Rade de Brest

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Rade de Brest
Carte de la rade de Brest.
Carte de la rade de Brest.
Géographie humaine
Pays côtiers Drapeau de la France France
Subdivisions
territoriales
Finistère
Géographie physique
Type Rade
Localisation Mer d'Iroise, océan Atlantique
Coordonnées 48° 20′ 02″ nord, 4° 28′ 47″ ouest
Subdivisions Bretagne
Superficie 184 km2
Longueur 15 km
Largeur
· Maximale km
· Minimale 0,300 km
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rade de Brest
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
(Voir situation sur carte : Bretagne)
Rade de Brest
Géolocalisation sur la carte : Finistère
(Voir situation sur carte : Finistère)
Rade de Brest
Géolocalisation sur la carte : rade de Brest
(Voir situation sur carte : rade de Brest)
Rade de Brest

La rade de Brest est une grande baie de 180 km2 située dans le Finistère en Bretagne (France). Elle est reliée à l'océan Atlantique, nommé ici la mer d'Iroise, par un passage de 1,8 km de large appelé le goulet de Brest.

Ce très grand plan d'eau est navigable toute l'année.

Géographie[modifier | modifier le code]

Présentation géographique d'ensemble[modifier | modifier le code]

Plan de la rade de Brest en 1779
Les anciens méandres de l'Aulne sous les eaux de la rade de Brest
Carte géologique de la rade de Brest

La rade de Brest, accessible aux navires de grand tonnage en raison de sa profondeur, est un vaste plan d'eau abrité des tempêtes de l'océan Atlantique grâce à la presqu'île de Roscanvel qui isole la rade de l'Atlantique, ne laissant qu'un passage relativement étroit (1,8 km), le goulet de Brest, entre la pointe des Espagnols et la côte Léonarde (côte nord) de la rade. La rade est très découpée ; plusieurs presqu'îles la pénètrent ou la limitent : la presqu'île de Plougastel, la presqu'île de Logonna, la presqu'île de Landévennec, la presqu'île de l'île Longue (ancienne île, transformé en presqu'île par l'homme), la presqu'île de Roscanvel, qui se terminent par des pointes offrant de beaux points de vue sur la rade : pointe du Portzic, pointe de l'Armorique, pointe du Bindy, pointe de Poulmic et pointe des Espagnols.

Le relief, y compris sous-marin, de la rade de Brest a été longuement décrit par le géographe Antoine Vacher[1] et correspond en partie à la moitié aval de la vallée de l'Aulne désormais ennoyée depuis la remontée du niveau de la mer postérieur à la glaciation de Würm et dont on retrouve les méandres sous-marins, les cours d'eau se jetant dans la rade de Brest étant alors tous des affluents de l'Aulne. Le haut fond du banc du Capelan, à hauteur de L'Hôpital-Camfrout correspond par exemple au lobe immergé d'un ancien méandre et la presqu'île de Landévennec au lobe à demi immergé d'un autre.

Îles à l'intérieur de la rade de Brest[modifier | modifier le code]

La rade abrite plusieurs îles, notamment :

Deux anciennes îles sont devenues des presqu'îles en raison des travaux réalisés par l'homme pour les relier par un isthme artificiel au continent : l'île Longue et l'île de Tibidy.

Fleuves et rivières se jetant dans la rade de Brest[modifier | modifier le code]

La rade est une immense ria : elle correspond à un réseau de paléo-vallées (en) ayant été creusées (en) lors de périodes froides (notamment au Pléistocène supérieur entre 8 000 et 120 000 ans) puis ennoyées lors de la remontée marine postglaciaire. La genèse de la rade débute à la fin de l'Oligocène, où un cours d'eau évoluant dans le goulet par érosion régressive capte les cours de deux fleuves côtiers, l'Élorn (bassin nord de la rade) et l'Aulne (bassin sud de la rade) dont les chenaux incisent respectivement le plateau léonard et le bassin de Châteaulin. La morphologie de la rade découle principalement de la présence de ces deux paléo-chenaux[2] qui confluent au niveau de l'embouchure de la Penfeld (dans le port de Brest) et qui ont leur exutoire en mer au niveau du goulet[3].

