Wanda Klaff
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Wanda Klaff ( – ), née Wanda Kalacińska[1], était une gardienne de camp de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale.
Biographie[modifier | modifier le code]
Klaff est née à Dantzig de parents allemands sous le nom de Wanda Kalacinski[2]. Elle termine sa scolarité en 1938 et commence à travailler dans une fabrique de confiture. Elle s'arrête de travailler en se mariant en 1942 avec Willy Gapes et devient une femme au foyer.
En 1944, Klaff rejoint le personnel du camp de concentration du Stutthof à Praust (Pruszcz)[1]. Là, elle va se livrer à des sévices sur un grand nombre de détenues. Le , elle arrive au sous-camp du Stutthoff à Russoschin (nord de l'actuelle Pologne du nord) où elle va continuer ses sévices sadiques sur les détenues.
Après la guerre[modifier | modifier le code]
Arrestation[modifier | modifier le code]
Klaff déserte le camp tôt en 1945. Le , elle est arrêtée par la police polonaise et emprisonnée, malade de la fièvre typhoïde. Elle attendra son procès avec les autres anciennes gardiennes.
Procès[modifier | modifier le code]
Il paraît qu'elle déclara devant la Cour, lors de son procès :
« Je suis très intelligente et très consciencieuse dans mon travail dans les camps. Je ne battais que deux détenus chaque jour. »
Klaff fut reconnue coupable et fut condamnée à la peine de mort pour ses sévices.
Exécution[modifier | modifier le code]
Elle fut pendue publiquement le , sur la colline de Biskupia Górka près de Gdańsk (Dantzig)[1]. Elle arriva sur son lieu d’exécution sur la plateforme arrière d'un camion, fut cravatée au nœud coulant, sous sa potence et attendit. Elle fut poussée hors du camion[3]. L'exécuteur était une femme, une ancienne déportée.
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Le sous-officier et commandant des gardiens SS Johann Pauls a été pendu au centre de la triple potence centrale, à gauche de Wanda Klaff et de Gerda Steinhoff, avec un kapo à sa droite.
Autres accusées du camp de Stutthof[modifier | modifier le code]
Dans l'ordre de leur suspension aux potences, de gauche vers le centre :
- Jenny-Wanda Barkmann, Aufseherin SS (première à être exécutée),
- Ewa Paradies, Aufseherin SS (dernière à être exécutée),
- Elisabeth Becker, Aufseherin SS,
- Wanda Klaff, Aufseherin SS,
- Gerda Steinhoff, Oberaufseherin SS (potence centrale, à droite du commandant
- Johann Pauls, commandant des gardiens SS.
Voir aussi procès du Stutthof
Sources[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Wanda Klaff » (voir la liste des auteurs).
Références[modifier | modifier le code]
- (en) Geoffrey P. Megargee (ed.), The United States Holocaust Memorial Museum Encyclopedia of Camps and Ghettos, 1933-1945, Volume I: Early Camps, Youth Camps, and Concentration Camps and Subcamps under the SS-Business Administration Main Office (WVHA), Bloomington, Indiana University Press, (ISBN 978-0-253-00350-8, lire en ligne), p. 1476-1477
- Female Nazi war criminals.
- Il semble d'après les photos disponibles qu'elle n'a pas été juchée sur un tabouret et que sa corde était longue, laissant les pieds proches du sol.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (en)Benjamin B. Ferencz, Less Than Slaves: Jewish Forced Labor and the Quest for Compensation
- (en)Stutthof Trial. Female guards in Nazi concentration camps* Hanging at Biskupia Gorka Hill
- (de) « Death on the gallows », execution of war criminals (consulté le )
- (en)« Eleven from the Stutthof », executed today (consulté le )
