Nostalgie (sentiment)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Dies Praeteritos ! (les jours passés), gravure de 1798 dans Anecdotes of Distinguished Persons.

La nostalgie est un sentiment de regret des temps passés ou de lieux disparus ou devenus lointains, auxquels on associe des sensations agréables, souvent a posteriori. Ce manque est souvent provoqué par la perte ou le rappel d'un de ces éléments passés, les deux éléments les plus fréquents étant l'éloignement spatial et le vieillissement qui représente un éloignement temporel. Enfin, ce sentiment peut renvoyer à un regret vis-à-vis d'un désir insatisfait. Des théories et études récentes ont conclu que la nostalgie, quand elle n'est pas trop envahissante, est une ressource de la psyché, qui donne du sens à la vie face à une mort inéluctable, et qu'en cela elle a ou peut avoir une fonction existentielle[1].

Étymologie et définition[modifier | modifier le code]

Étymologiquement, le terme « nostalgie » provient du grec ancien nóstos (retour) et álgos (douleur) ; dans son acception homérique[2], il évoque donc selon Jeff Malpas, philosophe australien (de l'université de Tasmanie, à Hobart) « le désir de retourner à la maison — un retour qui ne peut être réalisé — une forme de mal du pays[3], et donc déconcertant plutôt que confortable, car apportant avec lui un sentiment de remise en question essentielle de notre propre être dans le monde »[4].

Le dictionnaire Le Petit Larousse définit la nostalgie comme un « état de langueur causé par l'éloignement du pays natal »[5]. Le site du CNRTL la définit comme un « Regret mélancolique d'une chose, d'un état, d'une existence »[6], tout en précisant deux occurrences importantes pour qualifier l'objet du regret, celui :

  • « que l'on a eu ou connu » (désir d'un retour dans le passé) ;
  • « que l'on n'a pas eu ou pas connu » (désir insatisfait).

Selon une étude de Marshawn Brewer, de l'université Fordham de New York et publiée en 2023, les apports récents de la littérature psychologique, de la psychologie sociale[7], de la philosophie empirique[8] et de nouvelles investigations historiques laissent penser qu'il existe des types très différents d'expériences nostalgiques :

  1. la première, typique, a une connotation plutôt positive, et « renforce notre sentiment d'identité narrative en nous connectant à un passé idéalisé que nous avons le sentiment d'avoir vécu. Ces expériences typiques de nostalgie sont affectivement douces-amères (bien que plus douces qu'amères) et, comme l'atteste la littérature psychologique, semblent surgir à la suite d'une crise – et à partir de cette crise, la nostalgie tente de nous faire sentir à nouveau chez nous dans le monde »[9] ; M. Brewer évoque une notion d'« ancrage rétrospectif » (retrospective anchor ) qui relie l'expérience nostalgique à un sentiment de passé, via la présence à soi de la mémoire (par exemple dans le souvenir d'un événement agréable, rassurant ou valorisant que nous avons vécu dans le passé). Brewer, ajoute que cependant, un ancrage un peu similaire peut exister, se référant, cette fois, à un passé où nous n'aurions jamais vécu, rappelé ou imaginé lui-même, situé dans un temps plus ou moins lointain (imaginé comme un âge d'or, éventuellement)[9].
  2. la seconde, atypiques et par exemple décrite par A.J Steinbock en 1995, serait une expérience plutôt négative, nous reliant « non pas à un passé que nous avons vécu, mais à celui que nous aurions souhaité vivre. Cette forme de nostalgie conduit non pas à un renforcement de l'identité narrative mais à un affaiblissement de celle-ci[10] et à un sentiment de chagrin face à un monde auquel nous ne pourrions appartenir »[9]. Le sentiment,l'émotion nostalgique peuvent être brusquement suscité par tous les sens un son, une voix, une odeur, une musique[11],[12], un texte, une image ou un film.

