Åsne Seierstad

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Åsne Seierstad
Åsne Seierstad en 2018.
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Père
Dag Seierstad (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Frøydis Guldahl (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique
Documentary literature (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Prix Brage ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Liste détaillée
Prix Fritt-Ord (en) ()
Prix des libraires norvégiens ()
Prix Peer-Gynt (en) ()
Fredrikkeprisen (d) ()
Prix de journalisme Den Store Journalistprisen (d) ()
Torgny Segerstedts frihetspenna (d) ()
Prix Brage ()
Prix Rhinocéros (d) ()
Leipziger Buchpreis zur Europäischen Verständigung ()
Ingrid Aunes minnepris (d) ()
Prix Bjørnson (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
The Bookseller of Kabul (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Åsne Seierstad, née le à Oslo, est une écrivaine et journaliste indépendante norvégienne.

Elle écrit notamment des récits sur la vie quotidienne dans les zones de guerre, notamment Kaboul après 2001, Bagdad en 2002 et les ruines de Grozny en 2006.

Biographie[modifier | modifier le code]

Åsne Seierstad naît le 10 février 1970 à Oslo. Sa mère est l'écrivaine féministe Frøydis Guldahl (no) et son père l'homme politique de gauche Dag Seierstad (no). Elle grandit à Lillehammer avec ses trois frères et sœurs[1]. Elle est diplômée de l'université d'Oslo en russe, espagnol et histoire des idées, puis elle commence des études de sciences politiques à l'Université de Moscou en 1993.

Elle travaille comme journaliste indépendante pour le journal Arbeiderbladet (devenu Dagsavisen) et acquiert de l'expérience comme correspondante de guerre durant la guerre en Tchétchénie. En 1997, elle fait des reportages sur la Chine. De 1998 à 2000, elle travaille pour le radiodiffuseur public NRK et couvre la guerre au Kosovo[2].

En 2000, elle publie son premier livre, Dos au monde (en) (Med ryggen mot verden – Portretter fra Serbia), basé sur des entretiens avec diverses personnes de la société serbe. Le livre est republié en 2004 sous une forme révisée et mise à jour.

En 2001, Åsne Seierstad se rend au Tadjikistan puis en Afghanistan, où elle rend compte de l'avancée de l'Alliance du Nord vers Kaboul. C'est à cette époque qu'elle vit durant quatre mois dans la famille du libraire Shah Mohammad Rais, expérience qu'elle relate dans le livre Le Libraire de Kaboul (en) (Med ryggen mot verden)[1]. Åsne Seierstad est attaquée en justice par le libraire qui l'accuse d'avoir utilisé son hospitalité et celle de sa famille pour écrire son livre avec des informations personnelles[1]. Fin , elle est condamnée par le tribunal d'Oslo à 15 600  d'amende pour diffamation et pratiques journalistiques négligentes. Elle fait appel de cette décision et gagne en appel[3],[4],[5],[6]. Le livre, traduit en de nombreuses langues dont l'anglais et le français, reste 41 semaines en tête des ventes au classement du New York Times.

En 2003, Åsne Seierstad est correspondante de guerre en Irak en 2003 pour les télévisions suédoises et norvégienne, et en tire le livre Cent et un jours (en) (Hundre og en dag) qui décrit les trois mois qu'elle passe en Irak dans le cadre de la préparation de l'invasion américaine[1].

Elle apparaît dans le rôle d'une reporter de télévision dans le film L'Eté des loups (no) de Peder Norlund sorti en 2003[7].

En 2013, elle publie En av oss sur les attentats du 22 juillet 2011 d'Anders Behring Breivik en Norvège. Le réalisateur Paul Greengrass adapte le livre dans son film Un 22 juillet, sorti en 2018[8].

Avec 2,7 millions de livres vendus, Åsne Seierstad arrive en troisième position des auteurs les plus vendus de l'histoire de la littérature norvégienne, derrière Thor Heyerdahl avec 50 millions de livres et Jostein Gaarder avec 30 millions, pour un chiffre d'affaires de 25 millions de couronnes norvégiennes (3 millions d'euros).[réf. nécessaire]

Åsne Seierstad a deux enfants avec le musicien et compositeur Trygve Seim[9].

Publications[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (no) Sven Egil Omdal, « Åsne Seierstad », dans Norsk biografisk leksikon, (lire en ligne)
  2. (no) « Åsne Seierstad - Nobel Peace Prize », sur nobelpeaceprize.org, (consulté le ).
  3. « Asne Seierstad a été condamnée pour Le libraire de Kaboul », sur Livres Hebdo (consulté le ).
  4. « Asne Seierstad en appel contre le Libraire de Kaboul »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  5. (en-US) Nina, « Author wins over Afghan subject », sur Norway's News in English — www.newsinenglish.no, (consulté le ).
  6. a et b Chisato Goya, « Le libraire de Kaboul perd son procès contre l'écrivain qui l'a mis en scène », sur L'Express, (consulté le ).
  7. « Åsne Seierstad », sur IMDb (consulté le ).
  8. Paul Greengrass, 22 July, Scott Rudin Productions, (lire en ligne)
  9. (nb) « Åsne Seierstad inntar scenen med samboer Trygve Seim (radio) », sur iFrance.no, (consulté le ).
  10. (en) « Åsne Seierstad », sur Fritt Ord (consulté le ).
  11. (nb) Bjørn Åge Mossin, « Åsne Seierstad Årets Frilanser 2002 », sur journalisten.no, (consulté le ).
  12. (nb) NRK, « Åsne får Peer Gynt-statuetten », sur NRK, (consulté le ).
  13. (nb) NRK, « Journalistpris til Åsne Seierstad », sur NRK, (consulté le ).
  14. (nb) NRK, « Multikulturpris til Åsne », sur NRK, (consulté le ).
  15. (en) « Åsne Seierstad - JLF Brave New World », sur jlflitfest.org, (consulté le ).
  16. (en) « Leipzig Book Award for European Understanding », sur english.leipzig.de (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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