Écureuil roux

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L'écureuil d'Eurasie ou écureuil roux a pour nom scientifique Sciurus vulgaris. Cet écureuil est un petit rongeur arboricole et diurne de la famille des Sciuridés.

Description

La couleur rousse à brune de l'écureuil le rend discret en automne dans les feuillus et au sol lorsqu'il enterre ses glands ou mange des champignons souterrains[1], chaque individu semblant par ailleurs avoir des préférences alimentaires marquées[2] ; ici en Pologne (Parc Lazienki, Varsovie).

L'écureuil d'Eurasie pèse en moyenne 600 grammes[3] pour une taille totale (sans la queue) de 18 à 25 cm, plus 16 à 20 cm pour sa queue, aussi longue que le corps.
Son pelage s'épaissit et s'allonge en hiver, ce qui rend les « pinceaux » des oreilles plus visibles.
Sa couleur varie du roux clair au brun-noir selon les individus, le ventre est blanc.
Une longue queue « en panache » lui sert de balancier et de gouvernail lorsqu'il grimpe ou bondit, mais aussi de signal optique en période d'accouplement ou pour exprimer certaines « émotions ».

Il ne faut pas le confondre avec une autre espèce européenne dont l'aspect est très proche, l'écureuil persan (Sciurus anomalus), qui vit dans l'île grecque de Lesbos et dans le Caucase.

Mode de vie

L'écureuil roux est arboricole. On le trouve donc à proximité des bois et dans les forêts, notamment dans les forêts anciennes où il mène une vie individualiste, marquant ses itinéraires de repères olfactifs qu'il semble être seul à reconnaître, et cachant des stocks de graines ici et là. Il ne perd son aversion pour ses congénères que lorsque la nourriture abonde, comme dans certains parcs.

Il pratique régulièrement le toilettage pour éliminer les parasites qui peuvent coloniser son pelage. Il pratique pour cela les bains de poussière ou d'herbes, amassant aussi à cet effet des herbes, des mousses et des lichens dans des trous ou dans des souches d'arbres.

En hiver l’écureuil roux ralentit simplement son activité. Il n'hiberne pas et les grands froids peuvent lui être fatals. Dans ce cas il peut migrer massivement vers des régions où les températures sont plus clémentes[4].

Longévité

La longévité, en liberté, est au maximum de six à sept ans et dix ans et cinq mois en captivité. Les causes de mortalité sont la famine, le trafic routier et les prédateurs (martres, rapaces diurnes et nocturnes, pies, chiens et chats domestiques). Une des raisons de sa mortalité est dû à l'introduction de l'écureuil gris, envahisseur venu d'Amérique du Nord, qui détourne à son profit les ressources alimentaires et est porteur d'un virus mortel pour l'espèce rousse[5]. Dans une population, la mortalité est estimée à 70 % avant un an. La survie est meilleure par la suite (74 % de survie annuelle chez les adultes).

Alimentation

Plusieurs espèces d'écureuils enterrent ou cachent des graines de conifères, des noix, des noisettes, ou des glands, etc. dans des arbres ou dans le sol. Ils jouent ainsi un rôle important de dissémination des graines et gènes, et enrichissent les forêts en plantes épiphytes.
Restes de noisettes rongées par un écureuil roux.

L'écureuil d'Eurasie cherche sa nourriture d'abord à la cime des arbres, surtout en début et en fin de journée : noix, noisettes, graines d'arbres, bourgeons, écorces, insectes, œufs et jeunes oiseaux encore au nid, mais il peut aussi descendre s'installer sur une souche d'arbre pour y ouvrir plus aisément les graines récoltées. Parfois on le surprend même à explorer garages et greniers. N'ayant pas de garde-manger dans son nid, l'écureuil aménage des caches sans logique apparente, soit au sol, souvent près du pied des arbres, soit dans les arbres, par exemple à la fourche de branches. On a récemment montré chez d'autres écureuils aux États-Unis et chez l'écureuil roux en Europe qu'il consomme aussi d'importantes quantités de champignons souterrains (du type Truffe du cerf).
En Europe, jusqu'à 80 % du contenu de ses crottes étaient des spores de ces champignons dont la fructification se fait sous le sol. Il est possible qu'on puisse ainsi expliquer la bonne germination des glands ou noisettes qu'il enterre et oublie, ces espèces vivant en symbiose avec de tels champignons[6]. L'écureuil, en oubliant certaines de ses caches de nourriture pourrait ainsi contribuer, non seulement à la germination de nombreux arbres, et à leur bonne mycorhization mais aussi à la dispersion des truffes. De manière générale, ces champignons contiennent en grande partie des spores non digestibles par l'écureuil, et sont donc peu nutritifs, mais ils sont abondants et facilement détectables pour l'odorat de l'écureuil [7].

