Staple

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Staple
Staple
La mairie.
Blason de Staple
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté de communes de Flandre Intérieure
Maire
Mandat
Eddie Defevere
2020-2026
Code postal 59190
Code commune 59577
Démographie
Gentilé Staplois
Population
municipale
693 hab. (2021 en augmentation de 2,06 % par rapport à 2015)
Densité 70 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 44′ 55″ nord, 2° 27′ 12″ est
Altitude Min. 34 m
Max. 57 m
Superficie 9,97 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Hazebrouck
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bailleul
Législatives Quinzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Staple
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Staple
Géolocalisation sur la carte : Nord
Voir sur la carte topographique du Nord
Staple
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Staple
Liens
Site web http://www.staple.fr/

Staple (Stapel en néerlandais[1]) est une commune française, située dans le département du Nord (59) en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Staple dans son canton et son arrondissement

Situation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Staple
Bavinchove
Renescure Staple Hondeghem
Ebblinghem Lynde Wallon-Cappel

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 780 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Steenvoorde à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 727,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Staple est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Hazebrouck, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (100 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Anciens noms : 1110 : STAPLA, cartulaire de Notre-Dame de Bourbourg ; 1113 : STAPELES, id ; 1119 : STAPLA, bulle du pape Calixte II ; 1128 : STAPLE, cartulaire de Notre-Dame de Bourbourg ; 1141 : STAPULIS, diplôme de Samson, archevêque de Reims ; 1147 : STAPULA, cartulaire de Notre-Dame de Bourbourg ; 1183 : STAPLIA, id ; 1215 : STAPLE, petit cartulaire de Saint-Bertin ; 1505 : STAPLIS, obitaire d' Arras.

Histoire[modifier | modifier le code]

Staple était traversée dans le passé par une voie romaine menant de Cassel à Aire-sur-la-Lys, passant par Oxelaëre, Wallon-Cappel, Sercus, Thiennes et d'Aire se poursuivait vers Amiens , via Saint-Pol-sur-Ternoise, Doullens[14].

1147 : nom de Stapula (cartulaire de Notre-Dame de Bourbourg)[15].

Du point de vue religieux, la commune était située dans le diocèse de Thérouanne puis dans le diocèse d'Ypres, doyenné de Cassel[16].

Au début du XVIe siècle, Adrien de Heuchin, détenteur d'un fief dans la châtellenie de Bourbourg et probablement fils de Phillippe de Heuchin, est seigneur de Staple. Son fils Philippe de Heuchin lui succède en tant que seigneur de Staple. Ses héritières sont ses filles : Marie de Heuchin, Anne de Heuchin, Catherine de Heuchin[17].

Dame Catherine de Heuchin a épousé Messire Jean de Beaufremez, chevalier, baron d'Esnes, seigneur de Staples, (probablement à la suite de son mariage), Sporrewarde, etc., bailli du Cambrésis. Lui succède Adrien de Beaufremez, baron d'Esnes, seigneur de Staples, Sporrewarde, etc., pair du Cambrésis, époux de Catherine de Bergh, fille de Jean de Bergh, écuyer, seigneur de Planques[18].

Au XVIIe siècle, la seigneurie principale de Staple, devenue ensuite vicomté appartient à la famille de Massiet. Denis de Massiet est le fils de Bauduin de Massiet, seigneur de Staple et Wardamme, échevin du Franc de Bruges de 1557 à 1576, et de Louise de Cerf, dame de Gruuterzaele[19]. Denys de Massiet, qualifié de « haut et puissant seigneur » dans un acte de 1751[20], chevalier, seigneur ou vicomte de Staple, de Buysscheure, d'Ochtezeele, Moulle, etc., héritier de Louis, bourgmestre de la commune du Franc en 1600, 1601, 1603, devient seigneur de Ravensberghe en 1606[21]. Denys de Massiet épouse en premières noces par contrat du , Marie d'Assignies, (famille d'Assignies), fille d'Antoine d'Assignies, seigneur d'Allouagne, mestre de camp de cavalerie et d'infanterie au service de Charles Quint, et de Jeanne de Feutre (selon d'autres auteurs de Jeanne de Souastre[19]). Il se marie ensuite en 1615 avec Catherine de Briarde (Famille de Briaerde), dame de Bavinchove etc., fille de Charles de Bryaerde, seigneur de la Coye, de Bavinchove, Plancq, Herbossaert, etc., chevalier, et d'Adrienne de la Douve[19].