En raison de la remontée du niveau des mers après les dernières glaciations quaternaires, les cours d'eau, même les plus modestes, ont de larges et profonds estuaires dénommés rias ou abers, pénétrant profondément à l'intérieur des terres, les parties aval des anciennes vallées ayant été envahies par la mer lors de la montée des eaux consécutive au réchauffement climatique post-glaciaire : c'est ainsi que Landerneau, Daoulas, Le Faou, Châteaulin sont ou ont été des ports de mer et qu'aujourd'hui encore, l'influence des marées se fait sentir jusqu'au niveau de ces localités (sauf pour Châteaulin sur l'Aulne où l'aménagement de l'écluse de Guily-Glas à Port-Launay a justement été fait pour l'éviter). Le port de Brest est né dans la ria de la Penfeld, profitant lui aussi du tirant d'eau important malgré la modestie de ce petit fleuve côtier. Ce n'est qu'à partir du Second Empire que progressivement le port s'est étendu en rade de Brest.

Les principaux fleuves se jetant dans la rade sont :

Des ouvrages d'art importants ont été nécessaires pour franchir ces rias :

À vol d'oiseau, Brest est à peine à une vingtaine de kilomètres de Crozon, mais par la route à une soixantaine de kilomètres en raison du détour par Le Faou qui est nécessaire pour relier les deux villes par la route. Quelques liaisons maritimes « transrade » existent, reliant Brest au Fret.

Importance stratégique[modifier | modifier le code]

Depuis de nombreux siècles, Brest est un important port militaire. Ainsi, la rade de Brest possède de nombreuses installations militaires, telles que :

On y trouve également nombre de vestiges de fortifications militaires et de vestiges des siècles derniers, comme les forts du Portzic, de la pointe des Espagnols, de la pointe de Lanvéoc, de la pointe de l'Armorique, de la pointe du Corbeau, les ducs d'Albe près de la pointe de l'Armorique et ceux qui ont servi de support à la construction de l'appontement pétrolier de Lanvéoc, la ligne de fortifications de Quélern

Importance économique passée[modifier | modifier le code]

Jacques-Nicolas Bellin : carte de la rade de Brest et celles de Bertheaume et Camaret (1764).

De nombreux ports sont installés depuis longtemps sur le pourtour en particulier dans les estuaires, et plus précisément les fonds d'estuaires qui étaient le lieu d'échange des charges routières et maritimes. Landerneau, au fond de la ria de l'Elorn, en a tiré une grande richesse dès le Moyen Âge, étant encore, en 1790, la deuxième ville la plus riche du département naissant (après Morlaix), et disputant le titre de chef-lieu à Quimper.

Brest n'était alors qu'un port militaire qui offrait peu de place dans le maigre estuaire de la Penfeld aux rares bateaux de commerce. Ce n'est qu'au milieu du XIXe siècle que le remblaiement de la plage de Porstrein permettra de créer des quais utilisant des tirants d'eau exceptionnels allant jusqu'à 20 mètres. On a d'ailleurs envisagé vers 1975 de créer un port spécifique aux énormes pétroliers géants sur la presqu'île de Plougastel.

Châteaulin, situé dans l'estuaire le plus long, celui de l'Aulne a également été un lieu commercial très actif, car situé sur un carrefour sur un axe routier majeur reliant le Nord au Sud et ouvert sur de vastes territoires ruraux dans chaque direction.

Le programme des promenades maritimes en rade de Brest (année 1894).

L’Annuaire de Brest décrit ainsi en 1840 le service de la rade :

« [Pour la rade], les chaloupes partent de la cale aux vivres, à Recouvrance, le lundi et le vendredi de chaque semaine, de h à h du soir (…) ; le prix du passage ne s'élève pas au-dessus de 50 centimes. Elles se rendent aux lieux suivants : la côte de Plougastel depuis Saint-Jean, L'Hôpital, Daoulas, Le Faou, Landévennec, Lanvéoc, Le Fret, Rostellec, Quélern, Roscanvel, Camaret. Elles partent des mêmes lieux pour Brest, le lundi et le vendredi, de 4 à 5, 6, 7 ou 8 heures du matin[5]. »

Le petites villes de Daoulas et du Faou gardent aussi les traces bâties d'un important trafic commercial médiéval sur leurs estuaires propres. Les ports de Crozon et de Lanvéoc sont directement sur le rivage, mais ont été les points d'appui d'un important et ancien trafic de cabotage pour lequel des bateaux de charge à voile ont été développés. Ce cabotage bénéficiait donc de nombreux lieux d'atterrage d'une grande sécurité sur une très vaste superficie. Les produits transportés étaient essentiellement des produits agricoles et des matériaux de construction (pierre à bâtir, sable, maërl, chaux, bois) et ce trafic a été stimulé par l'ouverture du canal de Nantes à Brest en 1858 en permettant à des péniches de remonter et descendre dans tout le centre de la Bretagne.