Nids

Nid d'écureuil roux photographié dans le sud de la France.

L'écureuil roux se construit plusieurs nids (appelés « hottes ») avec des branchettes et des brindilles, de forme ronde et un diamètre externe de 50 cm, et dont l'intérieur est tapissé de mousse et d'herbe. L'entrée du nid est positionnée vers le bas. Ils protègent l'animal, en particulier lors du repos hivernal : Sciurus vulgaris ne fait pas d'hibernation complète, il visite ses cachettes pour y prendre sa nourriture, en cas de mauvais temps, il peut tenir plusieurs jours sans sortir. Il occupe volontiers les nichoirs qu'on lui offre, s'il y a de la nourriture à proximité. Il peut alors devenir assez familier.

Reproduction

Un bébé écureuil de deux semaines.

La maturité sexuelle est atteinte vers un an, à la fin de l'hiver, entre 10 et 12 mois. En moyenne 296 jours pour les femelles et 320 pour les mâles[3] (parfois 6 mois pour les mâles nés au printemps). Les copulations ont lieu de décembre à juillet, mais surtout de janvier à mars. Le mâle se met en chasse et entre dans le territoire des femelles. Celles-ci sont réceptives pendant 1 seul jour et, une fois fécondées, bannissent le mâle du nid. Seule la femelle s’occupe des petits : elle les transporte ailleurs en cas de dérangement.


Le plus souvent, l'écureuil roux n'a qu'une seule portée par an, mais il peut en avoir deux, entre février et mars, puis entre mai et août. La gestation dure 38 ou 39 jours[3] environ (de 36 à 46 jours). Chaque portée peut être composée de 1 à 10 petits, 5 en moyenne[3], mais en général la mère met bas seulement 3 ou 4 petits. Elle en élèvera sept au maximum car elle ne possède que 8 tétines. Ils sont sevrés à 7 à 10 semaines et indépendants à 8 ou 10 semaines[3].

Les petits naissent dans le nid, aveugles et dépourvus de poils qui apparaissent au bout de deux semaines. Vers 4 semaines, leurs yeux s'ouvrent et les incisives sortent. ils commencent à quitter le nid vers 8 semaines, mais la mère reste vigilante et les prend dans sa gueule pour les mettre en sécurité au premier danger. Lors des premières sorties, divers signaux sonores permettent de garder le contact, ce qui n'empêche pas 80 % des jeunes de mourir avant un an.

Habitat et répartition

Noter les pinceaux de poils qui poussent en hiver, et donnent l'impression de longues oreilles.

L'Écureuil d'Eurasie a depuis la fin de la dernière glaciation re-colonisé presque toute l'Europe, du cercle polaire à la Méditerranée ainsi que l'Asie du Nord et l'est de l'Oural en passant par la Chine et la Corée et l'île d'Hokkaido (Japon).

S'il est encore relativement présent en Europe centrale, il est en fort recul, voire a localement presque disparu en Angleterre et dans de nombreuses régions d'Europe, soit en raison de la dégradation de son habitat, soit des suites du braconnage, ou plus récemment à la suite de la concurrence alimentaire avec l'écureuil gris introduit d'Amérique du Nord. La même évolution se profile en Italie. Et on peut s'attendre à ce que les Alpes soient franchies prochainement.

Son habitude à faire son nid dans les toits d'habitation cause un fort recul de l'espèce dans les régions peuplées : les bruits incessants qu'il produit la nuit poussent les humains à le chasser pour trouver le sommeil.

Liste des sous-espèces

Selon Mammal Species of the World (version 3, 2005) (3 oct. 2012)[8] :

  • sous-espèce Sciurus vulgaris alpinus
  • sous-espèce Sciurus vulgaris altaicus
  • sous-espèce Sciurus vulgaris anadyrensis
  • sous-espèce Sciurus vulgaris arcticus
  • sous-espèce Sciurus vulgaris balcanicus
  • sous-espèce Sciurus vulgaris chiliensis
  • sous-espèce Sciurus vulgaris cinerea
  • sous-espèce Sciurus vulgaris dulkeiti
  • sous-espèce Sciurus vulgaris exalbidus
  • sous-espèce Sciurus vulgaris fedjushini
  • sous-espèce Sciurus vulgaris formosovi
  • sous-espèce Sciurus vulgaris fuscoater
  • sous-espèce Sciurus vulgaris fusconigricans
  • sous-espèce Sciurus vulgaris leucourus
  • sous-espèce Sciurus vulgaris lilaeus
  • sous-espèce Sciurus vulgaris mantchuricus
  • sous-espèce Sciurus vulgaris martensi
  • sous-espèce Sciurus vulgaris ognevi
  • sous-espèce Sciurus vulgaris orientis
  • sous-espèce Sciurus vulgaris rupestris
  • sous-espèce Sciurus vulgaris ukrainicus
  • sous-espèce Sciurus vulgaris varius
  • sous-espèce Sciurus vulgaris vulgaris