En 2011, un groupe d'universitaires a conclu de plusieurs études que les personnes très narcissiques ont des souvenirs nostalgiques évoquant plus d'initiatives et de comportements proactifs et le sentiment de contrôle sur sa vie et son environnement ; ici la nostalgie conserve et exacerve même un sentiment auto-positif, mais cependant sans améliorer le lien social[13].

En 2016, Batcho & Shikh, deux psychologues américains, observent chez des jeunes qu'existe parfois une « nostalgie d'anticipation », reliée à la pensée du futur : il s'agit d'une forme de nostalgie correspondantà un désir de se souvenir de son passé (je regrette le présent avant même qu'il ait disparu). Statistiquement, ce « trait dispositionnel » est marquée par une distance émotionnelle et une difficulté à profiter du présent, associées à une tendance à la tristesse et à l'inquiétude[14].

Origines du concept[modifier | modifier le code]

La nostalgie, qui se présente étymologiquement comme le mal du pays, désigne souvent une mélancolie accompagnée d'un envoûtement par rapport à des souvenirs liés aux lieux de l'enfance, qu'on évoque à travers une jouissance qui est douloureuse.

Le psychiatre et psychanalyste André Bolzinger, lauréat de l'Académie nationale de médecine, a retracé l'histoire de ce concept créé en 1688 par Johannes Hofer, un médecin alsacien de 19 ans, qui lui consacra une thèse secondaire à l'université de Bâle[15]. La nostalgie est la formulation scientifique du Heimweh, le mal du pays des mercenaires suisses de l'armée de Louis XIV, torturés par le souvenir du Heimat en entendant le Ranz des vaches[16], un chant traditionnel des armaillis de leur pays[17]. Cette thèse a connu un grand retentissement.

Créé dans un sens à connotation médicale, le terme nostalgie va évoluer sémantiquement dans un sens conventionnel qui désigne ce terme comme une simple émotion[18].

Le mot « nostalgie » entre dans le dictionnaire de l'Académie française en 1835 avec la définition : « Maladie causée par un désir violent de retourner dans sa patrie. ». Durant la Révolution française, Pierre-François Percy, chirurgien dans l'armée républicaine, relève les mêmes symptômes chez les Bas-Bretons[19]. Pour Chateaubriand, vers 1840, il ne s'agit plus d'une maladie mais d'un regret : « La nostalgie est le regret du pays natal »[20].

Nostalgie chez la personne âgée[modifier | modifier le code]

On admet communément que le sentiment de nostalgie tend en général à grandir avec l'âge [réf. nécessaire].

De nombreux auteurs ont estimé que la nostalgie, tant qu'elle n'est pas pathologiquement envahissante, peut contribuer au bien-être psychologique de la personne âgée, en tant que "ressource identitaire"[21], d'estime et d'affirmation de soi, en tant que « compétence de soi », autant d'éléments susceptibles d'être source de bien-être, de compétences interpersonnelles et de facilitation des liens sociaux, de soutien moral et social[22], d'épanouissement psychologique[23] et potentiellement de sens à la vie face à l'angoisse existentielle[24]


De la nostalgie au conservatisme, et au passéisme[modifier | modifier le code]

L'historien Raoul Girardet a analysé le caractère amplement mythique de ce dernier thème, que l'on nomme souvent la nostalgie des origines.

La nostalgie peut être caractérisée par plusieurs termes : par exemple les expressions « le bon vieux temps », « la belle époque », ou bien encore l'expression « c'était mieux avant ». La nostalgie évoque donc une vision du passé bien souvent assez peu objective et relève toujours d'un sentiment qui prétend que le passé était toujours mieux ou plus agréable que la situation actuelle et fait abstraction des éléments négatifs.

Le passéisme qui est une attitude empreinte de nostalgie du passé, d'attachement aux mœurs et aux valeurs du passé (en référence au « bon vieux temps »), peut entraîner un repli et un véritable désir profond de retourner vers les actions du temps passé.