Le transport des passagers complétait les charges, car, à la belle saison, il permettait d'éviter de longs déplacements sur des routes souvent de mauvaise qualité. Le la compagnie Bouët inaugure un service régulier de passagers reliant Brest à Port-Launay avec escales à Lanvéoc, Landévennec et Dinéault. La première liaison maritime Brest-Morgat avec visite des grottes a lieu le . Pendant le Second Empire plusieurs compagnies concurrentes desservent depuis Brest les différents ports de la presqu'île de Crozon. En 1894 est fondée la "Société anonyme des Vapeurs Brestois" qui organise des sorties dominicales vers Le Fret, Roscanvel, Camaret, etc.. et l'été assure un service régulier vers Morgat et Douarnenez trois fois par semaine[6].

Aspects économiques actuels[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

Un service de transport de la Marine nationale existe pour les personnels entre l'arsenal de Brest et l'Île Longue.

Un service commercial propose des liaisons entre le port de commerce de Brest et Le Fret, et des promenades dans la rade, l'arsenal, ou vers Camaret[7].

Pêche[modifier | modifier le code]

La pêche a, autrefois, animé les ports et une criée modeste pour les bateaux hauturiers existe à Brest, mais c'est la coquille Saint-Jacques qui est le produit le plus en vue, car pêchée par une cinquantaine de bateaux ayant obtenu une licence. Il arrive que la pêche ne soit pas autorisée pendant une saison ou une partie, car des toxines sont présentes dans les crustacés.

Communes de la rade[modifier | modifier le code]

Rade de Brest, baie de Camfrout, quai des Kerhors
Eugène Boudin, 1871
Collection privée, Vente 2016[8]

Environnement[modifier | modifier le code]

Le portail de la RADE (Réseau d'Acquisition de Données Environnementales) de Brest[9] a pour but d'informer le public sur la problématique de la qualité des eaux douces et marines de la rade de Brest et de ses bassins versants, de leur surveillance, mais aussi des plans d’action (les SAGE) et programmes de travaux qui s’y sont déroulés ou qui s’y mettent en place.

Brest, la rade, récolte du varech
Eugène Boudin, 1873
Collection privée, Vente 2017[10]

La rade abritait autrefois en raison de sa configuration une grande diversité d'habitats naturels, une productivité biologique et une biodiversité très élevée. Elle comprend encore des sites d'importance communautaire européenne pour les oiseaux[11], plusieurs réseaux d'habitats et de corridors biologiques sous-marins et littoraux importants, qui ont été très affectés par les activités humaines pour la partie nord-ouest, mais qui ont justifié le classement d'environ la moitié de la rade en zone Natura 2000[12].

Au delà des dépôts sur les plages de marée verte en Bretagne, on découvre une extension du phénomène. La qualité des eaux de la rade de Brest se dégrade et on constate la prolifération d'algues vertes dans les fonds marins. Les conséquences sont catastrophiques pour l'écosystème où l'on observe une mortalité plus importante des espèces et une destruction des habitats[13].

Une étude a porté sur l'incidence des cancers des enfants (de 1991 à 2005) autour de la rade, en raison de la proximité d'une base de sous-marins[14]. Un excès d’incidence des leucémies existe dans le Finistère, dû à un excès en 2000-2001 à Brest (qui évoque une cause environnementale ponctuelle dans le temps), sans qu'on ait pu l'associer aux sites nucléaires de défense. L'incidence de tous les cancers (hors leucémie) a également augmenté sur la totalité du Finistère de 1999 et 2004, mais pas localement, ni dans la rade de Brest ni à Brest.

Faune maritime[modifier | modifier le code]

La rade de Brest abrite une faune diverse : poissons (vieille, cténolabre, tacaud[15] etc.), coquillages (coquilles Saint-Jacques, pétoncles)[13], crustacés (homard, langouste[16]), et même mammifères (dauphins[17], phoques[18]).

