Éditions Verdier
Repères historiques | ||
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Création | 1979 | |
Fondée par | Gérard Bobillier, Colette Olive et Michèle Planel | |
Fiche d’identité | ||
Siège social | Lagrasse (France) | |
Diffuseurs | CDE / Sodis | |
Effectif | 5 (2009)[1] | |
Données financières | ||
Chiffre d'affaires | 1,096 millions € (2009)[1] | |
Résultat net | 12 000 € (2009)[1] | |
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Les Éditions Verdier sont fondées en 1979 dans l'Aude, à Lagrasse[2], par Gérard Bobillier, Colette Olive et Michèle Planel, en dialogue avec Benny Lévy et Charles Mopsik, à qui est confiée la première collection.
Cette maison, qui possède aujourd'hui une permanence dans le XXe arrondissement de Paris, publie dans les disciplines suivantes : littérature, poésie, théâtre, arts et architecture, sciences humaines, philosophie et spiritualités.
C'est d'abord autour de la collection « Les Dix Paroles » (grands textes de la tradition juive), fondée par Charles Mopsik, que le catalogue s'est développé. La littérature française et étrangère a ensuite donné corps à ce dernier. On peut aujourd'hui lire chez Verdier Pierre Michon pour la littérature française et Josef Winkler pour la littérature étrangère. L'éditeur développe également une collection consacrée à la littérature slave. Parmi les œuvres marquantes, une nouvelle édition en français des Récits de la Kolyma de Varlam Chalamov.
Le ministère de la Culture italien a décerné à la collection « Terra d’Altri » le Prix National de Traduction en 1990.
En mai 2007, l'éditeur crée sa première collection d'ouvrages au format de poche : « Verdier poche ».
Prix littéraires
- 2004 : Le Poing dans la bouche de Georges-Arthur Goldschmidt, Prix France Culture.
- 2006 : Divân de Hafez de Chiraz, Prix de traduction Nelly Sachs.
- 2009 : Les Onze de Pierre Michon, Grand prix du roman de l'Académie française.
- 2011 : Luba Jurgenson, pour la traduction d’Apologie de Pluchkine. De la dimension humaine des choses, de Vladimir Nikolaevitch Toporov, 5e Prix Russophonie
- 2011: François Dominique, prix Wepler, mention spéciale, pour Solène, roman
- 2012 : Anne-Marie Tatsis-Botton, pour la traduction de Souvenirs du futur, de Sigismund Krzyzanowski, 6e Prix Russophonie.
- 2012 : Les Œuvres de miséricorde de Mathieu Riboulet, Prix Décembre.
Notes et références
- Livres Hebdo, « Les 200 premiers éditeurs français », n°836, 8 octobre 2010
- « Le Verdier » est le nom de l'ancienne bâtisse où s'installent les éditeurs.