Vanxains

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Vanxains
Vanxains
Le bourg de Vanxains, niché dans un vallon.
Blason de Vanxains
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Ribéracois
Maire
Mandat
Joëlle Saintmartin
2020-2026
Code postal 24600
Code commune 24564
Démographie
Population
municipale
689 hab. (2021 en diminution de 2,13 % par rapport à 2015)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 13′ 00″ nord, 0° 17′ 17″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 161 m
Superficie 35,89 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Ribérac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ribérac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Vanxains
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Vanxains
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Vanxains

Vanxains [vɑ̃ksɛ̃] est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

La commune de Vanxains est située en Ribéracois, à l'ouest du département de la Dordogne. Elle est limitée au sud par la Rizonne qui la sépare de La Jemaye sur plus de cinq kilomètres.

Le bourg de Vanxains, situé en distances orthodromiques cinq kilomètres au sud-ouest de Ribérac et douze kilomètres à l'est de Saint-Aulaye, est établi sur la route départementale 708 (l'ancienne route nationale 708). Coupant celle-ci à 500 mètres au nord du bourg, la route départementale 43 traverse latéralement la commune dans le sens sud-est - nord-ouest. Encore plus au nord, on trouve entre Festalemps et Ribérac la route départementale 5 alors qu'à l'extrême-nord, entre Ribérac et Bourg-du-Bost, la route départementale 20 fait une brève incursion sur le territoire communal.

L'aérodrome de Ribérac - Saint-Aulaye est établi au nord-ouest de la commune, à Tourette.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Vanxains est limitrophe de huit autres communes.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Vanxains est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 757 - Ribérac » et « no 781 - Montpon-Ménestérol » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

Carte géologique de Vanxains.

Relief et paysages[modifier | modifier le code]

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 52 mètres[6] au nord, en bordure de la Dronne qui longe la commune sur moins de 100 mètres, et 161 mètres[6] à l'est, en forêt de la Double, au sud de la route départementale 43, au nord-ouest du lieu-dit les Sions[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne[10],[11].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 35,89 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 35,65 km2[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Dronne, la Rizonne, le ruisseau du Boulanger, le Vindou, le ruisseau de Font Clarou, le ruisseau de Vanxains et par divers petits cours d'eau[Note 3], qui constituent un réseau hydrographique de 29 km de longueur totale[16],[Carte 1].

La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle — dont elle est le principal affluent — à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons[17],[18]. Un de ses bras borde la commune au nord sur environ 270 mètres, face à Comberanche-et-Épeluche.

La Rizonne, d'une longueur totale de 26,73 km, prend sa source dans la commune de Saint-Vincent-de-Connezac et se jette dans la Dronne en rive gauche en limite de Saint Aulaye-Puymangou et de Bonnes, un kilomètre et demi au nord du centre bourg de Saint-Aulaye[19],[20]. Elle sert de limite naturelle au sud sur six kilomètres et demi, face à La Jemaye-Ponteyraud.

Autres affluents de rive gauche de la Dronne, le ruisseau du Boulanger arrose l'est de la commune sur plus de trois kilomètres et demi dont deux kilomètres marquent la limite territoriale face à Ribérac, et le Vindou prend sa source dans le nord du territoire communal qu'il baigne sur plus de deux kilomètres.

Affluents de rive droite de la Rizonne, le ruisseau de Vanxains prend sa source au sud-est du bourg et arrose la commune sur quatre kilomètres, et le ruisseau de Font Clarou baigne le territoire communal au sud-ouest sur 850 mètres.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[23]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[24].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 935 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[25]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac à 6 km à vol d'oiseau[26], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 916,6 mm[27],[28]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[29].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Vanxains est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[30],[31],[32].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ribérac, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[33],[34].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,1 %), terres arables (29,8 %), zones agricoles hétérogènes (29 %), prairies (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Outre le bourg de Vanxains proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[36] :

  • Bas Combas
  • le Béarnais
  • la Belaudie
  • Bellevue
  • Bellevue[Note 6]
  • la Bénéchie
  • les Bergeronnettes
  • Boileau
  • la Brangelie
  • au Cantonnier
  • Chambeuil
  • Champagnac
  • Champagne
  • Chancontier
  • la Chapelle
  • le Château d'Éloi
  • chez Boget
  • chez Charbonnaud
  • chez Galamard
  • chez Grassiot
  • chez Grimaud
  • chez Jean Gros
  • chez Louis
  • chez Moreau
  • chez Périer
  • chez Portier
  • chez Sabrier
  • chez Terra
  • chez Terrat
  • chez Vignas
  • Chignac
  • le Claud
  • Combas
  • la Croix des Cigales
  • la Croix du Sauvage
  • Élie Dubois
  • l'Ermitage
  • Farges
  • Font de Goudenne
  • Fouilloux
  • les Gendies
  • la Gilardie
  • Goulière
  • la Grande Épine
  • les Grèzes
  • Haut Combas
  • l'Héritier
  • la Jalerie
  • Javerdhat
  • Laborie
  • Lafarcerie
  • Latisonnie
  • Leybarnie
  • Leygonie
  • le Maine
  • le Masfauren
  • Métairie Basse
  • le Moulin de l'Audibertie
  • le Moulin de Chignac
  • le Moulin de Lavergne
  • le Moulin de Souterane
  • le Moulin de Tandou
  • les Pailles Blanches
  • le Pauly
  • les Pendants
  • la Pervenche
  • Petit Périer
  • la Petite Épine
  • la Petite Virade
  • aux Pierres Noires
  • les Pierres Noires
  • le Pont du Bâtard
  • les Prés de Vanxains
  • le Puy
  • le Régnac
  • la Rizonne
  • Sarraute
  • Seneuil
  • les Sions
  • le Terme
  • Tourette
  • Tournepige
  • Trenan
  • Trompette
  • la Tuilerie
  • la Tuilière
  • le Tuquet
  • le Verdier
  • Verteillac
  • la Virade
  • la Vieille Tuilière.

