Papavérine

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Papavérine
Image illustrative de l’article Papavérine
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Structure de la papavérine
Identification
Nom UICPA 1-[(3,4-diméthoxyphényl)méthyl]-
6,7-diméthoxy-isoquinoline
No CAS 58-74-2
No ECHA 100.000.361
No CE 200-397-2
Code ATC G04BE02, A03AD01
Propriétés chimiques
Formule C20H21NO4  [Isomères]
Masse molaire[1] 339,385 ± 0,018 9 g/mol
C 70,78 %, H 6,24 %, N 4,13 %, O 18,86 %,
Précautions
SGH[2]
SGH07 : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotique
Attention
H302
Données pharmacocinétiques
Biodisponibilité 80 %
Métabolisme Hépatique
Demi-vie d’élim. 1.5-2 heures
Excrétion

Rénal

Considérations thérapeutiques
Voie d’administration Oral, intraveineuse,
intramusculaire, rectal

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

La papavérine est un alcaloïde isoquinoléique extrait du latex du pavot (Papaver somniferum). Elle est utilisée en pharmacognosie comme spasmolytique musculotrope. Son action résulterait principalement d'une activité inhibitrice de la phosphodiestérase.

Histoire[modifier | modifier le code]

La papavérine a été découverte en 1848 par Georg Merck (de) (1825-1873). Merck était alors étudiant, et avait pour professeurs les chimistes allemands Justus von Liebig et August Hofmann. Il était le fils d'Emanuel Merck (de) (1794-1855), fondateur de la société industrielle Merck KGaA, l'entreprise pharmaceutique et de chimie principale d'Allemagne. La papavérine intervient également dans la relaxation des fibres musculaires lisses et a ainsi un rôle vasodilatateur notamment pour traitement des dysfonctionnements sexuels découvert par hasard par le docteur Ronald Virag lors d'une intervention chirurgicale[3],[4].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. Numéro index 614-018-00-7 dans le tableau 3.1 de l'annexe VI du règlement CE N° 1272/2008 (16 décembre 2008)
  3. « Ronald Virag », sur Babelio (consulté le ).
  4. Émission "Aventures de médecine - Sexualité et médecine" France 2 du 16 octobre 2018