Herbiers[modifier | modifier le code]

La rade abrite encore quelques petits herbiers de zostères (équivalents atlantiques des posidonies de Méditerranée). Ces prairies sous-marines sont peu profondes, l'une d'elles à Kernisi découvre même à marée basse, ce qui est devenu exceptionnel dans le Finistère. Les ancres et leurs chaînes ainsi que les corps-morts et certains matériels de pêche dégradent ces herbiers.

Les zostères sont à la fois abri, zone de frayère et de nutrition, nourricerie pour de nombreuses espèces, constituant un habitat irremplaçable pour certaines et alimentant la laisse de mer. Elles sont notamment l'habitat exclusif de l'hippocampe, qui régresse à la même vitesse que les herbiers.

Maërl[modifier | modifier le code]

Raie brunette de la rade de Brest sur un fond de maërl.

Le maërl est une petite algue riches en calcaire encroûtant dont l'extrémité rose est la seule partie vivante. Il était autrefois récolté comme engrais et amendement pour les fameuses fraises de Plougastel et Daoulas. Ces algues fabriquent lentement des récifs épais de plusieurs dizaines de mètres, constitués de carbonate de calcium, constituant un puits de carbone depuis l’ère secondaire.

Les bancs de maërl, comme les herbiers de zostères sont un habitat irremplaçable pour de nombreux invertébrés, crustacés et poissons marins qui y trouvent aussi une nourriture abondante. Jouant une fonction comparable aux récifs coralliens des mers chaudes, ils abritent une biodiversité exceptionnelle.

Le maërl est hélas menacé par l'extension rapide d'une espèce invasive, la crépidule (Crepidula fornicata), gastéropode marin involontairement introduit par l'homme en rade de Brest depuis la façade atlantique de l'Amérique du Nord, essentiellement à l'occasion du débarquement américain et de l'apport de l'huître pour la culture. Le dragage et l'extraction affectent la partie haute du banc, la plus riche. Il est possible que depuis une centaine d'années environ, ces bancs aient aussi contribué à fixer certains polluants (plomb notamment), de manière significative.

Pollutions[modifier | modifier le code]

La richesse et la diversité écologique de la Rade est diminuée par une forte exploitation passée de certaines ressources, et par sa forte anthropisation et des séquelles industrielles, militaires, agricoles, qui explique une présence de nombreux polluants. Parmi les polluants majeurs figurent divers métaux lourds, et en particulier le tributylétain ou TBT, un biocide issu des antifoulings. Ce produit est aujourd'hui interdit, mais, rémanent, il reste très présent dans les sédiments et certains organismes aquatiques. Les produits qui le remplacent sur les petits bateaux, dont le Diuron et l'Irgarol posent également problème, et ont été mesurés en quantités non négligeables dans la rade par l'Ifremer en 2003-2004.

La rade est également victime des séquelles de guerre et en particulier des séquelles des vagues de pollutions que la rade a connues lors de la Première ou de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945).
Les pollutions relictuelles liées aux munitions immergées ou non explosées peuvent s'aggraver avec les premières fuites massives, que les experts prédisaient dans les années 2000-2010[réf. nécessaire].

Une thèse en biologie marine basée sur des observations in situ a étudié la contamination de la rade (eau de surface, sédiment de la zone subtidale et biote) par les microplastiques, tout en cherchant évaluer leurs effets de « vecteurs » bactériens et de contaminants chimiques. Ce travail a montré en 2017 que toute la rade était alors contaminée par les microplastiques (avec des concentrations allant de 0,24 ± 0,35 à et 0,97 ± 2,08 (moyenne ± écart-type). Dans l'eau de surface et le sédiment de la rade, on trouve plutôt des micro-fragments de polyéthylène, de polypropylène et de polystyrène), avec pour les plastiques flottants une répartition qui semble à la fois expliquée par l'urbanisation plus dense du nord de la rade, et par les marées et courants[19]. Chez les bivalves, les moules en contiennent 0,01 ± 0,04, les coques 8 fois plus (0,08 ± 0,34). Ces taux semblent relativement bas, mais ces chiffres sont, au moins en partie, expliqués par l'exclusion des fibres par le protocole d'étude[19]. Des polluants de type hydrocarbure aromatique polycyclique, polychlorobiphényle et pesticide sont effectivement retrouvés sur les microplastiques flottants, à des taux allant de « non détecté » à 49 763 nanogrammes par gramme de plastique[19]. Ces taux sont du même ordre que les taux de ces polluants des sédiments et dans les bivalves de la rade[19]. Ceci suggère que ces polluants sont bien adsorbés (fortement fixés) sur les plastiques, avec donc probablement peu de risque que ces polluants migrent vers les organismes marins qui ingèrent ce plastique. Cette thèse a aussi montré que les microplastiques flottants transportent des communautés bactériennes nettement différentes de celles retrouvées dans l'eau de mer à proximité.