Prévention des risques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Vanxains est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne et la Rizonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986 et 1999[39],[37].

Vanxains est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[40]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[41],[42].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vanxains.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[43]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[44]. 73,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[45].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1992, 1995, 1997, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[37].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En occitan, la commune porte le nom de Vansens[46].

Anciennes mentions : Vancenx (1226), Avanxens (pouillé du XIIIe siècle), Avancenxs (1302), Vanssenis (1459), Avantxanchs (1484)[47].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le , lors des guerres de Religion, l’armée catholique, composée de six compagnies de gens de pied, de cinq compagnies de gens d'armes, de vingt-trois enseignes de Gascons et d'Espagnols, établissait ses bivouacs entre Saint-Aulaye et Vanxains[48].

Le après 22 h, un violent orage de grêle s'abat sur 36 communes du Ribéracois, touchant particulièrement Ribérac et Vanxains ; les dégâts matériels (toitures, véhicules, etc.) sont très importants et les cultures (blé, maïs, tournesol) ont été hachées[49].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[50],[51].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1804 1808 Jean Chatenet-Duvigneaud    
1808 1811 François Meynard La Plaine Avocat, conventionnel, député de la Dordogne
1811 1815 Pierre Banaston    
1815 1821 Cezard-Adrien Déauga    
1821 1822 Sicaire-Adolphe Dusolier   Secrétaire de mairie
1822 1824 Mathieu Cheyrade    
1824 février 1825 André-Isaac Gréen de Saint-Marsault   Maire de Parcoul
février 1825 mars 1830 Sicaire-Adolphe Dusolier   Secrétaire de mairie
mars 1830 octobre 1830 B. de Meynard    
octobre 1830 décembre 1840 Jean-Baptiste Léonardon    
décembre 1840 décembre 1865 Martin Courcelle-Labrousse    
décembre 1865 septembre 1870 Joseph Dubut   Géomètre cantonal
septembre 1870 mars 1872 Léon Léonardon   Notaire
mars 1872 avril 1873 Raoul du Bois   Chevalier de la Légion d'honneur
mai 1873 janvier 1878 Anselme Dubesset-Dufraisse    
janvier 1878 mai 1884 Octave Léonardon   Notaire
mai 1884 mars 1902 Léon Léonardon   Notaire
mars 1902   Étienne Barbut   Notaire
         
    André Pichon   Propriétaire
         
1965 1995 René Beaudout    
juin 1995[52] mars 2016 Gilles Giroux[53] SE[54] Notaire
mars 2016[55] mai 2020 Bernard Charazac    
mai 2020 En cours Joëlle Saintmartin    

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice[modifier | modifier le code]

En 2023, dans le domaine judiciaire, Vanxains relève[56] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[58].

En 2021, la commune comptait 689 habitants[Note 8], en diminution de 2,13 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8152 0301 7741 9372 0101 8591 8671 9291 967
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8341 7791 6601 5931 6021 6261 6251 4771 404
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3641 3811 2801 0751 0419889641 016872
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
750641556591665665758763736
2014 2019 2021 - - - - - -
699690689------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

En août, fête des battages (21e édition en 2019)[60].

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2015[61], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 301 personnes, soit 42,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (cinquante) a fortement augmenté par rapport à 2010 (vingt-huit) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 16,7 %.

Établissements[modifier | modifier le code]

Au , la commune compte soixante-six établissements[62], dont vingt-cinq au niveau des commerces, transports ou services, dix-neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, dix dans la construction, huit relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et quatre dans l'industrie[63].

Équipements, services et vie locale[modifier | modifier le code]

Au lieu-dit Seneuil, sur le site de 4,5 hectares d'une ancienne décharge d'enfouissement des déchets, une centrale solaire photovoltaïque doit être mise en service fin  ; sa production annuelle de 2,2 MWh représente la consommation électrique équivalente à celle de 840 foyers[64].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Du fait de sa position dans la forêt de la Double, la commune représente un grand intérêt pour la faune et la flore locales. Des zones de protection y sont donc délimitées.

La vallée de la Rizonne fait partie d'un site considéré comme important par le réseau Natura 2000 pour la conservation d'espèces animales européennes menacées[68].

On peut notamment y trouver la cistude d'Europe (Emis orbicularis), l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), la loutre (Lutra lutra), le vison (Mustela lutreola), le chabot commun (Cottus gobio) ou encore la lamproie de Planer (Lampetra planeri)[68].

En limite sud, la commune présente une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 : la zone du petit Merlat dans la vallée de la Rizonne, site marécageux à la flore diversifiée[69],[70].

Au nord de la commune, la Dronne et ses abords sont à la fois une zone Natura 2000[71] et une ZNIEFF de type 2[72],[73].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
  3. Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le ruisseau de Courbarieux, affluent de rive gauche de la Rizonne, n'arrose pas la commune de Vanxains située en rive droite à leur confluence.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Deux lieux-dits du même nom, l'un au nord-est de la commune, en bordure de la route départementale 708, l'autre au sud-ouest, entre Combas et le Régnac.
  7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Vanxains » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Vanxains » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Vanxains », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 757 - Ribérac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. « Notice associée à la feuille no 781 - Montpon-Ménestérol de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  6. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
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