Le "Stalinobus" à Saint-Pétersbourg , décoré avec des images relatives à la Grande guerre patriotique relève de la nostalgie de l'Union soviétique

Par exemple, on nomme ostalgie, par jeu de mots, le regret par plusieurs habitants d'Europe de l'Est de certaines des caractéristiques de leur vie sous le régime communiste (sécurité de l'emploi, du logement…) en dépit du style de vie plus terne qui accompagnait celui-ci. La trame du film Good Bye, Lenin! est, en grande partie, fondée sur ce contexte. Cette forme de nostalgie qui existe également dans la nostalgie de l'Union soviétique relève d'une forme de passéisme.

Dans le monde politique, selon Joris Lammers (2023), il existe un lien fort entre nostalgie et conservatisme[25]. Quand la nostalgie d'un monde imaginé ou idéalisé (ou d'un monde révolu) est partagée par un grand nombre de personnes ou par une communauté, elle crée une d'identité sociopolitique particulière, pour l'individu et pour le groupe. Des recherches ont montré que cette nostalgie collective du passé, quand elle concerne une nation, encourage une philosophie politique de type conservatrice[25]. Ce pphénomène est beaucoup plus fort du côté droit de l'échiquer politique que chez les libéraux et qu'au sein des groupes politiquement classés à gauche[25]. La nostalgie a ausi une intensité et des fonctions particulière dans les diasporas[26]. Une étude récente (janvier 2024) suggère que les citoyens anglais ayant le plus de liens avec d'autres anglais ont une nostalgie collective plus marquée pour le royaume Uni ancien, tel qu'il était avant d'entrer dans l'UE et se disent plus souvent désireux d'un brexit ; alors que ceux plus liés à des citoyens de l'UE sont moins nostalgiques et ont plutôt le désir de réintégrer l'Union européenne.

Différents points de vue[modifier | modifier le code]

D'un point de vue sociologique, la concentration de certaines sociétés sur leur passé peut devenir particulièrement manifeste quand les évocations d'un âge d'or passé se font de plus en plus fréquentes. Au-delà du mythe grec, l'âge d'or est la vision d'un passé heureux et lointain qui s'éloigne de plus en plus avec le temps qui passe.

D'un point de vue culturel et artistique (notamment poétique et musical) chaque civilisation a ses variantes : blues américain, saudade portugaise, скучать(skoutchat) russe, dor balkanique, où la nostalgie se mêle de manque, de désir, de regret.

D'un point de vue médical, la nostalgie est aujourd'hui de plus en plus prise en compte comme symptôme possible de la dépression ou d'anxiété.

Terme dérivé[modifier | modifier le code]

Le terme solastalgie désigne la nostalgie d'un lieu disparu, notamment pour les lieux de vie ayant disparu à cause de bouleversements climatiques.

La nostalgie dans les arts[modifier | modifier le code]

En littérature[modifier | modifier le code]

Avec la Ballade des dames du temps jadis, écrite en 1461, François Villon, en se demandant où sont passées les femmes célèbres disparues, évoque déjà une forme de nostalgie (mais où sont les neiges d'antan ?). Joachim du Bellay, poète français né vers 1522, exprime dans son recueil intitulé Les Regrets, publié en son amour de son pays natal. Le sonnet « Heureux qui, comme Ulysse », qui figure dans ce recueil, souvent utilisé dans la chanson française, est considéré comme l'archétype du texte évoquant la nostalgie.

Au début du XXe siècle, Marcel Proust a écrit de 1906 à 1922, correspondant à une publication de 1913 à 1927, un roman en sept tomes intitulé À la recherche du temps perdu. Cette œuvre présente une intense réflexion sur la littérature, sur la mémoire et sur le temps[27].

