Éréac

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Éréac
Éréac
La nouvelle mairie d'Éréac.
Blason de Éréac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Saint-Brieuc
Intercommunalité Lamballe Terre et Mer
Maire
Mandat
Nicole Drobecq
2020-2026
Code postal 22250
Code commune 22053
Démographie
Gentilé Eréacais, Eréacaise
Population
municipale
678 hab. (2021 en diminution de 0,44 % par rapport à 2015)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 16′ 29″ nord, 2° 20′ 47″ ouest
Altitude 140 m
Min. 91 m
Max. 179 m
Superficie 21,21 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Broons
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Éréac
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Éréac
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Éréac
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Éréac

Éréac [eʁeak] Écouter (Erya en gallo) est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Éréac est située à mi-parcours de Rennes et de Saint-Brieuc via l'accès à la RN 12 distante d'une dizaine de kilomètres.

Sur toute la limite sud de la commune, la Rance, petit fleuve côtier, forme une frontière naturelle avec les communes de Lanrelas et Saint-Launeuc.

Une autre petite rivière, la Rosette, prend sa source sur la commune d'Éréac pour former, une vingtaine de kilomètres en aval, un lac d'une centaine d'hectares à Jugon-les-Lacs.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Finistère nord  » et « Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée »[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 786 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Merdrignac à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 905,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Éréac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,6 %), zones agricoles hétérogènes (18,6 %), prairies (12,2 %), zones urbanisées (1,5 %), forêts (1 %)[13]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

On rencontre les appellations suivantes : Eccl. de Yriac (vers 1330), Eréac (en 1352), Yriac (en 1388), Yrreac (en 1405), Irriac (en 1407), Ereac (en 1451)[14].

Éréac viendrait du latin Irrius (nom d'homme latin) et du suffixe gaulois -acum[14].

Erya en gallo[15].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'or au chef de sable.
Commentaires : Les armoiries de la famille du Chastelier, jadis maître des lieux, étaient : D'or au chef de sable, chargé d'un lambel de trois pièces d'argent[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Jusqu'à la veille de la création des communes en 1790, Éréac était sous la juridiction de la seigneurie du Châtelier. L'un des sires du Châtelier est mentionné en 1352 comme témoin apposant son sceau à une lettre de la duchesse, épouse de Charles de Blois[17].

Éréac est mentionné comme paroisse dès 1440 dans une lettre du duc Jean V[17].

Un document plus ancien mentionnerait la paroisse d'« Yriac » en 1330[réf. souhaitée].

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

Les guerres du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts porte les noms de 81 soldats morts pour la Patrie[18] :

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Appartenant à la Communauté de communes du Pays de Du Guesclin jusqu'au 31 décembre 2016, Éréac est rattaché depuis le 1er janvier 2017 à la Communauté de communes de Lamballe Terre et Mer.

Ancienne mairie d'Éréac.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1983 juin 1995 Charles Coquio    
juin 1995 mars 2001 Christian Fornier   Médecin
mars 2001 mars 2008 Yvette Éon    
mars 2008 mars 2014 Élie Geffray[19] PS Prêtre[20]
mars 2014 En cours
(au 31 mai 2020)
Nicole Drobecq[21],[22]
Réélue pour le mandat 2020-2026
  Retraitée
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1571 0261 1191 2121 2691 3271 2541 3101 395
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3371 3841 3991 4031 4601 4701 5021 5141 478
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4771 5051 5631 4301 3801 2721 2501 1821 113
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 021921817736706600620624644
2015 2020 2021 - - - - - -
681682678------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La chapelle du Châtelier[modifier | modifier le code]

  • La chapelle du Châtelier (XVe et XVIIIe siècles) est édifiée au centre du hameau du même nom et dédiée à Saint-Jean-Baptiste. Elle a été bénite le 29 janvier 1775. On peut noter aussi que cet édifice se trouve à proximité d'une motte castrale très bien conservée, au Bois-des-Buttes[17].

La chapelle des Rothouers[modifier | modifier le code]

  • La chapelle des Rothouers a été érigée en 1765. Elle était de construction médiocre et fut reconstruite en 1858[17]. Elle est entourée d'un espace planté d'arbres. Devant cette chapelle, deux arbres remarquables : « Cryptomeria japonica » qui ont atteint une grande taille.

L'église Saint-Pierre[modifier | modifier le code]

  • L'église a été reconstruite de 1900 à 1904. Comme la plupart des églises de la région, elle est de style néo-gothique. Elle conserve à l'intérieur une cuve baptismale en granit du XVe siècle[17].

Personnalité liée à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Éréac et Merdrignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Merdrignac » (commune de Merdrignac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Merdrignac » (commune de Merdrignac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale-définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. a et b « Eréac : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de Broons) », sur infobretagne.com (consulté le ).
  15. Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620), p. 59
  16. Source : Armorial breton, par Guy Le Borgne, 1667.
  17. a b c d et e Préfecture des Côtes-du-Nord, Éléments d'histoire et d'archéologie, Communes de l'arrondissement de Dinan, Saint-Brieuc, .
  18. « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
  19. Le Télégramme, 30 novembre 2012
  20. Né en 1939 à Éréac
  21. « Élie Geffray a passé le témoin à Nicole Drobecq », Ouest France, 1er avril 2014.
  22. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • En pays rural, photographies d'Alain Robert, textes d'Élie Geffray, (ISBN 2-9502844-0-X)
  • Préfecture des Côtes-du-Nord, Éléments d'histoire et d'archéologie, Communes de l'arrondissement de Dinan, Saint-Brieuc, 1975

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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