Selon NCBI (3 oct. 2012)[9] :

  • sous-espèce Sciurus vulgaris orientis

Menaces

Os rongés par des écureuils, qui y trouvent une source de calcium complémentaire
Certains écureuils survivent en ville, ici dans le Parc de la tête d'or, à Lyon.
Panneau signalant des traversées d'écureuils roux (Royaume-Uni, sur l'A708, environ 4 km avant Moffat). La circulation automobile (cf Roadkill), l'insularisation écologique des forêts, la fragmentation de son habitat (Fragmentation des forêts et du bocage) par les routes est l'une des causes de régression de cette espèce (Citation : « Le domaine vital de l’écureuil roux est de 5 à 30 hectares (selon la richesse du milieu) ; au-delà de 2 km d’infrastructure de transport par km² de forêt, cette espèce est confrontée à une rupture de son territoire »; Source : NatureParif, "Fragmentation forestière par les infrastructures de transport", Colloque 2011
Type d'écoduc dit « écureuilloduc » permettant à des écureuils de traverser en sécurité une grande voie de circulation où ils se faisaient antérieurement facilement écraser.
  • La chasse et le braconnage ont été une cause de régression ou de disparition locale au début du XXe siècle (on l'accusait de manger les œufs dans les nids, ce qu'il peut effectivement occasionnellement faire, mais les espèces-gibier n'ont pas profité de sa disparition). Aujourd'hui c'est surtout la circulation automobile, l'insularisation écologique des bois et espaces verts et la fragmentation de son habitats (Fragmentation des forêts et du bocage) par les routes qui semblent poser problème (« Le domaine vital de l’écureuil roux est de 5 à 30 hectares (selon la richesse du milieu) ; Au delà de 2 km d’infrastructure de transport par km2 de forêt, cette espèce est confrontée à une rupture de son territoire »[10]).
  • L'écureuil est aussi aujourd'hui menacé par la pollution (y compris via les champignons qu'il consomme et qui bioconcentrent certains toxiques) et plus généralement par la dégradation ou le recul de son habitat (fragmentation et artificialisation croissante des forêts) ; localement, la mortalité par collision avec des véhicules peut être la première cause de mortalité. Plusieurs types d'écureuilloducs ont été testés avec succès ; ce sont des passerelles ou des cordes entrelacées servant d'écoduc, tendues entre deux arbres, au-dessus d'une route ou d'une voie ferrée ou d'un tramway), permettant à l'écureuil de traverser la route d'arbre à arbre, à partir de la canopée).
    Notamment dans les zones pauvres et acides, l'écureuil roux ronge fréquemment des os de mammifères, ou des bois de cervidés. Deux explications semblent se compléter : il pourrait trouver là une source supplémentaire de calcium, et ce serait pour lui un moyen d'aiguiser ses dents. Le problème est que les mammifères stockent dans leurs os environ 80 % du plomb qu'ils accumulent dans leur vie, ainsi que certains radionucléides ou d'autres polluants. Or des quantités parfois très importantes de plomb de chasse ou de plomb de guerre se sont accumulées dans certains écosystèmes forestiers.
  • D'autre part, la gestion sylvicole intensive (et une forte régression du bois mort et du bocage) diminue le nombre d'espèces et la disponibilité des champignons (truffes en particulier[12]), pouvant affaiblir certaines populations d'écureuils en les privant d'une source importante[13] de nourriture[14],[15] (notamment en hiver[16]).
  • L'écureuil est comme beaucoup d'animaux très sensible aux maladies et parasitoses lorsqu'il est affaibli ou mal nourri ce qui expliquerait que ses densités augmentent les années où la production de glands, noisettes ou cônes est importante alors qu'il régresse les années de disette (avec chute du nombre de petits quand la nourriture manque). Il est possible que l'augmentation du nombre de tiques ces dernières décennies l'ait également affecté.
    L'écureuil peut être infesté d'acariens, de poux, de puces et tiques qui tous peuvent véhiculer des microbes ou des parasites. Deux puces lui seraient propres : Monopsyllus sciurorum très commune et Tarsopsylla octodecimdentata beaucoup plus rare, qui n'est trouvée que dans les zones froides. La grande douve (Fasciola hepatica), et l'acanthocéphale (Moniliformis moniliformis), diverses larves de cestodes (dont l'hydatide d'Echinococcus granulosus) et deux nématodes intestinaux comptent parmi les parasites internes les plus fréquents.
  • L'écureuil ne semble pas jouer un rôle important de transmission de maladies humaines, sauf peut-être pour le bacille de la peste qu'il peut contribuer à véhiculer.
  • Ses principaux prédateurs sont la martre des pins (qui lui préfère cependant l'écureuil gris[17], sans doute plus facile à capturer) et l'autour qui le chassent surtout l'hiver. Les pies sont également redoutables ; elles agissent parfois seules, mais de préférence à deux : quand l'une se charge d'éloigner la mère du nid, l'autre s'empare de l'un des petits. Les bébés ne sont pas très lourds, juste quelques grammes pourtant il arrive qu'elles fassent tomber leurs proies que l'on retrouve piquées profondément. Les plaies très souvent s'infectent et malgré les soins prodigués par la mère, cette dernière ne peut réussir à sauver le bébé trop fragile. Les jeunes inexpérimentés ou les vieux individus sont les victimes les plus fréquentes. La prédation participe de la sélection naturelle. Quand il est en bonne santé, c'est un animal très vif qui échappe facilement à ses prédateurs. Le chat domestique qui accède facilement à ses nids peut être facteur de prédation ou au moins de dérangement autour des zones habitées.