Au XXIe siècle, l'écrivain tchèque naturalisé français Milan Kundera considère l'Odyssée d'Homère et le personnage d'Ulysse comme « l'épopée fondatrice de la nostalgie »[28].

La romancière belge Amélie Nothomb évoque dans son roman La Nostalgie heureuse, paru en 2013, son retour au Japon, où elle a vécu durant son enfance. Dans ce livre, elle revisite les lieux qu'elle a connus et se confronte à ses souvenirs.

Sous un aspect plus philosophique, l'écrivain et philosophe français Albert Camus définit ce sentiment dans Le Mythe de Sisyphe en écrivant « La pensée d'un homme est avant tout sa nostalgie. »

L'actrice Simone Signoret a publié en 1975 son autobiographie sous le titre La nostalgie n'est plus ce qu'elle était, ouvrage dans lequel on peut lire : « Je ne peux pas jurer que j'ai été d'une sincérité totale en affirmant que je n'ai pas de nostalgie. J'ai peut-être la nostalgie de la mémoire non partagée… »[29].

Le saudosismo, parfois nommé « nostalgisme » en français, est un mouvement littéraire et philosophique apparu au Portugal dans le premier quart du XXe siècle. Inspiré d'une vision du monde fondée sur le sentiment de saudade, il exprime un sentiment complexe où se mêlent mélancolie, nostalgie et espoir.

Dans la chanson[modifier | modifier le code]

Liste, non exhaustive, de chansons dont le contenu est explicitement lié au thème de la nostalgie :

Au cinéma[modifier | modifier le code]

Victor Tourjansky.

Dans les autres domaines[modifier | modifier le code]

Au niveau médiatique, une station de radio créée en 1983, puis un réseau de radiodiffusion porte le nom de Nostalgie et diffuse essentiellement des chansons sur une période qui va des années 1960 jusqu'aux années 1990[30]. Il existe également une chaîne de télévision thématique des réseaux câblés russes fondée en 2004 se dénomme Nostalguïa (russe : Ностальгия) et plus communément désignée sous le nom de Nostalgia.

L'émission française radiophonique diffusée du France Culture, intitulée Le Cours de l'histoire, dans sa série « Histoire des sensibilités », présente un épisode consacrée à la nostalgie et intitulé L'impossible retour, la nostalgie à l'épreuve du temps, animée par l'historien Xavier Mauduit[31].

Dans le domaine de la science, certaines sciences physiques et naturelles présentent des traits nostalgiques dans leur objet d'étude. Contrairement aux sciences prédictives comme la chimie ou la biologie moléculaire, les sciences postdictives (paléontologie du Quaternaire, préhistoire, etc.) ont une composante de nostalgie d'un passé lointain qui ne reviendra pas[32]. Dans le domaine de l'astronomie, l'astéroïde (3162) Nostalgie, est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes. Il fut nommé d'après ce sentiment.

Colloques et expositions[modifier | modifier le code]

Le colloque international du laboratoire de recherche 3L.AM, géré par un comité scientifique, qui s'est déroulé les 13 et à l'université d'Angers avait comme thème : « La nostalgie au cinéma »[33].