Bateaux traditionnels[modifier | modifier le code]

Les fêtes maritimes de Brest ayant lieu tous les quatre ans depuis 1992 ont été l'occasion de rassemblements de nombreux "vieux gréements" qui évoluent en rade de Brest.

Légende[modifier | modifier le code]

La « Légende des Sept-Saints » concerne sept enfants qui auraient erré en rade de Brest de Landévennec, au Faou et à Daoulas, et seraient parvenus jusqu'à Brest. La première paroisse de Brest leur fut consacrée (paroisse des Sept-Saints)[20].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Antoine Vacher, La rade de Brest et ses abords, essai d'interprétation morphogénique, Annales de Géographie, 1919, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1041823/f186.image.r=Terenez.langFR
  2. Carte représentant les systèmes fluviaux au Pléistocène dans une région comprenant l'Ouest de la Manche, le Nord-Ouest de la France et le Sud-Ouest de l'Angleterre, tirée de (en) Pierre Antoine, Jean-Pierre Coutard, Philip Leonard Gibbard, Bernard Hallegouet, « The Pleistocene Rivers of the English Channel Region », Journal of Quaternary Science, vol. 18, no 3‐4,‎ , p. 228 (DOI 10.1002/jqs.762).
  3. Gwendoline Gregoire, Dynamique sédimentaire et évolution holocène d'un système macrotidal semi-fermé : l'exemple de la rade de Brest, Université de Bretagne occidentale, 2016, 294 p.
  4. Journal L'Ouest-Éclair no 10287 du 27 décembre 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k623942f/f4.image.r=Terenez.langFR
  5. Annuaire de Brest, Société d'émulation de Brest, 1840, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207449b/f91.r=Recouvrance.langFR
  6. Louis Calvez, "La presqu'île de Crozon", Nouvelle Librairie de France, 1975.
  7. « Croisières en rade de Brest et presqu'île de Crozon », sur Le Brestoâ (consulté le )
  8. Boudin, Christie's 2016
  9. « Portail de la RADE de Brest », sur rade.brest.fr
  10. Catalogue Christie's
  11. « Zone de protection spéciale rade de Brest : baie de Daoulas, anse de Poulmic », sur natura2000.ecologie.gouv.fr
  12. « Carte et liste des habitats d'intérêt européen », sur natura2000.environnement.gouv.fr
  13. a et b Carole Collinet-Appéré, Mathieu Herry, « Algues vertes. La rade de Brest s'asphyxie. "Il est urgent d'agir si l'on veut conserver les écosystèmes" », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  14. Incidence des cancers de l'enfant dans le Finistère et autour de la rade de Brest, INVS 01/12/08
  15. « Quelles espèces trouve-t-on le plus en rade de Brest ? », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  16. « Rade de Brest. La langouste est de retour ! », sur Le Télégramme, (consulté le )
  17. « VIDÉO. « C’était magique » : une trentaine de grands dauphins nagent en rade de Brest », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  18. « Des phoques gris repérés dans la rade de Brest », sur Geo.fr, (consulté le )
  19. a b c et d Laura Frère, Les microplastiques : une menace en rade de Brest ? (thèse en sciences de la Terre), Brest, université de Bretagne-Occidentale, (HAL tel-01619349, lire en ligne).
  20. « Bulletin de la Société académique de Brest », sur Gallica, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Tableaux[modifier | modifier le code]

  • Eugène Boudin : Le débarquement des marins dans la Rade de Brest (collection particulière)

Liens externes[modifier | modifier le code]