La première menace qui pèse sur l'écureuil est la destruction et la fragmentation de son habitat naturel. Les écureuils arboricoles sont souvent victimes du roadkill dans les forêts fragmentées par les routes. Outre les rares écoducs, des « passerelles à écureuil » ou « écureuilloducs », ont été efficacement testés, qui vont d'une triple corde tressée tendue entre les arbres au-dessus de la route à une passerelle de planchettes fixées entre deux cordes, faisant office de « pont de singes ». En France en Isère, on a même envisagé d'équiper des poteaux d'échelles pour que les écureuils puissent utiliser des éléments du tramway pour traverser les routes par le haut. La restauration d'un réseau paneuropéen de corridors biologiques devrait l'aider à recoloniser les nombreux espaces d'où il a disparu, mais pourrait aussi aider l'écureuil gris à coloniser ces territoires.

Solutions

Les solutions pour sa protection et pour la restauration de populations disparues sont notamment :

  • les actions de limitation de l'expansion de l'écureuil gris. Certains prônent son éradication en Europe, mais est-elle encore possible ?
  • la protection des milieux boisés riches en biodiversité ;
  • la lutte contre la fragmentation des forêts et la restauration de continuums écologique, et donc de corridors biologiques boisés ou adaptés aux besoins des écureuils (ponts de cordes & planchettes tendus au-dessus des routes ou simples cordes tressées au-dessus des petites routes), en veillant à ce que ces infrastructures ne soient pas utilisées par l'écureuil gris pour étendre encore plus vite son territoire,
  • meilleure compréhension et prise en compte de son écologie. Ceci passe par des inventaires des populations, pouvant éventuellement faire appel aux citoyens[18].

Les relations entre l'écureuils roux et l'un de ses prédateurs naturels, la martre des pins doit être mieux étudiée, mais ces deux espèces emblématiques menacées au Royaume-Uni semblent écologiquement complémentaire [17]. Des chercheurs ont ainsi constaté que l'écureuil gris américain avait au XXe siècle progressé au Royaume-Uni quand et là où la martre des pins disparaissait[17]. Inversement, là où la martre des pins (presque éteinte il y a 50 ans) reconstitue ses populations dans les forêts et bois d’Irlande et d’Écosse (depuis qu’elle y est protégée), l'écureuil roux reconstitue lui aussi ses populations, alors que l’écureuil gris régresse[17]. L’Irlande a classé la martre des pins en espèce protégée dès 1976, mais il a fallu attendre les années 1990 pour qu’elle commence à reconstituer sa population. On en trouve trois à quatre par kilomètre carré dans les bois aujourd’hui (2012) selon les analyses d'ADN faites sur les poils ou excréments (fèces). Cette densité semble suffisante pour «  expulser » de ces zones la quasi-totalité des écureuils gris[17]. L'analyse des fèces de martre montre que cette dernière mange peu d’écureuils roux, mais qu’elle prélève de nombreux écureuil gris. Ceci ne suffit pourtant pas à expliquer l'effondrement de la population constaté dans cette région ; une hypothèse est que le retour d’un prédateur a permis d’aussi perturber l'écureuil gris alors qu’il s’alimente et élève ses petits, en raison d’un moindre sentiment de sécurité. L’écureuil gris serait en outre plus gros, moins agile et plus souvent au sol et donc plus vulnérable à la prédation que le roux[17].
Le piégeage des écureuils gris reste nécessaire, car il est peu probable que les martres des pins viennent les chasser en ville où ils sont maintenant nombreux[17].