En 2017, l'université de Lorraine (site de Nancy) a organisé un colloque international de trois jours (30 novembre, 1 et 2 décembre) avec comme titre de sujet : « La Nostalgie dans tous ses états »[34].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Clay Routledge, Jamie Arndt, Constantine Sedikides et Tim Wildschut, « A blast from the past: The terror management function of nostalgia », Journal of Experimental Social Psychology, vol. 44, no 1,‎ , p. 132–140 (DOI 10.1016/j.jesp.2006.11.001, lire en ligne, consulté le ).
  2. NORMAN AUSTIN, « Homeric nostalgia », The Yale Review, vol. 98, no 2,‎ , p. 37–64 (ISSN 1467-9736, DOI 10.1353/tyr.2010.0033, lire en ligne, consulté le ).
  3. Site universalis, page sur le mot « nostalgie », consulté le 9 octobre 2018.
  4. (en) Jeff Malpas, « Philosophy's Nostalgia », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant, Springer Netherlands, vol. 63,‎ , p. 87–101 (ISBN 978-94-007-1502-8, DOI 10.1007/978-94-007-1503-5_7, lire en ligne, consulté le ).
  5. Site Larousse, page sur la définition du mot « nostalgie », consulté le 7 octobre 2018.
  6. Site CNRTL, page sur la définition du mot « nostalgie », consulté le 8 octobre 2018.
  7. (en) Tim Wildschut, Constantine Sedikides, Jamie Arndt et Clay Routledge, « Nostalgia: Content, triggers, functions. », Journal of Personality and Social Psychology, vol. 91, no 5,‎ , p. 975–993 (ISSN 1939-1315 et 0022-3514, DOI 10.1037/0022-3514.91.5.975, lire en ligne, consulté le ).
  8. (en) Erica G. Hepper, Timothy D. Ritchie, Constantine Sedikides et Tim Wildschut, « Odyssey's end: Lay conceptions of nostalgia reflect its original homeric meaning. », Emotion, vol. 12, no 1,‎ , p. 102–119 (ISSN 1931-1516 et 1528-3542, DOI 10.1037/a0025167, lire en ligne, consulté le ).
  9. a b et c (en) Marshawn Brewer, « Sketch for a Phenomenology of Nostalgia », Human Studies, vol. 46, no 3,‎ , p. 547–563 (ISSN 0163-8548 et 1572-851X, DOI 10.1007/s10746-023-09685-3, lire en ligne, consulté le ).
  10. Mark Timmons, « Drummond, John and Sonja Rinofner-Kreidl (eds.): Emotional Experiences: Ethical and Social Significance, Rowman & Littlefield, London and New York, 2018, 209 pp, (ISBN 978-1-78660-146-9), US-$120.00 (hardbound), $39.95 (paper), $37.95 (eBook); £80.00 (hardbound), £24.95 (paper), £24.95 (eBook) », Husserl Studies, vol. 35, no 2,‎ , p. 177–183 (ISSN 0167-9848 et 1572-8501, DOI 10.1007/s10743-019-09240-y, lire en ligne, consulté le ).
  11. Frederick S. Barrett, Kevin J. Grimm, Richard W. Robins et Tim Wildschut, « Music-evoked nostalgia: Affect, memory, and personality. », Emotion, vol. 10, no 3,‎ , p. 390–403 (ISSN 1931-1516 et 1528-3542, DOI 10.1037/a0019006, lire en ligne, consulté le ).
  12. Krystine Irene Batcho, « Nostalgia and the Emotional Tone and Content of Song Lyrics », The American Journal of Psychology, vol. 120, no 3,‎ , p. 361–381 (ISSN 0002-9556 et 1939-8298, DOI 10.2307/20445410, lire en ligne, consulté le ).
  13. (en) Claire M. Hart, Constantine Sedikides, Tim Wildschut et Jamie Arndt, « Nostalgic recollections of high and low narcissists », Journal of Research in Personality, vol. 45, no 2,‎ , p. 238–242 (DOI 10.1016/j.jrp.2011.01.002, lire en ligne, consulté le ).
  14. (en) Krystine Irene Batcho et Simran Shikh, « Anticipatory nostalgia: Missing the present before it's gone », Personality and Individual Differences, vol. 98,‎ , p. 75–84 (DOI 10.1016/j.paid.2016.03.088, lire en ligne, consulté le ).
  15. André Bolzinger, Histoire de la nostalgie, Paris, CampagnePremière, .
