneur le 30 décembre 1909 et il se fait remettre les insignes le 8 janvier 1910 par le président Armand Fallières au Palais de l’Élysée.
Il est par ailleurs membre du Conseil supérieur de la guerre du au . Il est nommé vice-président de la Commission militaire supérieure des chemins de fer le 27 septembre 1911[2] et président de la Commission des travaux géographiques en 1914.
Il assiste en août 1911 avec le général Auguste Dubail aux grandes manœuvres russes.
Il assiste à la réunion du 4 mars 1913, en tant que membre du Conseil supérieur de la guerre, à l’Élysée, où fut prononcé à l’unanimité le service de trois ans, pour tous sans dispenses[3].
Première Guerre mondiale et fin de carrière
Le 2 août 1914, il exerce les fonctions de directeur des services de l'Arrière, il appartient au Grand quartier général de Joffre, jusqu'à son remplacement le 30 novembre 1914 par le colonel Camille Ragueneau.
Le général Laffon de Ladebat signa la première Instruction provisoire au sujet des transports de troupes en automobile[4], rédigé le 15 octobre 1914 par le capitaine Aimé Doumenc, tirant le bilan des Taxis de la Marne et des nombreuses autres opérations conduites sur le front. Cette instruction développe en huit pages les principes généraux applicables aux transports et règles techniques d’organisation.
Le 7 septembre 1914 il est placé dans la 2e section des officiers généraux mais il est maintenu dans ses fonctions de directeur des services de l'Arrière. Le 14 décembre 1914, il cesse d'exercer ses fonctions et est replacé dans la 2e section.
Décédé le 25 février 1925 à Paris, il repose dans le caveau familial au cimetière du Père-Lachaise.
Décorations
Placard
Intitulé
Décorations françaises
- Grand officier de la Légion d'honneur (30 décembre 1909)
- Officier de l'Instruction publique (20 janvier 1909)
- Médaille commémorative de la guerre 1870-1871
- Médaille interalliée 1914-1918
- Médaille commémorative de la guerre 1914-1918
Ordres étrangers
- Grand'croix de l'Ordre de la Couronne ( Royaume de Belgique) (12 juillet 1910)
- Grand'croix de l'Ordre de l'Aigle blanc ( Empire russe)
- Grand'croix de l'Ordre du Trésor sacré ( Empire du Japon)
Grades
- Élève (École Polytechnique) - 1/11/1868
Officier subalterne
- Sous-Lieutenant-Élève (École d'application) - 10/08/1870
- Sous-Lieutenant - 15/08/1871
- Lieutenant en second - 10/08/1872
- Lieutenant en premier - 12/02/1873
- Capitaine en second - 17/04/1875
- Capitaine en premier - 30/07/1878
Officier supérieur
- Chef d'Escadron - 01/07/1887
- Lieutenant-Colonel - 23/03/1895
- Colonel - 03/04/1899
Officier général
- Général de Brigade - 07/04/1903
- Général de Division - 23/03/1908
Sources et liens externes
- Annuaire des anciens élèves de l’École Polytechnique
- Annuaire des anciens élèves de l'École supérieur de guerre
- Liste des généraux de division de la Première Guerre mondiale (web.genealogie)
- Tombeau d’Édouard Laffon de Ladebat au Père-Lachaise
- Le dossier de M. Guyot de Villeneuve : l'armée cléricale (Fiche de E. Laffon de Ladebat)
- Site du ministère de la culture des dossiers des titulaires de l'Ordre de la Légion d'honneur (Base Léonore) Dossier LH/1434/7
- Côte S.H.D.: 9 Yd 463.
Notes et références
- Le Matin (04/08/1909)
- Journal officiel de la République (30/09/1911)
- Ouest-France (05/03/1913)
- SHD- Terre, GQG/DA/DSA, 16N2733 et SHD-Terre, EMA/4e bureau, 7N727 Suppl.
- Naissance en septembre 1849
- Naissance à Toulouse
- Décès en février 1925
- Décès à 75 ans
- Décès dans le 7e arrondissement de Paris
- Personnalité enterrée au cimetière du Père-Lachaise (division 39)
- Militaire français du XIXe siècle
- Militaire français du XXe siècle
- Élève de l'École polytechnique (France)
- Artilleur
- Personnalité française de la guerre franco-allemande de 1870
- Chef d'État-Major des armées ou équivalent (France)
- Opposant à la Commune de Paris
- Général français du XXe siècle
- Membre du Conseil supérieur de la guerre
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Officier des Palmes académiques
- Grand-croix de l'ordre de la Couronne
- Récipiendaire de l'ordre de l'Aigle blanc (russe)
- Récipiendaire de l'ordre du Trésor sacré
- Famille Laffon de Ladebat