Aspects culturels

L'écureuil d'Eurasie est l'une des espèces d'écureuils qui, sous le nom de petit-gris, fournissent les fourrures appelées « petit-gris » ou « vair ».

Les pinceaux d'artistes ou d'écoliers dites pinceaux petit-gris sont aujourd'hui fait avec des poils d'écureuils fournis par les pays nordiques.

Notes et références

  1. Gronwall, O., and Pehrson, A. 1984. Nutrient content of fungi as a primary food of the red squirrel (Sciurus vulgaris). Oecologia (Berl.), 64: 230–231.
  2. H. MOLLER ; Foods and foraging behaviour of Red (Sciurus vulgaris) and Grey (Sciurus carolinensis) squirrels (online: 9 OCT 2008) ; DOI:0.1111/j.1365-2907.1983.tb00270.x ; Issue Mammal Review Mammal Review Volume 13, Issue 2-4, pages 81–98, June 1983
  3. a b c d et e Sciurus vulgaris sur le site Animal Diversity Web, consulté en novembre 2013
  4. Ecureuil sur Terra Nova.
  5. National Geographic France Mai 2010 p. 38
  6. Gronwall, O., and Pehrson, A. 1984. Nutrient content of fungi as a primary food of the red squirrel (Sciurus vulgaris). Oecologia (Berl.), 64: 230–231.
  7. SJ Cork et GJ Kenagy ; Nutritional value of hypogeous fungus for a forest-Dwelling ground squirrel, Ecology, 1998, PP 577-586
  8. Mammal Species of the World (version 3, 2005), consulté le 3 oct. 2012
  9. NCBI, consulté le 3 oct. 2012
  10. NatureParif, Fragmentation forestière par les infrastructures de transport, Colloque 2011
  11. Sainsbury AW, Deaville R, Lawson B, Cooley WA, Farelly SSJ, Stack MJ, Duff P, McInnes CJ, Gurnell J, Russell PH, Rushton SP, Pfeiffer DU, Nettleton P, Lurz PWW. (2008) Poxviral disease in red squirrels Sciurus vulgaris in the UK: spatial and temporal trends of an emerging threat. EcoHealth DOI 10.1007/s10393-008-0191-z.
  12. Carey, A.B., Colgan, W., Trappe, J.M., and Molina, R. 2002. Effects of forest management on truffle abundance and squirrel diets. Northwest Sci. 76: 148–157.
  13. Cork, S.J., and Kenagy, G.J. 1989. Nutritional value of hypogeous fungus for a forest-dwelling ground squirrel. Ecology, 70: 577– 586.
  14. Carey, A.B., Kershner, J., Biswell, B., and Dominguez de Toledo, L. 1999. Ecological scale and forest development: squirrels, dietary fungi, and vascular plants in managed and unmanaged forests. Wildl. Monogr. No. 142. pp. 1–71.
  15. Cazares, E., Luoma, D.L., Amaranthus, M.P., Chambers, C.L., and Lehmkuhl, J.F. 1999. Interaction of fungal sporocarp production with small mammal abundance and diet in Douglas-fir stands of the southern Cascade Range. Northwest Sci. 73: 64–76.
  16. Currah, R.S., Smreciu, E.A., Lehesvirta, T., Niemi, M., and Laren, K.W. 2000. Fungi in the winter diets of northern flying squirrels in the boreal mixedwood forest of northeastern Alberta. Can. J. Bot. 78: 1514–1520.
  17. a b c d e f et g Conal Urquhart (2013), “Red squirrel finds pine marten a fearsome ally in its fight for survival ; Research shows pine martens drive out alien grey squirrels, allowing reds to increase” ; The guardian ; 2013-02-22
  18. Exemple d'enquête et cartographie visant à mieux connaître les effectifs et la répartition de l’Écureuil roux (Sciurus vulgaris) sur le territoire du Nord-Pas de Calais pour la période 2009-2011

Voir aussi

Articles connexes

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Références