  16. [vidéo]Bernard Romanens – Ranz des vaches (1977), Le Ranz des vaches à la Fête des vignerons de 1977, Les archives de la RTS, 2 décembre 2016.
  17. Guy Serge Métraux, Le Ranz des vaches : du chant de bergers à l'hymne patriotique, Éditions 24 Heures, , 159 p., p. 19.
  18. [1] google livre "La nostalgie comme sentiment" De Piero Galloro et Antigone Mouchtouris, consulté le 11 octobre 2018.
  19. Yves-Marie Bercé, François Lebrun (dir.) et Roger Dupuy (dir.), Les Résistances à la Révolution : actes du Colloque de Rennes (17-21 septembre 1985), Imago, , 478 p., « Nostalgie et mutilations : psychoses de la conscription », p. 175.
  20. François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, 3 L29 Chapitre 1, page 367 dans l'édition en ligne de la BNF [lire en ligne].
  21. Matthew Baldwin, Monica Biernat et Mark J. Landau, « Remembering the real me: Nostalgia offers a window to the intrinsic self. », Journal of Personality and Social Psychology, vol. 108, no 1,‎ , p. 128–147 (ISSN 1939-1315 et 0022-3514, DOI 10.1037/a0038033, lire en ligne, consulté le ).
  22. Krystine Irene Batcho, « Nostalgia: Retreat or Support in Difficult Times? », The American Journal of Psychology, vol. 126, no 3,‎ , p. 355–367 (ISSN 0002-9556 et 1939-8298, DOI 10.5406/amerjpsyc.126.3.0355, lire en ligne, consulté le ).
  23. Matthew Baldwin et Mark J. Landau, « Exploring Nostalgia's Influence on Psychological Growth », Self and Identity, vol. 13, no 2,‎ , p. 162–177 (ISSN 1529-8868 et 1529-8876, DOI 10.1080/15298868.2013.772320, lire en ligne, consulté le ).
  24. (en) Andrew A. Abeyta, Clay Routledge et Jacob Juhl, « Looking back to move forward: Nostalgia as a psychological resource for promoting relationship goals and overcoming relationship challenges. », Journal of Personality and Social Psychology, vol. 109, no 6,‎ , p. 1029–1044 (ISSN 1939-1315 et 0022-3514, DOI 10.1037/pspi0000036, lire en ligne, consulté le ).
  25. a b et c (en) Joris Lammers, « Collective nostalgia and political ideology », Current Opinion in Psychology, vol. 52,‎ , p. 101607 (DOI 10.1016/j.copsyc.2023.101607, lire en ligne, consulté le ).
  26. Borja Martinovic, Jolanda Jetten, Anouk Smeekes et Maykel Verkuyten, « Collective memory of a dissolved country: Group-based nostalgia and guilt assignment as predictors of interethnic relations between diaspora groups from former Yugoslavia », Journal of Social and Political Psychology, vol. 5, no 2,‎ , p. 588–607 (ISSN 2195-3325, DOI 10.5964/jspp.v5i2.733, lire en ligne, consulté le ).
  27. Site nospensees.fr, page "Marcel Proust, biographie de l'écrivain de la nostalgie".
  28. site fabula.org, article "La nostalgie dans tous ses états ", publié le 2 avril 2017.
  29. Site de l'éditeur Seuil, page sur le livre "La Nostalgie n'est plus ce qu'elle était", consultée le 09 octobre 2018.
  30. « NRJ Global - Nostalgie », sur nrjglobal.com (consulté le ).
  31. Site radiofrance.fr, podcast de l'émission Au cours de l'Histoire.
  32. (en) Hortolà, P., « The underlying emotional background of Quaternary palaeontology: nostalgia and Ubi sunt in a postdictive science », Studia Antiqua et Archaeologica 26 (2),‎ , p. 139–147 (lire en ligne).
  33. Site afea.fr, page "CFP : "La nostalgie au cinéma", consulté le 24 janvier 2020.
  34. « Colloque «La nostalgie dans tous ses états » | lis.univ-lorraine.fr », sur lis.univ-lorraine.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ressource radiophonique[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]