Lui succède, en 1663, à Staple et dans le fief de Vroyland, Charles de Massiet, son fils aîné, tandis qu'Isabeau de Massiet, fille de Denys épouse à Staple, Jean III de Nédonchel, seigneur de Ravensberghe. Charles transmet ses biens en 1678 à Adrien de Massiet, probablement son fils, seigneur de Staple et Bavinchove, lequel meurt a priori sans héritier, car après lui est retrouvé son neveu Philippe Adrien de la Viesville, fils de la sœur d'Adrien, Thérèse Hippolyte de Massiet et de Jean de La Viesville[22].

En 1684, la seigneurie de Staple est entre les mains de la famille de Nédonchel, déjà citée, notamment Dorothée Marie Françoise de Nédonchel, dame de Ravensberghe, Ochtezelle, Staple et Diependael, veuve douairière de Conraert de Loos-Secault, seigneur de Marquembourg, sergent-major d'un régiment d'infanterie wallonne[21]. Elle ne sortira plus de cette dernière famille.

En 1723, Staple est une vicomté, ayant toutes les justices, (justice seigneuriale) relevant de la cour de Cassel, produisant 5000 livres de rentes[23].

Pendant la Révolution française, en juin 1793, la municipalité s'est opposée à l'enlèvement des cloches tel que décidé par la Convention nationale[24].

Le , pendant la drôle de guerre, un avion allemand tombe à Staple, on va exploiter le fait pour le montrer dans la région[25].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de Staple se blasonnent ainsi : D'hermine à la fasce de gueules.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Maire de 1802 à 1807 : Pierre Boone [26],[27].

Maire en 1854 : L. Van Breemersch[28].

Maire en 1881- 1883 et de 1887 à 1911 : Ed. Fovez cultivateur[29],[30].

Maire de 1911 à 1914 : A. Dulongcourty[31].

Maire de 1922 à 1925 : F. Debert[32].

Maire de 1925 à 1939 : Albert Mordacq[33].

Maire de 1951 à 1978 au moins : G. Duquenne[34].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 Jean-Marie Bolier    
En cours Eddie Defévére PCF  
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].

En 2021, la commune comptait 693 habitants[Note 3], en augmentation de 2,06 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0221 0021 1391 1761 1521 1301 1311 0961 032
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
969972936980975937952952878
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
858817783753718677687701634
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
648624570549624610636694665
2021 - - - - - - - -
693--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 343 hommes pour 312 femmes, soit un taux de 52,37 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,7 
8,0 
75-89 ans
9,5 
13,9 
60-74 ans
16,6 
20,9 
45-59 ans
17,7 
19,6 
30-44 ans
21,1 
14,8 
15-29 ans
13,5 
22,8 
0-14 ans
21,0 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Staple et Steenvoorde », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Steenvoorde » (commune de Steenvoorde) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Steenvoorde » (commune de Steenvoorde) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Hazebrouck », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Année 1858, p. 78-79, lire en ligne
  15. Jean-Marie Cassagne, Mariola Korsak : Origine des noms de lieux du Nord, Editions Bordessoules 2009
  16. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 65, lire en ligne.
  17. Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, , p. 110.
  18. M.A. Bonvarlet, « Chronique de l'abbaye des dames de Saint-Victor, dite du nouveau cloître à Bergues », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Année 1857, publié en 1858, p. 275, lire en ligne
  19. a b et c Jean Jacques Gailliard, Bruges et le Franc ou Leur magistrature et leur noblesse Tome 1, Bruges, (lire en ligne), p. 464 à 466.
  20. Société des antiquaires de la Morinie, « Mémoires de la Société des antiquaires de la Morinie », Mémoires de la Société des antiquaires de la Morinie Tome XXXVI,‎ , p. 1167-1168 (lire en ligne).
  21. a et b Georges Dupas op. cit. page 187
  22. Georges Dupas, op. cit. page 267
  23. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 400, lire en ligne.
  24. Joseph Deschuytter, L'esprit public et son évolution dans le Nord, de 1791 au lendemain de Thermidor an II (1), FeniXX réédition numérique, (ISBN 978-2-307-02260-2, lire en ligne).
  25. Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 juin 1999, p. 37.
  26. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 273, lire en ligne.
  27. « Annuaire statistique du département du Nord. Année 1807. », p. 150-151 (images 180-181)..
  28. Annuaire du commerce Département du Nord 1854
  29. « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, (consulté le ), p. 3..
  30. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1883 et de 1887 à 1911
  31. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1912 à 1914
  32. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1922 à 1925
  33. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1926 à 1939
  34. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1952 à 1978
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Staple (59577) », (consulté le ).
  40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).